band_header

Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici https://www.leemafrique.org/mentions-legales#cookies

Revue de presse


Médicaments génériques : médecins et pharmaciens s’affrontent sur la question de la substitution - 13/11/2025 - Le360 - Maroc

Alors que le ministère de la Santé prépare un guide des médicaments génériques, médecins et pharmaciens s’opposent sur la question de la substitution. Sécurité des patients, formation, responsabilité, équilibre économique: chaque camp avance ses arguments dans un dossier à forts enjeux pour l’avenir du système de santé marocain. Avis de Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes et politiques de santé et Amine Bouzoubaa, SG de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc.

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé, composée de quatre organisations représentatives du secteur de la santé, a adressé une lettre au ministre Amine Tahraoui pour exprimer sa profonde inquiétude face au projet d’élaboration du Guide des médicaments génériques par le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Les médecins y dénoncent un texte entaché de dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels et demandent la suspension immédiate du projet, estimant qu’il fait peser des risques réels sur la sécurité des patients.

Selon eux, la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans accord préalable du médecin constitue «une atteinte au principe de la responsabilité médicale».

Des risques cliniques et organisationnels selon les médecins

Tout en se déclarant favorables à une politique favorisant l’accès aux traitements et la réduction des coûts, les signataires pointent plusieurs lacunes: absence d’équivalence biologique avérée entre certains génériques et leurs originaux, déficit d’études scientifiques, et manque de contrôle sur la qualité et la traçabilité des substitutions pharmaceutiques.

La coordination évoque de fortes disparités de qualité entre les laboratoires, ainsi que des différences dans les composants secondaires susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs.

Elle estime également que l’absence d’un système numérique unifié de suivi des médicaments rend impossible un contrôle efficace des remplacements... - Lire cet article


Paludisme : un traitement à dose unique mis au point au Gabon ouvre une nouvelle ère d’espoir pour l’Afrique - 13/11/2025 - Gabon Review - Gabon

Mené au Centre de recherche médicale de Lambaréné (CERMEL) par le Dr Ghyslain Mombo-Ngoma, un essai clinique de phase 3 a démontré qu’un traitement antipaludique à dose unique est aussi efficace qu’un traitement standard de trois jours. Combinant quatre molécules existantes, cette innovation pourrait révolutionner la prise en charge du paludisme en Afrique en améliorant l’observance et en freinant la résistance aux médicaments, deux défis majeurs de santé publique sur le continent.

Le Gabon s’illustre une nouvelle fois sur la scène médicale internationale. Sous la direction du Dr Ghyslain Mombo-Ngoma, médecin et chercheur au CERMEL de Lambaréné, une équipe internationale a mené un essai clinique de phase 3 sur un traitement antipaludique à dose unique, combinant quatre principes actifs déjà utilisés en Afrique : sulfadoxine, pyriméthamine, artésunate et pyronaridine (SPAP).

Mené entre mai 2024 et octobre 2025, l’essai a impliqué plus de 1 000 patients, dont la moitié âgée de moins de 10 ans, atteints de paludisme simple. Les résultats, présentés lors de la réunion annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d’hygiène (ASTMH) du 9 au 13 novembre 2025, ont démontré une efficacité de 93 %, comparable à celle du traitement standard de trois jours à base d’artéméther-luméfantrine (AL). Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.

«Notre traitement à dose unique est aussi efficace que le traitement standard, avec l’avantage d’une administration simplifiée qui garantit une meilleure observance», a déclaré le Dr Mombo-Ngoma.

Un remède contre la résistance et le défaut d’observance

Ce résultat représente une double victoire dans la lutte contre le paludisme. D’une part, le traitement attaque le parasite sur quatre fronts différents, réduisant considérablement le risque d’apparition de résistances médicamenteuses... - Lire cet article


Un nouveau médicament antipaludique efficace pourrait contrer la résistance croissante, selon Novartis - 12/11/2025 - Zone Bourse - International

Un nouveau médicament contre le paludisme développé par Novartis s'avère aussi efficace que les traitements existants et pourrait contribuer à lutter contre la montée de la résistance médicamenteuse, a indiqué mercredi le laboratoire suisse en présentant les résultats de ses essais de phase finale.

Ce traitement, baptisé ganaplacide/luméfantrine ou GanLum, a été mis au point par Novartis en partenariat avec Medicines for Malaria Venture (MMV), une organisation à but non lucratif.

Selon Novartis, GanLum a démontré une efficacité supérieure à 97 % lors d'un essai de phase III mené auprès de 1 688 adultes et enfants répartis sur 34 sites dans 12 pays africains.

Le paludisme continue de tuer plus de 600 000 personnes chaque année, dont la majorité sont des enfants de moins de 5 ans en Afrique subsaharienne.

Une résistance en hausse

Les traitements actuels restent efficaces contre cette maladie transmise par les moustiques - avec un taux de succès d'environ 94 % - mais l'inquiétude grandit face à la résistance croissante à l'un de ses principaux composants, l'artémisinine.

La résistance à l'artémisinine a été observée pour la première fois au Cambodge il y a une vingtaine d'années, avant de se propager dans la région du Mékong. Ce phénomène devient aujourd'hui préoccupant dans plusieurs pays africains, avec une résistance partielle confirmée en Érythrée, au Rwanda, en Ouganda et en Tanzanie.

« La résistance médicamenteuse est une menace croissante pour l'Afrique, il est donc urgent de disposer de nouvelles options thérapeutiques », souligne Abdoulaye Djimdé, responsable de l'essai et professeur de parasitologie et mycologie à l'Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako, au Mali... - Lire cet article


Choléra : un vaccin 100% africain bientôt disponible - 12/11/2025 - La Nouvelle Tribune - Panafricain

Le choléra continue de frapper de nombreuses régions en Afrique, provoquant des épidémies qui touchent surtout les populations vulnérables. Face à cette menace, l’Afrique du Sud pourrait bien offrir une solution innovante grâce à un vaccin entièrement conçu sur le continent.

Biovac et le SAMRC : un vaccin oral 100% africain

Le laboratoire Biovac, en partenariat avec le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), a lancé les premiers essais d’un vaccin oral destiné à lutter contre le choléra. Selon Glenda Gray, directrice scientifique du SAMRC, ce vaccin revêt une importance particulière car il s’agit du premier entièrement conçu et fabriqué en Afrique. Le communiqué du gouvernement sud-africain souligne que les essais se déroulent actuellement dans plusieurs provinces comme Eastern Cape déjà confrontées à des épidémies de choléra et ont pour objectif principal d’évaluer la sécurité du vaccin chez l’adulte avant de le comparer aux solutions déjà disponibles sur le marché.

Selon les autorités, si les résultats sont concluants, il est possible que le vaccin soit disponible en 2028. Outre son utilisation locale, ce vaccin pourrait également être distribué dans d’autres pays confrontés à des épidémies, renforçant ainsi le rôle de l’Afrique dans la production de solutions sanitaires adaptées à ses besoins... - Lire cet article


Dr Manaouda Malachie : « le faux médicament ne soigne pas, il tue » - 12/11/2025 - Actu Cameroun - Cameroun

Ce 12 novembre 2025, à l’occasion de la Journée Africaine de Lutte contre le Faux Médicament, le Ministre de la Santé Publique, Dr Manaouda Malachie, a lancé un appel solennel : la lutte contre le faux médicament ne peut être gagnée que si chaque citoyen devient un acteur vigilant.

Sous le thème évocateur « Faux médicaments : un danger, une menace réelle », la rencontre tenue à Yaoundé a pris des allures d’alerte nationale. Un compte rendu des services du ministère indique que le ton du Ministre était grave, mais porteur d’espoir. « Le faux médicament ne soigne pas, il tue. Il détruit l’espoir et compromet nos efforts de développement », a déclaré le Dr Manaouda Malachie.

Le Minsanté a rappelé que cette lutte n’est plus l’affaire d’un seul secteur, mais une cause nationale et multisectorielle, mobilisant la santé, la justice, la sécurité, les douanes, l’ANTIC et plusieurs partenaires techniques.

Grâce à cette synergie, le Cameroun a enregistré des résultats probants : plus de 8,6 milliards de francs CFA de médicaments contrefaits saisis depuis 2020, la fermeture de dizaines de circuits illicites et la surveillance renforcée des frontières et des plateformes numériques. « La multisectorialité de la lutte est désormais effective. Mais les trafiquants se réinventent sans cesse. La vigilance doit rester notre meilleure arme. » ... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : Une nouvelle usine Hikma pour des médicaments 100% tunisiens - 12/11/2025 - La Presse - Tunisie

Un investissement de 50 millions de dinars pour accroître la production locale et l’exportation vers l’Afrique.

Le groupe pharmaceutique international Hikma a inauguré, ce lundi 10 novembre 2025, sa troisième unité de production en Tunisie, dans la zone industrielle de Sidi Thabet (gouvernorat de l’Ariana). La cérémonie a réuni le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le directeur général de Hikma Tunisie, Mouin Zaafrane, le Chief Operating Officer du groupe, Tareq Darwazeh, ainsi que plusieurs responsables du secteur pharmaceutique et de la santé.

50 millions de dinars d’investissement

«Le projet, réalisé pour un investissement de plus de 50 millions de dinars, s’inscrit dans la stratégie d’expansion du groupe et vise à renforcer la souveraineté pharmaceutique de la Tunisie», a souligné le ministre Ferjani. Il a en outre salué la compétence des équipes tunisiennes et la confiance des investisseurs dans le climat des affaires tunisien, rappelant que cette nouvelle unité contribuera à la position de la Tunisie comme plateforme pharmaceutique régionale vers l’Afrique et le monde arabe.

«L’inauguration de cette troisième unité, opérée par un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, représente une avancée significative pour la souveraineté sanitaire de la Tunisie, ainsi que pour la région africaine et arabe… Et ce projet illustre, entre autres, la confiance croissante des investisseurs dans le climat des affaires tunisien et dans l’expertise locale avec notamment des produits qui sont conformes aux normes internationales de qualité», a ajouté M.Ferjani.

La nouvelle usine couvre une superficie totale de 6.500 m², dont 2.000 m² dédiés à la production, et emploie 40 personnes supplémentaires, portant l’effectif total de la société à 320 salariés, avec une forte proportion de femmes (40 %). Elle produira une large gamme de médicaments, couvrant notamment les traitements contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, les troubles digestifs et neurologiques, ainsi que des antibiotiques.

Près de 30% de la production est destiné à l’exportation vers les pays africains francophones, tandis que le reste approvisionne le marché local... - Lire cet article


Instance nationale d’accès à tous les médicaments : Un nouveau jalon s’ajoute - 11/11/2025 - La Presse - Tunisie

Maintenant que la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) a vu sa crise résolue grâce à l’impulsion salvatrice du Président de la République, Kaïs Saïed, il est un motif de fierté de relever que l’hôpital public recouvre son aura et son image d’antan. A travers la création de l’Instance d’accès à tous les médicaments quels que soient leurs prix, l’accès aux médicament est désormais possible pour tous les patients.

Pourquoi se contente-t-on de consacrer quelques lignes dans les journaux de la place à des annonces et à des décisions d’une importance historique avérée, voire constituant le socle fondamental de l’approche de développement équitable et partagé mise en œuvre par le Président de la République et exécutée par le gouvernement, à un rythme de plus en plus poussé, à l’instar de l’annonce faite par le ministre de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, sur la création future de l’Instance nationale de veille à l’accès des patients aux médicaments relatifs à toutes les spécialités médicales, plus particulièrement les maladies dites difficiles ?

En plus clair, les patients de l’hôpital public auront le droit, au cas où l’instance attendue fonctionnerait comme prévu, de s’approvisionner dans les pharmacies des hôpitaux publics en médicaments qui ne sont pas actuellement disponibles dans les officines. Il est à comprendre clairement que les patients ne seront plus obligés de s’endetter pour acquérir un paquet de gellules réservées à une maladie chronique.

Donc, l’une des revendications fondamentales visant à mettre un terme définitif à «la misère médicamenteuse publique» qui s’est installée dans nos hôpitaux et dispensaires bien avant la révolution et «qui s’est renforcée malheureusement durant la décennie de braise». Sans oublier la gangrène qui marque les pharmacies des hôpitaux publics du fait de la razzia que connaissent ces officines quasi-quotidiennement de la part des cadres et ouvriers exerçant dans les institutions hospitalières étatiques. Il s’agit des vols de médicaments menés au vu et au su de tout le monde.

Le Président de la République insiste, après avoir réussi à résoudre la crise financière de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), à ce que le secteur de la santé publique renoue avec son image d’antan et à ce que les Tunisiens se réconcilient avec l’hôpital public, outre l’intérêt qu’il porte quotidiennement aux compétences médicales nationales qui refusent toujours courageusement le chant des sirènes des pays du Golfe et de l’Europe pour qu’ils aient l’opportunité de faire valoir leur expertise et leur savoir-faire... - Lire cet article


Médicaments génériques et originaux : la FMDC rappelle la loi à l’Ordre médical et pharmaceutique - 11/11/2025 - Le360 - Maroc

Dans le sillage des débats sur la prescription des médicaments génériques ou innovants, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) interpelle les autorités et les professionnels de santé. Elle exhorte au strict respect de la loi et à une transparence absolue envers le citoyen, tout en posant les jalons d’une politique médicamenteuse robuste et innovante. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Suite à la controverse entourant la prescription des médicaments, qu’ils soient génériques ou princeps, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) a tenu à rappeler avec force l’impérieuse nécessité de se conformer à la loi n° 31-08, qui édicte les mesures de protection du consommateur. Elle enjoint ainsi l’ensemble des acteurs du secteur –médecins des secteurs public et privé et pharmaciens– à une application rigoureuse de ce cadre juridique.

Au cœur de ses préoccupations: le droit inaliénable du patient à une information claire et à un choix éclairé entre les traitements génériques et leurs équivalents innovants. La Fédération souligne que le respect de ce droit constitue un pilier essentiel pour la restauration d’une relation de confiance entre le citoyen et le système de santé, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 12 novembre.

Pour consolider cette démarche, la FMDC préconise la mise en œuvre effective des politiques du médicament et du traitement, dont les mécanismes sont garants d’une amélioration tangible de la qualité des services médicaux, hospitaliers et pharmaceutiques. Elle appelle notamment à l’élaboration et à la généralisation d’un guide spécifique recensant l’ensemble des médicaments génériques disponibles et autorisés sur le marché national.

Par ailleurs, la Fédération plaide pour un renforcement des dispositifs de contrôle, tant en amont qu’en aval, sur les circuits d’importation et de commercialisation des médicaments et équipements médicaux. Elle insiste également sur l’importance cruciale de soutenir l’innovation pharmaceutique locale par le déploiement de moyens substantiels en faveur de la recherche scientifique au sein des instituts, laboratoires et établissements d’enseignement supérieur, relaie Al Ahdath Al Maghribia... - Lire cet article


#Mbour – 2ème Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique : Une ordonnance pour l’innovation et la souveraineté sanitaire - 10/11/2025 - Le quotidien - Sénégal

Le secteur de la pharmacie, notamment celle hospitalière, fait face à de nombreux défis comme l’innovation et la souveraineté pharmaceutique. Lors du 2ème Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique, il a été surtout question de maîtriser toute la chaîne de distribution des médicaments.

La deuxième édition du Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique, tenue ce week-end à Mbour, a étalé des enjeux cruciaux pour la santé publique, notamment l’amélioration de la disponibilité des médicaments, la gestion optimisée des produits anticancéreux et le rôle capital du pharmacien hospitalier.

Cette rencontre, parrainée par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), a réuni des professionnels de neuf pays africains francophones, ainsi que des experts européens. Au cœur des discussions, l’engagement de la Pna à soutenir les hôpitaux a été souligné. Dr Seydou Diallo, Directeur général de la Pna, a insisté sur la mission régalienne de sa structure : «Il s’agit de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution de médicaments à travers tout le pays. Là où le besoin se fait sentir, on a l’obligation de rendre les médicaments disponibles et accessibles.» Il a précisé que la Pna considère les hôpitaux comme son «client premier».

Dr Diallo a réitéré la volonté de garantir qu’un malade entrant à l’hôpital rencontre une «zéro prescription» non satisfaite, mettant fin au marathon des ordonnances. «A travers les pharmaciens hospitaliers, on veut rendre disponibles tous les médicaments d’urgence, tous les médicaments essentiels pour le bien-être de nos patients», a-t-il souligné.

Une innovation majeure présentée lors du congrès concerne la gestion des médicaments anticancéreux, souvent subventionnés par l’Etat. Dr Mor Fall, président des pharmaciens hospitaliers du Sénégal, a mis en évidence le problème des pertes importantes, estimées entre 12 et 15%, dues aux méthodes de préparation traditionnelles. Pour y remédier, l’accent est mis sur la mise en place des Unités de reconstitution des cytotoxiques (Urc). Ces unités permettraient à l’Etat du Sénégal d’économiser au minimum 15% sur la facture de ces traitements vitaux.

Dr Mor Fall a expliqué l’impact : «Cet aspect pharmaco-économique, c’est vraiment pour accompagner l’Etat, soit pour recruter beaucoup plus de malades, soit diminuer sa facture.»

Ces Urc, ainsi que la pharmacovigilance et la stérilisation hospitalière, constituaient les principaux sous-thèmes du congrès... - Lire cet article


Évolution notable de l’Industrie pharmaceutique - 04/11/2025 - Horizons - Algérie

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, affirme, mardi à Alger, que son secteur avait connu ces dernières années une « évolution notable ».

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique s’est exprimé lors d’une audition devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la politique de l’Etat pour le développement d’une véritable industrie pharmaceutique.

233 établissements pharmaceutiques de production

Dans son allocution, Kouidri explique que l’Algérie comptait actuellement 233 établissements pharmaceutiques de production, dont 138 spécialisés dans la fabrication de médicament, couvrant 82% des besoins nationaux, tandis que 103 nouveaux projets d’investissement sont à l’étude, dont 72 pour les médicaments et 31 pour les dispositifs médicaux. Il souligne, à ce titre, que le montant des médicaments importés avait diminué, passant de 1,25 milliard de dollars en 2022 à 515 millions de dollars en 2024, prévoyant la poursuite de cette baisse en 2025, grâce aux mesures visant à soutenir la production locale.

Présentant la nouvelle stratégie du ministère, Kouidri signale que celle-ci reposait sur trois principaux axes : la poursuite de la promotion de l’investissement dans la production pharmaceutique nationale, le renforcement de la couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux essentiels, et la mise en place d’un plan d’action pour l’exportation des produits pharmaceutiques vers les marchés étrangers, notamment africains.

Un plan pour améliorer le taux d’intégration locale

Kouidri souligne que les services du ministère œuvrent à faciliter l’investissement, à travers la révision des mesures règlementaires, la simplification des conditions d’enregistrement des médicaments, et l’encouragement de la production des médicaments anticancéreux et de l’insuline, en partenariat avec des laboratoires étrangers, ajoutant que quatre unités de production d’insuline ont été créées, dont certaines sont déjà entrées dans la phase de commercialisation. - Lire cet article




Merci de prendre en compte que :

La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations

Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.


CONTACTEZ-NOUS


Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17

Contactez-nous

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • LEEM
    Direction des Affaires publiques
    58 bd Gouvion Saint Cyr
    75858 Paris CEDEX 17

Téléphone

  • +33 1 45 03 88 88

Email


footer