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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Santé mondiale

L’Union africaine et l’Organisation mondiale de la Santé renouvellent leur partenariat - Panafricain

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Commission de l’Union africaine (UA) ont renouvelé aujourd’hui leur partenariat stratégique de longue date avec la signature d’un mémorandum d’accord actualisé, en marge de la Soixante-Dix-Huitième Assemblée mondiale de la Santé qui se tient à Genève. Cet accord renouvelé réaffirme l’engagement commun à faire progresser la sécurité sanitaire, la couverture sanitaire universelle et le développement durable sur tout le continent africain, dans un contexte où le paysage de la santé mondiale est confronté à des défis financiers sans précédent.

Il souligne en outre le leadership de l’Union africaine en matière de promotion de l’action collective, des partenariats inclusifs et de la résilience régionale, et place le Département de la santé, des affaires humanitaires et du développement social de la Commission de l’UA au cœur des efforts de mise en œuvre des politiques de santé du continent.

L’accord a été signé par Son Excellence l’Ambassadrice Amma Adomaa Twum-Amoah, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union africaine, au nom de Son Excellence Mahmoud Ali Youssouf, Président de la Commission de l’Union africaine, et par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Il s’agit d’un moment décisif pour les soins de santé primaires et la couverture sanitaire universelle.

La Commissaire Twum-Amoah a souligné l’importance stratégique de l’accord et le leadership de l’UA dans les efforts visant à définir le paysage de la santé en Afrique :

« Cet accord marque un nouveau chapitre dans la coopération entre l’UA et l’OMS. En collaborant plus étroitement, nous pouvons mieux répondre aux besoins de santé de nos populations et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. L’Union africaine apprécie le rôle central et de premier plan de l’OMS dans le domaine de la santé mondiale et se réjouit à la perspective d’approfondir ce partenariat stratégique à l’appui de nos objectifs communs. Nous devons passer de la budgétisation pour la survie à la planification de la souveraineté sanitaire », a-t-elle ajouté...

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Lutte contre la leishmaniose viscérale : un accord régional inédit en Afrique de l’Est - International

En marge de la 78ᵉ Assemblée mondiale de la Santé, six pays d’Afrique de l’Est – le Tchad, la Somalie, l’Éthiopie, Djibouti, le Soudan et le Soudan du Sud – ont signé un accord politique commun pour éliminer la leishmaniose viscérale, une maladie tropicale négligée qui tue chaque année entre 20 000 et 30 000 personnes, dont une écrasante majorité sur le continent africain. L’accord régional vise une réduction de 90 % des nouveaux cas d’ici 2030, ainsi qu’un traitement sous 30 jours pour toute personne atteinte. Il marque un tournant dans la lutte contre une pathologie qui touche majoritairement les populations les plus pauvres, les enfants et les personnes vivant dans des zones de conflit ou d’accès difficile aux soins.

Ce partenariat inédit est salué par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et s’inscrit dans une dynamique de coopération régionale en matière de santé publique. Malgré cette volonté politique forte, les obstacles restent nombreux. Aucun vaccin n’existe actuellement, et les traitements sont longs et coûteux.

L’agence onusienne appelle également à un renforcement des systèmes de surveillance, à la sensibilisation communautaire, et à des investissements accrus dans la recherche, alors que les financements restent limités pour la recherche contre cette maladie. « La collaboration transnationale est essentielle pour lutter contre cette maladie, qui ignore les frontières », a souligné Brahima Sowe Fall, directeur du programme OMS pour les maladies tropicales négligées. Pour les signataires, cet accord est autant un engagement sanitaire qu’un levier de stabilité régionale. Il pourrait devenir un modèle pour d’autres initiatives de santé publique transfrontalières en Afrique.

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Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Unitaid s’associent pour rendre l’accès aux produits de santé plus équitable en Afrique - Panafricain

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Unitaid ont conclu un nouveau partenariat stratégique pour étendre la fabrication de produits de santé essentiels en Afrique et rendre l'accès aux médicaments, aux outils de diagnostic et à l'oxygène médical plus durable sur l'ensemble du continent.

Signé en marge de la Soixante-Dix-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, le mémorandum d'accord met l'accent sur l'intensification de la fabrication au niveau régional comme fondement essentiel de la sécurité sanitaire et de l'autonomie de l'Afrique.

L'Afrique supporte 25 % de la charge mondiale de morbidité, mais importe plus de 95 % des principes actifs pharmaceutiques et 70 % des médicaments qu'elle consomme. Le continent compte à peine 600 sites de fabrication de produits de santé pour une population de 1,1 milliard d'habitants, contre environ 10 000 sites en Inde et 5000 en Chine.

Pour aider à combler ces lacunes et renforcer la capacité de l'Afrique à faire face aux futures pandémies, le partenariat soutiendra la fabrication régionale de produits médicaux essentiels tels que les outils de diagnostic, les traitements et l'oxygène, tout en renforçant la capacité de fabriquer des produits de santé prioritaires et de rendre les technologies novatrices, y compris celles mises au point en Afrique, plus disponibles.

Ces efforts cibleront les maladies prioritaires, comme l'infection à VIH, la tuberculose, le paludisme, l'hépatite, le cancer du col de l'utérus, les infections sexuellement transmissibles et d'autres maladies, en particulier celles qui touchent les femmes et les enfants.

« Ce partenariat répond aux objectifs de l'Afrique de mettre au point et de fabriquer des produits de santé dont les populations du continent ont besoin, tout en assurant la résilience pour l'avenir », a déclaré le Dr Jean Kaseya, Directeur général des CDC Afrique. « Avec Unitaid, nous nous appuyons sur le savoir-faire africain, nous augmentons nos capacités de fabrication à l'échelle régionale et nous renforçons nos capacités à fabriquer des produits de santé essentiels de manière fiable, à un coût abordable et plus près des lieux où ils sont nécessaires », a-t-il ajouté...

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Rapport 2024 sur le paludisme dans le monde - International

Chaque année, le rapport mondial sur le paludisme est un outil essentiel pour mesurer les progrès et les lacunes dans la lutte contre cette maladie. Le rapport de cette année donne un aperçu indispensable et actualisé des efforts déployés pour lutter contre le paludisme et éliminer la maladie dans 83 pays du monde.

Le rapport présente également, pour la première fois, un chapitre consacré à l'importance d'une réponse plus inclusive et plus efficace, axée sur les populations les plus vulnérables au paludisme. Les groupes à haut risque d'infection par le paludisme incluent les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les filles, les peuples autochtones, les migrants, les personnes handicapées et les habitants des régions isolées ayant un accès limité aux soins de santé.

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Union africaine – Union européenne : Partenariat santé et lancement de quatre initiatives - International

À l'occasion d'un Événement de haut niveau sur le partenariat UE-UA dans le domaine de la santé mondiale pour un accès équitable (20 mars 2024), la Commission a annoncé avoir lancé quatre initiatives en faveur du renforcement des systèmes de santé et de la protection sociale en Afrique.

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À la suite des engagements pris lors du sommet UE-UA de 2022 et de la mission réussie de l'Équipe Europe à Addis en février 2024, cette réunion de haut niveau constitue une étape cruciale dans la consolidation du partenariat en matière de santé mondiale.

Les quatre initiatives lancées :

Le communiqué de l'Africa CDC : « High-level event kicks off expansion of strategic EU-AU partnership, pledging joint commitments to strengthen Global Health and African Health Sovereignty »

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Déclaration du secteur / industrie biopharmaceutique (11/03/2024) : Delivering equitable access in pandemics: Biopharmaceutical industry commitments - International

L'industrie biopharmaceutique mondiale des pays développés et en développement a publié une déclaration commune (IFPMA, BIO – Biotechnology Innovation Organization, DCVMN International – Developing Countries Vaccine Manufacturers Network, EFPIA, JPMA et PhRMA) soulignant les engagements du secteur à fournir un accès équitable aux contre-mesures médicales essentielles lors des futures pandémies. S'appuyant sur les engagements contenus dans la Déclaration de Berlin, l'industrie biopharmaceutique soutient la création, dans le cadre du futur Accord sur les pandémies négocié actuellement à l’Organisation mondiale de la Santé, d'un vaste partenariat multipartite pour l'accès équitable, auquel les entreprises peuvent s'associer volontairement en adoptant une série d'engagements en matière d'accès équitable. La déclaration souligne que pour parvenir à l'équité dans les futures pandémies, il faut une solution globale qui préserve l'écosystème d'innovation et les incitations à la recherche qui ont été efficaces dans la lutte contre le COVID-19.

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IFPMA – Tribune du directeur général, Thomas Cueni : Without Ensuring Swift Access to Pathogens, Pandemic Accord Risks Failure - International

Alors que les négociations sur le futur « Accord pandémies » (Organisation mondiale de la Santé) entrent dans leur phase finale à Genève, Thomas Cueni attire l'attention sur les propositions relatives au système de partage des avantages liés à l'accès aux agents pathogènes (dit PABS). Les solutions proposées par l’organe intergouvernemental de négociation doivent, selon lui, indéniablement mettre l'équité au premier plan. Toutefois, ce faisant, il estime qu’il ne faut pas mettre en péril les éléments de la réponse au COVID-19 qui ont bien fonctionné, notamment le développement et l'extension rapides des contre-mesures médicales et les partenariats public-privé sans précédent qui ont contribué à mettre fin à la pandémie. Il insiste sur le fait que « des exigences strictes en matière de partage ou d'accès aux données sur les agents pathogènes entraveraient gravement les réponses aux futures pandémies ainsi que la recherche et le développement. »

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Le président de la République Emmanuel Macron, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus à sa gauche, à la fin de la visite de l’Académie de l’OMS. - Photo Joël Philippon (Le Progrès)

L’Académie de l’OMS inaugure ses locaux à Lyon

Ce mardi 17 décembre à Lyon les locaux de l’Académie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont été inaugurés par le président de la République, Emmanuel Macron, le directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, des dizaines de ministres de la Santé et des donateurs, entre autres. Il s’agit de donner accès à des formations continues dans le domaine de la santé publique aux professionnels de santé et aux décideurs publics en santé sur tous les continents ainsi que pour le personnel de l’OMS.

Les formations dispensées virtuellement sur une plateforme numérique ont déjà démarré (3 millions d’apprentis visés d’ici 2028). Celles qui se tiendront dans les locaux de l’Académie à Lyon accueilleront 16.000 personnes chaque année. L’Académie est financée à hauteur de 120 millions d'euros par la France (soutien du gouvernement français, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la ville et métropole de Lyon).

Par le biais de partenariats établis avec des instituts universitaires et de recherche en santé publique du monde entier, l'Académie de l'OMS a pour objectif de remédier aux faiblesses identifiées dans les systèmes de santé. La première d’entre elles est la pénurie mondiale croissante de personnels de santé (selon l’OMS, il y aura en 2030 un déficit de 10 millions de personnels de santé, dont 5 millions en Afrique). La seconde est l’écart grandissant en termes d’accès aux dernières recherches et innovations, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Lire le communiqué de l’OMS (en anglais)

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Thierry Hulot - Président des activités du groupe Merck en France - Président du Leem

Pour une santé plus juste dans le monde : les 5 chantiers de la pharma

Hier à Lyon, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont présenté la nouvelle stratégie française en santé mondiale. Contributeurs de longue date à cette mobilisation internationale, les entreprises du médicament sont - et continueront d’être - aux côtés des autorités, des ONGs, des instituts de recherche, des associations locales, de tous les acteurs qui agissent pour une santé plus juste. Pour ensemble, mener de front les défis encore nombreux qu’il reste à relever.

Des avancées remarquables ont été accomplies au cours des dernières décennies. Les thérapies antirétrovirales ont permis de sauver des millions de patients séropositifs au VIH. Des médicaments et des outils de diagnostic innovants ont apporté de nouvelles armes contre la tuberculose. Des programmes de prévention et de nouveaux traitements ont massivement réduit le nombre de décès liés au paludisme. Pour répondre à ces besoins de santé publique mondiale l'action des laboratoires a été déterminante. Évidemment l'effort ne s'arrête pas là. Cinq chantiers, absolument prioritaires ont déjà été initiés et il reste beaucoup à faire. En ce sens, le rôle des entreprises du médicament dans la phase opérationnelle de déploiement de la stratégie dévoilée hier sera essentielle.

1 – Antibiorésistance

L'augmentation des infections résistantes aux antibiotiques est l'une des plus graves menaces qui pèse sur la santé mondiale selon l'OMS. Plus de 700 000 personnes en meurent chaque année dans le monde, dont 33 000 en Europe. Une urgence. En 2020, une vingtaine de laboratoires ont créé le Fonds d'action contre l'antibiorésistance (AMR Action Fund) et investi un milliard de dollars dans la R&D sur les antibiotiques. Ce Fonds est désormais le plus grand partenariat public-privé au monde à soutenir le développement de nouveaux antibiotiques.

2 - Falsification des médicaments

Le trafic de médicaments falsifiés est un fléau qui doit être considéré comme une priorité sanitaire mondiale. Elle peut gravement impacter la santé des patients : échecs thérapeutiques, résistances aux traitements, effets indésirables graves voire mortels. En France, chaque année, les douanes interceptent 2 à 3 millions de faux médicaments. Le trafic de médicaments est devenu le premier trafic au monde. Selon Interpol, il rapporte 10 à 20 fois plus que celui de l'héroïne. Les industriels améliorent sans cesse leurs procédures et dispositifs de lutte contre ces médicaments falsifiés. Je pense notamment à la sérialisation des médicaments à la boîte, entrée en vigueur 2019, et qui renforce l'étanchéité du circuit de distribution des médicaments au sein de l'Union européenne, grâce à un numéro de série unique et à un dispositif « anti-effraction » apposés sur chaque boîte de médicament.

3 - Bon usage du médicament

Il constitue, lui aussi, un enjeu de santé publique, mais aussi un enjeu sociétal et économique. Il fait partie des réservoirs d'efficience des systèmes de santé. Selon l'OMS, 50% des traitements prescrits dans le monde sont peu ou mal suivis par les patients. De nombreuses hospitalisations, voire décès, pourraient être évités grâce à une meilleure observance des traitements. Sans compréhension de ces sujets de la part des populations, le reste de nos actions serait incomplet. Les entreprises du médicament ont mis en place des actions pour améliorer l'observance des traitements tels que le pilulier électronique ou un logiciel destiné aux diabétiques permettant de transmettre au médecin le taux de glycémie et d'ajuster leur dose d'insuline, ou encore des programmes pédagogiques et de prévention.

4 - Couverture maladie universelle

Le Leem soutient pleinement l'instauration de couvertures maladies universelles là où les pays en sont dépourvus et qui permettrait un meilleur accès aux médicaments, à des prix abordables. En décembre 2022, une délégation du Leem s'est rendue en Côte d'Ivoire pour rencontrer le ministre de la Santé ivoirien, Pierre N'gou Dimba, et échanger sur la mise en place d'une ambitieuse politique d'Assurance maladie universelle qui pourrait inspirer d'autres pays. Ce déplacement était aussi l'occasion de soutenir le déploiement d'une "caravane santé" de sensibilisation et de conseil-dépistage multi-maladies. Une initiative de terrain qui visait à promouvoir la CMU auprès des populations des quartiers défavorisés.

5 - Préparation face aux futures pandémies

Face au Covid les entreprises du médicament se sont mobilisées extrêmement vite aux côtés des autorités sanitaires dans la recherche de solutions thérapeutiques et préventives face au virus. Un vaccin a vu le jour en moins d'un an. Mais demain ? Certains virus, particulièrement virulents (Marburg, Machupo, Lassa, Crimée-Congo, Zika…) pourraient provoquer d'autres épidémies. La préparation et la riposte face aux futures pandémies est essentielle. La Fédération internationale des industries du médicament (IFPMA) a formulé, sous l'appellation de « Déclaration de Berlin pour l'équité d'accès en cas de pandémie », une proposition destinée à garantir l'approvisionnement précoce en vaccins, traitements et diagnostics des populations prioritaires des pays à faible revenu.

Nous ne construirons rien dans l'urgence. Il faut tirer les leçons du passé pour anticiper le futur et opérer un réel renforcement des systèmes de santé. Il s'agit d'un défi global dont la réussite passe nécessairement par la prise en compte de nombreux aspects. Les solutions existent, l'innovation est en cours, l'important aujourd'hui est de renforcer les synergies, mobiliser les financements, faciliter leur mise en œuvre et partager cet objectif commun d'une santé plus juste, pour tous.

Le 13 octobre 2023
Thierry Hulot - Président des activités du groupe Merck en France - Président du Leem



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