J’ai l’honneur de conduire une délégation du Conseil d’administration de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) à Amsterdam afin de participer à une rencontre stratégique de deux jours avec l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et son Conseil d’administration.
Cette réunion marque une étape clé dans le renforcement de la coopération entre ces deux institutions réglementaires continentales pour l’harmonisation réglementaire, l’accès équitable aux médicaments de qualité, et la lutte contre les produits falsifiés.
Le modèle du réseau européen des régulateurs (EMRN) nous inspire dans la mise en place d’un réseau africain fort, interconnecté, et capable d’agir collectivement au service de la santé publique. Les procédures d’autorisation nationales et centralisées essentiellement basées sur la confiance réglementaire (Reliance) constituent un exemple de succès qui permet de garantir la même qualité de produits sur l’espace européen.
En tant que Président du Conseil d’Administration de l’AMA, j’ai souligné l’importance d’un partenariat fondé sur la réciprocité, la confiance et l’action commune. L’AMA, avec ses comités techniques et son réseau d’experts, est prête à relever les défis de qualité des produits médicaux sur le continent, aux côtés de ses partenaires.
Un grand merci à l’EMA pour son accueil chaleureux et son soutien constant.
Ensemble, bâtissons une régulation de qualité, au service des populations africaines.
Docteur Yossounon Chabi
Directeur Général de l'Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé - Lire cet article
Le ministère de la santé a mis en garde, lundi, contre l’utilisation d’un produit nommé « Lemon Bottle », en vente sur Internet sous forme d’injection pour brûler les graisses, notamment chez les femmes.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère signale que ce produit n’est pas autorisé à l’injection ni en Tunisie ni à l’étranger et il convient de le boycotter pour éviter toute éventuelle complication suite à son utilisation.
« C’est un produit dont l’origine et la composition sont inconnues et il n’est pas enregistré auprès de l’Agence nationale des médicaments », indique le communiqué ajoutant qu’aucune étude scientifique reconnue n’a confirmé son efficacité ni sa sécurité.
Selon la même source, ce produit pourrait provoquer des inflammations aiguës, des lésions des tissus, des obstructions des vaisseaux sanguins (thromboses) et la formation de masses graisseuses sous la peau.
Le ministère a averti les professionnels de santé que toute personne qui utiliserait ce produit s’exposerait à de graves sanctions rappelant que les injections esthétiques doivent être administrées uniquement par des médecins spécialistes agréés, au sein d’établissements médicaux autorisés. - Lire cet article
En Côte d’Ivoire, l’exercice de la profession pharmaceutique est désormais ouvert aux professionnels de la sous-région. Le projet de loi relatif à cette ouverture a été adopté en commission au Sénat, le jeudi 5 juin 2025.
Présenté par Pierre Dimba, ministre ivoirien de la Santé et de la Couverture Maladie Universelle, ce texte a été adopté en même temps que deux autres projets de loi dans les domaines de la médecine et de la pharmacie.
Moderniser l'exercice de la médecine et de la pharmacie
Selon le ministère ivoirien de la Santé, qui a partagé l’information sur ses supports digitaux, ces nouvelles législations visent à moderniser en profondeur l'exercice de la médecine et de la pharmacie. Elles contribueront notamment au renforcement de la sécurité des patients, à l’amélioration de la qualité des soins et à l’ouverture du secteur aux professionnels de la sous-région.
L’une des réformes les plus marquantes, selon la note du ministère, est la modification des articles 13 et 14 de la loi 2015-533 du 20 juillet 2015, qui régissait l'exercice de la pharmacie. « Désormais, les restrictions liées à la nationalité sont levées. L'accès à la profession pharmaceutique est ouvert aux Ivoiriens et aux ressortissants de l'espace UEMOA », indique la note, qui ajoute : « Pour les professionnels des pays hors UEMOA, le principe de réciprocité s'appliquera, favorisant ainsi une reconnaissance mutuelle des qualifications et des droits d'exercer. » ... - Lire cet article
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a approuvé une nouvelle baisse des prix de vente de plusieurs médicaments commercialisés dans les pharmacies. La liste comprend des traitements essentiels, en particulier ceux destinés à des maladies chroniques ou graves comme la maladie d’Alzheimer, les troubles endocriniens, ou encore les examens IRM nécessitant un produit de contraste.
Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 29 mai 2025. Cette liste a été révisée par le ministère de la Santé et de la protection sociale, suite à la demande des industriels pharmaceutiques.
Parmi les médicaments concernés, ALMANTIN, prescrit dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer, voit ses prix légèrement réajustés. La boîte de 28 comprimés de 20 mg passe de 220 à 212 dirhams, tandis que celle de 56 comprimés est réduite d’un dirham, passant de 366 à 365 dirhams.
Dans le domaine des maladies cardiovasculaires, le médicament CONECTOR 10 mg, à base de rosuvastatine (une statine utilisée pour réduire le cholestérol), enregistre également une baisse. La boîte de 56 comprimés passe de 247 à 234 dirhams, et celle de 112 comprimés diminue de 448 à 426 dirhams... - Lire cet article
Le gouvernement burkinabè a donné son feu vert, mercredi, à la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour une prise de participation stratégique dans le capital de la Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho, plus connue sous le nom de FASO-PHARMA.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, la LONAB injectera 1,4 milliard de francs CFA, soit 28 % du capital social de la société. Cet investissement vise à renforcer les capacités financières de FASO-PHARMA, afin d’accélérer son opérationnalisation.
Ce projet pharmaceutique d’envergure, installé à Kokologho, s’inscrit dans la volonté des autorités burkinabè de développer une industrie pharmaceutique nationale et de réduire la dépendance du pays aux importations de médicaments.
L’entrée de la LONAB dans le capital de FASO-PHARMA marque ainsi un soutien public fort à la structuration d’une filière pharmaceutique locale, en phase avec les priorités stratégiques de souveraineté sanitaire du Burkina Faso. - Lire cet article
Le système de tarification des médicaments au Maroc s’apprête à faire l’objet d’une révision en profondeur. Interrogés par Le360, Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, ainsi que Tayeb Hamdi, médecin et expert en politiques de santé, proposent plusieurs pistes pour remédier à la cherté persistante des médicaments dans le Royaume. Éléments de réponse.
Une réforme en profondeur du système de tarification des médicaments est en préparation. C’est ce qu’a récemment annoncé le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, devant la Chambre des représentants. Élaboré en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, ce projet ambitieux vise à instaurer une tarification plus juste, équitable et transparente.
Cette déclaration ravive l’espoir d’une prise en charge enfin sérieuse — et surtout décisive — de la question structurelle de la cherté des médicaments au Maroc. Mais elle soulève également de nombreuses interrogations: jusqu’où ira cette réforme? Et surtout, sera-t-elle à la hauteur des attentes, tant des professionnels de santé que des citoyens?
«Il faut en finir avec la politique de raccommodage qui consiste à opérer des petites baisses insignifiantes des prix de certains médicaments dont la plupart sont, d’ailleurs, très peu consommés ou sont des génériques utilisés par les hôpitaux», lance d’emblée Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et du droit à la vie, interrogé par Le360... - Lire cet article
Désormais, sur décision du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), le captopril ne fera plus partie du traitement de l’hypertension artérielle. Le ministère l’a officialisé ce mardi via un communiqué. « Une mise à jour importante concerne le retrait du captopril dans le traitement de l’hypertension artérielle, au profit d’autres classes comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (autres que le captopril), les sartans et les inhibiteurs calciques, offrant un meilleur profil bénéfice/risque selon les études récentes », y lit-on.
Le captopril est un médicament qui facilite la dilatation des vaisseaux sanguins, permettant ainsi la circulation sanguine qui entraine la réduction de la pression artérielle. Selon le MSAS, son retrait du marché « entre dans le cadre de l’amélioration et de l’harmonisation de la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA), du diabète, des urgences cardio-vasculaires et des accidents vasculaires cérébraux ». - Lire cet article
L'Afrique doit augmenter sa production de vaccins pour combattre les maladies, a estimé mercredi le président angolais lors de discussions d'urgence portant sur une épidémie de choléra qui a fait plus de 700 morts cette année en Angola seule.
Le président angolais Joao Lourenço, également président de l'Union africaine, s'est exprimé lors d'une vidéoconférence avec d'autres dirigeants africains portant sur l'épidémie de choléra, qui touche plusieurs pays, ont indiqué ses services.
"Pour permettre une réponse solide et durable à cette crise et aux crises futures, il est essentiel de placer la production de médicaments et de vaccins sur notre continent", a déclaré M. Lourenço, selon un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
"La dépendance totale aux importations extérieures limite notre capacité de réaction et compromet notre souveraineté sanitaire", a-t-il ajouté durant la réunion, à laquelle assistait le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Plus de 90% des vaccins, médicaments, tests médicaux et autres fournitures sanitaires essentielles utilisés sur le continent sont importés, selon un rapport du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CACPM) publié en avril.
De nombreux pays africains sont confrontés à des épidémies de choléra, une sévère infection intestinale. Le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et l'Angola figurent parmi les plus touchés.
A la date du 2 juin, l'Angola avait enregistré plus de 24.530 cas cette année, dont 718 morts, selon la présidence angolaise... - Lire cet article
Le Ghana a remporté l'appel d'offres pour diriger l'Afrique dans la création de l'Agence africaine des médicaments.
La directrice générale de l'Agence de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments (FDA), le Dr Delese Mimi Darko, a été nommée à la tête de l'Agence africaine des médicaments.
C'est une excellente nouvelle pour le pays, puisque le Ghana a devancé le Maroc parmi les 100 autres autorités alimentaires membres qui souhaitaient mener cette initiative.
Cela s'est produit lors de la deuxième session de la Conférence des États parties au Traité portant création de l'Agence africaine des médicaments (AMA), qui s'est tenue à Kigali, au Rwanda, du 2 au 4 juin 2025.
Il faut reconnaître que ce processus a été initié sous le régime de l'ancien président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et remarquablement poursuivi par l'actuel président, John Dramani Mahama, qui a maintenu le Dr Delese Mimi Darko à la tête de la FDA...
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Lors de la 2e session ordinaire de la Conférence des Etats parties au traité de l’Agence africaine des médicaments (AMA) qui se tient du 2 au 4 juin à Kigali, au Rwanda, le Tchad est élu à la tête du nouveau bureau pour un mandat de deux ans, informe la page Facebook du ministère de la Santé publique.
L’élection d’un nouveau bureau était l’un des points à l’ordre du jour. Les participants vont également examiner l’état d’avancement de la mise en place et de l’opérationnalisation de l’AMA et l’aperçu des sessions précédentes du Conseil d’administration de l’Agence.
Cette session réunit les ministres de la Santé ou les représentants des États qui ont ratifié le traité portant création de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
Le Tchad y est représenté par la secrétaire d’Etat à la Santé publique et à la Prévention, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, et la directrice adjointe de la pharmacie et du médicament, Dr Haoua Haroun Saker.
Ces travaux sont organisés par le département de la santé et des affaires humanitaires de la Commission de l’Union africaine. - Lire cet article
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