Le ministre de la Santé, Pr Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a présidé, jeudi 16 octobre 2025, une réunion consacrée à la mise en œuvre du dossier médical électronique du patient, un projet phare de la réforme numérique du système de santé algérien. Aux côtés du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Dr Wassim Kouidri, il a réaffirmé la volonté de l’État de bâtir une infrastructure sanitaire moderne, connectée et centrée sur le patient.
Dans son intervention, le Pr Aït Messaoudène a rappelé que tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour réussir cette transition numérique.
«Le dossier médical électronique représente une avancée déterminante pour améliorer la qualité des soins et la coordination entre les structures de santé», a-t-il souligné.
Centraliser les données et améliorer la prise en charge
Le dossier médical électronique (DME) permettra de centraliser les informations de santé du patient dans une base de données unique, accessible aux professionnels autorisés... - Lire cet article
À l’issue de sa journée thématique tenue le jeudi 9 octobre, et organisée sous le haut patronage du Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, l’Association des Distributeurs Pharmaceutiques Algériens (ADPHA) a dévoilé les principales recommandations formulées autour du thème : « La distribution pharmaceutique, un pilier du système national de santé ».
La rencontre qui a réuni l’ensemble des professionnels de la chaîne pharmaceutique autour d’un objectif commun : renforcer la professionnalisation, l’éthique et la gouvernance du secteur, tout en consolidant le partenariat public-privé pour une régulation plus efficace et équitable a été sanctionnée, par une série de recommandations conformément aux problématiques abordées par les professionnels.
La traçabilité, la régulation des pratiques commerciales, la digitalisation, ainsi que la formation continue des ressources humaines aux bonnes pratiques de distribution constituent pour l’ADPHA les axes essentiels à renforcer et à préserver “pour assurer une activité structurée éthique et durable”; souligne l’ADPHA tout en mettant l’accent sur la valorisation de la fonction et du rôle du pharmacien directeur technique à travers “la formation”, “la reconnaissance et une plus grande responsabilisation”... - Lire cet article
Le groupe pharmaceutique public Saidal a signé, ce lundi à Alger, un protocole d’« accord stratégique » avec Novo Nordisk Algérie pour développer la production et la distribution de traitements innovants en Algérie, notamment les insulines de dernière génération, indique un communiqué du groupe.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la direction générale de Saidal, en présence de la directrice générale du groupe, Nabila Benygzer, du directeur général de Novo Nordisk Algérie, Hamza Benharkat, ainsi que de cadres des deux entreprises, précise la même source.
L’accord concerne le développement conjoint de la production et de la distribution de molécules innovantes, incluant les insulines de dernière génération de Novo Nordisk.
Selon le communiqué, cet accord marque « une étape majeure » vers la mise en œuvre d’une production aseptique dite full process en Algérie, résultat d’un partenariat technologique entre les deux groupes.
Saidal a expliqué que ce « partenariat gagnant-gagnant », né d’une vision commune, repose sur le transfert de savoir-faire et de technologie. Novo Nordisk est présenté comme un « leader mondial dans l’innovation thérapeutique dans le domaine des maladies chroniques, notamment le diabète et l’obésité »... - Lire cet article
La rencontre de l’ADPHA, tenue le jeudi 9 octobre à Alger et destinée aux pharmaciens directeurs techniques des établissements pharmaceutiques de distribution, a mis en lumière l’une des activités clés de la chaîne de l’industrie pharmaceutique.
L’ADPHA, le CNOP, le SNAPO ainsi que le ministère de l’Industrie pharmaceutique ont unanimement exprimé, avec force et conviction, l’importance stratégique que représente ce secteur dans le système de santé et la nécessité de sa réforme.
Les interventions des différents orateurs ont été marquées par des messages clairs, centrés sur des notions essentielles telles que la régulation, l’éthique, le contrôle rigoureux, la disponibilité des médicaments et la souveraineté sanitaire.
Un marché exposé aux dérives et un besoin de régulation
Sans tomber dans la démagogie, des vérités ont été affirmées avec franchise : le marché pharmaceutique est aujourd’hui exposé à de nombreuses dérives, telles que la vente concomitante, la promotion de médicaments sur internet ou encore les “packs gratuits”... - Lire cet article
Les partenariats conclus et à venir dans l’industrie pharmaceutique, les réalisations et les ambitions du secteur ont été abordés, jeudi, par le président de la République, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense en marge de sa visite au siège du MDN. On apprendra, ainsi, que l’Algérie va sur des partenariats avec la Slovénie pour la production de vaccins pour l’Afrique, dont le vaccin contre Ebola.
Parmi les secteurs abordés, le chef de l’Etat dira, à propos de l’industrie pharmaceutique : « Nous commençons à récupérer les capacités productives nationales », rappelant que, pour ce faire, il avait consacré tout un ministère à ce département dès son premier mandat.
Le président Tebboune ajoutera, dans son discours aux hauts gradés de l’armée : « Nous travaillons, aujourd’hui, sur les matières premières que nous produisons chez nous, et non plus sur la transformation seulement », soulignant que des partenariats sont conclus avec des pays comme l’Inde et d’autres Etats amis. « Nous produisons localement, aujourd’hui, plus de 74% de nos besoins en médicaments », indiquera le chef de l’Etat, prenant la précaution de préciser que « l’Algérie est le premier pays africain à produire des anticancéreux, le premier pays africain aussi à produire l’insuline pour les diabétiques, et nous allons, avec des partenaires européens, jordaniens, égyptiens et autres, vers la conclusion d’accords avec la Slovénie pour la production de vaccins pour l’Afrique, comme pour Ebola».
L’occasion pour le premier magistrat du pays de réaffirmer sa satisfaction par le niveau atteint en matière de production pharmaceutique, non sans manifester son amertume par rapport à ce qui est arrivée à Saidal, autrefois fleuron de l’industrie pharmaceutique nationale et régionale. « En 2003-2004, Saidal répondait déjà à 30% des besoins nationaux en matière de médicaments, avant de descendre à 3% en 2019 pour que tout le reste soit remplacé par les importations, au point où on ne produisait même pas l’Aspirine », regrettera-t-il... - Lire cet article
Le président de l’ADPHA appelle à la révision et à l’actualisation du cahier des charges régissant l’activité de distribution pharmaceutique, afin de l’adapter aux exigences actuelles du secteur.
S’exprimant en marge de la 4ᵉ Journée nationale des distributeurs pharmaceutiques, organisée par son association, jeudi dernier à Alger, le Dr Maamar Chamlal a également assuré que cette actualisation permettra de « mieux encadrer » l’activité et de « consolider » les bases d’un système de distribution « efficace », « transparent » et « conforme » aux réalités du terrain. Il a rappelé que l’Algérie compte plus de 600 distributeurs agréés, mais que la majorité demeure malheureusement inactive.
« Le nombre de distributeurs réellement en activité se situe entre 200 et 230 », a-t-il précisé, ajoutant que l’objectif de l’ADPHA est de contribuer à l’assainissement du marché, en collaboration avec la tutelle, à travers le non-renouvellement des agréments non exploités et la suspension de toute nouvelle délivrance sans besoin justifié. Il a également insisté sur le respect du cahier des charges en vigueur, qui impose à chaque société agréée d’assurer la distribution d’au moins les deux tiers de la nomenclature nationale, avec un stock de rotation d’au moins un mois. Dans ce cadre, il a plaidé pour une révision du document de référence, afin de le rendre conforme aux nouvelles réalités du marché pharmaceutique national et d’accompagner la dynamique actuelle du secteur.
Le président de l’ADPHA juge par ailleurs nécessaire d’élaborer une cartographie nationale de la distribution pharmaceutique, en vue de garantir une couverture « équilibrée » du territoire national. « Cette démarche, menée conjointement avec le ministère de l’Industrie pharmaceutique et l’ANPP (l’Agence nationale des produits pharmaceutiques), vise à assurer une répartition plus harmonieuse des distributeurs entre les régions et à éviter les déséquilibres en matière d’accès aux produits pharmaceutiques. C’est d’ailleurs ce que nous espérons concrétiser avec notre ministère de tutelle », a-t-il confié. De son côté, le représentant le ministère de l’Industrie pharmaceutique a indiqué que le secteur est actuellement engagé dans un processus de révision des cadres législatifs et réglementaires encadrant les différentes activités pharmaceutiques, notamment celles liées à l’importation, aux cahiers des charges, à la production et à la distribution. Rédha Belkacemi a souligné qu’il s’agit d’une opportunité de dialogue avec les partenaires sociaux autour des actualisations apportées à certains textes législatifs et réglementaires, en particulier ceux régissant la distribution des produits pharmaceutiques... - Lire cet article
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique s’apprête à engager une nouvelle étape stratégique avec le lancement prochain d’un projet consacré à la sérialisation des médicaments.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le secteur pour renforcer la traçabilité, la transparence et la sécurité du circuit du médicament en Algérie. Intervenant à ce sujet, le représentant du ministère a expliqué que l’objectif fondamental de cette démarche est d’assurer la traçabilité de chaque médicament mis sur le marché national, à travers l’attribution d’un code unique sur chaque boîte.
« Cette approche s’inspire des pratiques déjà adoptées dans d’autres filières, notamment le secteur agroalimentaire, où la codification constitue un passage obligé pour toute mise en circulation », a souligné Mehdi Amrouni. Présenté comme un dispositif polyvalent, il qualifie ce système de « véritable couteau suisse », dans la mesure où il pourrait, à terme, être exploité pour d’autres usages, comme le remplacement progressif de la vignette, déjà en vigueur dans certains pays. Il a toutefois précisé que la vignette ne relève pas directement du ministère de l’Industrie pharmaceutique, mais d’une concertation multisectorielle, conduite en coordination avec le ministère du Travail, qui pilote ce dossier dans une perspective à moyen terme. Abordant les limites du système actuel, le même responsable a reconnu que le dispositif de vignette présente aujourd’hui « certaines défaillances », affirmant qu’un outil numérique automatisé comme la sérialisation offrirait une réponse « efficace » et « durable » à ces insuffisances... - Lire cet article
Le lancement à Annaba d’une nouvelle unité de production de vaccins par le groupe public Saidal marque une étape majeure dans la stratégie nationale de souveraineté sanitaire. Au-delà de l’aspect industriel, ce projet engage des choix politiques et économiques structurants pour l’Algérie. Dans cet entretien, Dr Messaoud Belambri, expert en réglementation pharmaceutique, analyse la portée de cette initiative et ses implications pour la santé publique, la sécurité nationale et l’avenir industriel du pays.
El Moudjahid : Le lancement d’une nouvelle unité de production de vaccins à Annaba par Saïdal est présenté comme un projet d’envergure. Quelle lecture en faites-vous ?
Messaoud Belambri : Ce projet dépasse la simple dimension industrielle : il s’inscrit dans une vision de souveraineté sanitaire. L’unité, bâtie sur 22.000 m², vient compléter celle déjà opérationnelle à Constantine, qui a produit récemment le vaccin antigrippal après avoir fabriqué le vaccin anti-Covid. Ce projet, dont la réalisation est prévue dans un délai de 24 mois, vise à assurer la production de vaccins pédiatriques essentiels, tels que le BCG, le DTCoq, la polio et la rougeole, qui sont au cœur du calendrier vaccinal national. L’Algérie sort ainsi d’une logique de dépendance pour entrer dans une logique d’autonomie, capable de sécuriser un programme vital pour la santé publique.
Pourquoi la production locale de vaccins représente-t-elle un tournant décisif en matière de souveraineté sanitaire ?
Parce que la vaccination est l’un des piliers de la prévention. Elle a permis d’éradiquer des maladies meurtrières et de protéger des générations entières. Chaque année, près d’un million de naissances imposent de garantir un approvisionnement sûr et constant. Or, nous avons connu des ruptures qui ont eu des répercussions négatives sur le programme national de vaccination. Produire localement, c’est protéger les enfants et, au-delà, consolider une politique de santé préventive qui prolonge l’espérance de vie. Atteindre 78 ans dans les prochaines années, contre 75 ans aujourd’hui, suppose une prévention solide, et la vaccination est un levier central de cette ambition nationale. Il était temps de s’orienter vers le lancement de ce segment de l’industrie pharmaceutique, qui a enregistré ces dernières années des avancées notables. Plusieurs unités de production se sont déjà tournées vers les médicaments innovants, les anticancéreux ainsi que ceux qui pèsent lourdement sur la facture d’importation. Cette orientation constitue donc une démarche stratégique... - Lire cet article
Le groupe pharmaceutique public algérien Saïdal a signé, ce dimanche, un protocole d’accord avec la société libyenne « Al Lou’loua Al Oula » pour l’importation de médicaments et de produits médicaux, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques et industrielles entre l’Algérie et la Libye.
La cérémonie s’est tenue au siège de la direction générale du groupe Saïdal à Alger, en présence de la présidente-directrice générale du groupe, Nabila Benyagzer Ouarath, et du directeur général de la société libyenne, Akram Ali Ahmed Essaïd, accompagnés de plusieurs responsables des deux parties. Cet accord vise à élargir la coopération dans le domaine pharmaceutique et à stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays voisins.
Saïdal va exporter ses médicaments en Libye
Le protocole signé prévoit notamment la relance des exportations de Saïdal vers le marché libyen, une étape importante après plusieurs années de ralentissement des échanges dans ce secteur. Il inclut également le transfert d’expertise, de savoir-faire et de technologies en matière de production pharmaceutique.
L’objectif est de renforcer la capacité de production locale des deux pays et de favoriser un meilleur accès aux médicaments de qualité, tout en stimulant la complémentarité industrielle entre Alger et Tripoli... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a présidé le lancement d’un nouveau projet d’investissement majeur pour le groupe public Saidal dans la zone industrielle d’El Bouni, wilaya de Annaba. Ce projet stratégique est dédié à la production de vaccins inclus dans le programme national de vaccination.
Dans son allocution, le Ministre a insisté sur la nécessité de respecter les délais de réalisation et de garantir la conformité de la nouvelle unité aux normes de qualité les plus élevées.
Il a souligné que ce projet représente une étape stratégique pour renforcer la souveraineté sanitaire nationale et réduire drastiquement la facture d’importation.
Vers une Algérie autosuffisante en vaccins : Saidal concrétise un nouveau projet à El Bouni
Il a précisé que cette unité, conjointement avec d’autres projets en cours, permettra de réduire les importations de vaccins d’au moins 150 millions de dollars par an, avec la possibilité d’atteindre 200 millions de dollars grâce à l’expansion progressive de la production... - Lire cet article
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