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Revue de presse


Résistance aux antibiotiques : l’autre bombe sanitaire qui menace le Sénégal - 20/11/2025 - Seneweb - Sénégal

Au Sénégal comme dans le reste du monde, la résistance aux antimicrobiens (RAM) s’impose comme une crise sanitaire majeure. Elle met en péril des décennies de progrès médicaux. Entre abus d’antibiotiques, diagnostics insuffisants et vulnérabilité des systèmes de santé, les experts tirent la sonnette d’alarme.

Médecin commandant et microbiologiste à l’Hôpital Principal de Dakar, docteur Maguette Ndoye rappelle que l’antibiorésistance n’est pas nouvelle. Les micro-organismes, en compétition permanent pour survivre, développent naturellement des mécanismes de résistance qu’ils peuvent partager entre eux. Mais dit-elle : « ce phénomène s’est considérablement aggravé avec l’usage massif et parfois inapproprié des antibiotiques. « Les antibiotiques ont réduit la mortalité liée aux infections bactériennes. Mais leur succès même a favorisé l’émergence de résistances », explique-t-elle. Elle insiste : « prendre un antibiotique pour une infection virale comme la grippe peut être dangereux, car cela élimine les bactéries protectrices et prépare le terrain à des infections plus sévères. Ceci fait que « des bactéries autrefois faciles à traiter deviennent de véritables menaces ».

Un danger mondial : jusqu’à 10 millions de morts par an d’ici 2050

Selon le Pr Khadidiatou Ba Fall, infectiologue, la RAM est déjà responsable de 1,2 million de décès en 2019, un chiffre supérieur à ceux du VIH/Sida et du paludisme. Sans action urgente, elle pourrait causer 10 millions de morts par an d’ici 2050, soit un décès toutes les trois secondes. Les causes sont multiples. Il s’agit entre autres des prescriptions inutiles en médecine humaine, usage massif d’antibiotiques en élevage, contamination environnementale, absence de tests diagnostiques rapides et circulation de faux médicaments. « La médecine moderne est en danger : greffes, chimiothérapie, soins néonataux, traitements de la tuberculose ou de la pneumonie deviendront extrêmement risqués sans antimicrobiens efficaces », avertit Pr Ba.

Un tournant critique pour l’Afrique

La Pr Ndèye Marie Dia Badiane, souligne que l’Afrique fait face à une double menace : Les maladies infectieuses persistent tandis que les maladies non transmissibles progressent. Dans ce contexte, la RAM complique encore davantage la prise en charge et multiplie les décès évitables. Elle rappelle que le congrès offre une occasion cruciale de mobiliser chercheurs, cliniciens et décideurs autour de la recherche, de la formation et de l’amélioration des soins. A noter qu’au Sénégal, 40 % des prescriptions médicales contiennent un antibiotique. « Au Sénégal, la situation est particulièrement préoccupante » selon l’infectiologue Dr Sadikh Badiane, quatre prescriptions médicales sur dix incluent un antibiotique, souvent de manière injustifiée. L’automédication, la vente libre, la prolifération de faux médicaments et l’usage vétérinaire non contrôlé aggravent encore la résistance.

« Beaucoup de patients arrivent déjà à l’hôpital avec une résistance installée », déplore-t-il.Les conséquences sont lourdes ; infections difficiles à traiter, décès évitables, allongement des hospitalisations, augmentation des coûts, pression accrue sur un système de santé fragile... - Lire cet article


Drepaf : Un générique de l’hydroxyurée change la prise en charge de la drépanocytose au Sénégal - 19/11/2025 - Seneweb - Sénégal

Un générique de l’hydroxyurée, le Drepaf, est désormais disponible au Sénégal et constitue une avancée majeure pour la prise en charge de la drépanocytose. Conditionné par Teranga Pharma, ce traitement devient pour la première fois accessible localement, à moindre coût et utilisable chez les enfants dès l’âge de neuf mois.

Cette innovation intervient dans un contexte où environ 10 % de la population est porteuse du gène drépanocytaire, une réalité qui rend essentielle une prise en charge précoce et continue. Les spécialistes, dont la professeure Zeynabou Fall, rappellent que la maladie demeure l’une des premières causes de mortalité pédiatrique en Afrique de l’Ouest et qu’elle nécessite une réponse sanitaire plus structurée.

Teranga Pharma a déjà distribué 16 000 boîtes et prévoit d’accroître la production dès janvier 2026 afin d’assurer un approvisionnement régulier. L’entreprise envisage également d’étendre la distribution aux pays voisins, ce qui renforcerait la disponibilité du médicament dans une région particulièrement touchée. Cette montée en cadence pourrait contribuer à réduire les ruptures de stock fréquentes et à promouvoir une prise en charge plus équitable.

L’introduction du Drepaf relance aussi le débat sur la nécessité d’une stratégie nationale dédiée à la drépanocytose. Les professionnels de santé insistent sur le dépistage néonatal, la formation du personnel et l’accès aux médicaments essentiels afin de mieux répondre à un fardeau qui représente près de 66 % des cas mondiaux sur le continent. L’arrivée de ce générique ouvre ainsi une nouvelle étape pour la politique de santé publique et pour les familles confrontées à une maladie longtemps négligée. - Lire cet article


Plaidoyer pour un meilleur accès de l’industrie pharmaceutique locale à la commande publique - 19/11/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Les pouvoirs publics sénégalais doivent “créer les conditions d’un dialogue franc” entre industriels et acheteurs publics pour que l’industrie pharmaceutique locale puisse atteindre l’objectif de couvrir 30% des besoins du pays d’ici 2030, a indiqué docteur Mor Diagne, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

Il présidait un atelier de facilitation et de co-construction pour accroitre l’accès des industries pharmaceutiques du Sénégal à la commande publique, une rencontre organisée par l’Unité de gestion du Projet de développement de l’industrie pharmaceutique locale.

“Cette rencontre vise précisément à créer les conditions d’un dialogue franc, constructif et opérationnel entre industriels et acheteurs publics, afin de mieux comprendre les contraintes et les opportunités de part et d’autre, bâtir une feuille de route commune avec des actions concrètes à court, moyen et long terme”, a-t-il déclaré.

Les objectifs assignés à l’industrie pharmaceutique locale ne pourront être atteints que “si nous parvenons à lever ensemble les obstacles qui freinent l’accès des industriels sénégalais au marché public”, a souligné docteur Diagne.

Il fait observer que ces industriels couvrent actuellement “moins de 10% des besoins du pays alors que l’objectif décliné est de 30% d’ici 2030, donc d’ici 4 à 5 ans”.

“On ne parle plus maintenant de développement de l’industrie mais plutôt de relance, afin qu’on puisse couvrir 50% des besoins nationaux d’ici 2035”, a ajouté le conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

”La commande publique, en plus des institutions fiscales, représente aujourd’hui un levier stratégique puissant pour stimuler notre industrie pharmaceutique locale en orientant une partie significative des achats vers les produits +made in Sénégal+”, a-t-il expliqué... - Lire cet article


Souveraineté pharmaceutique : Le Sénégal encore loin de l'objectif des 30 % en 2030 - 19/11/2025 - Seneweb - Sénégal

Le Sénégal veut augmenter la part de la production locale de médicaments, mais les industriels couvrent aujourd’hui moins de 10 % des besoins nationaux, loin des objectifs de 30 % en 2030 et 50 % en 2035.

Pour comprendre les blocages et améliorer l’accès des producteurs nationaux à la commande publique, un atelier a réuni, ce mercredi, les industriels, les acheteurs publics et les régulateurs. Les capacités de production existent, mais les entreprises locales peinent à accéder au marché public, qui représente environ 20 % du marché du médicament. Le reste, soit 80 %, est dominé par les grossistes privés.

Le professeur Yerim Mbagnick Diop souligne que l’industrie locale pourrait faire plus : « Si nous consommons tout ce qu’elle produit aujourd’hui, nous dépasserons les 30 %. Le problème vient surtout des difficultés d’accès au marché public. »

Il cite la complexité des procédures, les exigences techniques et financières ainsi que la concurrence des importations comme obstacles majeurs. Dans le secteur privé, la part de l’industrie nationale reste faible, autour de 3 %. Dans le public, elle atteint environ 18 %, encore loin des cibles fixées pour 2025.

Pour changer la donne, l’État a engagé plusieurs réformes : une corrélation passive pour favoriser la production locale lorsque les industriels en font la demande, une corrélation active, à travers une liste de médicaments souverains que le Sénégal prévoit de produire localement et de ne plus importer, d’ici 2035, une dérogation du Code des marchés destinée à faciliter l’achat de médicaments issus de l’industrie locale, un manuel de procédures de la SEN-PNA attendu pour clarifier les modalités d’accès à la commande publique... - Lire cet article


Dakar, un laboratoire pour une industrialisation de la pharmacie : Congrès de la Société ouest-africaine galénique et industrielle - 14/11/2025 - Le quotidien - Sénégal

Arriver à industrialiser le secteur de la pharmacie, c’est ce à quoi s’emploient les professionnels du secteur en Afrique de l’Ouest. Des enseignants chercheurs, des chercheurs et des professionnels se sont donné rendez-vous à Dakar pour engager la réflexion à travers le 4ème Congrès de la Société ouest-africaine galénique et industrielle (Soapgi). Ouverte hier à la Faculté de médecine, la rencontre se tient pour trois jours.

Dakar accueille, depuis hier, et pour trois jours, le 4ème Congrès de la Société ouest-africaine galénique et industrielle (Soapgi). Des enseignants-chercheurs et des professionnels de la pharmacie venant de l’Afrique de l’Ouest se sont donné rendez-vous dans la capitale sénégalaise, plus précisément à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), pour plancher sur la pharmacie. Celle-ci avait montré ses limites en termes d’approvisionnement en médicaments lors de la pandémie du Covid-19. «Le thème du 4ème congrès porte sur l’opportunité et le défi du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.

C’est un thème très intéressant. Si on retourne un peu en arrière, en 2019-2020, le monde entier a été confronté à une pandémie qu’on appelle le Covid-19. A ce moment, nous avons tous constaté que dans nos pays en Afrique, nous avons des problèmes d’approvisionnement en médicaments. Ce qui montre vraiment la fragilité de notre système pharmaceutique, tout l’intérêt du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique qui permettra de régler un certain nombre de problèmes», souligne Pr Gora Mbaye, président du comité d’organisation du 4ème Congrès de la Soagip.

Il s’exprime sur le cas du Sénégal qui cherche à jeter les bases de l’industrialisation de sa pharmacie qui fait face à des difficultés sur le plan financier. «Les difficultés sont nombreuses, notamment le financement. Et c’est d’ailleurs ce qui justifie que récemment, au niveau du Sénégal, les études ont pris une bonne initiative qu’on appelle la corrélation, qui vise à permettre à l’industrie pharmaceutique locale de se développer, d’obtenir un certain nombre de parts de marché. Et donc, ces parts de marché vont être attribuées ou bien données aux industries locales telles que Teranga Pharma, West Africa Pharma et Socafi. Et on espère qu’elles vont être en mesure d’utiliser cela», avance le président du comité d’organisation de cette rencontre à laquelle prennent part des participants venant de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Bénin... - Lire cet article


Autonomie sanitaire : le Sénégal bientôt doté de son premier complexe pharmaceutique national - 14/11/2025 - Le soleil - Sénégal

Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans la construction de sa souveraineté pharmaceutique.

La Sen-Pna et l’Apix-Zes ont procédé ce vendredi à la signature d’un contrat de bail de 25 ans portant sur une parcelle de 9 hectares au sein de la Zone économique spéciale intégrée de Diass (Zesid). Cette assiette foncière accueillera le premier complexe pharmaceutique national, un projet structurant dédié à la production locale de médicaments essentiels et à la modernisation des services médicaux.

Selon le directeur général de la Sen-Pna, Dr Seydou Diallo, cet accord constitue « un acte historique pour l’avenir sanitaire et industriel du Sénégal ». Il souligne que cette initiative « marque une étape décisive dans la construction de la souveraineté pharmaceutique nationale et s’inscrit pleinement dans la vision “Sénégal 2050 : Agenda National de Transformation”, portée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ».

Depuis plus d’un an, la SEN-PNA mène une transformation profonde, articulée autour de la rigueur, de la transparence, de la performance et d’une ambition industrielle renouvelée. « Notre objectif est clair : passer du rôle de distributeur à celui de catalyseur industriel, au service de la souveraineté sanitaire du pays et du continent », a déclaré Dr Diallo... - Lire cet article


#Mbour – 2ème Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique : Une ordonnance pour l’innovation et la souveraineté sanitaire - 10/11/2025 - Le quotidien - Sénégal

Le secteur de la pharmacie, notamment celle hospitalière, fait face à de nombreux défis comme l’innovation et la souveraineté pharmaceutique. Lors du 2ème Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique, il a été surtout question de maîtriser toute la chaîne de distribution des médicaments.

La deuxième édition du Congrès de la pharmacie hospitalière de l’Afrique, tenue ce week-end à Mbour, a étalé des enjeux cruciaux pour la santé publique, notamment l’amélioration de la disponibilité des médicaments, la gestion optimisée des produits anticancéreux et le rôle capital du pharmacien hospitalier.

Cette rencontre, parrainée par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), a réuni des professionnels de neuf pays africains francophones, ainsi que des experts européens. Au cœur des discussions, l’engagement de la Pna à soutenir les hôpitaux a été souligné. Dr Seydou Diallo, Directeur général de la Pna, a insisté sur la mission régalienne de sa structure : «Il s’agit de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution de médicaments à travers tout le pays. Là où le besoin se fait sentir, on a l’obligation de rendre les médicaments disponibles et accessibles.» Il a précisé que la Pna considère les hôpitaux comme son «client premier».

Dr Diallo a réitéré la volonté de garantir qu’un malade entrant à l’hôpital rencontre une «zéro prescription» non satisfaite, mettant fin au marathon des ordonnances. «A travers les pharmaciens hospitaliers, on veut rendre disponibles tous les médicaments d’urgence, tous les médicaments essentiels pour le bien-être de nos patients», a-t-il souligné.

Une innovation majeure présentée lors du congrès concerne la gestion des médicaments anticancéreux, souvent subventionnés par l’Etat. Dr Mor Fall, président des pharmaciens hospitaliers du Sénégal, a mis en évidence le problème des pertes importantes, estimées entre 12 et 15%, dues aux méthodes de préparation traditionnelles. Pour y remédier, l’accent est mis sur la mise en place des Unités de reconstitution des cytotoxiques (Urc). Ces unités permettraient à l’Etat du Sénégal d’économiser au minimum 15% sur la facture de ces traitements vitaux.

Dr Mor Fall a expliqué l’impact : «Cet aspect pharmaco-économique, c’est vraiment pour accompagner l’Etat, soit pour recruter beaucoup plus de malades, soit diminuer sa facture.»

Ces Urc, ainsi que la pharmacovigilance et la stérilisation hospitalière, constituaient les principaux sous-thèmes du congrès... - Lire cet article


Pharmaciens hospitaliers : ces héros cachés qui tiennent nos hôpitaux à bout de bras - 03/11/2025 - Dakaractu - Sénégal

Dans un entretien exclusif avec Dakaractu, le Dr Mor Fall, président de l’Association des Pharmaciens Hospitaliers du Sénégal et chef de service à l’hôpital Aristide Le Dantec, brise le silence sur un métier crucial mais trop longtemps relégué dans l’ombre : celui du pharmacien hospitalier. « Nous ne sommes pas de simples dispensateurs de médicaments. Nous sommes les gardiens de la sécurité thérapeutique des patients », martèle-t-il.

À la différence des pharmacies de ville, les pharmaciens hospitaliers travaillent au cœur de la chaîne de soins, entre innovation, contrôle qualité et responsabilité médicale — un rôle encore méconnu du grand public.

Pourtant, cette profession vit des heures difficiles. Manque de ressources, retards logistiques, absence de reconnaissance : les obstacles s’accumulent. Mais le Dr Fall refuse le découragement. Du 6 au 9 novembre, Dakar et Saly accueilleront un congrès international sur la “Pharmacie hospitalière et l’innovation”, un rendez-vous majeur qui abordera trois thèmes explosifs : la souveraineté pharmaceutique, les nouvelles disciplines et la pharmacovigilance. Des délégations venues du Maroc, de France et d’autres pays francophones participeront à cette grande réflexion, soutenue par les autorités sénégalaises. « C’est le moment de faire entendre notre voix », affirme-t-il avec conviction... - Lire cet article


Forum Galien Afrique 2025 : 8e édition du forum Galien, sous le signe de la souveraineté sanitaire - 29/10/2025 - Dakar midi - Sénégal

Dakar, le 28 octobre 2025 — La capitale sénégalaise a accueilli ce mardi la cérémonie officielle d’ouverture de la 8ᵉ édition du Forum Galien Afrique, placée sous le thème : « Souveraineté sanitaire : un impératif pour l’Afrique ».

L’événement a été présidé par le Professeur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale, représentant le Premier ministre du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko, en présence de la Professeure Eva Marie Coll Seck, présidente de Galien Afrique et ancienne ministre de la Santé du Sénégal, de Dr Magda Robalo, coprésidente du Comité scientifique international du Forum et ancienne ministre de la Santé de la Guinée-Bissau, ainsi que de Dr Abdourahmane Diallo, directeur de la gestion des programmes à l’OMS, Bureau régional pour l’Afrique.

Étaient également présents de nombreux partenaires techniques et financiers, chercheurs, industriels, jeunes innovateurs et acteurs institutionnels venus des quatre coins du continent et d’ailleurs.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Ibrahima Sy, représentant le Premier ministre, a transmis les salutations et encouragements du gouvernement du Sénégal aux participants. Il a rappelé que la crise de la COVID-19 a révélé « les fragilités profondes de nos systèmes de santé, les injustices dans l’accès aux vaccins et la dépendance excessive vis-à-vis des importations de médicaments et de produits sanitaires ».

Toutefois, a-t-il souligné, cette crise a également mis en lumière le potentiel africain : « L’Afrique dispose d’un capital humain, scientifique et industriel considérable. Elle doit désormais prendre en main son destin sanitaire. La souveraineté sanitaire n’est pas un slogan, mais une exigence vitale. »

Le ministre a mis en avant les avancées notables du Sénégal, notamment l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, le projet Mandiba pour la production locale de produits de santé, et la digitalisation du système sanitaire.

Cependant, il a aussi rappelé les défis persistants, tels que la faiblesse du financement domestique et les inégalités d’accès aux soins. « La souveraineté sanitaire repose sur quatre piliers : la construction et l’équipement des structures de santé, la valorisation du capital humain, la production locale de vaccins et médicaments, et le financement endogène. Elle est avant tout une responsabilité politique », a-t-il martelé... - Lire cet article


Lutte contre le trafic illicite de produits médicaux : les acteurs tirent la sonnette d’alarme - 24/10/2025 - Dakaractu - Sénégal

Alors que le marché noir des médicaments continue de prospérer au Sénégal, au détriment de la santé publique, le Comité national de lutte contre le trafic illicite de produits médicaux s’est réuni ce jeudi 23 octobre 2025 pour inciter les autorités politiques et judiciaires à réagir. Une rencontre stratégique, présidée par le Dr Amath Niang, qui a permis de dresser un état des lieux alarmant de ce phénomène aux conséquences sanitaires et sociales dramatiques.

Le Dr Niang a d’abord rappelé le contexte ayant conduit à la mise en place du comité : la volonté de l’État de faire face à un fléau qui fragilise la politique nationale de santé et met en péril la vie de milliers de Sénégalais. « L’existence de ce comité témoigne d’un engagement fort. Elle réunit des institutions majeures comme la Présidence, l’Assemblée nationale et la Primature, signe que la lutte est désormais une priorité nationale », a-t-il déclaré.

Selon lui, le commerce illicite de médicaments ne profite à personne. Il attire principalement des populations vulnérables, souvent mal informées, qui espèrent se soigner à moindre coût, mais s’exposent en réalité à de graves dangers. Ces produits, vendus sans contrôle, provoquent des intoxications, aggravent certaines pathologies et alimentent des circuits criminels bien organisés.

Le président du comité appelle à une réponse à la fois répressive et préventive. Il invite la justice à appliquer rigoureusement les lois contre les trafiquants, tout en exhortant les médias à renforcer la sensibilisation. « La santé se préserve et se gère. Si les citoyens cessent d’acheter ces produits, ce marché disparaîtra », a-t-il martelé... - Lire cet article




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