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Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


L’industrie pharmaceutique algérienne à la conquête du marché africain : Des contrats de 400 millions de dollars en vue - 07/09/2025 - Le jeune indépendant - Algérie

La quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée à Alger, a offert une vitrine de choix à l’industrie pharmaceutique algérienne, appelée à jouer un rôle moteur dans la coopération économique africaine et la quête de souveraineté sanitaire du continent, où les perspectives s’annoncent prometteuses avec des contrats de 400 millions de dollars qui devraient être signés entre des entreprises algériennes et leurs homologues africaines.

En visite ce dimanche au palais des Expositions des Pins-Maritimes, à la Safex, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, s’est montré fort optimiste quant à l’issue des échanges entre les différents opérateurs. « Dans le secteur pharmaceutique, nous avons enregistré la participation de 22 opérateurs algériens et les perspectives laissent entrevoir que la conclusion des accords avec leurs homologues africains serait évaluée à près de 400 millions de dollars », a indiqué M. Kouidri, ajoutant qu’après quatre jours de l’ouverture de la 4e édition de l’IATF, il estime que « c’est une édition réussie ».

Pour le ministre, la tenue de cet événement continental à Alger marque une étape importante dans la consolidation de la coopération Sud-Sud. L’industrie pharmaceutique se place en tête des secteurs stratégiques capables d’apporter des solutions concrètes aux besoins du Continent africain. « Avec plus de 1,4 milliard d’habitants, soit 20 % de la population mondiale, l’Afrique ne contribue qu’à hauteur de 4 % à la production mondiale de médicaments. Un Africain sur quatre souffre d’une maladie nécessitant un traitement, ce qui illustre le fossé entre les besoins et les capacités de production », a-t-il souligné... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : Accord entre Saidal et le groupe américain AbbVie - 03/09/2025 - Le jeune indépendant - Algérie

Le leader algérien de l’industrie pharmaceutique Saidal a signé un protocole d’accord avec le groupe biopharmaceutique américain AbbVie, représenté en Algérie par la compagnie d’exploitation Promedex. Cette signature marque « le lancement d’une coopération stratégique » entre les deux parties, a indiqué le groupe algérien dans un communiqué.

La cérémonie de signature s’est déroulée au ministère de l’Industrie Pharmaceutique, en présence du ministre du secteur Ouacim Kouidri, de la directrice générale du Groupe Saidal, Nabila Benygzer, de la directrice générale des laboratoires AbbVie en Afrique du Nord, Mme Makhloufi Amal, du Vice-Président AbbVie de la région MEAR (Moyen-Orient, Afrique et Eurasie), de Mohammad Aboubakr ainsi que des cadres des deux entités.

AbbVie accompagnera Saidal dans la formation et le développement des compétences du personnel du centre de bioéquivalence Equival Biocenter. Cette coopération portera, dans un premier temps, sur la mise en place de programmes de formation certifiante, d’ateliers et de transfert de savoir-faire dédiés aux études de bioéquivalence et à la recherche clinique. Elle ouvre également la voie à un partenariat stratégique plus large qui concernera d’autres domaines, comme les bonnes pratiques de la production pharmaceutique.

Par ailleurs, et toujours dans le secteur de la santé, le ministre Abdelhak Saihi et Ouaci Kouidri ont serré les rangs pour obtenir la certification internationale de maturité 3 (ML3) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un label stratégique qui ouvrira grandes les portes des marchés mondiaux, selon un communiqué conjoint des deux ministères rendu public hier... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : plusieurs conventions attendues à l'IATF-2025 à Alger - 01/09/2025 - Algérie Presse Service - Algérie

La participation algérienne à cet événement se fera à travers 14 opérateurs publics et privés, chacun devant signer au minimum un contrat d'exportation, a précisé la directrice de la promotion de la production pharmaceutique au ministère, Imène Belabbès.

Ces opérateurs activent dans différents segments, allant de la fabrication de médicaments et de dispositifs médicaux aux services liés à la recherche clinique, a-t-elle ajouté.

Selon Mme Belabbès, un nombre important d'entreprises avait exprimé leur volonté de prendre part à l'IATF, mais le ministère en a retenu 14 "parmi les plus performantes, disposant déjà d'une expérience avérée en matière d'exportation vers plusieurs pays africains", afin d'assurer une représentation équilibrée de l'ensemble des branches de l'industrie pharmaceutique.

L'IATF 2025 sera ainsi, selon elle, "une semaine de réseautage, de conférences et de négociations commerciales", avec un double objectif : conclure des partenariats stratégiques à travers la signature de contrats et renforcer la souveraineté sanitaire africaine en favorisant une complémentarité industrielle entre l'Algérie et les autres pays du continent.

La responsable a rappelé, à ce titre, que l'Algérie dispose de plus de 200 unités de production pharmaceutique et de dispositifs médicaux, représentant à elles seules près d'un tiers du tissu industriel pharmaceutique africain, une capacité importante qui impose, selon elle, de "trouver de nouveaux débouchés pour absorber le surplus de production".

"L'Algérie a déjà acquis une expérience notable en matière d'exportation vers plusieurs pays africains. Le défi aujourd'hui consiste à élargir ce portefeuille, en augmentant le volume exporté par opérateur et en diversifiant la gamme des produits", a-t-elle expliqué... - Lire cet article


L’Algérie mise sur les médicaments innovants pour conquérir de nouveaux marchés - 09/08/2025 - La Nouvelle Tribune - Algérie

Face à l’évolution rapide des besoins sanitaires et à la compétition croissante sur la scène internationale, l’Algérie revoit sa stratégie pharmaceutique. Le pays ambitionne désormais de renforcer sa présence sur les marchés africains et arabes en misant sur la production de médicaments innovants et sur la montée en puissance de ses capacités d’exportation.

Une orientation tournée vers l’Afrique et le monde arabe

Lors d’une visite de travail à Sidi Bel Abbès, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a affirmé que l’ouverture vers les marchés africains et arabes constitue désormais une priorité stratégique rapporte L’Algérie Aujourd’hui. Actuellement, le produit pharmaceutique algérien représente 25 % de la production africaine, un atout que le gouvernement entend valoriser à travers un modèle économique orienté vers la recherche, le développement et la haute valeur ajoutée.

Un secteur déjà proche de l’autosuffisance

Le ministre a salué la progression enregistrée par la production locale, avec 80 % des médicaments consommés sur le marché national désormais fabriqués dans le pays. Cette performance a permis d’atteindre une quasi-autosuffisance, mais l’exécutif veut aller plus loin : « La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à répondre à la demande interne, elle implique aussi une présence compétitive à l’international avec des produits conformes aux standards mondiaux », a-t-il déclaré... - Lire cet article


Dr Nazim Khoudour, pharmacien spécialiste : “Favoriser l’enrichissement alimentaire en vitamine D pour réduire la carence” - 09/07/2025 - TDM Santé Inov - Algérie

Pharmacien spécialiste en hydrobromatologie et développeur, auditeur à l’agence nationale des produits pharmaceutiques ANPP, Dr Nazim Khoudour nous livre dans cet entretien les résultats de son enquête sur une problématique de santé publique qui mérite beaucoup d’attention. La carence en vitamine D surexprimée dans notre population et l’importance de la supplémentation.

La prescription et la consommation de la vitamine D dans notre pays affichent une forte progression ces dernières années, selon votre enquête. Quelles sont les proportions réelles de cette consommation ?

En apparence, on pourrait croire à une progression linéaire, mais les données que j’ai étudiées montrent plutôt une consommation globalement élevée, avec une moyenne d’environ 12 millions d’unités vendues chaque année entre 2019 et 2024. Cela représente plus de 72 millions d’unités sur six ans, uniquement dans le circuit officinal, c’est-à-dire les ventes en pharmacie du cholécalciférol en tant que médicament.

Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes de vitamine D sous forme de complément alimentaire, qui échappent à notre suivi. La consommation réelle est donc probablement bien supérieure.

Ce niveau de consommation n’est pas en soi préoccupant — au contraire, il témoigne d’une meilleure détection de l’hypovitaminose D par les médecins et d’une prise en charge accrue. C’est un signal encourageant qui montre que le corps médical est sensibilisé à cette carence.

Mais la supplémentation médicamenteuse reste une réponse individuelle : elle ne concerne que les patients diagnostiqués et traités. Une large partie de la population reste donc à l’écart. C’est pourquoi il est essentiel de penser à des stratégies de santé publique plus globales, qui agissent en amont et touchent l’ensemble de la population... - Lire cet article


Wassim Kouidri l’a annoncé hier lors d’une tournée à Alger : La production locale de médicaments a atteint les 80% - 09/07/2025 - El Watan - Algérie

Actuellement, l’Algérie atteint un taux de 80% de production locale de médicaments, avec même une saturation dans certaines catégories.

Dans ce cadre, un travail sera mené pour organiser le marché et orienter certains opérateurs vers la production de médicaments encore importés», c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim kouidri, lors d’une visite d’inspection effectuée dans plusieurs sites de production spécialisés dans l’industrie pharmaceutique et ce en compagnie du wali d’Alger, Mohamed- Abdennour Rabhi.

Ainsi, M. Kouidri a débuté sa tournée par une visite de l’usine Merinal qui œuvre, depuis plus de 23 ans, au développement de la production locale de médicaments essentiels et innovants, en s’appuyant sur les compétences nationales issues des universités et des centres de formation professionnelle algériens. Sur-place, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a non seulement inspecté les différents ateliers de production, mais a également pris connaissance des méthodes ainsi que les mécanismes de travail dans ladite entreprise.

De plus, M. Kouidri a pris part à un exposé détaillé sur cette entreprise qui a développé une large gamme de médicaments génériques et conclu des partenariats stratégiques avec des laboratoires de renom pour le transfert de technologies avancées. A noter que désormais, l’usine dispose de deux unités de production, dont le plus grand complexe pharmaceutique d’Algérie, ainsi qu’un centre de distribution national. En prime, elle exporte ses produits vers 12 pays. La seconde halte de la tournée a été effectuée au niveau du centre de recherche et de développement et d’innovation pharmaceutique du groupe Saidal.
Encore une fois, M. Kouidri a assisté à une présentation détaillée sur les activités du centre... - Lire cet article


Faux médicaments au Maghreb : ce pays nie être touché par le phénomène - 08/07/2025 - La Nouvelle Tribune - Algérie

Les médicaments contrefaits représentent une menace majeure pour la santé publique mondiale, pouvant aggraver des pathologies existantes ou même entraîner la mort des patients. Ces substances falsifiées contiennent souvent des composants dangereux, des dosages incorrects ou des principes actifs inefficaces, compromettant gravement l’efficacité des traitements médicaux.

Face à ces risques sanitaires critiques, de nombreux pays ont renforcé leurs systèmes de contrôle et de surveillance pour protéger leurs populations. Malgré ces efforts considérables, certaines régions du monde présentent encore des failles dans leurs dispositifs de surveillance pharmaceutique. Ces lacunes permettent parfois l’infiltration de produits contrefaits sur les marchés locaux, mettant en danger la vie des consommateurs et sapant la confiance dans les systèmes de santé nationaux.

Position officielle des autorités algériennes

En Algérie, le ministre de l’Industrie Pharmaceutique, Wassim Kouidri, a tenu à démentir les allégations concernant la présence de médicaments falsifiés sur le territoire algérien. Une sortie qui intervient suite aux inquiétudes soulevées autour du Sintrom 4 mg, un anticoagulant. Le ministre a précisé que l’Algérie a cessé toute importation de ce médicament depuis 2023. Sa production est donc effectuée sur le territoire. Seule une poignée d’entreprises dispose d’ailleurs des autorisations nécessaires pour procéder... - Lire cet article


Dr Mustapha Imad Eddine Ghodbane, Président de l'AANM : « La production locale de radiopharmaceutiques, un enjeu stratégique » - 06/07/2025 - Horizons - Algérie

Dr Mustapha Imad Eddine Ghodbane, président de l’AANM, souligne que « la production locale de radiopharmaceutiques, un enjeu stratégique ».

Le système de santé en Algérie connaît une transformation signifi­cative, notamment dans le domaine de la médecine nucléaire qui a vu le nombre de centres augmenter de 50% au cours des 5 dernières années. Cette dynamique traduit une volonté politique de moderniser les infrastructures, de renforcer la formation spécialisée et d’atteindre une souveraineté technologique en matière de radiopharmaceutiques.

Le président de l’Association algérien­ne de médecine nucléaire (AANM), Imad Eddine Mustapha Ghodbane, explique, dans cet entre­tien, les défis et les perspectives de cette spé­cialité de pointe. Il revient sur l’évolution des équipements et des ressources humaines, les projets de production locale, l’accès aux soins, le cadre juridique, les contraintes logistiques et le rôle de la formation continue.

Entretien réalisé par Assia Boucetta... - Lire cet article


Saïdal : exportation d'un premier lot de médicaments vers la Mauritanie après avoir remporté un appel d'offres international - 02/07/2025 - Algérie Presse Service - Algérie

ALGER - Le Groupe Saïdal a procédé, mercredi au départ du port d'Alger, à l'exportation de son premier lot de produits pharmaceutiques vers la Mauritanie après avoir remporté un appel d'offres international, a annoncé le directeur général du groupe public,Younes Bouarara.

Dans une déclaration à l'APS, M. Bouarara a précisé que ce premier lot destiné à la Centrale d'achats des médicaments, équipements et consommables médicaux (CAMEC) de Mauritanie, comprend 100.000 flacons de paracétamol pédiatrique.

Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'appel d'offres international lancé par l'organisme mauritanien en 2024, remporté par Saïdal, a-t-il indiqué, ajoutant que le groupe a récemment participé à plusieurs appels d'offres internationaux pour exporter ses produits vers d'autres pays, notamment le Sénégal, le Tchad et le Yémen.

Il a, en outre, affirmé que l'orientation du groupe vers les marchés extérieurs s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que des orientations du ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, soulignant que cette démarche reflète une volonté concrète de renforcer le partenariat entre l'Algérie et la Mauritanie et de faciliter l'accès à des médicaments de qualité, tout en soutenant les échanges dans le domaine pharmaceutique.

Dans le même sillage, d'autres quantités de médicaments de différents types devraient être exportées vers la Mauritanie dans les mois à venir, dans le cadre de l'accord de coopération signé en mai dernier entre "Saïdal" et la société mauritanienne "Chinguitty Pharma", spécialisée dans la distribution de médicaments et de dispositifs médicaux et pharmaceutiques... - Lire cet article


Santé au Maghreb : les dépenses pharmaceutiques explosent dans ce pays - 01/07/2025 - La Nouvelle Tribune - Algérie

L’Algérie occupe une position stratégique sur le continent africain en matière de production pharmaceutique. Avec 218 installations industrielles sur les 600 recensées à travers l’Afrique, le pays a développé une capacité de production remarquable, lui permettant de satisfaire 79% de sa consommation nationale de médicaments.

Cette autonomie croissante est un atout majeur pour réduire la dépendance aux approvisionnements extérieurs. Cependant, malgré cette progression industrielle notable, les finances publiques algériennes subissent des pressions budgétaires considérables dans le secteur de la santé. Les révélations d’Abdelhafid Jeghri, responsable des prestations à la CNAS illustrent l’ampleur des enjeux financiers auxquels est confronté le système de protection sociale du pays.

Une explosion des coûts des médicaments

Les chiffres communiqués révèlent que les remboursements de produits pharmaceutiques ont absorbé 300 milliards de dinars du budget de la CNAS en 2024, soit près de la moitié de l’enveloppe totale de 630 milliards dédiée aux prestations sociales. Cette évolution place les dépenses médicamenteuses en tête des coûts, devant tous les autres risques traditionnellement couverts par l’assurance maladie. L’augmentation des pathologies chroniques, touchant 5,8 millions de patients parmi les 30 millions de bénéficiaires, en est l’une des raisons... - Lire cet article




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