Depuis avril 2025, la Couverture maladie universelle connaît une montée en puissance sans précédent. Hausse spectaculaire des consultations, extension de la prise en charge à des maladies chroniques majeures et élargissement du réseau de prestataires : le Directeur des Prestations de la CNAM, Dr Brou Christian, dresse un bilan largement positif des mesures dérogatoires mises en œuvre.
Mises en œuvre le 2 avril 2025, les mesures dérogatoires adoptées dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) affichent des résultats jugés « très satisfaisants » par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
Selon Dr Brou Christian, Directeur des Prestations, les consultations médicales ont été multipliées par sept de manière générale. Dans le secteur informel, cible prioritaire de ces mesures, la progression est encore plus marquée : le nombre de consultations a été multiplié par treize, voire quatorze.
L’accès aux médicaments a suivi la même dynamique, traduisant une amélioration réelle de l’accès aux soins pour des populations longtemps éloignées du système de protection sociale.
Autre avancée majeure, la prise en charge effective de l’hypertension artérielle et du diabète, deux pathologies chroniques à forte prévalence. Lancée durant la période des mesures dérogatoires, cette initiative enregistre, depuis le mois de septembre, une hausse significative du nombre de patients pris en charge.
« Ces résultats montrent que les populations adhèrent désormais pleinement à la CMU, qui devient un partenaire incontournable dans la prise en charge de leurs soins de santé », souligne Dr Bourou Christian.
À ce jour, environ un million de personnes ont déjà bénéficié de soins dans le cadre des mesures dérogatoires. La CNAM espère voir ce chiffre augmenter d’ici au 31 décembre, afin de permettre aux populations de mieux s’approprier la CMU.
L’objectif final reste clair : amener les bénéficiaires à s’acquitter durablement de la cotisation, une fois convaincus de l’intérêt concret de la CMU pour leur santé et celle de leurs familles.
Concernant les prochaines étapes, la CNAM adopte une approche progressive et rigoureuse. L’ensemble des pathologies est actuellement à l’étude, en tenant compte à la fois de leur prise en charge sur l’ensemble du territoire national de leur impact financier sur le système.
Des études actuarielles sont ensuite réalisées afin d’évaluer la faisabilité de leur intégration dans le panier de soins, au regard du niveau actuel des cotisations. Les pathologies qui ne pourraient être couvertes immédiatement seront soumises à l’appréciation du gouvernement.
Pour l’heure, la CMU repose essentiellement sur les cotisations des assurés, dans l’attente d’éventuelles subventions de l’État... - Lire cet article
Prises par le gouvernement le 1er mai et prorogées en septembre, les mesures dérogatoires de la Couverture maladie universelle (Cmu), visant à permettre aux personnes du secteur informel d’accéder aux prestations, sont jugées positives.
L’information a été donnée par le Dr Brou Christian, directeur des Prestations à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), au cours d’une session de formation dédiée aux journalistes le 12 décembre 2025, au siège de la Cnam, sis au Plateau.
Dans son exposé, le Dr Brou a révélé que le secteur informel, ciblé par ces mesures dérogatoires, a enregistré une augmentation très significative des consultations et de l’accès aux médicaments. Environ un million de personnes bénéficient actuellement de ces dispositions, un chiffre qu’il espère voir augmenter d’ici la fin de l’année.
Évoquant la prise en charge de l’hypertension artérielle et du diabète, il a indiqué que les chiffres sont en nette hausse. « Nous en sommes très satisfaits... », s’est-il réjoui.
Dans l’ensemble, il a précisé que le nombre de prestataires de soins de santé a considérablement augmenté. De 400 pharmacies assurant la dispensation des médicaments auparavant, on en compte aujourd’hui un peu plus de 700. De même, le nombre de centres de santé délivrant les prestations est passé d’environ 700 à près de 2 400... - Lire cet article
Le Sénat a validé, jeudi 11 décembre 2025, le renforcement de l’action sociale du gouvernement en adoptant les budgets 2026 des ministères en charge des secteurs sociaux, à l’issue de l’examen mené par sa Commission des affaires économiques et financières (CAEF).
Les budgets approuvés portent sur le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (31,2 milliards FCFA), le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale (91,4 milliards FCFA), ainsi que le ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté (57,3 milliards FCFA).
Mercredi, les sénateurs avaient également adopté le budget du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, fixé à 808,9 milliards FCFA, confirmant un large soutien de la Chambre haute au pilier social des politiques publiques.
S’exprimant au nom des ministères sociaux, le ministre Adama Kamara a salué une « action sociale sectorielle dynamique et puissante » pour l’année 2026. Il a estimé que l’augmentation des dotations budgétaires « confirme la volonté du président de la République de bâtir une Côte d’Ivoire généreuse et solidaire, surtout à l’endroit des populations les plus vulnérables ».
« Davantage de nos compatriotes seront soutenus par l’action gouvernementale. Davantage de nos concitoyens en situation de vulnérabilité connaîtront le bonheur que vivent ceux qui ne le sont pas. C’est la Côte d’Ivoire solidaire qui se trouve à nouveau réaffirmée », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a exprimé sa gratitude au Sénat pour l’adoption du budget de son département, rappelant l’accélération des investissements dans le secteur sanitaire au cours des dernières années.
Il a annoncé que l’achèvement du CHU d’Abobo constituera le chantier majeur de 2026. Avec une capacité de plus de 600 lits, cet établissement est appelé à devenir « l’un des plus grands CHU d’Afrique de l’Ouest ». Des travaux se poursuivent également dans les hôpitaux de Boundiali et Katiola, tandis qu’une centaine d’établissements de premiers contacts sont en construction dans les zones éloignées... - Lire cet article
Abidjan, 17 nov 2025 (AIP) – Les actionnaires du Laboratoire Phytocare Pharma (LPP), réunis en assemblée générale extraordinaire samedi 15 novembre 2025 au CHU de Cocody, ont adopté le bilan d’activités 2025 et validé la transformation de l’entreprise, en Société par Actions Simplifiée (SAS) afin d’accélérer sa modernisation et préparer l’industrialisation de ses premiers produits pharmaceutiques et agroalimentaires.
Présidée par le Pr Alain N’Guessan, docteur en pharmacotechnie industrielle, l’assemblée a indiqué que cette mutation permettra d’attirer davantage de financements et de renforcer la gouvernance du laboratoire d’ici mi-2026.
Les réunions seront désormais réservées aux actionnaires, et les frais d’accès au conseil d’administration, composé de huit pharmaciens, ont été fixés à un million de francs CFA. L’élection du président du conseil et la nomination du premier directeur général sont attendues avant mi-décembre 2025.
Sur le plan opérationnel, LPP a annoncé plusieurs avancées, notamment le dépôt du dossier d’agrément de son site de production auprès de l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP), l’ouverture d’un compte à la Banque nationale d’investissement (BNI) et le renforcement du contrôle qualité des matières premières. Pour sécuriser son approvisionnement après la détection d’une forte teneur en plomb dans certaines plantes, un champ de pépinière a été implanté à Grand-Lahou, incluant trois hectares de moringa et d’autres espèces médicinales locales.
Le laboratoire a également recruté un spécialiste en propriété intellectuelle pour la rédaction de ses brevets, tandis que trois promoteurs ont soumis leurs formulations. Les gélules constituent la forme galénique retenue, avec des essais antipaludiques confiés à l’Institut national de santé publique (INSP). Pour pallier la rareté d’animaux de laboratoire en Côte d’Ivoire, LPP s’est doté d’une ferme d’élevage destinée aux essais précliniques.
Estimant ses besoins d’investissement à deux milliards de francs CFA, le laboratoire prévoit de prioriser la production d’antipaludiques, produits les plus vendus en officine selon plusieurs pharmaciens consultés. Des recherches portent également sur la nutrition animale, les cubes d’assaisonnement, les produits antianémiques et les jus naturels sans conservateurs... - Lire cet article
Une initiative visant à améliorer l’accès à des traitements de la Dysfonction érectile (DE) de qualité et à coût réduit a été annoncée pour cinq pays d’Afrique subsaharienne, à savoir le Nigeria, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, rapporte un communiqué transmis jeudi 30 octobre 2025 à l’AIP.
Selon les initiateurs du projet, notamment Viatris, une entreprise mondiale de soins de santé dont la mission est de permettre aux personnes du monde entier de vivre en meilleure santé à chaque étape de leur vie, la démarche vise à faciliter la prise en charge médicale d’un problème de santé masculine encore largement tabou dans plusieurs pays du continent.
Des études indiquent qu’un homme sur trois souffrant de DE ne consulte pas de professionnel de santé, en raison de la stigmatisation ou d’une méconnaissance du trouble.
Le sildénafil, approuvé depuis 1998 comme traitement de première intention contre la dysfonction érectile, est recommandé par plusieurs sociétés scientifiques internationales, dont l’Association européenne d’urologie (EAU) et l’Association américaine d’urologie (AUA).v
« Depuis plus de 25 ans, le sildénafil est un traitement fiable et bien toléré qui a aidé des millions d’hommes à retrouver leur confiance et à améliorer leur qualité de vie », a déclaré le responsable des marchés en Inde et des marchés d’accès (ARV, Inde, Afrique du Sud et Afrique subsaharienne) chez Viatris, Arvind Kanda.
L’entreprise à l’origine du programme entend également promouvoir une meilleure sensibilisation autour du sujet, estimant que la dysfonction érectile demeure un indicateur possible d’autres pathologies, notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore la dépression... - Lire cet article
La 13ᵉ édition de la CGECI Academy, grand rendez-vous annuel du secteur privé ivoirien, s’est ouverte le 29 septembre 2025 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Un panel de haut niveau, animé par le Dr Joachim LUBIBA, Directeur-Pays Clinton Health Access Initiative (CHAI) a réuni plusieurs personnalités du secteur de la santé autour du thème « Souveraineté sanitaire : un enjeu vital pour le continent ».
Y ont pris part le Dr Assane Coulibaly, Directeur Général de l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), Dr Edith Kouassy, Directrice Générale de la Couverture Maladie Universelle (CMU), Professeur Yoboué-Kouamé Brou Yves, Directeur de la Prévention et de la Promotion de la Santé et Sécurité au Travail (SST), Dr Boris PAUL-EMILE, Directeur Général de NOVAMED Les échanges ont mis en lumière l’urgence de réduire la forte dépendance de l’Afrique aux importations de médicaments, d’équipements et de vaccins, en bâtissant une véritable souveraineté sanitaire adossée à une industrie pharmaceutique et biomédicale locale.
Dr Assane Coulibaly a souligné que la régulation pharmaceutique constitue un levier central de cette souveraineté. L’AIRP assure en Côte d’Ivoire la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments et dispositifs médicaux, de leur conception jusqu’à leur mise à disposition des patients. Huit piliers structurent son action : délivrance des licences, inspections, pharmacovigilance, enregistrement rigoureux des produits, lutte contre les médicaments falsifiés, régulation des prix, contrôle qualité post-marché et coopération internationale, en lien avec l’OMS et l’initiative africaine d’harmonisation de la régulation des médicaments (AMRH).
Présentant la vision de l’AIRP, il a rappelé l’objectif national d’atteindre 30 % de couverture par la production pharmaceutique locale d’ici 2030, contre 7 % aujourd’hui, grâce à un cadre réglementaire robuste, au développement des compétences, au soutien aux zones industrielles et à la recherche, à la garantie de marché via la CMU, à la promotion des partenariats public-privé et à la relocalisation des centrales de distribution en Afrique...
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Le projet Vaccipha, à mi-parcours, est jugé satisfaisant. En témoignent les chiffres présentés par les responsables d’Enovpharm le mardi 30 septembre 2025, à Abidjan.
« Plus de 400 structures privées ont été formées et plus de 28 000 actes de vaccination réalisés au bénéfice de plus de 12 000 personnes », a expliqué le Dr Yvan Agbassi, directeur d’Enovpharm, structure initiatrice du projet. C’était à l’occasion de la réunion-bilan de la mise en œuvre de l’initiative Vaccipha pour la période de juillet 2023 à juillet 2025.
À l’en croire, le projet Vaccipha a permis d’intégrer les pharmacies et cliniques privées dans le dispositif national, en les dotant d’une solution numérique conçue pour coordonner la vaccination gratuite, organiser les rendez-vous et assurer le suivi des données.
Ce projet, qui se veut un système de santé inclusif et innovant, a permis de rapprocher la vaccination des communautés, d’augmenter la couverture vaccinale et de protéger les enfants contre les maladies évitables par la vaccination.
Présent à ladite rencontre, le professeur Mamadou Samba, directeur général de la Santé au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a félicité les initiateurs pour avoir maintenu le projet malgré l’absence de financement à un moment donné.
Il a cependant rassuré que la vaccination se poursuivra et qu’il sera question de couvrir entièrement la ville d’Abidjan, puis celles de l’intérieur du pays. « La vaccination dans les cliniques privées et les pharmacies est gratuite... C’est le ministère de la Santé qui met à disposition les vaccins et qui forme le personnel dédié », a-t-il souligné... - Lire cet article
La Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire (Npsp-CI) met les bouchées doubles pour relever le défi de la disponibilité des médicaments. Dans ce cadre, le directeur général de la structure, Dr Kouyaté Ibrahim Daniel, a échangé le jeudi 31 juillet 2025, avec les membres de l’Association des producteurs pharmaceutiques locaux de Côte d’Ivoire (App-CI). C’était lors d’une séance de travail stratégique à son siège à Treichville (Abidjan).
Cette rencontre avait pour objectif de sceller un partenariat fort et dynamique avec l’industrie pharmaceutique locale, afin de soutenir la mise en œuvre efficace de la Couverture maladie universelle (Cmu), qui vise à offrir des soins gratuits à la population, en particulier dans les centres de santé de premier contact. « Je veux un engagement ferme de votre part. Une fois que l’index thérapeutique 2026 vous sera transmis, je souhaite que le plan d’approvisionnement soit rapidement connu », a déclaré Dr Kouyaté.
Dans cette perspective, le patron de la Npsp-CI a annoncé l’organisation d’un forum de l’industrie pharmaceutique locale « avant la fin de 2025 ». Ce forum réunira les industriels ivoiriens et des investisseurs étrangers, notamment asiatiques et européens. Il visera à favoriser des partenariats stratégiques et à lever des financements.
Il a aussi évoqué l’ouverture, le 11 août 2025, de la phase de présélection des fournisseurs pour l’année 2026. Une base de données sera constituée à partir de cette sélection, permettant à la Npsp-CI de faire appel aux fabricants locaux en cas de rupture. Au nom de l’App-CI, le président Kouakou Ivan Bekan-N’thy a jugé cette nouvelle approche « pragmatique et structurante » pour le développement de l’industrie pharmaceutique en Côte d’Ivoire. « Nous sommes satisfaits des échanges. Un accord-cadre est annoncé et cela va donner un cadre formel à notre collaboration future », a-t-il fait savoir. - Lire cet article
Du 3 au 4 juillet 2025, la Salle de conférence de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire à Cocody accueille l’atelier bilan du projet CLICQ en vue du partage des succès obtenus sur l’amélioration de la prise en charge des malades tuberculeux. Les bons résultats et bonnes pratiques initiées ont été présentée.
Ce projet a permis d’améliorer la notification des cas de tuberculose et la mise sous traitement effectives des malades identifiés. Les malades VIH et atteint de Tuberculose ont été ciblés par ce projet. Le projet CLICQ est financé par CDC PEPFAR, avec l’assistante technique de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) et de Business Spring Consulting (BSC) et le soutien institutionnel du Programme National de lutte contre la Tuberculose (PNLT).
Une trentaine de participants, issus des sites Centres Antituberculeux et d’hôpitaux d’Abidjan, seront réunis pour cette occasion.
Ces acteurs clés des soins ont déjà participé aux deux sessions d’apprentissage du programme, visant à garantir la continuité du processus d’apprentissage et à mettre en œuvre des actions concrètes d’amélioration de la qualité sur les sites concernés.
L’objectif principal de ce programme est de renforcer les compétences du personnel clinique et de laboratoire, afin d’optimiser l’utilisation des données cliniques et de réduire les lacunes identifiées à chaque étape du parcours des patients.
Grâce à l’appui du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) et des partenaires de mise en œuvre du PEPFAR, des lacunes critiques dans la cascade de soins de la tuberculose ont été identifiées sur cinq sites pilotes : CAT d’Adjamé, CAT de Koumassi, Hôpital Militaire d’Abidjan, Hôpital Général de Port Bouët et Hôpital Général Privé CEPREF.
Cet atelier représente une étape cruciale pour garantir l’efficacité des interventions et améliorer significativement la prise en charge des patients. - Lire cet article
Du 30 juin au 2 juillet 2025, Lomé, la capitale togolaise, accueille la réunion régionale du Réseau 4S (syndrome sentinel surveillance system), rassemblant les points focaux de onze pays d’Afrique de l’Ouest.
Cet événement stratégique, présidé par le secrétaire général du ministère de la santé et hygiène publique du Togo, Dr Kokou Wotobe, vise à renforcer la coopération régionale en matière de surveillance épidémiologique.
Parmi les participants, la Côte d’Ivoire se distingue par la présence de deux représentants : Professeur Meité Syndou de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et Dr Éboua Nguetta Emilienne de l’Institut National d’Hygiène Publique
La participation active de la Côte d’Ivoire à la réunion régionale du Réseau 4S à Lomé montre à quel point le pays s’engage à anticiper les crises sanitaires et à renforcer la coopération régionale.
La présence du Professeur Meité Syndou et du Dr Éboua Nguetta Emilienne illustre l’expertise nationale mobilisée pour des enjeux transfrontaliers.
La Côte d’Ivoire, en tant que pays invité, réaffirme son engagement à contribuer activement à la sécurité sanitaire collective en Afrique de l’Ouest.
L’objectif général de cette réunion est de faire le bilan des activités de surveillance sentinelle des données de l’ouverture des sites sentinelles dans les pays au 20 juin 2025 avec toutes les parties prenantes. Plus spécifiquement de partager la situation épidémiologique des pathogènes sous surveillance (virus respiratoires, arbovirus et fièvres hémorragique virale) dans les pays membres du réseau 4S régional de présenter la nouvelle plateforme régionale de collecte des données (WALIP) et discuter des modalités de partages des données. En plus de cela d’analyser les performances du réseau de surveillance sentinelle et les capacités des laboratoires, de présenter la stratégie régionale de transport des échantillons biologiques et d’analyser les défis et les perspectives et d’élaborer un plan d’action sous régional.
Le Directeur général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), Professeur Melchior Athanase Joël, a rappelé l’importance d’anticiper les crises sanitaires, en s’appuyant sur les leçons tirées de la pandémie de COVID-19. La plateforme WALIP marque une avancée majeure pour la collecte et l’analyse des données épidémiologiques à l’échelle régionale.
Cette rencontre s’inscrit dans un cadre plus large de renforcement des systèmes de santé en Afrique de l’Ouest, avec des objectifs ambitieux fixés pour 2050.
Les discussions devraient aboutir au renforcement du 4S avec élargissement du système au pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria ect . L’approche collective face aux menaces sanitaires est un signal fort d’unité et de résilience. - Lire cet article
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