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Revue de presse


Le projet de guide des génériques suscite l’inquiétude des médecins - 04/11/2025 - Le360 - Maroc

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé exprime son inquiétude face au projet du ministère de la Santé. Elle dénonce des risques pour la sécurité des patients, l’absence de contrôle sur les substitutions pharmaceutiques et l’absence de concertation scientifique, et appelle à un moratoire immédiat jusqu’à une révision transparente et rigoureuse du guide. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

La Coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé a exprimé sa profonde inquiétude face au projet du ministère de la Santé et de la Protection sociale relatif au «Guide des médicaments génériques», estimant qu’il présente de graves dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels. Les médecins demandent la suspension immédiate du projet et l’ouverture de consultations élargies avant toute mise en œuvre, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 5 novembre.

Selon la coordination, sa mise en application sur le terrain serait quasi impossible et représenterait un risque direct pour la sécurité des patients. Elle dénonce en particulier la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans l’accord du médecin, ce qui constitue selon elle une atteinte au principe fondamental de la responsabilité médicale.

Si la coordination se dit favorable à toute initiative visant à réduire le coût des traitements et à améliorer l’accès aux médicaments, elle souligne de nombreuses failles dans la conception du projet. Parmi celles-ci, figurent l’absence d’équivalence biologique réelle entre certains génériques et leurs originaux, le manque d’études scientifiques publiées et l’absence de normes de contrôle strictes garantissant la sécurité et l’efficacité des substitutions, écrit Al Ahdath Al Maghribia.

La coordination relève également de fortes disparités de qualité entre les laboratoires producteurs ainsi que des différences dans les composants secondaires, susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs. La coordination estime par ailleurs qu’il est impossible de suivre efficacement les opérations de remplacement en raison de l’absence d’un système numérique unifié de traçabilité des médicaments, ce qui ouvre la voie à des pratiques désordonnées et à des conflits de responsabilités, lit-on encore depuis Al Ahdath Al Maghribia. Elle déplore également l’absence fréquente des pharmaciens titulaires dans leurs officines, où ils sont souvent remplacés par des assistants non qualifiés, ce qui rend illusoire l’idée d’un «remplacement responsable».

Le manque de formation scientifique et juridique des assistants en pharmacie augmente le risque d’erreurs thérapeutiques et compromet la sécurité des patients. Enfin, la coordination critique la marginalisation des instances scientifiques et professionnelles dans l’élaboration du projet, qualifiant la démarche de technico-administrative et verticale, alors que le sujet touche directement à la sécurité sanitaire des citoyens. Elle appelle le ministère à suspendre le projet dans l’attente d’une refonte basée sur des critères scientifiques et institutionnels transparents, garantissant une réelle équivalence biologique... - Lire cet article


Diabète de type 2 : Lancement du Sémaglutide au Maroc - 04/11/2025 - Consonews - Maroc

Novo Nordisk, en partenariat avec les laboratoires pharmaceutiques Laprophan, a officiellement lancé le Sémaglutide au Maroc, un traitement innovant destiné aux patients atteints de diabète de type 2. Présenté en dosages de 0,25 mg, 0,5 mg et 1 mg, ce médicament se distingue par une administration pratique, une seule injection par semaine, et par son efficacité sur le contrôle glycémique, le poids, ainsi que la protection cardiovasculaire et rénale.

Une problématique de santé publique

Le diabète de type 2 touche actuellement environ 2,6 millions de Marocains, avec des complications sérieuses telles que maladies cardiovasculaires et rénales. Pour le Pr Nawal El Ansari, chef du service d’Endocrinologie à l’Hôpital Mohammed VI de Marrakech, « le Sémaglutide offre un nouveau standard de traitement, réduisant les risques de complications graves lorsque la maladie est correctement gérée ».

Une journée scientifique riche en échanges

L’événement a rassemblé plus de 400 professionnels de santé, ainsi que Mme Berit Basse, ambassadrice du Danemark au Maroc, qui a salué la contribution de Novo Nordisk au développement de la prise en charge du diabète grâce à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article


Enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux - 03/11/2025 - Aujourd'hui le Maroc - Maroc

Agence marocaine du médicament - Suite à la réunion du comité national des dispositifs médicaux, il a été procédé à l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Ils ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux.

L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Cette décision fait suite à la réunion du Comité national des dispositifs médicaux qui s’est tenue, jeudi 30 octobre, au siège de l’Agence.

Dans un communiqué, l’agence précise que ces dispositifs ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux, mené par les experts du comité et les cadres de l’agence, conformément aux normes nationales et internationales en vigueur. Cette évaluation vise à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits enregistrés, contribuant ainsi à l’amélioration de l’offre de soins et à la mise à disposition d’équipements médicaux fiables et performants répondant aux exigences de sécurité et de qualité.

L’agence, en tant qu’autorité de régulation indépendante, réaffirme son engagement constant en faveur des principes de transparence et de professionnalisme. Enfin, l’AMMPS réitère sa détermination à poursuivre le développement des mécanismes d’évaluation et d’enregistrement, dans une démarche d’amélioration continue visant à servir l’intérêt public et à accompagner la réforme globale du système de santé national... - Lire cet article


Importation des médicaments : aux grands maux, les grands remèdes ? - 31/10/2025 - Le brief - Maroc

Les tensions s’accentuent dans le secteur pharmaceutique. Les syndicats de pharmaciens ont adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement, dénonçant la « marginalisation » de leur profession. Selon eux, le ministère de la Santé a adopté un nouveau décret sur la fixation des prix des médicaments sans concertation. Une décision qui ravive des frustrations anciennes autour d’un système de tarification jugé inefficace.

Aujourd’hui, les pharmaciens alertent sur une crise de confiance généralisée. Près d’un tiers des pharmacies seraient au bord de la faillite. Pour les représentants professionnels, ce malaise résulte d’un manque de dialogue et d’une absence de vision concertée pour moderniser la chaîne du médicament, de la production à la mise à disposition des patients.

Nouvelles règles pour l’importation des médicaments

Alors que le débat sur la politique pharmaceutique s’enlise, un autre enjeu apparaît : le dédouanement et la circulation des médicaments importés. Les nouvelles dispositions du Code des douanes et des impôts indirects introduisent des changements importants.

À partir du 1er janvier 2026, plusieurs articles du Code seront modifiés, notamment le chapitre IV du titre premier et le chapitre premier du titre IV. Ces révisions renforcent le contrôle sur la destination des marchandises importées, y compris les produits pharmaceutiques. L’article 19 bis oblige tout importateur à déclarer le lieu de stockage ou de transformation des produits.

Pour les médicaments, cela implique une traçabilité renforcée dès l’entrée sur le territoire. L’administration pourra vérifier la cohérence entre la nature des produits, les autorisations détenues et leur lieu d’entreposage ou de transformation. Objectif : lutter contre les détournements et sécuriser un secteur exposé à la contrefaçon et aux circuits parallèles.

Vers une dématérialisation des formalités

Autre avancée majeure : la création d’une plateforme électronique agréée par les douanes, prévue par l’article 76 ter. Elle permettra le dépôt et la transmission automatisée et sécurisée des documents commerciaux liés aux déclarations. Pour les importateurs de médicaments, cette innovation simplifie et sécurise le dédouanement.

Jusqu’ici, les certificats d’analyse, autorisations sanitaires et certificats d’origine étaient traités en grande partie sur support papier. L’automatisation devrait réduire les délais et limiter les erreurs ou falsifications. Elle permettra aussi de croiser les données en temps réel avec les ministères de la Santé et du Commerce. Résultat : une traçabilité complète du médicament, de la fabrication à sa mise en circulation, et un contrôle plus efficace contre les fraudes... - Lire cet article


Que se passe-t-il au sein de l’Agence Marocaine du Médicament ? - 30/10/2025 - Le matin - Maroc

Plus de 80% des employés de l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) auraient demandé à réintégrer leurs postes d’origine, précise un communiqué de l’UMT, soulignant un climat social tendu au sein de l’établissement. Le syndicat appelle à l’intervention urgente du ministre de la Santé, alors que l’Agence doit poursuivre son chantier de modernisation et assurer la régulation du marché pharmaceutique national.

Moins d’un an après le démarrage effectif de ses activités, l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) semble déjà traverser des tensions internes, d’après la centrale syndicale et des sources dans le secteur pharmaceutique. Un mouvement de « fin de détachement collectif » serait en préparation au sein de l’Agence, chargée de réguler le marché du médicament marocain. Si cette information s’avère vraie, le risque de paralysie des mécanismes d’évaluation et de contrôle des produits de santé compromettrait la stabilité de la chaîne d’approvisionnement nationale. Contacté à ce sujet, le ministère de la Santé et de la Protection sociale n’avait pas encore répondu à notre sollicitation au moment de la publication de cet article. Le bureau national du syndicat de l’AMMPS, membre de la Fédération nationale de la santé affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), a, lui, adressé le 28 octobre une demande urgente de réunion avec le ministre afin d’examiner les mesures nécessaires à la réintégration du personnel de l’Agence dans leurs postes d’origine au sein du ministère de la Santé.

Le personnel réclamerait un retour à ses postes d’origine

Dans cette lettre, dont « Le Matin » détient copie, le Bureau National du syndicat de l’AMMPS rappelle que, conformément à l’article 19 de la loi n°10-22 relative à la création de l’Agence, la durée de rattachement temporaire des fonctionnaires et employés est fixée à six mois à compter du 1er juin 2025, échéance prévue le 30 novembre 2025. À l’approche de cette date, et afin d’éviter tout vide administratif ou dysfonctionnement, le Bureau indique avoir tenu une réunion élargie le 22 octobre 2025 pour examiner les répercussions de cette échéance. « Les participants ont, en effet, exprimé leur intention et leur détermination de ne pas poursuivre leur mission au sein de l’Agence et de mettre leur expertise à nouveau au service de l’administration centrale, surtout que celle-ci a récemment connu une refonte offrant plus d’opportunités de carrière », précise la même source. Ces constats, dit le syndicat, ont été confirmés par l’évaluation menée vendredi dernier sous la supervision du bureau national de l’Agence relevant du syndicat, qui révèle que plus de 80% des employés auraient souhaité réintégrer leurs postes d’origine. La même source note que 20% seulement des fonctionnaires détachés auraient marqué leur souhait de rester au sein de l’Agence, à condition de bénéficier des mêmes avantages que ceux prévus par le décret n°2-21-344 relatif à la formule de rattachement. Fort de ces constats, le bureau a demandé au ministre de donner ses instructions aux services compétents, pour organiser une réunion urgente, sous la supervision de la Fédération nationale de la santé, afin d’étudier les modalités pratiques et les dispositions nécessaires à la réintégration des fonctionnaires concernés avant le 30 novembre 2025, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Inquiétudes au sein du secteur pharmaceutique

Du côté des laboratoires pharmaceutiques, l’inquiétude est perceptible... - Lire cet article


La disparition du médicament antidépresseur « Ludiomil » inquiète les patients au Maroc - 30/10/2025 - La relève - Maroc

De nombreux patients marocains se plaignent de l’absence du médicament antidépresseur « Ludiomil » dans les pharmacies, après son retrait du marché national en raison d’impuretés détectées dans sa substance active, tandis que les traitements de substitution disponibles se révèlent peu efficaces selon eux.

L’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé avait annoncé en août dernier le retrait du Ludiomil après la découverte de niveaux élevés d’impuretés dans sa substance active, classées parmi les « substances cancérigènes », une décision prise également en France pour les mêmes raisons.

Plusieurs patients, qui suivaient un traitement contre la dépression à base de Ludiomil depuis de nombreuses années, affirment que la disparition du médicament a fortement perturbé leur prise en charge, et que les médicaments alternatifs prescrits ne produisent pas les mêmes effets.

Certains témoignent avoir essayé plusieurs substituts, sans amélioration notable de leur état, soulignant que ces traitements alternatifs sont parfois difficiles à trouver, voire inexistants au Maroc.

Des sources professionnelles du secteur pharmaceutique rappellent que le Ludiomil appartient à la catégorie des psychotropes, délivrés uniquement sur ordonnance médicale, et recommandent aux patients concernés de consulter à nouveau leur médecin pour ajuster le traitement... - Lire cet article


Laprophan : une nouvelle prise de contrôle en Europe - 29/10/2025 - Les Eco - Maroc

Laprophan accélère son expansion internationale. En s’associant à l’investisseur suisse Piero Luigi Umberto Poli pour prendre le contrôle de trois sociétés européennes, le laboratoire consolide sa présence sur le marché des génériques et affirme ses ambitions sur la scène mondiale.

Le groupe pharmaceutique Laprophan SA franchit une nouvelle étape dans son expansion internationale. L’entreprise a notifié le Conseil de la concurrence pour un projet de prise de contrôle conjoint des sociétés européennes Pian Holding BV, Double-e Pharma Limited et Rivopharm Limited, aux côtés de l’investisseur suisse Piero Luigi Umberto Poli, actionnaire historique de ces entités.

L’opération prévoit l’acquisition par Laprophan de 60% du capital de chacune des trois sociétés, directement ou via sa filiale Europhan Europe SA, holding luxembourgeoise récemment créée pour accompagner le développement du groupe sur le continent européen.

À l’issue de cette transaction, Laprophan et Umberto Poli exerceront un contrôle conjoint sur les structures cibles. Fondée à Casablanca, Laprophan s’est imposée comme l’un des piliers de l’industrie pharmaceutique nationale.

Active dans la recherche, la fabrication, la distribution et l’exportation de médicaments, la société consolide avec cette acquisition sa stratégie de positionnement global, tout en renforçant sa présence sur le marché des produits pharmaceutiques génériques. Les sociétés concernées sont basées aux Pays-Bas et en Irlande. Elles sont spécialisées dans l’investissement, la gestion d’actifs et l’enregistrement de produits pharmaceutiques auprès des autorités réglementaires européennes... - Lire cet article


Maroc : Aucune hausse enregistrée dans les prix des médicaments ou des tarifs des actes médicaux (ministre) - 22/10/2025 - Mafrique.ma - Maroc

Aucune hausse n’a été enregistrée dans les prix des médicaments ou dans la tarification officielle des actes médicaux, a affirmé, mardi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, cité par l’agence MAP.

« La tarification nationale de référence actuellement en vigueur date de 2006 et n’a pas encore été révisée », a précisé le ministre lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, en réponse à une question sur la « hausse des coûts de traitement ».

M. Tehraoui a souligné que son département s’engage à alléger la charge financière pesant sur les citoyens, à travers la mise en œuvre des mécanismes de prise en charge et le renforcement du rôle de l’assurance maladie obligatoire (AMO) dans la réduction du coût des soins, afin d’assurer l’équité et la durabilité du système.

Il a indiqué que le ministère se penche sur la mise en place d’une série de mesures concrètes, dont la révision des prix des médicaments et l’adoption de protocoles thérapeutiques obligatoires permettant de maîtriser les dépenses et de rationaliser la prescription des traitements.

Il a également évoqué le renforcement du contrôle de la facturation et des remboursements en partenariat étroit avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour lutter contre la fraude et garantir la transparence du système, et la révision de la tarification nationale de référence et l’amélioration des mécanismes de remboursement et de prise en charge, dans le cadre des attributions de la Haute autorité de la santé.

M. Tehraoui a estimé que le ressenti d’une hausse des coûts est principalement lié à l’augmentation de la demande des services de santé, notamment dans le secteur privé après la généralisation du régime de l’AMO, qui a permis à de larges franges de la population d’accéder aux soins dans divers établissements de santé... - Lire cet article


Le Maroc au cœur des ambitions africaines de Bayer - 19/10/2025 - Challenge - Maroc

Lors d’une récente visite à Casablanca, un haut responsable de Bayer Pharma, Uwe Dalichow, a dévoilé la stratégie régionale du géant allemand, son engagement envers le Maroc, et les perspectives d’innovation dans les soins aux patients.

Portée par sa devise «Santé pour tous, faim pour personne», Bayer articule ses actions autour de l’innovation et de l’impact sociétal. Présente dans plus de 100 pays, la multinationale considère le Maroc comme un point d’ancrage clé en Afrique du Nord. Le groupe y opère, depuis 65 ans et ce, à travers trois divisions : Crop Science, dédiée à l’agriculture et à la protection des cultures ; Consumer Health, spécialisée dans les produits en vente libre (OTC) ; et Pharmaceuticals, centrée sur les maladies chroniques, la santé des femmes et l’éducation thérapeutique. Ces trois divisions contribuent de manière équilibrée à la performance régionale de Bayer.

Le site de production de Bayer à Casablanca, dédié aux produits OTC, est unique en Afrique. Il exporte vers plus de 35 pays, dont des marchés en Europe, au Moyen Orient et en Afrique. En 2025, l’usine célèbre ses 20 ans d’existence, avec des projets d’expansion ambitieux, notamment une nouvelle ligne de production dès l’année prochaine et un objectif de tripler sa capacité d’ici 2026. «Le Maroc offre un environnement attractif avec une main-d’œuvre qualifiée, des coûts compétitifs et une capacité prouvée à produire avec qualité. Nous voulons capitaliser sur cette réussite», affirme Uwe Dalichow, notamment responsable de la région MENA de Bayer Pharmaceuticals.

Toutefois, la question de la localisation de la production pharmaceutique reste stratégique mais complexe. «Il existe une grande différence entre la fabrication de médicaments pharmaceutiques et celle de produits OTC, notamment en termes de volumes», explique-t-il. Pour certains produits comme les hormones, les contraintes techniques rendent la production locale peu rentable en faible quantité…. Cela implique des arbitrages, comme la faisabilité technique, l’intérêt pour les patients, les risques de rupture de stock ; dans certains cas, maintenir une production centralisée reste la meilleure option.

Bayer investit activement dans des domaines thérapeutiques prioritaires pour le pays : cardio-vasculaire, oncologie, hématologie, ophtalmologie et santé des femmes... - Lire cet article


Quand les réseaux sociaux prescrivent des médicaments : l’automédication 2.0 inquiète les professionnels de santé - 19/10/2025 - Le matin - Maroc

Certaines recommandations de médicaments circulant sur les réseaux sociaux entraînent un engouement croissant dans les pharmacies. Les professionnels de santé alertent sur les risques liés à l’automédication et aux conseils non encadrés, qui peuvent provoquer effets secondaires, retards de diagnostic et complications collectives. Ce phénomène met en lumière la nécessité d’un suivi professionnel rigoureux et d’une sensibilisation accrue du public face à la viralité de ces pratiques.

Des conseils pour la maison aux astuces beauté, les réseaux sociaux occupent une place grandissante dans la vie quotidienne. Leur influence, longtemps cantonnée aux domaines du style et du bien-être, s’étend désormais à celui de la santé. Sur TikTok, Instagram ou Facebook, des utilisateurs ordinaires, mais aussi des influenceurs suivis par des milliers d’abonnés, recommandent des médicaments ou des pommades qu’ils affirment avoir «testés et approuvés», suscitant parfois un engouement massif dans les pharmacies.

«Une patiente est venue me demander un médicament bien précis. Quand je lui ai dit qu’il était en rupture de stock, elle m’a simplement répondu : c’est normal, tout le monde en parle sur les réseaux», raconte une pharmacienne à Casablanca. «Ce genre de situation devient fréquent. Les gens font davantage confiance à ce qu’ils voient en ligne qu’aux conseils de professionnels. C’est préoccupant, car ils ne réalisent pas que ces publications ne reposent sur aucune base médicale».

De nombreuses officines observent aujourd’hui le même phénomène : des produits jusque-là peu demandés deviennent soudain introuvables, portés par des vidéos virales ou des témoignages d’influenceurs affirmant avoir «trouvé la solution miracle». Certains utilisent ces médicaments à des fins esthétiques ou détournées, sans connaître leurs véritables indications ni leurs risques potentiels... - Lire cet article




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