Le cannabis thérapeutique s’impose comme un enjeu stratégique au Maroc, et Pharma5 entend bien y jouer un rôle majeur. Sa présidente directrice générale (PDG), Mia Lahlou Filali, affirme que cette filière est désormais une priorité stratégique pour le laboratoire, qui travaille depuis quatre ans à maîtriser toute la chaîne de valeur.
Le cannabis thérapeutique s’impose aujourd’hui comme un enjeu clé dans le secteur pharmaceutique au Maroc. Pour Pharma5, acteur majeur du médicament au Royaume, il constitue une priorité stratégique, comme le souligne Mia Lahlou Filali, PDG du laboratoire.
Depuis quatre ans, l’entreprise investit dans cette filière avec un objectif clair: maîtriser l’intégralité des étapes clés de la chaîne de valeur. «Nous avons obtenu une autorisation de mise sur le marché pour un médicament contre l’épilepsie l’année dernière. Ce produit, conçu à partir d’un cannabis 100% marocain, sera bientôt lancé au Maroc», relate la dirigeante.
Selon elle, Pharma5 ne se limite pas à la mise à disposition de médicaments, mais s’engage également dans les préparations magistrales et les compléments alimentaires, élargissant ainsi l’offre thérapeutique basée sur cette plante... - Lire cet article
Le ministère de la Santé a récemment présenté un nouveau modèle de fixation des prix des médicaments, visant à concilier l’amélioration de l’accès aux traitements avec la préservation de la soutenabilité financière du système de santé. Cette réforme, largement commentée par les experts, entend rationaliser la tarification pharmaceutique en s’appuyant sur un cadre plus équilibré entre les enjeux économiques et les besoins des patients.
Ce nouveau dispositif repose sur trois piliers fondamentaux. Le premier consiste à fixer les prix publics de vente (PPV) uniquement pour les médicaments remboursables ou susceptibles de l’être, ce qui limite la portée des contrôles tarifaires aux traitements pris en charge par l’assurance maladie. Le second axe prévoit une révision optimisée des PPV, tant pour les médicaments princeps que pour les génériques. Enfin, un mécanisme innovant instaure un double prix, facial et remisé non divulgué, destiné aux médicaments les plus coûteux pour le système de santé.
Cette double tarification cible principalement les traitements qui représentent la majeure partie des remboursements des caisses d’assurance maladie. Une étude récente révèle que seulement 150 médicaments concentrent 54 % des remboursements, et 17% concernent des traitements dont le prix dépasse 10.000 dirhams par boîte. Pour maîtriser cette dépense, le ministère introduit un système de prix négociés confidentiels, permettant aux laboratoires de proposer un tarif de cession inférieur au prix facial sans divulguer ce montant. Cette pratique, déjà utilisée dans plusieurs pays européens, vise à éviter que d’autres marchés ne prennent ce prix comme référence, tout en garantissant l’accès à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article
Le jeudi 12 juin 2025, LEMM a tenu son Assemblée Générale Élective Annuelle, aboutissant à la désignation d’un nouveau Bureau Exécutif. Nous saluons l’implication du bureau sortant, dont le travail a contribué à structurer nos actions et à renforcer notre position au sein du secteur de la santé national.
Nous félicitons les membres du nouveau Bureau Exécutif pour leur nomination :
Président : AstraZeneca, représenté par le Dr Amine Sekhri
Vice-présidents
- MSD, représenté par M. El Mehdi Rakhi
- Bayer, représenté par M. Anas Ziati
- Roche, représenté par le Dr Anis El Mekaoui
Secrétaire général : Pierre Fabre, représenté par M. Lotfi Benali
Trésorier : Johnson & Johnson, représenté par le Dr Mehdi Seqat
LEMM réaffirme son engagement en faveur de l’accès équitable à l’innovation thérapeutique, du développement de la recherche clinique et de la promotion de l’investissement international dans le secteur de la santé au Maroc, en collaboration étroite avec l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. - Lire cet article
Le Maroc confirme son ascension sur le marché du cannabis thérapeutique, avec des exportations en hausse et une transformation pharmaceutique structurée. Alors que la variété Beldia trouve preneur en Australie et en Suisse, les laboratoires marocains, à l’instar de Pharma 5, intensifient leurs recherches et développent des médicaments innovants, notamment pour le traitement de l’épilepsie sévère. Une dynamique qui positionne le pays comme un acteur clé du cannabis médical en Afrique.
Le Maroc est en train de consolider sa place sur le marché mondial du cannabis thérapeutique, notamment grâce à l’exportation de la variété Beldia, prisée pour ses propriétés médicinales et son faible taux de THC. Avec l’aval de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), les premières expéditions ont déjà pris le chemin de l’Australie et de la Suisse, signalant une nouvelle dynamique pour la filière marocaine.
En effet, après la première cargaison qui a inauguré les exportations de ce nouveau produit le 10 avril dernier à destination de la Suisse, suivie d’une seconde vers un pays africain dont l’identité n’a jusque-là pas été révélée, le Maroc a signé, le 5 juin dernier, deux nouvelles exportations : l’une à destination de l’Australie, et l’autre vers la Suisse, une seconde fois... - Lire cet article
A partir du 16 juin, les attributions relatives à l’autorisation des établissements pharmaceutiques industriels et des grossistes répartiteurs, précédemment exercés par le Secrétariat général du gouvernement (SGG), seront transférées à l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS). Cette mesure constitue un pas important vers une régulation unifiée et la simplification des procédures d’autorisation.
Dans un communiqué, l’Agence signale que conformément aux missions qui lui sont confiées en vertu des dispositions de la loi 10-22, portant sa création, «les attributions précédemment exercées par le Secrétariat général du gouvernement en matière d’octroi des autorisations relatives à la création, l’ouverture et l’exploitation des établissements pharmaceutiques industriels et des établissements pharmaceutiques grossistes répartiteurs ainsi qu’en matière d’octroi des autorisations aux pharmaciens exerçant au sein desdits établissements, sont désormais transférées à l’AMMPS et ce conformément aux dispositions des articles 5 et 27 de la loi 10-22. Suite à cette nouvelle mesure, à compter du 16 juin 2025, toute nouvelle demande d’autorisation doit être déposée directement auprès de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé... - Lire cet article
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a approuvé une nouvelle baisse des prix de vente de plusieurs médicaments commercialisés dans les pharmacies. La liste comprend des traitements essentiels, en particulier ceux destinés à des maladies chroniques ou graves comme la maladie d’Alzheimer, les troubles endocriniens, ou encore les examens IRM nécessitant un produit de contraste.
Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 29 mai 2025. Cette liste a été révisée par le ministère de la Santé et de la protection sociale, suite à la demande des industriels pharmaceutiques.
Parmi les médicaments concernés, ALMANTIN, prescrit dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer, voit ses prix légèrement réajustés. La boîte de 28 comprimés de 20 mg passe de 220 à 212 dirhams, tandis que celle de 56 comprimés est réduite d’un dirham, passant de 366 à 365 dirhams.
Dans le domaine des maladies cardiovasculaires, le médicament CONECTOR 10 mg, à base de rosuvastatine (une statine utilisée pour réduire le cholestérol), enregistre également une baisse. La boîte de 56 comprimés passe de 247 à 234 dirhams, et celle de 112 comprimés diminue de 448 à 426 dirhams... - Lire cet article
Le système de tarification des médicaments au Maroc s’apprête à faire l’objet d’une révision en profondeur. Interrogés par Le360, Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, ainsi que Tayeb Hamdi, médecin et expert en politiques de santé, proposent plusieurs pistes pour remédier à la cherté persistante des médicaments dans le Royaume. Éléments de réponse.
Une réforme en profondeur du système de tarification des médicaments est en préparation. C’est ce qu’a récemment annoncé le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, devant la Chambre des représentants. Élaboré en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, ce projet ambitieux vise à instaurer une tarification plus juste, équitable et transparente.
Cette déclaration ravive l’espoir d’une prise en charge enfin sérieuse — et surtout décisive — de la question structurelle de la cherté des médicaments au Maroc. Mais elle soulève également de nombreuses interrogations: jusqu’où ira cette réforme? Et surtout, sera-t-elle à la hauteur des attentes, tant des professionnels de santé que des citoyens?
«Il faut en finir avec la politique de raccommodage qui consiste à opérer des petites baisses insignifiantes des prix de certains médicaments dont la plupart sont, d’ailleurs, très peu consommés ou sont des génériques utilisés par les hôpitaux», lance d’emblée Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et du droit à la vie, interrogé par Le360... - Lire cet article
Une enquête récente menée auprès de médecins généralistes dans neuf pays à revenu faible ou intermédiaire – dont le Maroc – révèle les obstacles persistants à la prescription judicieuse des antibiotiques, en dépit de l’alerte croissante sur la menace mondiale que représente l’antibiorésistance.
Publiée dans la revue PLOS Global Public Health, cette étude met en évidence les pratiques cliniques en matière de prise en charge des infections des voies respiratoires supérieures, ainsi que le rôle des praticiens dans la propagation de la résistance antimicrobienne (RAM).
L’enquête, qui a analysé 1.008 réponses valides, montre que 62,1 % des médecins interrogés considèrent la résistance aux antibiotiques comme un problème majeur dans leur pays. Par ailleurs, 62,8 % estiment que la prescription d’antibiotiques en soins primaires contribue significativement à l’amplification de ce phénomène. Fait préoccupant : bien que 46,4 % reconnaissent l’étiologie virale de la majorité des infections des voies respiratoires supérieures, 40,7 % continuent à penser que les antibiotiques restent utiles pour leur traitement.
L’étude identifie plusieurs facteurs clés favorisant l’émergence et la dissémination de la résistance bactérienne : l’interruption prématurée des traitements par les patients, les prescriptions inadaptées, et le recours fréquent à l’automédication antibiotique. Ces pratiques, souvent ancrées dans le quotidien des soins de santé primaires, compromettent l’efficacité thérapeutique et accélèrent la sélection de souches résistantes.
En matière de formation continue, 94 % des médecins interrogés plaident pour la mise en place de programmes de formation spécialisés sur la prescription raisonnée des antibiotiques. Concernant l’usage des recommandations cliniques, seuls 45 % affirment les consulter régulièrement, tandis que 32 % le font de manière occasionnelle. Toutefois, plusieurs obstacles freinent leur application: l’obsolescence des référentiels disponibles, leur complexité, ainsi que l’absence de directives nationales adaptées aux réalités locales... - Lire cet article
Un document intitulé «Revue de la stratégie nationale de tarification des médicaments» circule abondamment sur les réseaux sociaux. Déjà fragilisés économiquement, les pharmaciens d'officine redoutent de nouvelles baisses de prix qui viendraient, une fois de plus, amputer des revenus déjà sous pression.
Souvenons-nous : en 2013, le décret n° 2-13-852 du 18 décembre 2013, relatif aux conditions et modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés, promettait un triptyque gagnant : prix plus bas, consommation accrue de médicaments et équilibre financier des caisses. Six ans plus tard, la consommation n'a pas bougé ; il a fallu attendre la pandémie de Covid-19 et la généralisation de l'AMO pour voir la consommation de médicaments repartir à la hausse, ce qui inquiète aujourd'hui les gestionnaires des caisses.
Le rapport précité indique qu'il faut comprimer les dépenses, mais reconnaît cependant que les pharmacies marocaines, déjà fragiles, doivent être préservées. Le pays compte une pharmacie pour 2 800 habitants, bien en-deçà de la norme OMS (une pour 5 000). Par ailleurs, 63 % des médicaments les plus coûteux pour la CNSS ne rapportent qu'un forfait dérisoire aux pharmaciens. Dans ces conditions, chaque baisse de prix des tranches T1[1] et T2[2] s'accompagnera inéluctablement d'une diminution des revenus des pharmaciens d'officine.
En réalité, ce ne sont pas les baisses de prix des médicaments que les pharmaciens contestent ; c'est l'érosion inexorable de leur rémunération, faute d'honoraires pour les actes de dispensation, de prévention, de dépistage, de suivi des maladies chroniques ou pour le droit de substitution, etc. L'Europe l'a compris : la Belgique accorde une marge économique de 18,6 %, et le Royaume-Uni, de 4,7 %, mais compense par des honoraires de service. Résultat : les prix restent compétitifs et les pharmacies demeurent un pilier de santé publique... - Lire cet article
Un communiqué du Secrétariat national du secteur des pharmaciens ittihadis vient de secouer le champ sanitaire marocain. Rarement un document professionnel aura cristallisé à ce point l’état de fatigue d’un secteur aussi vital, tout en proposant une feuille de route de réformes aussi claire que déterminée. Derrière la technicité des revendications transparaît une revendication fondamentale : redonner au pharmacien sa place légitime dans l’architecture de santé publique et au médicament son rôle de bien commun et non de simple marchandise.
Ce communiqué n’est pas une plainte, c’est une déclaration d’alerte lucide, portée par une profession qui refuse de sombrer dans l’insignifiance. Les pharmaciens ittihadis y exposent les dérives d’un système de régulation des prix des médicaments qu’ils jugent incohérent, opaque, et profondément déséquilibré.
L’analyse proposée est précise, documentée, sans effet de manche. Elle dénonce une marginalisation insidieuse du métier dans les grandes décisions de santé. Les signataires de ce communiqué observent, non sans amertume, que les orientations stratégiques prises par le gouvernement se font trop souvent sans concertation avec les acteurs du terrain. L’un des points les plus amers du document est cette exclusion flagrante des représentants de la profession pharmaceutique des discussions techniques. Une politique de l’ombre, opaque et unilatérale, qui compromet toute chance de réforme durable.
Le Secrétariat met également en lumière l’absurdité d’un système où le pharmacien reste accablé par des charges sociales mal calibrées, des obligations financières disproportionnées et une instabilité réglementaire permanente. Cette situation pèse lourdement sur les jeunes professionnels et affaiblit progressivement l’attractivité du métier.
A travers leur message, les Ittihadis réclament une réforme ambitieuse du cadre social, avec une répartition plus équitable des contributions, notamment dans les régimes de retraite et de sécurité sociale.
Dans une perspective plus large, les signataires du communiqué appellent à un débat sérieux, structuré et ouvert sur les compléments alimentaires, les plantes médicinales, et les produits de santé non conventionnels. Ces substances, largement consommées et promues sur les réseaux sociaux, échappent à toute régulation sérieuse, menaçant aussi bien la sécurité des patients que l’éthique professionnelle. Le Secrétariat réclame une mise à jour du cadre législatif, en particulier en ce qui concerne les dispositifs médicaux, les compléments et les produits de parapharmacie, afin d’harmoniser la pratique nationale avec les exigences de la loi 17-04... - Lire cet article
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