band_header

Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici https://www.leemafrique.org/mentions-legales#cookies

Revue de presse


Forum Galien Afrique 2025 : 8e édition du forum Galien, sous le signe de la souveraineté sanitaire - 29/10/2025 - Dakar midi - Sénégal

Dakar, le 28 octobre 2025 — La capitale sénégalaise a accueilli ce mardi la cérémonie officielle d’ouverture de la 8ᵉ édition du Forum Galien Afrique, placée sous le thème : « Souveraineté sanitaire : un impératif pour l’Afrique ».

L’événement a été présidé par le Professeur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale, représentant le Premier ministre du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko, en présence de la Professeure Eva Marie Coll Seck, présidente de Galien Afrique et ancienne ministre de la Santé du Sénégal, de Dr Magda Robalo, coprésidente du Comité scientifique international du Forum et ancienne ministre de la Santé de la Guinée-Bissau, ainsi que de Dr Abdourahmane Diallo, directeur de la gestion des programmes à l’OMS, Bureau régional pour l’Afrique.

Étaient également présents de nombreux partenaires techniques et financiers, chercheurs, industriels, jeunes innovateurs et acteurs institutionnels venus des quatre coins du continent et d’ailleurs.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Ibrahima Sy, représentant le Premier ministre, a transmis les salutations et encouragements du gouvernement du Sénégal aux participants. Il a rappelé que la crise de la COVID-19 a révélé « les fragilités profondes de nos systèmes de santé, les injustices dans l’accès aux vaccins et la dépendance excessive vis-à-vis des importations de médicaments et de produits sanitaires ».

Toutefois, a-t-il souligné, cette crise a également mis en lumière le potentiel africain : « L’Afrique dispose d’un capital humain, scientifique et industriel considérable. Elle doit désormais prendre en main son destin sanitaire. La souveraineté sanitaire n’est pas un slogan, mais une exigence vitale. »

Le ministre a mis en avant les avancées notables du Sénégal, notamment l’élargissement de la couverture sanitaire universelle, le projet Mandiba pour la production locale de produits de santé, et la digitalisation du système sanitaire.

Cependant, il a aussi rappelé les défis persistants, tels que la faiblesse du financement domestique et les inégalités d’accès aux soins. « La souveraineté sanitaire repose sur quatre piliers : la construction et l’équipement des structures de santé, la valorisation du capital humain, la production locale de vaccins et médicaments, et le financement endogène. Elle est avant tout une responsabilité politique », a-t-il martelé... - Lire cet article


Lutte contre le trafic illicite de produits médicaux : les acteurs tirent la sonnette d’alarme - 24/10/2025 - Dakaractu - Sénégal

Alors que le marché noir des médicaments continue de prospérer au Sénégal, au détriment de la santé publique, le Comité national de lutte contre le trafic illicite de produits médicaux s’est réuni ce jeudi 23 octobre 2025 pour inciter les autorités politiques et judiciaires à réagir. Une rencontre stratégique, présidée par le Dr Amath Niang, qui a permis de dresser un état des lieux alarmant de ce phénomène aux conséquences sanitaires et sociales dramatiques.

Le Dr Niang a d’abord rappelé le contexte ayant conduit à la mise en place du comité : la volonté de l’État de faire face à un fléau qui fragilise la politique nationale de santé et met en péril la vie de milliers de Sénégalais. « L’existence de ce comité témoigne d’un engagement fort. Elle réunit des institutions majeures comme la Présidence, l’Assemblée nationale et la Primature, signe que la lutte est désormais une priorité nationale », a-t-il déclaré.

Selon lui, le commerce illicite de médicaments ne profite à personne. Il attire principalement des populations vulnérables, souvent mal informées, qui espèrent se soigner à moindre coût, mais s’exposent en réalité à de graves dangers. Ces produits, vendus sans contrôle, provoquent des intoxications, aggravent certaines pathologies et alimentent des circuits criminels bien organisés.

Le président du comité appelle à une réponse à la fois répressive et préventive. Il invite la justice à appliquer rigoureusement les lois contre les trafiquants, tout en exhortant les médias à renforcer la sensibilisation. « La santé se préserve et se gère. Si les citoyens cessent d’acheter ces produits, ce marché disparaîtra », a-t-il martelé... - Lire cet article


Stratégie – Forum de haut niveau sur la vaccination : Les pays africains plaident pour des financements endogènes - 18/10/2025 - Le quotidien - Sénégal

L’atteinte de la souveraineté vaccinale a été engagée depuis longtemps, mais elle a connu un coup d’accélérateur avec le Covid-19 qui a montré la vulnérabilité de l’Afrique. Pour y remédier, les pays africains comptent sur des financements endogènes afin de construire des laboratoires pharmaceutiques de référence.

La vaccination se pose en Afrique comme un problème de santé publique. Le continent noir regorge aujourd’hui d’enfants sous-vaccinés et d’autres qui ne sont même pas vaccinés. Une situation qui se pose aux autorités et aux acteurs de la santé comme un défi à relever. C’est pour cette raison qu’un forum de haut niveau sur la vaccination en Afrique de l’Ouest se tient présentement à Dakar. Cette rencontre a pour but d’obtenir un engage­ment politique et financier en faveur d’un financement endogène de la vaccination. Car, d’après le ministre de la Santé, qui a présidé hier la cérémonie d’ouverture de ce forum de trois jours, «l’Afrique représente 20% de la population mondiale, mais son industrie du vaccin ne fournit que 1, 25% de l’offre mondiale». «C’est dire l’immensité de la tâche qu’il reste à accomplir pour la souveraineté en matière de vaccins en l’Afrique», a-t-il remarqué. Avant de montrer cette dépendance vis-à-vis de l’extérieur. «Le continent continue d’importer pus de 90% de ses médicaments et 99% de ses vaccins. Ce qui le rend extrêmement dépendant de l’aide internationale», ajoute-t-il.

Selon toujours Dr Ibrahima Sy, «dans la situation actuelle, l’Afrique reste encore vulnérable face à la convergence des maladies infectieuses et continue d’être en grande partie dépendante de l’Europe». Aujourd’hui, le hic est que ce soutien extérieur est largement fragilisé par plusieurs facteurs. Et le ministre en veut pour preuve «le soutien des partenaires comme les Etats-Unis qui est en train de diminuer, les groupes budgétaires de l’Isf dans les programmes de santé humaine qui ont un impact négatif considérable sur le continent». D’après lui, «les élections aux Etats-Unis ont eu un impact négatif sur la disponibilité des fonds pour la mise en œuvre des programmes». Et «cette situation devrait inciter les pays africains à mieux orienter leurs ressources nationales vers des systèmes de santé plus résilients et durables». «Notre continent, l’Afrique, fait face à des menaces sanitaires liées à l’émergence de maladies zoonotiques avec de nouveaux pathogènes, les virus, parasites, bactéries, qui sont de véritables armes de destruction massive, invisibles et très redoutables pour l’humanité», a dit Ibrahima Sy. Selon lui, face à de telles menaces, «la vaccination doit continuer afin de sauver nos compatriotes et aussi nos économies». Pour le ministre, «nous devons continuer à investir sur la vaccination non seulement pour réduire le poids des maladies et des décès, mais aussi pour améliorer les hôpitaux» ... - Lire cet article


Souveraineté pharmaceutique : le Sénégal veut produire 50 % de ses médicaments d’ici 2050 - 03/10/2025 - Le soleil - Sénégal

Le Sénégal a affiché sa volonté de tendre vers la souveraineté pharmaceutique. Dans un premier temps, l’objectif est d’arriver à produire localement 50 % des besoins du pays d’ici 2050.

Le coordonnateur de la cellule partenariats de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a confirmé cette ambition des autorités lors de l’installation de la plateforme réglementaire de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé à Tivaouane, ce jeudi 2 octobre.

Actuellement, 95 % des médicaments consommés au Sénégal sont importés. La volonté affichée des nouvelles autorités, inscrite dans l’agenda national de transformation et le master plan avec le projet de relance pharmaceutique coordonné par l’Unité de gestion et de projets, est de produire localement 50 % des besoins en médicaments d’ici 2050.

Ces propos ont été tenus par le coordonnateur de la cellule partenariats de l’ARP, Doudou Sonko, en marge du Comité départemental de développement (CDD) lors du lancement de la plateforme réglementaire de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé, présidé par le préfet du département, Mamadou Guèye.

Selon Doudou Sonko, le Sénégal dispose des moyens nécessaires pour produire des médicaments localement, puisque l’ARP, créée en 2022, est compétente sur tout ce qui concerne les médicaments, la pharmacie et les autres produits de santé.

D’après lui, l’ARP a atteint le niveau de maturité 3 et est ainsi définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une agence fiable, capable de produire et de mettre sur le marché mondial des produits pharmaceutiques et de santé. Elle est compétente dans plusieurs fonctions réglementaires, notamment l’homologation, l’inspection, la pharmacovigilance et le contrôle qualité... - Lire cet article


Tivaouane : des plateformes réglementaires de la chaîne d’approvisionnement des médicaments en gestation - 02/10/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Tivaouane, 2 oct (APS) – Le préfet de Tivaouane a présidé, jeudi, un Comité départemental de développement (CDD) consacré à la mise en place des plateformes réglementaires de la chaîne d’approvisionnement des médicaments et autres produits de santé, a constaté l’APS.

Cette rencontre marque le démarrage officiel du processus de création d’une plateforme réglementaire du médicament, un dispositif destiné à renforcer la régulation du secteur pharmaceutique et à accompagner la territorialisation des politiques publiques de santé, a précisé Mamadou Guèye lors de cette rencontre.

Le préfet de Tivaouane a souligné l’importance de ce dispositif pour la consolidation de la chaîne d’approvisionnement en médicaments, tout en rappelant la nécessité d’une coopération étroite entre l’administration, les collectivités locales et les professionnels de la santé.

Selon les autorités sanitaires, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028), dont l’un des objectifs majeurs est de progresser vers une souveraineté pharmaceutique.

Actuellement, le Sénégal demeure fortement dépendant des importations, avec près de 95 % des médicaments consommés provenant de l’étranger.

La plateforme réglementaire aura pour missions principales d’assurer la disponibilité continue des médicaments, de garantir leur sécurité et leur accessibilité, ainsi que de fournir des informations fiables aux acteurs de la santé... - Lire cet article


Bakel : les adultes réticents aux médicaments contre le paludisme - 30/09/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Bakel, 30 sept (APS) – Le deuxième passage de la campagne d’administration de masse de médicaments (AMM) à Bakel (est) a montré que la frange adulte de la population reste réticente aux médicaments contre le paludisme, une pathologie toujours présente dans ce département de la région de Tambacounda.

“Lors du deuxième passage de la campagne de l’AMM, on a rencontré quelques difficultés par rapport à l’atteinte de la cible de la population. C’est surtout avec les adultes, des cibles qui ont plus de quatorze ans chez qui le problème est présent”, a révélé Momar Ndiaye, médecin au centre de santé de Bakel.

‎Il s’exprimait lors d’une réunion tenue avec les Bajenu Gox (marraines de quartier), des relais communautaires et journalistes pour leur exposer la situation de l’AMM lors du deuxième passage au niveau du district sanitaire de Bakel.

Selon Dr Ndiaye, seul 41% des cibles de plus de quatorze ans ont été touché lors de cette deuxième passage de la campagne de l’AMM, qui concerne toute la population de plus de 03 mois, [incluant les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës].

“On avait l’habitude de faire des campagnes en ciblant uniquement les moins de 5 ans. Mais maintenant, c’est toute la population de plus de 03 mois qui est concernée sauf les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës”, a expliqué Dr Ndiaye.

“Nous voulons que la population soit bien informée par rapport à la cible, c’est l’objectif de cette réunion qui permet d’inviter les acteurs de médias et communautaires à insister sur la cible pour réussir le troisième passage, prévu le 03 octobre”, a-t-il ajouté... - Lire cet article


Pharmacie : insertion professionnelle et prolifération des faux médicaments, deux défis à relever - 26/09/2025 - Le soleil - Sénégal

À l’occasion de la Journée internationale de la pharmacie, la présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, Dr Alima Niang, a salué les acquis du secteur tout en alertant sur les défis liés à l’insertion professionnelle des jeunes, à la prolifération des faux médicaments entre autres.

« Globalement, le secteur pharmaceutique sénégalais se porte bien, car il est solidement encadré par la loi et porté par des professionnels compétents », affirme Dr Alima Niang présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, joint par téléphone hier. Selon elle, les pharmaciens jouent un rôle central dans la sécurité sanitaire puisqu’ils sont présents à tous les niveaux : officines, hôpitaux, laboratoires, distribution, industrie, enseignement et recherche. Si le secteur reste solide, il n’en demeure moins traversé par de réels défis.

La présidente de l’Ujps pointe notamment la question de l’emploi : « La première contrainte que je peux évoquer est l’insertion des jeunes pharmaciens diplômés. Chaque année, de nombreux diplômés rejoignent le marché du travail, mais les offres sont limitées », déplore-t-elle. Avec l’ouverture de nouvelles filières à Thiès et dans trois universités privées, le flux de diplômés s’accroît, alors que les perspectives d’embauche n’évoluent pas. « Notre ministère de tutelle doit penser à un recrutement plus conséquent des jeunes pharmaciens pour garantir la sécurité du médicament et celle des patients », plaide Dr Niang.

Interrogée sur la couverture pharmaceutique, elle se veut rassurante : « Il y a une bonne présence d’officines sur l’ensemble du territoire. Même dans les zones reculées, il existe des dépôts légalement constitués, gérés par des pharmaciens », insiste-t-elle. Elle précise, toutefois, que ces structures de proximité doivent se démarquer des dépôts illégaux qui échappent au contrôle et constituent un risque pour la santé publique. La présidente de l’Ujps dénonce fermement la prolifération des médicaments de la rue. « L’exercice illégal de la pharmacie est puni par la loi. Ce que nous demandons, c’est simplement son application dans toute sa rigueur », affirme-t-elle... - Lire cet article


Production de vaccins : L’Institut Pasteur de Dakar, un « modèle », selon des députés européens - 18/09/2025 - Le soleil - Sénégal

Examiner les défis actuels du système de santé sénégalais et formuler des recommandations à l’Union européenne pour stimuler la recherche, l’accroissement de la production de vaccins afin de réduire la dépendance, telle est la quintessence de la visite effectuée, hier, au vaccinopole de Diamniadio par une délégation des députés de la Commission de la santé du Parlement européen.

RUFISQUE – Le vaccinopole de Diamniadio, dans la région de Dakar, a reçu hier mercredi 17 septembre, une délégation de députés de la Commission de la santé publique du Parlement européen.

À l’issue de cette visite de plus d’une heure et demie, la présidente de la Commission de la santé du Parlement européen, Tilly Metz, a magnifié l’innovation locale développée par l’Institut Pasteur de Dakar au sein du vaccinopole et l’importance de la coopération sanitaire.

« Le message qu’il faut partager à nos partenaires au sein de l’Union européenne, c’est surtout l’innovation locale notée au vaccinopole. Celle-ci contribue à une coopération internationale de lutte contre les maladies, contre les virus entre autres », estime-t-elle.

Mme Metz a, en outre, salué les efforts entrepris par l’Institut Pasteur de Dakar et le vaccinopole dans la production de vaccins, notamment contre la fièvre jaune. « Le Sénégal est parmi les quatre producteurs mondiaux de vaccin contre la fièvre jaune », s’est-elle réjouie.

Selon Tilly Metz, l’Ipd et le vaccinopole sont des « modèles à suivre ». La parlementaire estime qu’il est important de disposer des lieux de fabrication de vaccins en grande quantité et de les rendre accessibles et à des prix abordables.

Sur ce point, elle s’est réjouie de l’approche « non-profit » du vaccinopole, où les bénéfices sont réinvestis dans le système de recherche et de développement.

Le directeur du vaccinopole, Lamine Séne, rappelle que c’est la Team Europe qui a financé à plus de 50 % cette infrastructure dédiée à la production de vaccins. Sur ce plan, précise-t-il, le vaccinopole ambitionne une capacité de 300 millions de doses. « L’objectif est d’atteindre 60 % d’autonomie vaccinale africaine d’ici 2040 », souligne M. Séne... - Lire cet article


Acquisition difficile en médicaments : les médecins privés du Sénégal font le plaidoyer pour la révision du circuit - 15/09/2025 - Sud Quotidien - Sénégal

Le syndicat des médecins privé du Sénégal a fait un plaidoyer samedi dernier pour une meilleure organisation dans l’approvisionnement du médicament. Au cours d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments, ils ont demandé à mettre en place des officines qui leur seraient dédiées pour leur ravitaillement en médicament. Une démarche qui va contribuer à la pénurie et à la rupture de médicaments dans les soins dans le privé.

Contrairement aux structures de santé publique qui s’approvisionnent en médicaments à travers le système national d’approvisionnement en médicaments essentiels reposant sur la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et ses succursales régionales (Pra), les dépôts de districts et les dépôts des Centres et Postes de Santé, les établissements de santé privés font la commande directement au sein de la Pna en tenant compte des exigences de la société. Selon le syndicat des médecins privés du Sénégal, ce système doit évoluer et aller vers la mutualisation afin de permettre à leur entreprise de se ravitailler auprès des autres succursales que la Pna mettra à leur disposition. Une démarche qui pourra régler sans nul doute, les retards et les pénuries de certains médicaments essentiels et d’urgences dans leur stock. « A l’image du public, on peut avoir des sites gérés par des pharmaciens qui assuraient la fourniture de médicaments au lieu de nous imposer un pharmacien dans nos cabinets pour la gestion des médicaments qu’on utilise » préconise un des médecins. Des interventions recueillies samedi dernier lors de la tenue d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments... - Lire cet article


Un médecin du privé pour une meilleure organisation de la disponibilité des médicaments - 13/09/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Dakar, 13 sept (APS) – L’endocrinologue Awa Mbow Kane préconise une meilleure gestion de la disponibilité des médicaments, au regard des difficultés rencontrées notamment par les médecins opérant dans le privé pour accéder aux intrants nécessaires aux soins dont les patients ont besoin.

La loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé “place le médicament au centre de toute la problématique de la santé”, mais la “problématique essentielle, c’est celle du patient et des populations”, a déclaré le docteur Kane.

Elle prenait part à une table ronde sur la loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé, à l’occasion de l’assemblée générale du Syndicat des médecins privés du Sénégal (SYMEPS), tenue samedi à Dakar.

Selon docteur Awa Mbow Kane, c’est le patient qui doit être au cœur des préoccupations des hôpitaux, des établissements privés de santé et même du ministère de la Santé.

L’objectif commun doit être de préserver la santé des populations, dit-elle, en soulignant que cela passe par une organisation de la disponibilité des médicaments.

“Or, ajoute cette endocrinologue opérant elle-même dans le privé, cette loi comporte toutes sortes d’interdictions et toutes sortes de difficultés, et fait en sorte que la disponibilité” de certains médicaments “n’est plus une réalité”.

Awa Mbow Kane estime qu’il devient “extrêmement compliqué pour les structures privées de santé et même pour les établissements publics de santé, de mettre à disposition du patient […]” les médicaments dont il a besoin... - Lire cet article




Merci de prendre en compte que :

La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations

Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.


CONTACTEZ-NOUS


Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17

Contactez-nous

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • LEEM
    Direction des Affaires publiques
    58 bd Gouvion Saint Cyr
    75858 Paris CEDEX 17

Téléphone

  • +33 1 45 03 88 88

Email


footer