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L'Algérie a consolidé sa position de leader dans l'industrie pharmaceutique en Afrique, un secteur clé de l'économie du pays. Avec 218 usines pharmaceutiques opérant sur son territoire, ce pays nord-africain représente 30 % de la production pharmaceutique de l'ensemble du continent. Une performance impressionnante qui traduit les efforts soutenus du gouvernement pour développer ce secteur vital et rendre le pays plus autonome dans la production de médicaments.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a mis en lumière, lundi sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, les progrès réalisés par l'Algérie dans la production locale de médicaments. Alors que l'Afrique compte environ 600 usines pharmaceutiques, l'Algérie se distingue avec ses 218 établissements, un chiffre qui montre l’ampleur de son engagement pour la souveraineté pharmaceutique.
Ce développement repose sur une politique de soutien à l'industrie nationale, permettant ainsi de couvrir environ 79 % des besoins pharmaceutiques du pays. Cette autosuffisance a permis de réduire la dépendance de l'Algérie vis-à-vis des importations de médicaments, un facteur clé dans un contexte mondial où la santé publique devient une priorité de plus en plus pressante... - Lire cet article
Toute personne qui a voyagé en Afrique sub-saharienne a pu voir lors d’une visite d’un marché des femmes accroupies proposant aux chalands des médicaments amassés dans des bassines. Des médicaments qui d’après elles sont à même de tout soigner et dont l’efficacité est fonction de leur couleur. Si cela permet de faire de belles photos le « pittoresque » cela cache une situation dramatique pour une partie de la population qui se voit contrainte d’avoir recours à ces vendeuses et à leurs médicaments.
Plusieurs raisons les contraignent à ce recours. D’abord les difficultés physiques ou la crainte de se rendre dans une officine. Ensuite l’incapacité financière d’y acheter ce qui a été prescrit. En effet, rappelons que d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans l’Afrique sub-saharienne la moyenne de la part des dépenses de santé des ménages fluctuait entre 32 et 36 % du total des dépenses de santé entre 2000 et 2017 dont la plus une part importante concernant l’achat de médicaments.
Ainsi au Burkina Faso l’achat de médicaments représente environ 60 % des dépenses de santé des ménages . Aussi ne faut-il pas s’étonner que la population pauvre ce tourne vers des médicaments beaucoup moins chers, c’est à dire dans bien des cas les médicaments frauduleux ou contrefaits. C’est pourquoi on estime que leur part représente de 30% à 50% du total des médicaments vendus.
Cette situation conduit à poser trois questions : pourquoi les médicaments vendus en officine coûtent-ils chers ? Qui importe les médicaments frauduleux ? Pourquoi les états qui sont comptables de la santé publique n’ont-ils pas conduit de politiques du médicament... - Lire cet article
Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie, pointent dans un rapport les « déconvenues » et les « conséquences » des vendeurs à la sauvette qui exposent la population à des risques sanitaires et interfèrent sur la profession légale des pharmaciens.
Le rapport de l’IRSSA a estimé que sur le plan scientifique, ces produits peuvent induire des maladies iatrogènes (des pathologies causées par la prise de ces médicaments) ; parfois ce sont des simples placebos ou des molécules non complètes qui peuvent poser des problèmes de résistance médicamenteuse.
Selon le rapport, les conditions de conservation sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur. Exemple : le Tramadol (une drogue ?) est souvent associé à l’Ibucap (anti-inflammatoire)... - Lire cet article
ALGER - Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a annoncé, lundi, qu'il sera procédé prochainement à la pose de la première pierre pour la réalisation d'un projet d'unité de thérapie cellulaire pour la prise en charge des patients atteints de maladies complexes, telles que les cancers et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, M. Kouidri a précisé que ce projet, qui sera réalisé par le Groupe Saidal en partenariat avec l'Institut suédois Karolinska, introduira en Algérie cette technologie thérapeutique moderne ayant apparu dans le monde il y a 18 ans.
Parallèlement à la réalisation de ce projet, un cadre juridique sera adapté pour inclure ce nouveau type de traitement innovant, permettant de soigner entre 86 et 90 maladies complexes, dont la moitié sont des cancers, y compris les leucémies, a-t-il expliqué.
Ce projet permettra également à Saidal de devenir "un leader continental dans ce domaine", a affirmé le ministre... - Lire cet article
Surnommée «la pharmacie du monde», l’Inde s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable du marché pharmaceutique mondial.
C’est du moins ce qu’a souligné, jeudi, Mme Swati Vijay Kulkarni, l’ambassadrice de la République de l’Inde, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’ambassade en l’honneur des participants et des organisateurs du Salon Maghreb Pharma Expo, la plus grande manifestation dédiée à l’industrie pharmaceutique en Afrique du Nord.
Plus de 300 exposants venus de 20 pays, avec une forte participation indienne de 64 entreprises, ont pris part à cet événement, témoignant de la volonté affirmée de l’Inde de consolider ses liens pharmaceutiques avec l’Afrique, et notamment avec l’Algérie.
Dans sa brève allocution prononcée à cette occasion, l’ambassadrice a mis en avant le développement rapide de l’industrie pharmaceutique en Algérie, désormais capable, dit-elle, d’exporter certains médicaments. Swati Vijay Kulkarni a également salué la coopération économique entre l’Inde et l’Algérie, qui va bien au-delà du secteur de la santé, et elle considère l’Algérie comme étant un partenaire important pour l’Inde... - Lire cet article
Après des années d’avancée, la vaccination reflue dans les pays pauvres sous l’effet des conflits, du changement climatique et, aujourd’hui, des coupes américaines dans l’aide humanitaire. Quatre chercheuses appellent, dans une tribune au « Monde », à remédier à la totale dépendance du continent africain à l’égard des producteurs étrangers de vaccins.
La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus rentables au monde. Pourtant, de nombreuses maladies « évitables » (c’est-à-dire pour lesquelles un vaccin ou un traitement existent) progressent aujourd’hui, sous l’effet du changement climatique, des conflits et des déplacements de populations, et mettent en péril des années d’avancées réalisées en matière de santé mondiale.
Ainsi, en 2023, 11 millions d’enfants n’avaient toujours pas reçu leur premier vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, dans les 57 pays pauvres soutenus par l’Alliance du vaccin, soit 18 % de plus qu’en 2019. Dans ce contexte, l’annonce de coupes potentielles dans le financement américain de l’organisation, qui approvisionne la majorité des pays africains, suscite de vives préoccupations : plus d’un million de décès supplémentaires dus à des maladies évitables pourraient être enregistrés, dont une grande partie surviendrait en Afrique... - Lire cet article
En marge du Salon Maghreb Pharma Expo, qui s’est tenu à Alger il y a quelques jours, son excellence l’ambassadrice de la République d’Inde, Mme Swati Vijay Kulkarni, a organisé, jeudi au siège de l’ambassade, une réception en l’honneur des organisateurs et des participants à cette manifestation qui est le plus grand événement technologique pharmaceutique d’Afrique.
Plus de 300 exposants, venus de 20 pays, ont participé à ce salon, dont 64 entreprises indiennes, ce qui dénote l’importance accordée par la République de l’Inde au partenariat dans le domaine pharmaceutique avec l’Afrique en général et l’Algérie en particulier.
«En quelque sorte, l’Inde est la pharmacie du monde.» Cette formule de Mme Swati Vijay Kulkarni résume la position qu’occupe l’Inde sur le marché pharmaceutique international, d’où l’importance de sa participation à cet événement. Il faut dire que c’est le leader mondial dans la fabrication des matières premières de bon nombre de médicaments ainsi que de certains consommables, d’où sa relation étroite avec des opérateurs algériens dans le domaine pharmaceutique.
Dans une courte allocution prononcée lors de la réception, elle a mis en exergue le rôle de plus en plus important de l’industrie pharmaceutique en Algérie, devenu même un pays exportateur de certains médicaments. Madame l’ambassadrice a salué le partenariat économique entre l’Inde et l’Algérie, non seulement en matière d’industrie pharmaceutique, mais également dans la mécanique, avec la prochaine réouverture de l’usine de fabrication des tracteurs de la marque Mahindra à Tizi Ouzou et aussi avec le projet de construction de transformateurs électriques destinés à l’exportation dans la même wilaya... - Lire cet article
L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé («MAV+») travaille avec des partenaires africains pour renforcer leurs systèmes pharmaceutiques locaux et leurs capacités de fabrication.
MAV+ propose une approche complète à 360 degrés pour s'attaquer aux obstacles tant du côté de l'offre que de la demande. Il crée un environnement favorable à la fabrication locale durable en Afrique à travers 3 dimensions: du côté de l’offre, du côté de la demande et de l’environnement favorable.
L’objectif général de l’initiative TEI est de faciliter l’accès à des produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et abordables, comme indiqué dans la cible 3.8 de l’objectif de développement durable des Nations unies. Soutenir l’accès aux produits et technologies de santé essentiels est l’occasion de cibler plusieurs objectifs de développement et priorités géopolitiques communs à l’UE et à l’Union africaine. Elle peut stimuler la croissance et des emplois décents, faciliter les échanges commerciaux, diversifier les chaînes de valeur mondiales, créer un engagement du secteur privé et renforcer nos liens sanitaires, scientifiques et diplomatiques avec les pays partenaires, tout en faisant progresser la couverture sanitaire universelle et les objectifs de développement humain et de santé publique... - Lire cet article
En matière de médicaments et d’engrais, le Togo vient de réaliser un pas de géant. En effet, le Togo a franchi une étape importante dans sa stratégie d’industrialisation avec l’inauguration de deux nouvelles unités de production à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) qui sont destinées à la production de médicaments et des engrais.
L’inauguration a eu lieu le 23 avril 2025, sous la présidence de la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé. L’événement a marqué le lancement officiel de FHC Medica, dédiée à la production pharmaceutique, et de NutriSource, spécialisée dans la fabrication d’engrais.
Ces réalisations témoignent de l’ambition du gouvernement togolais de développer des filières industrielles stratégiques pour répondre aux défis nationaux et régionaux... - Lire cet article
Garantir l’accessibilité des traitements vitaux à tous en Afrique, quel que soit le statut économique. Tel est le vœu des pays africains où le problème d’accès aux médicaments se pose avec acuité. Le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé à l’Oms à Dakar informe que, selon l’Onu, «environ 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux médicaments essentiels».
Et D’après Dr Njambong Guy, l’Oms a constaté qu’en «Afrique, et particulièrement en Afrique subsaharienne, 50% de la population sont concernés par ce manque d’accès». Pour le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé de l’Oms à Dakar, il urge d’unir les forces pour pallier ce problème. «Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence et la nécessité d’agir ensemble pour améliorer la situation», a-t-il dit.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Réseau d’information sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques en Afrique (Ppri) tient, depuis hier, un atelier qui a réuni les délégations de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de la Gambie, de la Guinée, du Kenya, du Maroc, du Niger, du Rwanda, de la Tunisie et du Sénégal, en collaboration avec la fondation belge Enabel et la République d’Autriche... - Lire cet article
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