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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


L'OMS et Medicines Patent Pool annoncent un accord de sous-licence pour une technologie de test de diagnostic rapide - 09/05/2025 - Organisation Mondiale de la Santé - International

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et Medicines Patent Pool (MPP) ont annoncé aujourd'hui la conclusion d'un accord de sous-licence entre MPP et une entreprise nigériane spécialisée dans les technologies de la santé, Codix Bio, en vue de lancer le développement et la fabrication de tests de diagnostic rapide (TDR) à partir d'une technologie transférée par SD Biosensor (SDB), une entreprise mondiale spécialisée dans les diagnostics in vitro. Cet accord contribuera à améliorer l'accès équitable à des outils de diagnostic vitaux grâce à la production locale et à l'augmentation des capacités de fabrication dans la région africaine... - Lire cet article


Le Togo atteint un niveau record d'accès aux médicaments essentiels - 07/05/2025 - Republicoftogo.com - Togo

Huit ans après le lancement de la contractualisation dans les formations sanitaires publiques, le Togo affiche des résultats remarquables.

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé, le taux national de disponibilité des médicaments essentiels est passé de 62 % en 2017 à plus de 96 % en 2024, marquant une avancée significative dans l’accès aux soins pour la population.

Initiée en juin 2017, la contractualisation est une réforme organisationnelle ambitieuse qui consiste à déléguer à des structures privées ou semi-autonomes la gestion logistique, administrative et parfois médicale de certains établissements de santé publics. L’objectif est clair : optimiser l’approvisionnement, garantir la transparence des flux et améliorer la qualité des prestations de soins.

Ce modèle, axé sur des objectifs de performance et un suivi rigoureux, a permis de corriger les dysfonctionnements chroniques en matière de logistique pharmaceutique, souvent dénoncés auparavant : ruptures fréquentes, mauvaise gestion des stocks, ou encore détournements de médicaments... - Lire cet article


Responsable de l’OMS : Le Maroc, un des leaders de l’industrie pharmaceutique - 07/05/2025 - La relève - Maroc

Le Maroc, un des pays leaders en matière d’industrie pharmaceutique, nourrit l’ambition de devenir le pourvoyeur principal de médicaments en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le Moyen-Orient, Hanane Hassan Balkhi.

Les partenariats du Maroc peuvent aller au-delà de l’Afrique, grâce à la fois aux progrès enregistrés dans les domaines académique et d’industrie pharmaceutique et à sa position géographique importante, a-t-elle déclaré à la MAP, à l’issue de ses entretiens avec le directeur de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), Samir Ahid.

Soulignant l’importance de la mission de l’AMMPS en matière d’industrie pharmaceutique, Mme Balkhi a salué les efforts déployés par l’Agence pour assurer des médicaments sûrs et à des prix abordables et en faciliter l’accès pour tous.

L’OMS veille, à travers son antenne régionale, à nouer divers partenariats dans l’objectif de mettre en place une stratégie régionale de production de médicaments et de produits de santé et garantir la souveraineté pharmaceutique, notamment au niveau du Moyen-Orient, a-t-elle poursuivi... - Lire cet article


Première historique : le Fonds mondial soutient l’approvisionnement en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique - 06/05/2025 - Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - Panafricain

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a franchi une étape historique en soutenant l’approvisionnement – pour la première fois – en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique. Le traitement – des médicaments antirétroviraux vitaux de qualité appelés TLD (ténofovir, lamivudine et dolutégravir) et préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – a été acheté auprès d’une grande entreprise pharmaceutique kenyane et livré au Mozambique. Le volume fourni permettra de traiter plus de 72 000 personnes par an dans le pays.

« Cette étape historique souligne l’engagement ferme du Fonds mondial à promouvoir la fabrication régionale et le renforcement des capacités, a déclaré Hui Yang, directrice du Département de l’Approvisionnement au Fonds mondial. En favorisant la production basée en Afrique, nous renforçons la sécurité des approvisionnements et nous élargissons l’accès à des produits de santé de qualité et abordables sur l’ensemble du continent, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire mondiale. »

Le Fonds mondial travaille avec des partenaires comme les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, les communautés économiques régionales africaines, la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et Unitaid pour faire progresser le renforcement des capacités régionales en matière de fabrication et d’approvisionnement en Afrique. Le Fonds mondial a notamment acheté certains médicaments antipaludiques, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des médicaments essentiels, tels que le cotrimoxazole, auprès de fabricants basés en Afrique, conformément à ses exigences en matière d’assurance qualité... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : l’arme discrète du Maroc - 06/05/2025 - Le360 - Maroc

Longtemps restée dans l’ombre, l’industrie pharmaceutique marocaine connaît une montée en puissance silencieuse mais décisive. Soutenue par un écosystème robuste, des figures entrepreneuriales engagées et une vision stratégique axée sur la souveraineté sanitaire, elle s’impose aujourd’hui comme un acteur clé du continent. Cet article est une revue de presse tirée de Jeune Afrique.

Discrètement, le Royaume dispose d’un écosystème pharmaceutique parmi les plus développés d’Afrique. Le secteur affiche des performances éclatantes. En 2023, il a enregistré un chiffre d’affaires record de 21 milliards de dirhams, en hausse de 50% sur un an. Le Maroc couvre désormais près de 80% de ses besoins en médicaments et se hisse au deuxième rang continental, juste derrière l’Égypte, note le magazine Jeune Afrique, qui consacre un dossier au sujet.

Derrière les bilans comptables, ce sont avant tout des histoires d’entrepreneurs, de familles visionnaires et de paris audacieux. L’histoire démarre en 1933 avec la création de Cooper Pharma, alors simple comptoir d’importation sous contrôle français. Lorsque Sanofi absorbe la maison mère française dans les années 1990, le laboratoire bascule dans le giron marocain. Cette dynamique s’accélère avec l’émergence de nouveaux acteurs: Sothema (1976), Galenica (1978), Pharma 5 (1985). L’État encadre la production dès 1965 et fonde en 1969 le Laboratoire national du contrôle des médicaments (LNCM), garantissant qualité et souveraineté. Aujourd’hui, sur la cinquantaine de laboratoires pharmaceutiques actifs au Maroc, une trentaine sont Marocains, dont trois champions qui s’activent à produire pour le Maroc, mais aussi pour le monde.

L’histoire de Pharma 5 débute avec un pari audacieux. En 1985, Abdallah Lahlou-Filali mise sur la fabrication locale de génériques, alors peu prisés. Un choix politique et social, qui répond à des besoins cruciaux: tuberculose, infections infantiles, maladies hydriques. L’État soutient l’initiative, conscient des enjeux de santé publique. Trente ans plus tard, c’est sa fille, Mia Lahlou-Filali, qui prend les rênes. À ses côtés, sa sœur Yasmine, docteure en pharmacie, supervise la formulation des médicaments... - Lire cet article


L'AU-3S a étendu la surveillance de la sécurité des médicaments à l'ensemble de l'Afrique grâce à une base de données continentale - 05/05/2025 - Agence des nouvelles éthiopienne - Panafricain

Addis-Abeba, le 5 mai 2025 (ENA) : - Le programme de surveillance intelligente de la sécurité des médicaments (AU-3S) de l'Union africaine, piloté par l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), fait progresser la sécurité des médicaments en Afrique grâce à l'innovation et à la collaboration régionale.

Entrant dans sa deuxième phase, l'AU-3S aide 12 pays africains à créer une base de données continentale pour suivre la sécurité des médicaments et des vaccins essentiels.
S'adressant à l'ENA, le coordinateur de l'AU-3S, Ken Onu, a expliqué : « Nous fournissons une solution complète, du signalement des événements à la gestion des signaux, et nous veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte. »

Il a souligné la collaboration de l'AU-3S avec les communautés économiques régionales pour promouvoir l'harmonisation réglementaire et améliorer l'accès à des produits médicaux sûrs et efficaces.

La professeure Mojisola Christianah Adeyeye, directrice générale de la NAFDAC Nigéria, a souligné qu'avant l'AU-3S, le système de pharmacovigilance du Nigéria était sous-développé.
« L'adhésion à la plateforme AU-3S nous a été d'une aide précieuse, notamment pour atteindre le niveau de maturité 3 de l'OMS. Les outils numériques et l'application de sécurité ont considérablement amélioré la qualité et le volume des rapports tout en harmonisant les normes », a-t-elle indiqué... - Lire cet article


L’Etat acquiert la Société pharmaceutique PROPHARM SA pour répondre efficacement à la demande en médicaments - 05/05/2025 - Sidwaya - Burkina Faso

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de prise de participation de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF) dans le capital social de la Société pharmaceutique PROPHARM SA.

Pour répondre efficacement à la demande en médicaments, l’Etat burkinabè a décidé d’acquérir la Société pharmaceutique PROPHARM SA par le biais de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.

Ce décret autorise la CDI-BF à acquérir la totalité des parts de l’actionnaire majoritaire pour un montant de 140 millions F CFA représentant 70% du capital social.
Cette acquisition vise à renforcer l’offre locale en produits pharmaceutiques et à réduire la dépendance du pays aux importations. Elle permet également d’optimiser la production de PROPHARM, d’améliorer la distribution des médicaments essentiels et de garantir un meilleur accès des populations aux soins de santé.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso dans le capital social de la Société pharmaceutique PROPHARM SA... - Lire cet article


Tunisie–NEPAD : un accord pour renforcer l’autosuffisance et l’exportation de médicaments en Afrique - 05/05/2025 - Web manager center - Tunisie

Un accord a été signé, au cours d’une réunion tenue samedi, entre le ministère de la santé et l’agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD) visant à promouvoir la coopération entre les deux parties, le financement des programmes de santé sexuelle et reproductive en Tunisie et la fabrication des médicaments.

Cette coopération a pour objectif de soutenir l’agence nationale des médicaments en vue d’exporter les médicaments vers l’Afrique et d’appuyer les efforts de la Tunisie en matière d’autosuffisance en médicaments.

Au cours de cette réunion, le ministre de la santé Mustapha Ferjani a indiqué que la Tunisie mise sur l’exportation de 24 médicaments vitaux vers les pays de l’Union Africaine, précisant que la fabrication des médicaments génériques a atteint un taux de 80% en Tunisie, alors que ce taux ne dépasse pas les 5% dans les pays Africains.

Et d’ajouter: “la Tunisie est pionnière en matière de fabrication des médicaments, d’industrie pharmaceutique et de fabrication locale des vaccins”... - Lire cet article


Lutte contre la contrefaçon des médicaments : l’AIRP affirme son engagement au Forum Pharmaceutique International à Tunis - 05/05/2025 - Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique - Côte d'Ivoire

Tunis, le 2 mai 2025 – L’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP) a participé au Forum Pharmaceutique International à Tunis, avec une intervention remarquée du Dr Salimata DAGNOKO, Pharmacien et Chef du Service Surveillance du marché et Lutte contre les Produits Médicaux de Qualité Inférieure et Falsifiés (PMQIF). Dans sa communication intitulée « Rôle de l’AIRP dans la lutte anti-contrefaçon des produits pharmaceutiques », le Dr DAGNOKO a souligné les défis critiques posés par la circulation des médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique de l’Ouest. Elle a mis en avant que cette problématique constitue une grave crise de santé publique, exacerbée par la vulnérabilité des chaînes de distribution, le coût prohibitif des traitements authentiques, et l'expansion du marché noir. Les impacts sont considérables : échecs thérapeutiques, aggravation des maladies, montée de la résistance aux antimicrobiens, et perte de confiance dans les systèmes de santé.

Face à cette situation préoccupante, le Dr DAGNOKO a décrit le rôle essentiel de l’AIRP en Côte d’Ivoire pour protéger la population des risques liés aux médicaments contrefaits. Elle a présenté plusieurs actions cruciales menées : renforcer la surveillance du marché, collaborer avec les forces de l'ordre et les douanes, mettre en place des systèmes de traçabilité, et sensibiliser les professionnels de santé ainsi que le grand public. Elle a aussi mentionné les efforts de modernisation en cours, tels que l'intégration de technologies de contrôle novatrices, la révision de la réglementation, et le renforcement des capacités du laboratoire national de contrôle de la qualité... - Lire cet article


Une commission stratégique gère la publicité pharmaceutique en Côte d'Ivoire - 02/05/2025 - Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique - Côte d'Ivoire

Abidjan, Ce vendredi 25 avril 2025, l’Hôtel Silver Moon de la 7ᵉ Tranche a accueilli la première réunion annuelle de la Commission chargée de l’examen et de la diffusion des recommandations sur l’utilisation correcte des médicaments. Organisée par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), cette rencontre avait pour but d’approuver les autorisations de publicité pour les produits pharmaceutiques se rapportant au supports publicitaires. Conformément au décret n° 2016-717 et aux directives de l’UEMOA, l’objectif était de garantir au public des informations de santé fiables et éthiques.

La commission, composée de 16 membres, comprenait des représentants du Ministère du Commerce, de l’Organisme de Régulation de la Publicité, des ordres professionnels (pharmaciens, médecins, chirurgiens-dentistes), de la LIPA, ainsi que des membres de la Direction de l’Inspection et de la Surveillance du Marché Pharmaceutique (DISMP). Les travaux, concentrés sur une journée, ont permis d’étudier les demandes d’autorisation, d’émettre des avis sur les suspensions ou retraits de visas publicitaires, et de rédiger un rapport officiel.

« Cette commission représente notre engagement contre les publicités mensongères », a indiqué Dr Clarisse Kaul-Clamoungou, Directrice de l’Inspection et de la Surveillance du Marché (DISMP). Les décisions, attendues dans les semaines à venir, détermineront quels produits pourront être mis en avant, harmonisant ainsi la Côte d’Ivoire avec les standards régionaux de la santé publique. - Lire cet article




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