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Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Industrie pharmaceutique : évolution notable du secteur en faveur du renforcement de la production nationale et de la réalisation de la souveraineté sanitaire - 04/11/2025 - Radio Algérienne - Algérie

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a affirmé, ce mardi, à Alger, que son secteur avait connu ces dernières années une «évolution notable», grâce à la politique adoptée pour concrétiser le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à réaliser la sécurité sanitaire, à renforcer la production nationale et à réguler les importations.

M. Kouidri s'exprimait lors d'une audition devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la politique de l'Etat pour le développement d'une véritable industrie pharmaceutique.

Dans son allocution, le ministre a expliqué que l'Algérie comptait actuellement 233 établissements pharmaceutiques de production, dont 138 spécialisés dans la fabrication de médicament, couvrant 82% des besoins nationaux, tandis que 103 nouveaux projets d'investissement sont à l'étude, dont 72 pour les médicaments et 31 pour les dispositifs médicaux.

Il a, à ce titre, souligné que le montant des médicaments importés avait diminué, passant de 1,25 milliard de dollars en 2022 à 515 millions de dollars en 2024, prévoyant la poursuite de cette baisse en 2025, grâce aux mesures visant à soutenir la production locale.

Présentant la nouvelle stratégie du ministère, M. Kouidri a souligné que celle-ci reposait sur trois principaux axes: la poursuite de la promotion de l'investissement dans la production pharmaceutique nationale, le renforcement de la couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux essentiels, et la mise en place d'un plan d'action pour l'exportation des produits pharmaceutiques vers les marchés étrangers, notamment africains.

Le ministre a affirmé que cette stratégie visait à garantir la souveraineté pharmaceutique et à contribuer au développement économique national par la création de nouveaux emplois et la promotion des exportations... - Lire cet article


Évolution notable de l’Industrie pharmaceutique - 04/11/2025 - Horizons - Algérie

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, affirme, mardi à Alger, que son secteur avait connu ces dernières années une « évolution notable ».

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique s’est exprimé lors d’une audition devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à la politique de l’Etat pour le développement d’une véritable industrie pharmaceutique.

233 établissements pharmaceutiques de production

Dans son allocution, Kouidri explique que l’Algérie comptait actuellement 233 établissements pharmaceutiques de production, dont 138 spécialisés dans la fabrication de médicament, couvrant 82% des besoins nationaux, tandis que 103 nouveaux projets d’investissement sont à l’étude, dont 72 pour les médicaments et 31 pour les dispositifs médicaux. Il souligne, à ce titre, que le montant des médicaments importés avait diminué, passant de 1,25 milliard de dollars en 2022 à 515 millions de dollars en 2024, prévoyant la poursuite de cette baisse en 2025, grâce aux mesures visant à soutenir la production locale.

Présentant la nouvelle stratégie du ministère, Kouidri signale que celle-ci reposait sur trois principaux axes : la poursuite de la promotion de l’investissement dans la production pharmaceutique nationale, le renforcement de la couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux essentiels, et la mise en place d’un plan d’action pour l’exportation des produits pharmaceutiques vers les marchés étrangers, notamment africains.

Un plan pour améliorer le taux d’intégration locale

Kouidri souligne que les services du ministère œuvrent à faciliter l’investissement, à travers la révision des mesures règlementaires, la simplification des conditions d’enregistrement des médicaments, et l’encouragement de la production des médicaments anticancéreux et de l’insuline, en partenariat avec des laboratoires étrangers, ajoutant que quatre unités de production d’insuline ont été créées, dont certaines sont déjà entrées dans la phase de commercialisation. - Lire cet article


Diabète de type 2 : Lancement du Sémaglutide au Maroc - 04/11/2025 - Consonews - Maroc

Novo Nordisk, en partenariat avec les laboratoires pharmaceutiques Laprophan, a officiellement lancé le Sémaglutide au Maroc, un traitement innovant destiné aux patients atteints de diabète de type 2. Présenté en dosages de 0,25 mg, 0,5 mg et 1 mg, ce médicament se distingue par une administration pratique, une seule injection par semaine, et par son efficacité sur le contrôle glycémique, le poids, ainsi que la protection cardiovasculaire et rénale.

Une problématique de santé publique

Le diabète de type 2 touche actuellement environ 2,6 millions de Marocains, avec des complications sérieuses telles que maladies cardiovasculaires et rénales. Pour le Pr Nawal El Ansari, chef du service d’Endocrinologie à l’Hôpital Mohammed VI de Marrakech, « le Sémaglutide offre un nouveau standard de traitement, réduisant les risques de complications graves lorsque la maladie est correctement gérée ».

Une journée scientifique riche en échanges

L’événement a rassemblé plus de 400 professionnels de santé, ainsi que Mme Berit Basse, ambassadrice du Danemark au Maroc, qui a salué la contribution de Novo Nordisk au développement de la prise en charge du diabète grâce à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article


Le projet de guide des génériques suscite l’inquiétude des médecins - 04/11/2025 - Le360 - Maroc

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé exprime son inquiétude face au projet du ministère de la Santé. Elle dénonce des risques pour la sécurité des patients, l’absence de contrôle sur les substitutions pharmaceutiques et l’absence de concertation scientifique, et appelle à un moratoire immédiat jusqu’à une révision transparente et rigoureuse du guide. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

La Coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé a exprimé sa profonde inquiétude face au projet du ministère de la Santé et de la Protection sociale relatif au «Guide des médicaments génériques», estimant qu’il présente de graves dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels. Les médecins demandent la suspension immédiate du projet et l’ouverture de consultations élargies avant toute mise en œuvre, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 5 novembre.

Selon la coordination, sa mise en application sur le terrain serait quasi impossible et représenterait un risque direct pour la sécurité des patients. Elle dénonce en particulier la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans l’accord du médecin, ce qui constitue selon elle une atteinte au principe fondamental de la responsabilité médicale.

Si la coordination se dit favorable à toute initiative visant à réduire le coût des traitements et à améliorer l’accès aux médicaments, elle souligne de nombreuses failles dans la conception du projet. Parmi celles-ci, figurent l’absence d’équivalence biologique réelle entre certains génériques et leurs originaux, le manque d’études scientifiques publiées et l’absence de normes de contrôle strictes garantissant la sécurité et l’efficacité des substitutions, écrit Al Ahdath Al Maghribia.

La coordination relève également de fortes disparités de qualité entre les laboratoires producteurs ainsi que des différences dans les composants secondaires, susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs. La coordination estime par ailleurs qu’il est impossible de suivre efficacement les opérations de remplacement en raison de l’absence d’un système numérique unifié de traçabilité des médicaments, ce qui ouvre la voie à des pratiques désordonnées et à des conflits de responsabilités, lit-on encore depuis Al Ahdath Al Maghribia. Elle déplore également l’absence fréquente des pharmaciens titulaires dans leurs officines, où ils sont souvent remplacés par des assistants non qualifiés, ce qui rend illusoire l’idée d’un «remplacement responsable».

Le manque de formation scientifique et juridique des assistants en pharmacie augmente le risque d’erreurs thérapeutiques et compromet la sécurité des patients. Enfin, la coordination critique la marginalisation des instances scientifiques et professionnelles dans l’élaboration du projet, qualifiant la démarche de technico-administrative et verticale, alors que le sujet touche directement à la sécurité sanitaire des citoyens. Elle appelle le ministère à suspendre le projet dans l’attente d’une refonte basée sur des critères scientifiques et institutionnels transparents, garantissant une réelle équivalence biologique... - Lire cet article


8e Forum Galien : pour une Afrique maîtresse de sa santé - 04/11/2025 - L'union - Gabon

Face aux leçons de la pandémie, Dakar a accueilli du 28 au 31 octobre dernier, le 8ᵉ Forum Galien Afrique, consacré à la souveraineté sanitaire du continent. Chercheurs, responsables politiques, entrepreneurs et jeunes talents s’y sont donné rendez-vous pour transformer l’ambition d’autonomie en actions concrètes.

La capitale sénégalaise a abrité du 28 au 31 octobre, le 8ᵉ Forum Galien Afrique, placé sous le thème « Souveraineté sanitaire : un impératif pour l’Afrique ». Ce rendez-vous, qui réunissait décideurs, scientifiques et investisseurs, entendait inscrire durablement la santé au cœur des politiques publiques africaines.

Ouvrant la rencontre, le ministre sénégalais de la Santé, le Dr Ibrahima Sy, a rappelé que « la souveraineté sanitaire n’est pas un slogan, mais une nécessité vitale ». Il a insisté sur l’importance pour le continent de produire localement médicaments et vaccins, de définir ses priorités et de garantir à chaque citoyen un accès équitable aux soins. Pour lui, cette ambition ne sera possible que par une mobilisation collective et une coopération régionale renforcée.

La présidente du Forum, le Pr Awa Marie Coll Seck, a, pour sa part, décrit l’événement comme une « plateforme de transformation ». Mettant en avant le rôle central des femmes et des jeunes dans cette dynamique et soulignant l’importance des partenariats public-privé pour atteindre l’autosuffisance sanitaire. Le prix Galien Afrique, remis en clôture, a récompensé les chercheurs et innovateurs qui contribuent à l’excellence scientifique du continent.

Présidente du Comité scientifique, le Dr Magda Robalo a précisé que le Forum, « vise à passer du potentiel aux réalisations concrètes »... - Lire cet article


Nécessité de mise en place d’une Autorité de régulation du secteur pharmaceutique (Par Dr Ismaël Condé) - 04/11/2025 - Africaguinée.com - Guinée

Soucieux de l’avenir de la pharmacie en République de Guinée, je me permets d’apporter quelques pistes de réflexions dans une perspective de contribuer à l’amélioration de l’accès aux produits et services pharmaceutiques, de combler le manque de gestion rigoureuse dans un environnement d’épidémies, de maladies infantiles les plus mortelles, de pathologies émergentes et surtout de la présence du marché illicite de médicaments. Ce qui amènerait les acteurs concernés à mieux s’investir particulièrement dans le secteur du médicament en Guinée, et répondre à la demande sans cesse exprimée par les pharmaciens à travers les organisations professionnelles de renforcer le monopole.

Bref aperçu historique :

Alors que la République de Guinée traverse une des périodes incertaines de l’évolution de la pharmacie, un décret avait été signé : Le Décret D/2018/111/PRG/SGG portant promulgation de la loi L/2018/024/AN du 20 juin 2018 relative aux médicaments, produits de santé et à l’exercice de la profession de Pharmacien, qui en son Article 38, Chapitre 8, prévoit la création d’une Autorité Nationale de Régulation. Ce qui constitue un apport essentiel dans la perspective de la mise en œuvre de manière opérationnelle la réglementation pharmaceutique.

En mars 2019, la Présidence de la République a décidé de réduire le nombre de sociétés importatrices des produits médicaux. Si cette annonce avait, à l’époque, évité une grève nationale des pharmaciens, rien n’a changé depuis, malgré la lutte engagée contre le marché illicite par les autorités actuelles. D`énormes efforts ont été réalisés mais il reste encore beaucoup à faire pour réguler le secteur pharmaceutique guinéen.

C’est pourquoi il est impératif que les pharmaciens s’organisent pour redonner confiance aux patients et combler les lacunes de la réglementation en vigueur en apportant tout le soutien nécessaire à la mise en place de cette structure de règlementation. Ce qui constitue la réponse clé à toutes les questions auxquelles tous les professionnels de la santé essaient d’apporter depuis quelques années.

Elle correspond à la solution la plus efficiente aussi bien dans le secteur de la santé en général que celui de la pharmacie en particulier. Elle répond aux soucis du Gouvernement et des professionnels de santé d’améliorer la santé de la population.

La création d’une Autorité de Régulation Nationale Pharmaceutique, dans notre pays, peut constituer un levier important de renforcement des systèmes de santé et d’un meilleur accès aux médicaments de qualité et va permettre la mise en place d’un cadre plus cohérent en matière d’encadrement juridique, d’approvisionnement et de contrôle du médicament... - Lire cet article


Le don de médicaments du Zimbabwe au Botswana redéfinit la coopération africaine dans l'esprit d'Ubuntu - 03/11/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Il y a quelques jours, le Zimbabwe a apporté un soutien vital à son voisin occidental, le Botswana, en lui faisant don de médicaments antirétroviraux. Il s'agissait d'un geste opportun et compatissant, profondément ancré dans l'esprit africain de l'ubuntu. Un geste profondément ancré dans l'esprit africain de l'ubuntu - la conviction que notre humanité est liée. Je suis parce que tu es. Pourtant, cet acte devrait être considéré comme plus qu'une simple bonne volonté de voisinage. Il constitue une démonstration puissante de ce à quoi peut et doit ressembler une coopération africaine résolue et tournée vers l'avenir.

Cette donation est intervenue à un moment critique. Le Botswana est confronté à une grave pénurie de médicaments essentiels qui a mis son système de santé au bord du gouffre. Cette crise a conduit le président Duma Boko à déclarer récemment l'état d'urgence pour les fournitures médicales. Il s'agissait d'une reconnaissance rare et sobre de la gravité de la crise. Les hôpitaux luttaient pour maintenir leurs stocks. Les patients n'ont pas accès aux traitements vitaux. L'anxiété grandit tant chez les professionnels de la santé que chez les citoyens. Tout le monde se demandait ce qui se passerait si les pénuries persistaient.

Les origines de cette situation d'urgence étaient multiples, mais familières aux systèmes de santé africains. Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale, les retards dans les livraisons, la flambée des coûts d'approvisionnement et les couches de bureaucratie se sont combinés pour créer une situation qu'aucun gouvernement ne pouvait facilement contrôler. Pour les patients qui dépendent d'un traitement à long terme, y compris ceux qui souffrent de maladies chroniques, la pénurie était plus qu'un désagrément. Elle constituait une menace directe pour la vie.

C'est dans ce contexte que le don du Zimbabwe est apparu à la fois pratique et visionnaire. Ce geste a montré que les nations africaines peuvent se soutenir directement les unes les autres, sans passer par les canaux lents et incertains de l'aide internationale. Il s'agissait d'une démonstration d'efficacité et de solidarité. Il a permis de garantir que les médicaments arrivant à expiration soient utilisés là où ils sont le plus nécessaires, au lieu de prendre la poussière dans des entrepôts pendant que les patients d'un pays voisin en sont privés... - Lire cet article


Enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux - 03/11/2025 - Aujourd'hui le Maroc - Maroc

Agence marocaine du médicament - Suite à la réunion du comité national des dispositifs médicaux, il a été procédé à l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Ils ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux.

L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Cette décision fait suite à la réunion du Comité national des dispositifs médicaux qui s’est tenue, jeudi 30 octobre, au siège de l’Agence.

Dans un communiqué, l’agence précise que ces dispositifs ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux, mené par les experts du comité et les cadres de l’agence, conformément aux normes nationales et internationales en vigueur. Cette évaluation vise à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits enregistrés, contribuant ainsi à l’amélioration de l’offre de soins et à la mise à disposition d’équipements médicaux fiables et performants répondant aux exigences de sécurité et de qualité.

L’agence, en tant qu’autorité de régulation indépendante, réaffirme son engagement constant en faveur des principes de transparence et de professionnalisme. Enfin, l’AMMPS réitère sa détermination à poursuivre le développement des mécanismes d’évaluation et d’enregistrement, dans une démarche d’amélioration continue visant à servir l’intérêt public et à accompagner la réforme globale du système de santé national... - Lire cet article


Pharmaciens hospitaliers : ces héros cachés qui tiennent nos hôpitaux à bout de bras - 03/11/2025 - Dakaractu - Sénégal

Dans un entretien exclusif avec Dakaractu, le Dr Mor Fall, président de l’Association des Pharmaciens Hospitaliers du Sénégal et chef de service à l’hôpital Aristide Le Dantec, brise le silence sur un métier crucial mais trop longtemps relégué dans l’ombre : celui du pharmacien hospitalier. « Nous ne sommes pas de simples dispensateurs de médicaments. Nous sommes les gardiens de la sécurité thérapeutique des patients », martèle-t-il.

À la différence des pharmacies de ville, les pharmaciens hospitaliers travaillent au cœur de la chaîne de soins, entre innovation, contrôle qualité et responsabilité médicale — un rôle encore méconnu du grand public.

Pourtant, cette profession vit des heures difficiles. Manque de ressources, retards logistiques, absence de reconnaissance : les obstacles s’accumulent. Mais le Dr Fall refuse le découragement. Du 6 au 9 novembre, Dakar et Saly accueilleront un congrès international sur la “Pharmacie hospitalière et l’innovation”, un rendez-vous majeur qui abordera trois thèmes explosifs : la souveraineté pharmaceutique, les nouvelles disciplines et la pharmacovigilance. Des délégations venues du Maroc, de France et d’autres pays francophones participeront à cette grande réflexion, soutenue par les autorités sénégalaises. « C’est le moment de faire entendre notre voix », affirme-t-il avec conviction... - Lire cet article


Réformes spectaculaires dans le secteur pharmaceutique : le gouvernement renforce le contrôle des médicaments - 02/11/2025 - Carrefour de la République Islamique DE Mauritanie - Mauritanie

SHEMS MAARIF - Depuis quelques jours, la Mauritanie débat vivement des réformes majeures annoncées par le ministre de la Santé devant les députés. Lors de cette séance, il a appelé les commerçants et hommes d’affaires à s’éloigner du marché des médicaments, affirmant que la santé publique ne peut être soumise aux seuls intérêts privés.

Cette prise de position fait suite à une série de tentatives infructueuses de précédents ministres, qui ont échoué à réorganiser le secteur et ont quitté leurs postes, laissant un marché en proie à la désorganisation et aux pratiques opaques.

Le Premier ministre Mokhtar Ould Diaye a annoncé que le gouvernement a lancé un programme de contrôle étendu des pharmacies, déjà en cours de mise en œuvre. Dans un message publié sur son compte Facebook, il a insisté sur les efforts pour garantir la qualité des médicaments : « Aucun médicament ne peut désormais entrer dans le pays autrement que par le port ou l’aéroport », a-t-il précisé.

Depuis février 2025, l’entrée des médicaments est soumise à des règles strictes : chaque produit doit être transporté dans un conteneur réfrigéré, enregistré officiellement et disposer d’une autorisation valide. De plus, depuis janvier 2025, tout transfert de médicaments depuis le port vers les entrepôts doit se faire dans des véhicules conformes aux normes de transport, de propreté et de réfrigération.

Pour les trajets de Nouakchott vers l’intérieur du pays, seuls les véhicules agréés figurant sur une liste officielle aux points de contrôle sont autorisés. Mokhtar Ould Diaye a également indiqué que des solutions sont en cours d’étude pour le transport des médicaments depuis les capitales régionales vers les villages, afin d’assurer une couverture nationale complète... - Lire cet article




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