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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce une avancée majeure dans la lutte contre le paludisme avec l’arrivée du Coartem Baby, premier traitement antipaludique spécialement conçu pour les enfants de moins d’un an. Cette innovation pourrait transformer la prise en charge d’une maladie qui tue chaque année près de 600 000 personnes, principalement des enfants en Afrique.
Un pas vient d’être franchi avec la conception du Coartem Baby, premier médicament antipaludique pour les enfants de moins d’un an et les nourrissons de 4,5 kg. Développé par Novartis avec le soutien de Medicines for Malaria Venture et de partenaires internationaux, ce traitement est proposé à but non lucratif.
L’Organisation mondiale de la Santé vise à éradiquer le paludisme d’ici 2030, objectif qui nécessite des actions fortes : moustiquaires imprégnées, vaccination, lutte contre les vecteurs et traitements adaptés. En Afrique, où se concentrent 94 % des décès, les enfants de moins de 5 ans représentent 76 % des victimes. Chaque année, 30 millions de bébés naissent dans des zones à haut risque et, jusqu’ici, aucun traitement ne leur était dédié, les exposant à des médicaments inadaptés et à des effets indésirables dangereux, voire à des réactions toxiques.
Un enjeu vital pour l’Afrique
Le paludisme reste l’un des problèmes de santé les plus urgents en Afrique. En 2023, on estimait à 263 millions le nombre de cas de paludisme et à 597 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans 83 pays, la majorité des victimes étant de jeunes enfants et des femmes enceintes... - Lire cet article
Les médicaments génériques de l’usine Pharmalagasy ne sont pas encore disponibles sur le marché. En ce mois d’août, ils n’apparaissent toujours pas sur les étals des pharmacies d’Antananarivo. « Nous n’en disposons pas », indiquent des responsables de vente auprès de plusieurs pharmacies, hier.
Pharmalagasy avait annoncé la production de ces médicaments génériques en mai. À l’époque, elle précisait que sept produits seraient d’abord mis en phase de test commercial pour le marché local. Il s’agit du Paracétamol 500 mg, de l’Ibuprofène 200 mg et 400 mg, de la Prednisolone 5 mg, de Furosémide 40 mg, de l’Allopurinol 100 mg et de la Chlorphéniramine 4 mg. Ces médicaments comptent parmi les plus utilisés dans les établissements de santé du pays.
« S’ils ne sont pas encore visibles dans les pharmacies, c’est qu’ils se trouvent encore chez les grossistes. C’est le circuit normal de distribution de ces médicaments », explique une source auprès de Pharmalagasy, hier.
La mise à disposition de ces produits locaux, qui devraient être vendus à des prix plus abordables, est très attendue, notamment par les personnes ayant des moyens limités pour se soigner. - Lire cet article
Le rapport 2024 de la FDA sur l'état de la qualité des produits pharmaceutiques lance un avertissement sévère sur les risques croissants posés par les médicaments composés. Ses conclusions ont de sérieuses implications pour le paysage réglementaire de l'Afrique.
À l'origine, les préparations magistrales étaient conçues comme une solution de dernier recours pour les patients ayant des besoins médicaux particuliers. Cependant, cette pratique s'est aujourd'hui développée bien au-delà de son objectif initial. La FDA souligne qu'elle est de plus en plus utilisée comme moyen de contournement commercial, notamment en réponse à la forte demande mondiale de médicaments tels que les agonistes des récepteurs du GLP-1. Cette évolution a conduit à une utilisation généralisée des médicaments composés, même lorsque des alternatives approuvées sont facilement disponibles et ne font plus l'objet de pénuries. Il en résulte une dangereuse érosion des normes de sécurité pharmaceutique.
La mauvaise qualité des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) utilisés dans les médicaments composés est particulièrement préoccupante. La FDA cite un modèle troublant de non-respect des bonnes pratiques de fabrication, en particulier chez les fournisseurs d'IPA basés en Chine et en Inde, pays qui fournissent également une part importante des importations de produits pharmaceutiques de l'Afrique. En outre, la quasi-totalité des installations de préparation de masse basées aux États-Unis ont été inspectées, et 96 % d'entre elles ne respectaient pas les normes de sécurité. Il en résulte une chaîne dangereuse, dans laquelle des ingrédients contaminés sont utilisés par des installations aux pratiques peu sûres, ce qui met les patients en grand danger... - Lire cet article
L'Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a démenti les informations diffusées par certains médias au sujet d’une prétendue pénurie de plus de 600 médicaments destinés au traitement de maladies chroniques.
Dans un communiqué, l'AMMPS a souligné, en sa qualité d’autorité nationale de régulation et de contrôle du secteur pharmaceutique, que les données disponibles au niveau national ne réaffirment pas les chiffres avancés, notant que s’ils étaient avérés, ils entraîneraient des répercussions majeures sur le fonctionnement du système de soins, ce qui n’est pas observé à ce jour.
"Il importe de souligner que des ruptures ponctuelles de certaines spécialités pharmaceutiques peuvent survenir, phénomène observé à l’échelle internationale et principalement lié aux tensions affectant les chaînes d’approvisionnement, aux difficultés d’accès aux matières premières ou aux fluctuations des marchés mondiaux", a expliqué la même source.
Et d'ajouter que bien que ces contraintes échappent au contrôle d’un seul pays, le Royaume du Maroc met en œuvre, de manière proactive, l’ensemble des mesures nécessaires pour en atténuer l’impact et assurer la continuité des traitements pour les patients.
En coordination avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’ensemble des parties prenantes, l’AMMPS, à travers son Service de veille et de suivi du marché pharmaceutique, assure une mission permanente visant à surveiller et analyser l’offre médicamenteuse au niveau national, détecter de manière anticipée toute tension d’approvisionnement et déployer, le cas échéant, des mesures correctives rapides et ciblées pour préserver l’accès aux médicaments essentiels, a-t-on poursuivi... - Lire cet article
Des scientifiques de l'UCSF ont ravivé le médicament échoué Artéfenomel grâce à un réarrangement chimique de la molécule. En résolvant le problème de solubilité, ils ont créé un composé puissant contre les souches de paludisme résistantes à l'artémisinine, offrant un nouvel espoir dans la lutte contre une maladie qui menace l'Afrique et le monde.
Dans la lutte mondiale contre le paludisme, une maladie dévastatrice qui fauche plus de 600 000 vies chaque année, principalement des enfants en Afrique subsaharienne, une lueur d'espoir est apparue qui pourrait renverser le cours de la guerre contre cet ancien ennemi de l'humanité. Des scientifiques de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) ont développé une méthode chimique innovante qui pourrait revitaliser une génération prometteuse mais abandonnée de médicaments antipaludiques. Leur approche non seulement résout un problème clé qui a empêché l'utilisation de ces médicaments, mais renforce également leur efficacité contre des souches de parasites de plus en plus résistantes.
Le besoin de nouvelles options thérapeutiques n'a jamais été aussi urgent. Le parasite qui cause le paludisme, Plasmodium falciparum, a développé un niveau de résistance terrifiant aux meilleures thérapies existantes. Cette résistance, qui couvait depuis des années en Asie du Sud-Est, se propage désormais de manière incontrôlable en Afrique, le continent qui supporte le plus lourd fardeau de cette maladie. « Maintenant que la résistance aux médicaments est arrivée en Afrique, d'innombrables vies supplémentaires sont en danger », souligne le Dr Adam Renslo, professeur de chimie pharmaceutique à l'École de pharmacie de l'UCSF et auteur principal de l'étude publiée le 8 août dans la revue Science Advances. « Ces nouvelles molécules pourraient nous donner l'avantage dont nous avons tant besoin pour contrôler cette maladie mortelle. »
Une menace mondiale : la propagation de la résistance aux médicaments
Le paludisme est connu depuis des siècles pour ses accès de fièvre cycliques qui peuvent être mortels. Il est causé par un parasite du genre Plasmodium, transmis à l'homme par des moustiques infectés du genre Anopheles. Une fois dans le corps humain, les parasites se rendent dans le foie où ils se multiplient avant d'entrer dans la circulation sanguine et d'attaquer les globules rouges, provoquant les symptômes de la maladie.
Le traitement de référence actuel, connu sous le nom de thérapie combinée à base d'artémisinine (TCA), est confronté à un défi de taille. L'artémisinine est un composé puissant isolé de la plante d'armoise annuelle (Artemisia annua), utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise. Sa combinaison avec d'autres médicaments antipaludiques était censée empêcher le développement de la résistance. Cependant, le parasite a une fois de plus démontré son incroyable capacité d'adaptation.
« Pendant des années, nous avons surveillé la résistance à l'artémisinine en Asie du Sud-Est, mais nous assistons maintenant à sa propagation en Afrique, où se produisent 95 % des cas et 95 % des décès », explique le Dr Phil Rosenthal, professeur de médecine à l'UCSF et co-auteur de l'article. « Étant donné le temps nécessaire pour développer de nouveaux médicaments, il existe un consensus général sur le fait que nous avons besoin de meilleurs médicaments le plus rapidement possible pour contourner cette résistance. » ... - Lire cet article
Le Dr Hamza Samlali, oncologue-radiothérapeute et investigateur principal au sein d’Oncorad Group, revient sur la publication d’une étude scientifique dans la prestigieuse revue américaine «Advances in Radiation Oncology». Une première pour un centre africain et arabe, portant sur une technique combinant curiethérapie et radiothérapie, avec 92% de rémission sans effets secondaires majeurs.
Le Matin : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste précisément l’étude publiée et ce qui en fait une avancée notable ?
Dr Hamza Samlali : Notre recherche porte sur l’association de la radiothérapie externe et de la curiethérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé. Cette combinaison permet une «escalade de dose» – c’est-à-dire une augmentation ciblée de la dose de rayonnement sur la tumeur – tout en préservant les organes sains. C’est la tendance majeure de la dernière décennie : plus la dose est élevée au niveau de la maladie, plus le contrôle à long terme est efficace. Grâce au gradient de dose offert par la curiethérapie, nous pouvons délivrer des doses très importantes sur la zone malade tout en limitant l’exposition des tissus voisins. Nos résultats rejoignent ceux des meilleures équipes internationales, plaçant le Maroc parmi les pays capables de pratiquer cette technique de pointe, particulièrement indiquée pour les cancers localisés à haut potentiel d’agressivité... - Lire cet article
La Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire (Npsp-CI) met les bouchées doubles pour relever le défi de la disponibilité des médicaments. Dans ce cadre, le directeur général de la structure, Dr Kouyaté Ibrahim Daniel, a échangé le jeudi 31 juillet 2025, avec les membres de l’Association des producteurs pharmaceutiques locaux de Côte d’Ivoire (App-CI). C’était lors d’une séance de travail stratégique à son siège à Treichville (Abidjan).
Cette rencontre avait pour objectif de sceller un partenariat fort et dynamique avec l’industrie pharmaceutique locale, afin de soutenir la mise en œuvre efficace de la Couverture maladie universelle (Cmu), qui vise à offrir des soins gratuits à la population, en particulier dans les centres de santé de premier contact. « Je veux un engagement ferme de votre part. Une fois que l’index thérapeutique 2026 vous sera transmis, je souhaite que le plan d’approvisionnement soit rapidement connu », a déclaré Dr Kouyaté.
Dans cette perspective, le patron de la Npsp-CI a annoncé l’organisation d’un forum de l’industrie pharmaceutique locale « avant la fin de 2025 ». Ce forum réunira les industriels ivoiriens et des investisseurs étrangers, notamment asiatiques et européens. Il visera à favoriser des partenariats stratégiques et à lever des financements.
Il a aussi évoqué l’ouverture, le 11 août 2025, de la phase de présélection des fournisseurs pour l’année 2026. Une base de données sera constituée à partir de cette sélection, permettant à la Npsp-CI de faire appel aux fabricants locaux en cas de rupture. Au nom de l’App-CI, le président Kouakou Ivan Bekan-N’thy a jugé cette nouvelle approche « pragmatique et structurante » pour le développement de l’industrie pharmaceutique en Côte d’Ivoire. « Nous sommes satisfaits des échanges. Un accord-cadre est annoncé et cela va donner un cadre formel à notre collaboration future », a-t-il fait savoir. - Lire cet article
Molka Al Moudir, vice-présidente du Syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées, a alerté ce vendredi 8 août sur une pénurie de médicaments qui sévit en Tunisie depuis plus de dix ans. Elle a en outre dénoncé l’impact du marché parallèle, qui “épuise” le secteur pharmaceutique, dans un contexte marqué par des difficultés financières et un marché en profonde mutation depuis la pandémie de Covid-19.
Lors de son passage sur Jawhara FM, Molka Al Moudir a souligné que le volume de médicaments introduits illégalement sur le territoire tunisien est “ bien plus important” que celui exporté illégalement. “La profession interdit ces pratiques et applique des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à la fermeture des pharmacies et le retrait des licences”, a-t-elle insisté.
Elle a également expliqué que ce trafic alimente le recours des Tunisiens à l’achat de médicaments via les réseaux sociaux, en raison d’une pénurie “sévère” dans les pharmacies officielles.
Sur le plan financier, Molka Al Moudir a pointé le retard important de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dans le remboursement des pharmacies privées, dépassant 120 jours. Ce retard pèse lourdement sur les pharmacies, créant une perte de confiance entre pharmaciens et fournisseurs, du fait de l’incapacité à régler les factures.
Concernant la rentabilité, elle a rappelé que la marge bénéficiaire brute en pharmacie n’a pas été révisée depuis les années 1990 et reste limitée à 32 %, ce qui accroît la fragilité économique du secteur... - Lire cet article
Face à l’évolution rapide des besoins sanitaires et à la compétition croissante sur la scène internationale, l’Algérie revoit sa stratégie pharmaceutique. Le pays ambitionne désormais de renforcer sa présence sur les marchés africains et arabes en misant sur la production de médicaments innovants et sur la montée en puissance de ses capacités d’exportation.
Une orientation tournée vers l’Afrique et le monde arabe
Lors d’une visite de travail à Sidi Bel Abbès, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a affirmé que l’ouverture vers les marchés africains et arabes constitue désormais une priorité stratégique rapporte L’Algérie Aujourd’hui. Actuellement, le produit pharmaceutique algérien représente 25 % de la production africaine, un atout que le gouvernement entend valoriser à travers un modèle économique orienté vers la recherche, le développement et la haute valeur ajoutée.
Un secteur déjà proche de l’autosuffisance
Le ministre a salué la progression enregistrée par la production locale, avec 80 % des médicaments consommés sur le marché national désormais fabriqués dans le pays. Cette performance a permis d’atteindre une quasi-autosuffisance, mais l’exécutif veut aller plus loin : « La souveraineté pharmaceutique ne se limite pas à répondre à la demande interne, elle implique aussi une présence compétitive à l’international avec des produits conformes aux standards mondiaux », a-t-il déclaré... - Lire cet article
Des éléments du commissariat de police de Saly (Mbour, ouest), ont saisi 39 cartons de faux médicaments évalués à plus de 394 millions de FCFA, a appris l’APS de sources sécuritaires.
”Cette saisie a été effectuée dans la nuit du 1-er au 2 août, dans deux véhicules de type 307, au cours d’une opération de sécurisation, au point de contrôle du Musée Saly“, a renseigné les mêmes sources.
Parmi ces faux-médicaments, il y en a qui se rapportent à la famille des anti-douleurs, dont le paracétamol et l’ibuprofène, à celle des laxatifs, des antibiotiques, entre autres.
Les deux chauffeurs qui transportaient la marchandise frauduleuse, ont été interpellés et conduits au commissariat urbain de Saly, poursuivent les mêmes sources, ajoutant qu’une enquête est ouverte et que le Procureur a été avisé. - Lire cet article
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