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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


La Tunisie classée 9ème marché pharmaceutique le plus compétitif d’Afrique en 2025 - 05/12/2025 - ilboursa.com - Tunisie

D'après le classement African Exponent, le marché pharmaceutique tunisien est classé 9ème en Afrique en 2025. Il bénéficie de la proximité de l'Europe, qui facilite l'accès aux technologies, aux partenariats techniques et aux certifications conformes aux normes internationales.

Pour un pays, disposer d'un marché pharmaceutique compétitif ne se limite pas à garantir un approvisionnement fiable en médicaments. Il représente surtout un levier de souveraineté sanitaire, d'indépendance économique et d'excellence industrielle.

En Afrique, l'ensemble du marché pharmaceutique était estimé à environ 27,65 milliards de dollars en 2024, selon Grand View Research.

Les projections indiquent que ce marché pourrait atteindre près de 37 milliards de dollars d'ici 2033, porté par l'augmentation des maladies infectieuses et non transmissibles, l'urbanisation, l'allongement de l'espérance de vie et la demande croissante de traitements essentiels.

Pour évaluer le degré de compétitivité des marchés pharmaceutiques africains, African Exponent vient de publier un classement des " Top 10 des industries pharmaceutiques africaines les plus compétitives ", fondé sur des données industrielles, économiques et d'exportation de 2024‑2025, issues notamment des bases de données CEIC Data, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Banque mondiale... - Lire cet article


Paludisme : la résistance aux médicaments et le sous-financement menacent les progrès accomplis - 04/12/2025 - ONU Info - Panafricain

La résistance aux médicaments constitue désormais l'un des risques les plus aigus pour les efforts de lutte contre le paludisme en Afrique et ailleurs, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié jeudi.

Le paludisme, maladie parasitaire transmise par les moustiques, est à la fois évitable et guérissable, mais il demeure une grave menace pour la santé mondiale, causant des centaines de milliers de décès, principalement chez les jeunes enfants et les femmes enceintes, surtout en Afrique subsaharienne.

Le dernier rapport annuel de l’OMS fait état de progrès impressionnants depuis 2000 : les interventions ont permis de sauver environ 14 millions de vies dans le monde au cours des 25 dernières années, et 47 pays sont certifiés exempts de paludisme.

Néanmoins, le paludisme demeure une préoccupation majeure. En 2024, on a dénombré plus de 280 millions de cas et plus de 600 000 décès, dont 95 % concentrés en Afrique, principalement dans 11 pays.

La résistance aux médicaments s’intensifie.

Un obstacle majeur à l’élimination du paludisme est la résistance aux médicaments, qui fait l’objet d’un chapitre distinct dans l’étude de cette année : huit pays ont signalé des cas confirmés ou présumés de résistance aux antipaludéens, y compris à l’artémisinine, un traitement recommandé par l’OMS.

Pour lutter contre ce phénomène, le rapport recommande aux pays d’éviter une dépendance excessive à un seul médicament et de privilégier des systèmes de surveillance et de réglementation sanitaire plus performants.

Le sous-financement, dans une région marquée par les conflits, les inégalités climatiques et la fragilité des systèmes de santé, constitue une autre cause importante.

Environ 3,9 milliards de dollars ont été investis dans la riposte en 2024, soit moins de la moitié de l’objectif fixé par l’OMS.

Le rapport souligne que l'aide publique au développement des pays riches a diminué d'environ 21 %. Sans investissements supplémentaires, préviennent les auteurs, le risque d'une résurgence massive et incontrôlée de la maladie est réel... - Lire cet article


Produits pharmaceutiques : l’industrie locale cantonnée à 5 % d’un marché camerounais dominé par les importations - 04/12/2025 - Investir au Cameroun - Cameroun

D’après le Comité de compétitivité, think tank logé au ministère de l’Économie, le tissu industriel pharmaceutique au Cameroun reste largement sous-exploité. Malgré la présence d’une quinzaine d’unités de production, les fabricants locaux ne captent que 5% des parts du marché national du médicament et consommables médicaux, face à des importations massives qui assurent 95% de la demande. Ces achats de produits pharmaceutiques à l’étranger ont bondi de 69,5 milliards de FCFA en 2010 à 170 milliards de FCFA en 2024, accentuant la pression sur les réserves en devises du pays.

Cette dépendance aux importations est attribuée à un faisceau de contraintes : coûts de production jugés trop élevés par les industriels locaux, insuffisance ou vétusté des équipements, concurrence de médicaments issus des circuits informels et illicites. Les industriels locaux dénoncent également une fiscalité qualifiée d’« asphyxiante », qui réduit leur compétitivité-prix par rapport aux produits pharmaceutiques importés.

Résultat : malgré quelque 50 milliards de FCFA investis, les usines locales ne tournent qu’à près de 20% de leurs capacités, et ne se partagent qu’environ 8 milliards de FCFA sur un marché dont la valeur est comprise entre 125 et 200 milliards de FCFA, selon l’Association des industries du médicament. L’écart entre la taille du marché et la part captée par les producteurs nationaux met ainsi en lumière un potentiel industriel largement inexploité.

Contrefaçon et contrebande : 33 milliards de pertes

À côté des flux d’importations formelles, la montée de la contrebande et de la contrefaçon accentue la pression sur les acteurs locaux. Entre 2020 et 2024, plus de 8,6 milliards de FCFA de médicaments contrefaits ont été saisis au Cameroun, selon le ministère de la Santé publique. Des dizaines de circuits illicites ont été démantelés et la surveillance des frontières comme celle des plateformes numériques a été renforcée.

Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, interpelle régulièrement l’Ordre national des pharmaciens, appelant à « un engagement fort et visible pour protéger la confiance du citoyen envers le médicament », et exhortant chaque acteur à contribuer à la sécurité sanitaire. En effet, le phénomène dépasse désormais la seule dimension économique pour devenir un enjeu de santé publique majeur... - Lire cet article


Une feuille de route pour l’industrie africaine - 03/12/2025 - Al-Ahram Hebdo - Panafricain

La deuxième session de la conférence a mis en lumière l’urgence d’une intégration industrielle et la nécessité d’une stratégie commune pour libérer le potentiel compétitif du continent.

La deuxième session de la conférence, intitulée « Fabriqué en Afrique : feuille de route pour renforcer la valeur et la compétitivité », a été modérée par Emad El-Din Hussein, rédacteur en chef du journal Al-Shorouk et membre du Parlement égyptien. La session a mis en lumière les obstacles persistants face à l’intégration industrielle africaine tout en faisant émerger un consensus clair : le continent dispose des ressources, des talents et de la capacité nécessaire pour se transformer, mais cette volonté doit désormais se traduire en politiques industrielles coordonnées. Dans une Afrique en pleine mutation, confrontée à la nécessité de renforcer son autonomie économique et de réduire sa vulnérabilité face aux fluctuations mondiales, cette session a occupé une place centrale lors de la Conférence économique égypto-africaine.

Dès l’introduction, Hussein a dressé un constat sévère de l’intégration économique continentale, rappelant que « le volume du commerce égypto-africain ne dépasse pas les 10 milliards de dollars, dont 7,5 milliards d’exportations et seulement 2,5 milliards d’importations ». Il a souligné que la faiblesse des échanges s’accompagne d’un déficit structurel dans la base industrielle du continent. « En Afrique, la contribution du secteur manufacturier au PIB varie entre 7 % et 25 %, avec une moyenne de 15 %. C’est exactement la même proportion en Egypte. Ce sont des chiffres extrêmement choquants », a-t-il insisté.

Pour illustrer le décalage entre ambitions et réalités, il a évoqué sa récente tournée diplomatique : « J’ai accompagné le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, dans six pays africains en seulement sept jours. J’avais de grandes illusions concernant l’intégration économique africaine, mais j’ai découvert une réalité qui rappelle la fragilité du système arabe, où le commerce intra-arabe ne dépasse pas 8 à 10 % ». Ce déficit d’intégration est d’autant plus inquiétant que le continent regorge de richesses : terres arables, ressources minérales, potentiel hydroélectrique, démographie dynamique. Pourtant, la contribution de l’industrie manufacturière au PIB africain stagne autour de 15 %, un niveau jugé dramatique pour une région de plus en plus convoitée par les grandes puissances économiques. Cette introduction ouvre une réflexion fondamentale : pourquoi l’Afrique peine-t-elle à convertir ses atouts en puissance industrielle et comment changer la donne ?

Produire pour renforcer la souveraineté et la compétitivité

Prenant la parole après cette mise en perspective, Sherif El-Gabaly, président de la Chambre des industries chimiques et de la commission des affaires africaines au Parlement, a approfondi les causes structurelles de la stagnation industrielle : « Les Africains souhaitent coopérer avec nous, mais ce qui manque avant tout, c’est l’audace de l’investisseur égyptien »... - Lire cet article


Appel à positionner le secteur pharmaceutique comme « Métier mondial du Maroc » - 03/12/2025 - Le matin - Maroc

L'Union européenne s'apprête à dévoiler son Pacte pour la Méditerranée, une initiative visant à harmoniser les réglementations et à renforcer les chaînes de valeur régionales pour réduire la dépendance stratégique de l'Europe. Simultanément, l'industrie pharmaceutique mondiale est secouée par la menace de surtaxes de 15% entre l'UE et les États-Unis, poussant les acteurs à tirer la sonnette d'alarme sur la sécurisation des approvisionnements. Dans ce contexte de reconfiguration accélérée, le Maroc, fort de son statut avancé avec l'UE, dispose d'une fenêtre d'opportunité pour s'imposer comme un hub de fabrication pharmaceutique euro-africain. Mais comment transformer cette conjoncture favorable en réalité industrielle durable ? Taoufik Boudchiche, économiste et ancien diplomate, apporte des éléments de réponse.

Le Matin : L'actualité internationale est marquée par l'accord-cadre Union européenne/États-Unis qui pourrait imposer des droits de douane de 15% sur les produits pharmaceutiques. Quelle est la portée réelle de cette décision pour l'industrie ?

Taoufik Boudchiche : C’est un véritable séisme. Cette décision rompt un engagement vieux de 30 ans qui sanctuarisait les médicaments innovants et leurs composants en les exemptant de droits de douane. L'EFPIA (Fédération européenne des industries pharmaceutiques) a très clairement exprimé son inquiétude. Comme l'a souligné sa directrice générale, Nathalie Moll, ces taxes ne sont pas seulement un coût supplémentaire, mais représentent une réelle menace de déséquilibre sur toute la chaîne de valeur, car les chaînes d'approvisionnement pharmaceutiques sont complexes, interdépendantes et hautement fonctionnelles.

Y ajouter des barrières tarifaires ne renforce pas la résilience, bien au contraire. Cela menace directement l'accès des patients par un risque accru de pénuries, en plus de détourner des milliards d'euros de la Recherche & Développement (R&D) vers la gestion de la complexité tarifaire. De nombreuses analyses démontrent que toute perturbation dans les échanges globaux fragilise l'ensemble de l'écosystème. Par conséquent, un changement de paradigme s’impose désormais : la recherche de partenaires fiables, proches et compétitifs devient la priorité absolue des états-majors pharmaceutiques mondiaux. C’est dans ce contexte que s'inscrit le futur Pacte pour la Méditerranée promu par Bruxelles. La Méditerranée peut-elle devenir la nouvelle frontière de la fabrication pharmaceutique européenne ?

Exactement. Du point de vue européen, la diversification des échanges est un axe central de la politique européenne face aux incertitudes transatlantiques et aux rivalités de puissance. Le Pacte pour la Méditerranée constitue l’une des réponses en ciblant une intégration commerciale et une convergence réglementaire approfondies. Pour l'industrie pharmaceutique, qui est hautement régulée, l’harmonisation réglementaire est cruciale.

Aussi, l’Europe cherche-t-elle activement des partenaires fiables à ses portes pour sécuriser sa chaîne de valeur. Le Maroc, grâce à sa stabilité politique, sa proximité géographique et son statut avancé avec l'Union européenne (UE), est idéalement positionné pour capter une part significative de cette «relocalisation de proximité» (nearshoring). Le Royaume doit se positionner comme une évidence dans ce nouvel espace euro-méditerranéen en instaurant une stratégie intelligente de partenariat qui serve la consolidation du secteur au niveau national et la montée en gamme industrielle... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique: L’Algérie stabilise le marché et renforce sa production nationale - 03/12/2025 - Le jour d'Algérie - Algérie

L’Algérie consolide sa position de puissance pharmaceutique africaine, grâce à une stratégie axée sur le transfert technologique, l’augmentation de la production locale et la formation des compétences. Invité hier de la Radio nationale, l’inspecteur général du ministère de l’Industrie pharmaceutique, Nacer Hammani, a révélé les avancées majeures du secteur, la réduction significative des importations ainsi que de nouveaux partenariats africains confirmant la confiance croissante dans le médicament algérien.

Selon Hammani, l’Algérie a définitivement dépassé la phase de pénurie de médicaments grâce à une politique volontariste de renforcement de la production locale. Plus de 230 entreprises pharmaceutiques et près de 780 lignes de production opèrent actuellement dans le pays, une capacité qui place l’Algérie en position favorable pour devenir un acteur incontournable en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Le responsable a mis en avant les partenariats noués avec de grands laboratoires mondiaux, qui permettent au pays d’acquérir les dernières technologies en matière de médicaments, notamment innovants. A ce jour, 100 nouveaux projets industriels ont été enregistrés, confirmant la volonté nationale d’élever le niveau de qualité et de souveraineté dans le domaine pharmaceutique.

L’Algérie se distingue désormais par une maîtrise complète de la fabrication des stylos d’insuline, dont la production couvre entièrement les besoins du marché national. Le pays produit également plusieurs médicaments anticancéreux, avec une augmentation prévue des volumes dans les années à venir. D’autres projets structurants sont en cours, parmi lesquels une usine de production d’injections pour médicaments liquides et un laboratoire spécialisé dans les hormones à Constantine, en partenariat avec un acteur international. Dans le sillage des enseignements tirés de la pandémie, le pays a entamé la production de matières premières pharmaceutiques, notamment dans le domaine des anticancéreux à Sétif. Cette orientation stratégique vise à réduire davantage la dépendance extérieure et à consolider la souveraineté sanitaire nationale... - Lire cet article


Des médicaments de chimiothérapie contrefaits ou défectueux menacent le traitement du cancer en Afrique - 02/12/2025 - Nature - Panafricain

Des médicaments de chimiothérapie inférieures et falsifiés ont été découverts dans quatre pays, ce qui a suscité des appels en faveur d'un regroupement des achats et d'une surveillance plus stricte.

Une étude1 publiée dans The Lancet Global Health a révélé que des hôpitaux et des pharmacies privées dans quatre pays africains distribuent des médicaments de chimiothérapie de qualité inférieure.

Marya Lieberman, co-auteure de l'étude et professeure en recherche sur le cancer à l'Université de Notre Dame aux États-Unis, s'est associée à des collègues d'Éthiopie, du Kenya, du Malawi et du Cameroun pour effectuer des prélèvements secrets et ouverts de sept chimiothérapies de première ligne dans leurs pays.

En 2023 et 2024, les chercheurs ont acheté 251 échantillons représentant 191 marques/lots de sept médicaments anticancéreux courants et ont analysé leur teneur en principe actif par rapport aux normes de la pharmacopée américaine. Le taux d'échec était d'environ 1 sur 6, avec des dosages allant de 28 % à 120 % de la dose indiquée. Des produits faux ont été trouvés dans tous les pays, tant dans les points de vente publics que privés. Il est important de noter que l'inspection visuelle a manqué environ 90 % des lots défectueux.

L'étude s'est appuyée uniquement sur des analyses HPLC et des contrôles visuels, mais l'équipe indique qu'une carte de test papier « chemoPAD » à faible coût est actuellement en cours de développement pour le dépistage au point de service.

« Nos conclusions sont très graves, car le dosage des médicaments anticancéreux doit être géré avec soin. En cas de sous-dosage, le cancer peut survivre et se propager. Si la dose de médicament est trop élevée, le patient peut souffrir d'effets secondaires toxiques », explique M. Lieberman.

Les chercheurs souhaitent désormais que les praticiens en oncologie et les systèmes de santé en Afrique subsaharienne soient conscients de la présence potentielle de produits anticancéreux de qualité inférieure lorsqu'ils élaborent des protocoles de soins et évaluent les résultats des patients... - Lire cet article


Dr Samia Hammadi : « L'Algérie maintient son statut de pays qui a éradiqué le virus de la pоliоmyélitе » - 01/12/2025 - Horizons - Algérie

Dans cet entretien, le Dr Samia Hammadi, directrice de la prévention et de lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé revient sur le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la pоliоmyélitе où elle invite les parents à faire vacciner leurs enfants.

L’Algérie vient de lancer une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Trois cas ont été détectés récemment. Faut-il s’inquiéter d’un retour de la maladie que l’on croyait éliminée?

Il est essеntiеl de sоulignеr que nоtre certificatiоn d’éliminatiоn dе la pоliо sаuvаge reste intacte. L’Algérie cоnserve sоn stаtut dе nаtiоn qui a réussi à érаdiquеr le virus sаuvage de lа pоliоmyélite. Ce que nоus avоns idеntifié, ce sоnt trоis сas аssоciés à un variаnt issu du vаcсin.

Un variant « issu du vaccin » ? Pоurriеz-vоus nоus éclairer sur ce phénomène qui paraît parаdохal ?

C’est en еffet un cоncept qui peut semblеr surprenant, mais bien dосumenté sur lе plan sciеntifiquе. Dans cеrtaines сircоnstances, nоtamment lоrsque le tauх de соuverture vaccinale est insuffisant, le virus atténué présent dаns le vaccin оrаl pеut subir des mutatiоns. C’est précisément се qui s’est prоduit. Si nоus n’agissоns pаs rapidеment, ce virus dérivé pоurrаit se prоpаger еt engеndrer des cоnséquences identiquеs à cеlles de lа pоliо sauvagе, telles quе la paralysie des enfants, vоire lеur décès dans les situatiоns les plus graves.

D’où l’urgence de cette campagne nationale…

Absolument. Nous devons créer une barrière immunitaire pour stopper la propagation. C’est pourquoi la campagne couvrira tout le territoire national. Tous les enfants de 2 mois à 5 ans doivent être vaccinés, y compris les fils de migrants présents sur notre sol.

Vous insistez sur « tous les enfants ». Cela signifie même ceux qui sont déjà vaccinés selon le calendrier habituel ? ... - Lire cet article


Des contrats pour l’exportation de produits pharmaceutiques algériens vers trois pays africains - 30/11/2025 - Algérie patriotique - Algérie

Cinq contrats d’exportation de produits pharmaceutiques algériens vers la Mauritanie, le Mali et le Sénégal, d’une valeur totale de 10 millions de dollars, ont été signés samedi au Palais des expositions à Alger, en plus de partenariats permettant la signature d’autres contrats d’exportation à l’avenir.

La signature des accords a eu lieu lors de la cérémonie de clôture du Salon algérien des soins de santé, CLINVEST EXPO, organisé en marge de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments, du 27 au 29 novembre à Alger, dont les travaux ont pris fin samedi après trois jours d’activités intenses et riches.

Les cinq contrats ont été signés entre trois sociétés algériennes et la société mauritanienne, King Pharma, en présence du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, du ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, et du représentant du Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Algérie, Phanuel Habimana.

Les accords ont été conclus entre les sociétés algériennes Top gloves, Eurl Génise, Pharma Invest et King Pharma avec ses filiales en Mauritanie, au Mali et au Sénégal, pour exporter les produits locaux vers ces trois pays.

A cette occasion, le vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Abdelouahed Kerrar, a salué l’organisation rigoureuse qui a marqué les activités de la Conférence ministérielle sur la production locale de médicaments, qualifiant cet événement de «fierté pour l’Algérie qui a pris l’initiative de partager ses expertises avec les autres pays africains», tout en mettant en avant la «Déclaration d’Alger» qui a couronné la Conférence et sera suivie d’un plan d’action afin de parvenir à une industrie pharmaceutique africaine intégrée et avancée, permettant de renforcer la santé publique en Afrique... - Lire cet article


Attractivité et investissements étrangers - L'Algérie se classe 2e en Afrique - 30/11/2025 - L'expression - Algérie

L’Algérie coche l’ensemble des cases qui représente les critères de ce classement.

Résultats directs des réformes profondes engagées ces dernières années, l'Algérie poursuit son ascension dans les rapports et les classements internationaux. Celui du cabinet italien de conseil et de services aux entreprises The European House - Ambrosetti (TEHA) pour 2025, la place en deuxième position, en tant que l 'un des pays africains les plus attractifs dans le domaine des investissements étrangers.

Une évolution fulgurante, en un laps de temps relativement court, portant les indicateurs macroéconomiques et les arguments d'investissement au niveau supérieur d'attractivité. Avec une croissance du PIB de 4,5%, portée par le secteur hors hydrocarbures qui enregistre une évolution de l'ordre de 5,7% en 2025, un taux d'inflation de 2,2%, et une croissance accélérée des secteurs stratégiques, tel que l'industrie, l'agriculture et les services. Des avancées qui reflètent clairement, le taux de concrétisation des plans d'action et des programmes initiés dans le cadre d'une transition économique efficiente.

Il faut dire que les efforts consentis par l'État se sont articulés autour de la restructuration de l'ossature économique sur de nouvelles bases édifiées à travers la réforme des secteurs porteurs tels que le système financier, la décentralisation de l'administration, la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, et le déploiement sur les marchés étrangers, Ã cela s'ajoute, l'importance de l'accompagnement réservé aux investisseurs locaux et étrangers caractérisé par des mesures révolutionnaires en matière de financement, d'exonération et d'allègement des processus de création et d'exploitation d'entreprises. Ce qui a abouti à une augmentation significative des volumes de partenariats et de coopération, qui portent aujourd'hui à bras- le- corps la réalisation de grands projets structurants dans plusieurs secteurs... - Lire cet article




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