band_header

Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

Vous êtes sur le point de quitter Leemafrique.org

Si vous souhaitez accéder à ce lien, cliquez sur Continuer.

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici https://www.leemafrique.org/mentions-legales#cookies

Revue de presse


Santé publique : un guide national pour renforcer la pharmacovigilance - 18/12/2025 - Agence d'information d'Afrique Centrale - Congo

Le ministère de la Santé et de la Population a organisé les 15 et 16 décembre à Brazzaville, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un atelier de validation du guide national des bonnes pratiques de vigilance liées aux médicaments et autres produits de santé, visant à renforcer la pharmacovigilance sur l’ensemble du territoire national.

Les participants ont, pendant les deux jours de travaux, réexaminé le guide avant de préciser les mécanismes de détection et de notification des effets indésirables liés aux médicaments et aux produits de santé. La pharmacovigilance est, en effet, une fonction réglementaire de contrôle des effets des médicaments à visée curative, précisément des antibiotiques après leur mise sur le marché. Le but étant de détecter, d’évaluer et de gérer d’éventuels effets indésirables au sein de la population.

Partenaire incontournable dans l’élaboration de cette politique, le Pnud espère que ce guide servira de support au ministère en charge de la Santé. « Nous formulons le vœu que ce guide puisse être un puissant support pour le ministère de la Santé, dans le cadre des alertes, mais aussi de la prise en charge des différents événements liés aux médicaments et aux produits de santé », a souhaité le conseiller technique principal santé au Pnud, Hugues Traoré, en remerciant les cadres du ministère de la Santé ayant travaillé à la finalisation et à la validation de ce document.

La directrice de la pharmacie et du médicament, Rosa Ata Ollessongo, a, quant à elle, rappelé que ce guide définit le cadre d’intervention des professionnels de santé, en mettant un accent sur le processus de notification des événements indésirables. Tous les professionnels de santé ont l’obligation de notifier les effets observés à l’aide de fiches dédiées, afin de permettre aux autorités sanitaires de déterminer la responsabilité du médicament et, si cela arrive, de prendre des mesures appropriées. « Il est important de surveiller ces éventuels effets indésirables pour qu'au niveau du ministère nous puissions prendre des mesures et peut-être suspendre l'importation de ces produits ou les arrêter. Ce guide permet d'encadrer toutes les actions de pharmacovigilance qui doivent être prises en lien avec les médicaments et les autres produits de santé », a-t-elle expliqué.

Le directeur général des soins et services de santé, Henri Germain Monabeka, a insisté sur l’importance d’étendre la pharmacovigilance aux structures sanitaires de base, aux hôpitaux généraux ainsi qu’au niveau communautaire. Il a averti que les médicaments, bien que bénéfiques, peuvent provoquer des effets secondaires nécessitant une surveillance rigoureuse. D’où la nécessité de vulgariser le guide validé auprès de l’ensemble des prescripteurs afin de renforcer la surveillance des effets indésirables des médicaments, au bénéfice des patients, des autorités sanitaires et des fabricants... - Lire cet article


Elle vient de tenir son 2ème conseil d’administration : L’Agence marocaine des médicaments trace sa feuille de route 2026 - 18/12/2025 - Aujourd'hui le Maroc - Maroc

Gouvernance du secteur : La deuxième réunion du conseil d’administration de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé a porté sur le rapport de gestion pour l’année 2025, le programme d’action pour 2026, les perspectives 2026–2028 ainsi que le projet de budget pour 2026.

La deuxième réunion du conseil d’administration de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé ( AMMPS), présidée par le ministre de la santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, s’est tenue mercredi 17 décembre 2025. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la réforme du système de santé et vise à renforcer la gouvernance du secteur des médicaments et des produits de santé. Lors de cette réunion, le ministre a rappelé le rôle important de l’Agence dans le suivi du marché des médicaments, en mettant l’accent sur la disponibilité des produits, la prévention des ruptures et le renforcement de la veille et de la vigilance pour anticiper les risques. Le ministre a insisté sur le fait que l’Agence doit installer un standard de régulation et de vigilance dans la mesure où elle doit apporter plus de lisibilité, plus de rigueur, et plus de confiance, dans l’intérêt général. Cette dynamique s’inscrit pleinement dans la vision Royale visant à renforcer la souveraineté sanitaire du Royaume.

« Elle porte une ambition simple : un accès équitable et durable aux médicaments et aux produits de santé. Elle porte aussi une ambition stratégique : soutenir une production locale de qualité et renforcer la sécurité de notre pays dans ce domaine vital», a-t-il souligné. Pour répondre à cette attente nationale, l’Agence doit également renforcer le positionnement du Maroc comme autorité de référence en régulation pharmaceutique, à l’échelle africaine et internationale. Par ailleurs, M. Tahraoui a indiqué : « Depuis le premier conseil, l’Agence a engagé une dynamique progressive de structuration. Cette montée en puissance doit maintenant s’accompagner d’une gouvernance moderne, transparente et orientée résultats ». Les membres du conseil ont discuté des principaux enjeux liés au suivi du marché, à la coordination avec les acteurs concernés et aux moyens d’assurer une réponse rapide en cas de tension dans l’approvisionnement. Le conseil a également examiné le procès-verbal de la réunion du 29 janvier 2025, le rapport de gestion pour l’année 2025, ainsi que le programme d’action pour 2026, les perspectives 2026–2028 et le projet de budget pour 2026... - Lire cet article


L’Agence marocaine des médicaments se lance dans une réforme ambitieuse - 17/12/2025 - La vie Eco - Maroc

Entre digitalisation, réorganisation des ressources humaines et mise en place d’outils stratégiques, les prochains mois seront déterminants pour consolider la réforme ambitieuse de l’agence.

Le Conseil d’administration de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé s’est réuni ce 17 décembre à Rabat. À cette occasion, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a dressé un bilan de la première année de mise en place de l’institution, et présenté les grandes orientations pour les mois à venir.

La création de l’Agence s’inscrit dans un vaste chantier institutionnel, visant à corriger les dysfonctionnements hérités de l’ancienne direction, touchant à l’organisation, aux outils de travail et aux modes de fonctionnement, indique un communiqué de l’agence. Malgré un contexte complexe, l’équipe précédente a assuré un niveau minimal d’activité, garantissant la continuité du service public du médicament, même si les ambitions d’une institution à vocation souveraine n’ont pas encore été atteintes, précise la même source.

Et d’ajouter, Malgré ce contexte complexe, l’équipe en place avant la création de l’Agence a permis de maintenir un niveau minimal d’activité, contribuant à préserver la continuité du service public du médicament. Ce niveau est toutefois demeuré en deçà des ambitions attendues d’une institution à vocation souveraine.

Le choix stratégique de transformer cette direction en une agence autonome et indépendante vise à corriger ces dysfonctionnements structurels et à poser les bases d’un nouveau mode de gouvernance. Le passage au statut d’agence ne constitue cependant pas, en soi, une garantie automatique de performance, ce qui explique la nature exigeante de la phase transitoire actuellement en cours, détaille le communiqué.

L’année écoulée a constitué une année charnière, marquée par le maintien de la continuité du service public, mais également par des difficultés de mise en place observées lors des premières étapes du lancement, dans un contexte de transformation institutionnelle profonde. La situation a été progressivement rétablie, sans pour autant atteindre à ce stade le niveau de structuration recherché.

Les prochains mois sont considérés comme déterminants pour finaliser le lancement effectif de l’Agence, achever la mise en place de ses mécanismes internes et engager une phase de structuration durable.

La question des ressources humaines constitue l’un des axes centraux de cette transition. Le retour d’une partie du personnel vers le ministère s’inscrit dans les droits garantis par la loi aux fonctionnaires. Cette situation suscite des interrogations légitimes, mais ne traduit pas, à ce stade, une perte critique de compétences. Elle peut également être appréhendée comme une opportunité de renouveler et de renforcer le capital humain de l’Agence, notamment par l’intégration de nouvelles compétences. Des mécanismes de mise à disposition temporaire peuvent accompagner cette phase afin de garantir la continuité de l’activité... - Lire cet article


Bayer précise ses orientations dans l’industrie pharmaceutique après vingt ans d’activité au Maroc - 17/12/2025 - Le matin - Maroc

La filiale marocaine du groupe pharmaceutique Bayer a célébré ses vingt ans de présence industrielle au Maroc sur son site de production implanté à Nouaceur, unique site du groupe en Afrique. L’événement, organisé mardi 16 décembre, a été marqué par une conférence de presse suivie d’une visite guidée de l’usine, permettant de retracer les principales étapes de son développement, de présenter son organisation industrielle et d’exposer les projets envisagés pour les prochaines années.

Implanté à Nouaceur depuis 2005, le site Bayer de Casablanca constitue aujourd’hui le seul site de production du groupe allemand sur le continent africain. Intégré à un réseau mondial de douze usines relevant de la division Santé grand public, il alimente à la fois le marché marocain et un portefeuille d’exportations couvrant 42 pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. C’est sur ce site que Bayer a célébré, mardi, ses vingt ans de présence industrielle au Maroc, en présence de responsables diplomatiques allemands, de représentants institutionnels marocains, des équipes industrielles et des médias, venus prendre connaissance du fonctionnement de l’usine et des projets en cours.

S’exprimant à cette occasion, la directrice générale de Bayer Maroc, Amina L’Kima, est revenue sur le parcours du site depuis son implantation. « Depuis vingt ans, notre usine de Casablanca incarne l’engagement de Bayer envers le Maroc et la région. Elle ne se limite pas à produire des médicaments, elle ouvre l’accès à des solutions de santé de qualité et contribue au développement économique local », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que « ce jalon illustre deux décennies d’innovation, de confiance et de partenariat », indiquant que le groupe entend « renforcer son rôle de hub régional grâce à la durabilité et à l’excellence industrielle ».

Sur le plan opérationnel, les données économiques du site font état d’un chiffre d’affaires annuel de 340 millions de dirhams, dont près de 250 millions issus des exportations. La production concerne des médicaments de santé familiale et des compléments alimentaires, notamment des vitamines comme Supradyn et Berocca, ainsi que des références telles que l’Aspirine ou Rennie. Aujourd’hui, environ 60 % de l’activité est orientée vers l’export, une part appelée à atteindre près de 80 % à moyen terme. Cette configuration a suscité des interrogations sur les retombées économiques pour le Maroc.

Sur ce point, le directeur de l’usine Bayer de Casablanca, Ahmed Mellal, a apporté des éléments d’explication. « Sur la question de l’export, l’orientation internationale du site résulte d’un arbitrage industriel opéré au niveau du groupe », a-t-il indiqué. Bayer compare systématiquement plusieurs sites avant d’attribuer des volumes de production, en tenant compte de la capacité, de la qualité et du coût de revient. « Lorsque Bayer a besoin de produire des volumes, l’entreprise consulte généralement trois à cinq sites potentiels », a-t-il précisé. Dans ce cadre, le site marocain se distingue par des coûts inférieurs à ceux des sites européens, à standards équivalents. « Les prix de revient, départ usine ou livrés en Europe, sont de 10 à 15 % inférieurs à ceux des sites européens », a-t-il expliqué. Selon lui, cette compétitivité permet au site de Casablanca de se voir confier des productions destinées principalement aux marchés extérieurs, tout en générant « des recettes en devises pour le Maroc » et en renforçant « la place du Royaume dans les chaînes industrielles euro-africaines de la santé ». Côté effectifs, le site compte actuellement 104 collaborateurs et dispose de plusieurs certifications nationales et internationales, notamment GMP, HACCP, ONSSA, HALAL, Tanzania GMP et EU GMP, avec une certification IFS Food en cours de préparation, selon le directeur de l'usine... - Lire cet article


Concentration et gouvernance financière : les dessous du rachat de Soludia - 17/12/2025 - La relève - Maroc

Le secteur du médicament au Maroc ne se limite plus à une mission de santé publique. Il est devenu, au fil des années, un espace de concentration de capital, où la valeur se crée, se consolide et se transmet à travers des opérations financières de grande ampleur, souvent à l’abri du débat public. L’acquisition de 99,99% de Soludia Maghreb par Sothema, valorisant l’entreprise à près d’un milliard de dirhams, en est une illustration emblématique.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Soludia, spécialisée dans des produits essentiels à l’hémodialyse, anticipe pour 2025 un chiffre d’affaires de 360 millions de dirhams et un EBITDA ajusté de 90 millions de dirhams, hors synergies. Autrement dit, un segment directement lié à une pathologie chronique vitale génère des marges suffisamment élevées pour justifier une valorisation quasi milliardaire.

À cela s’ajoute une augmentation de capital de 630,4 millions de dirhams chez Sothema, validée par l’AMMC, ainsi qu’un complément de prix de 95 millions de dirhams conditionné à la performance future. Le médicament, ici, n’est pas seulement un traitement, c’est un actif financier.

Cette opération met aussi en lumière qui détient quoi dans ce marché. Avant l’acquisition, Soludia était contrôlée par Abdelaziz Razkaoui, le fonds Cap Mezzanine III géré par CDG Invest Growth et la famille Zine. Après l’opération, la quasi-totalité du capital passe sous le contrôle de Sothema, groupe dirigé par Lamia Tazi, acteur majeur de l’industrie pharmaceutique nationale, fondé en 1976 et présent à l’international. Le schéma est clair, concentration, intégration verticale, sécurisation des marges.

Ce mouvement n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une dynamique plus large de domination du marché du médicament par un nombre restreint de groupes, capables d’absorber des acteurs spécialisés, de verrouiller des segments thérapeutiques stratégiques et de transformer des besoins médicaux essentiels en centres de profit durables.

L’hémodialyse, par exemple, n’est pas un marché cyclique, c’est une demande captive, structurelle, croissante, financée en grande partie par des mécanismes publics ou para-publics. Les flux de revenus y sont prévisibles, les risques commerciaux limités, et la rentabilité élevée.

La question qui se pose alors n’est pas celle de la légalité de ces opérations, elles sont encadrées, validées par les autorités compétentes et soumises au Conseil de la concurrence, mais celle de leur légitimité sociale et économique. Peut-on continuer à accepter que des secteurs aussi sensibles que les traitements vitaux deviennent des terrains privilégiés de constitution de fortunes, sans débat transparent sur les prix, les marges, l’accès équitable aux soins et la soutenabilité pour les finances publiques?

Le maintien du dirigeant historique de Soludia à la tête de l’entreprise pour au moins cinq ans après la cession, assorti d’un mécanisme d’earn-out, illustre une autre réalité, la financiarisation de la gouvernance, où la performance financière conditionne la rémunération finale de la transaction. Le soin devient ainsi indissociable d’objectifs de rentabilité mesurables, contractualisés et monétisés... - Lire cet article


Préparation et administration de l’acide tranexamique injectable : L’Agence du médicament met en garde les professionnels de santé - 17/12/2025 - Aujourd'hui le Maroc - Maroc

Alerte : L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) recommande aux professionnels de santé de renforcer les mesures de prévention afin d’éviter toute confusion entre l’acide tranexamique injectable et d’autres médicaments injectables.

L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a émis une information de sécurité afin de mettre en garde les professionnels de santé impliqués dans la préparation et l’administration de l’acide tranexamique injectable. Le comité de pharmacovigilance et d’évaluation des risques des médicaments (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments a analysé des cas d’erreurs médicamenteuses, rapportés au niveau de l’Union européenne, dans lesquels l’acide tranexamique injectable a été administré par erreur par voie intrathécale ou épidurale au lieu de la voie intraveineuse, notamment en raison de confusions avec d’autres médicaments injectables, principalement des anesthésiques locaux.

Des erreurs similaires ont été rapportées par l’Institute for Safe Medication Practices aux Etats-Unis et au Canada. L’administration par voie intrathécale a entraîné des effets indésirables graves, incluent des douleurs intenses au niveau du dos, des fesses et des jambes, des convulsions, des arythmies cardiaques et dans certains cas un décès. L’Agence recommande aux professionnels de santé de renforcer les mesures de prévention afin d’éviter toute confusion entre l’acide tranexamique injectable et d’autres médicaments injectables, en particulier ceux destinés à une administration par voie intrathécale pouvant être utilisés au cours des mêmes procédures. Ces mesures de prévention de risque d’erreur consistent notamment à assurer la séparation stricte des ampoules injectables de l’acide tranexamique et des médicaments destinés à une administration intrathécale à toutes les étapes du circuit du médicament ; à éviter leur présence simultanée sur le même champ opératoire.

L’Agence recommande également d’étiqueter clairement les seringues contenant de l’acide tranexamique injectable avec la mention « voie intraveineuse uniquement » et de mettre en place une double vérification indépendante du médicament et de la voie d’administration avant toute administration d’un médicament destiné à une administration par voie intrathécale. - Lire cet article


Sothema finalise l’acquisition de Soludia Maghreb - 17/12/2025 - La vie Eco - Maroc

Le groupe pharmaceutique Sothema a finalisé l’acquisition de 99,99 % du capital de Soludia Maghreb, acteur majeur de l’hémodialyse au Maroc, consolidant ainsi sa position sur le marché marocain et en Afrique.

Le groupe pharmaceutique Sothema a finalisé l’acquisition de 99,99 % du capital de Soludia Maghreb, spécialiste marocain de l’hémodialyse.

L’opération combine l’acquisition d’actions détenues par Abdellaziz Razkaoui, Cap Mezzanine III et la famille Zine, ainsi qu’une augmentation de capital de 630,4 MDH, prime d’apport incluse. Le prospectus a reçu le visa de l’AMMC le 9 décembre 2025.

Pour rappel, Sothema, fondé en 1976, produit et commercialise des médicaments, compléments alimentaires et dispositifs médicaux au Maroc, en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Soludia, créée en 1996, propose des produits pour l’hémodialyse et détient 40 % du capital de Hidropura Maroc, spécialisée dans les systèmes de traitement de l’eau pour les centres d’hémodialyse.

CDG Invest Growth (CIG), filiale de CDG Invest, a participé à l’opération et investit dans des entreprises marocaines à fort potentiel de croissance. - Lire cet article


Burkina : saisie de 100 millions F CFA de médicaments illicites - 17/12/2025 - Agence de presse africaine - Burkina Faso

L’Unité Mobile d’Intervention (UMI) des Douanes burkinabè a démantelé, dans la nuit du 12 décembre 2025, un réseau structuré de trafic de médicaments prohibés. L’opération, menée en deux temps, a permis la saisie de 216 cartons de produits pharmaceutiques clandestins dans la capitale.

La lutte contre la criminalité pharmaceutique vient de marquer un point décisif au Burkina. Selon une note de l’administration douanière consultée par APA ce mercredi, une intervention majeure de l’Unité Mobile d’Intervention (UMI) a abouti à la saisie de produits de contrebande d’une valeur marchande estimée à plus de 100 millions de francs CFA.

L’opération s’est déroulée en deux phases distinctes. Dans un premier temps, les agents ont intercepté un camion transportant des marchandises diverses. Une fouille minutieuse a permis de découvrir 136 cartons de médicaments prohibés soigneusement dissimulés sous le chargement légal.

L’exploitation des indices recueillis sur place a ensuite conduit les équipes de l’UMI vers une concession située dans la banlieue Est de Ouagadougou. Cette seconde étape de l’intervention a permis de mettre la main sur 80 cartons supplémentaires appartenant au même réseau criminel.

Le Directeur général des Douanes, l’Inspecteur divisionnaire Yves Kafando, a salué le « professionnalisme » et la « vigilance » de ses hommes. Pour le patron des douanes, cette saisie d’envergure illustre le caractère tentaculaire des réseaux de fraude qui menacent gravement la santé publique et l’équilibre de l’économie nationale... - Lire cet article


Médicaments contre le cancer : la CNOPS et l’Agence de l’assurance maladie sous le feu roulant des critiques - 16/12/2025 - Le360 - Maroc

Entre coûts prohibitifs, lourdeurs administratives et absence de mécanismes d’urgence, le système de remboursement est accusé de ne pas suivre le rythme des avancées médicales, au détriment de patients pour lesquels les délais d’administration des soins sont vitaux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le refus de prise en charge de certains médicaments innovants contre le cancer a déclenché une vague de critiques visant la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et l’Agence nationale de l’assurance maladie. En cause, indique le quotidien Al Akhbar de ce mercredi 17 décembre, des situations humaines douloureuses révélées au grand jour, où des patients se retrouvent confrontés à des coûts de traitement exorbitants, à la lenteur des procédures administratives et à l’absence de mécanismes d’urgence tenant compte de la gravité de la maladie et de l’impératif du temps thérapeutique.

Selon Al Akhbar, un patient résidant à Rabat, diagnostiqué en novembre 2024 d’un cancer de stade avancé, avait entamé un protocole de chimiothérapie classique comprenant trois séances. Face à l’évolution de son état, l’équipe médicale a décidé de modifier la stratégie thérapeutique en prescrivant un traitement ciblé considéré comme indispensable dans ce type de pathologies à un stade critique. Cette décision médicale s’est toutefois heurtée au refus de la CNOPS de prendre en charge le coût du médicament, dont le prix de la boîte avoisine les 57.000 dirhams.

Ce refus a plongé la famille du patient dans une impasse financière insoutenable, largement au-delà de ses capacités. Un dossier médical complet a pourtant été déposé auprès des instances concernées, appuyé par des rapports détaillés soulignant le caractère urgent du traitement et l’absence d’alternative thérapeutique équivalente. Malgré cela, la procédure est restée bloquée, sans décision claire ni réaction à la hauteur de la gravité de la situation.

Au fil des semaines, l’état de santé du patient s’est fortement dégradé. Il est décédé le 10 octobre, sans que son dossier de remboursement n’ait été tranché, et avant d’avoir pu bénéficier d’un accès régulier au traitement prescrit. Ce cas, loin d’être isolé selon plusieurs acteurs du secteur, a ravivé un débat ancien sur la liste des médicaments remboursables et sur sa capacité à suivre le rythme rapide des avancées thérapeutiques en oncologie, notamment en ce qui concerne les traitements innovants à coût élevé, qui représentent souvent le dernier espoir pour de nombreux malades... - Lire cet article


Tchad, Logone Occidental : Passation de service à la tête de la Pharmacie Provinciale d’Approvisionnement - 15/12/2025 - Alwihda Info - Tchad

Le Dr Alkali Laokissam, inspecteur chargé de la pharmacie et des laboratoires, a procédé ce 15 décembre 2025 à l'installation du nouveau directeur de la Pharmacie Provinciale d’Approvisionnement (PPA) du Logone Occidental, le Dr Abdelhak Mahamat Hissein. Il remplace le Dr Djeka Djeka Clément.

Le Dr Alkali Laokissam a remercié le directeur sortant, notamment pour sa gestion des médicaments, l’approvisionnement des formations sanitaires et sa collaboration avec les autorités provinciales de la santé.
Il a ensuite félicité le nouveau directeur et l’a exhorté à faire preuve de rigueur, de transparence et de professionnalisme dans la gestion de la PPA.
L'Inspecteur a insisté sur les orientations clés suivantes pour la gestion de l'institution... - Lire cet article




Merci de prendre en compte que :

La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations

Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.


CONTACTEZ-NOUS


Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17

Contactez-nous

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • LEEM
    Direction des Affaires publiques
    58 bd Gouvion Saint Cyr
    75858 Paris CEDEX 17

Téléphone

  • +33 1 45 03 88 88

Email


footer