Dans plusieurs structures sanitaires publiques, les malades font face à un manque criant de certains médicaments. Les garde-malades doivent recourir aux pharmacies privées. Les responsables de ces structures disent que le problème se trouve chez le fournisseur.
Dans les pharmacies alignées tout au long de l’endroit communément appelé la Permanence, les vendeurs de médicaments se réjouissent du nombre de clients qui augmente à la suite du manque de médicaments dans une structure qui leur est proche, à savoir l’hôpital Prince Régent Charles. Presque la totalité des clients viennent d’en face, selon les tenants de ces pharmacies.
Une pharmacienne qui a requis l’anonymat fait savoir qu’elle connaît à l’avance les produits dont les locataires de l’hôpital auront besoin avant de se ravitailler. « Je sais que l’hôpital à ce moment manque de médicaments et je me ravitaille en conséquence. Le circuit des garde-malades est devenu régulier ».
Un client trouvé sur place témoigne qu’il a déjà l’habitude de sortir chercher les médicaments pour son malade. « Je n’ai plus besoin d’aller vers les pharmacies de l’hôpital parce que je sais que le produit que je cherche ne s’y trouve pas. »
Il fait savoir que, le plus souvent, les infirmières ou même les docteurs qui prescrivent les médicaments orientent les malades vers où acheter ceux dont ils ont besoin.
A l’hôpital roi Khaled, la situation de manque de médicaments se traduit par un grand nombre de garde-malades devant les boxes à médicaments, tenant lieu de pharmacies. Un garde-malade assure que beaucoup d’entre eux font souvent la queue pour rien. Ils retournent bredouilles à l’endroit d’où ils sont venus car, le médicament qu’ils cherchent est introuvable.
La peur des médicaments nocifs hante les malades
A la sortie de l’hôpital, un garde-malade fait savoir qu’il se rend dans un quartier de la périphérie pour un médicament introuvable. Il souligne que la pharmacie dans laquelle il va chercher le médicament a déjà gagné sa réputation. « C’est une pharmacie qui appartient à un étranger. On m’a dit qu’elle contient des médicaments introuvables ailleurs. » ... - Lire cet article
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida menace de fermer certaines pharmacies et plusieurs autres sont sous analyse et risqueraient le même sort. Les pharmaciens ne comprennent pas cette mesure et veulent des éclaircissements.
Dans la capitale économique Bujumbura, les pharmacies s’ouvrent telles des boutiques. A chaque coin de rue, il y’a une pharmacie. Aussi nombreuses soient elles, chaque pharmacie a son propre nom. Tantôt « Pharmacie du coin », « Pharmacie irakoze » ou encore « Pharmacie la permanence ». Chaque propriétaire trouve un nom qui lui convient.
Dans la séance plénière du 26 juin 2025, Lydwine Baradahana, ministre ayant la santé dans ses attributions a fait savoir que 2 700 pharmacies vont être fermées et 4 300 autres sont sous analyse en avançant que le pays n’a besoin que de seulement 1 400 pharmacies : « Les petites pharmacies implantées dans les quartiers gênent le système pharmaceutique. »
Une pharmacienne au nord de la capitale économique ne cache pas son indignation. « Ils veulent nous envoyer dans la rue, je ne trouve pas d’autres explications. Nous n’avons pas pu avoir du travail dans les hôpitaux, et voilà qu’ils veulent nous sortir d’ici. »
Dans sa pharmacie, une note attestant son autorisation de travailler, signée par l’ancien ministre Thadée Ndikumana, est accrochée sur une étagère. La note date de 2011... - Lire cet article
Le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a dressé une liste des médicaments pédiatriques dangereux du Laboratoire indien Maiden. La ministre Sylvie Nzeyimana indique que cette firme pharmaceutique indienne n’a pas l’autorisation de mettre sur le marché burundais ses produits. Elle demande aux professionnels de santé de maintenir une vigilance accrue.
« Les produits pédiatriques tels que Prométhazine oral, Kofexmalin baby cough syrup, Makoff baby cough syrup et Magrip N cold syrup du Laboratoire indien Maiden Pharmaceutical Limited (Haryana, Inde) ne détiennent ni l’autorisation de mise sur le marché au Burundi ni l’autorisation d’importation au Burundi », peut-on lire dans une note du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida adressée aux professionnels de santé... - Lire cet article
Des cas des patients présentant une overdose due aux prescriptions des tradipraticiens s’observent dans des structures sanitaires, une alerte de certains médecins.
Interrogé, l’Ordre des médecins conseille à tout patient de passer avant tout devant un professionnel de santé pour des prescriptions sûres et sans danger.
« Dernièrement, j’ai accueilli un patient dans un mauvais état. Ce dernier nous a expliqué qu’il avait pris des médicaments prescrits par un tradipraticien et nous avons compris que c’est une intoxication », témoigne un médecin... - Lire cet article
« La bonne nouvelle » a été annoncée par Dr Crespin Xavier, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Burundi, ce 19 juillet 2022. « Le Burundi est désormais membre à part entière du système mondial de pharmacovigilance », a-t-il déclaré avant de féliciter le Burundi pour cette étape décisive pour l’accès aux médicaments de bonne qualité sur son compte twitter.
« Une grande étape franchie », se réjouit Dr Dédith Mbonyingingo, Directeur Général de l’Autorité Burundaise de Régulation des Médicaments à usage humain et des Aliments (ABREMA).
D’après lui, le Burundi est passé par un long processus pour y parvenir, c’est un ensemble d’étapes pour avoir un système fonctionnel de pharmacovigilance... - Lire cet article
L’Union européenne et l’agence de coopération belge, Enabel ont signé une convention de contribution pour le programme ’’Amagara mu muryango’’ (La santé dans la famille. Ndlr) à hauteur de 55,5 millions d’euros. C’était ce lundi, 13 juin, au bureau de district sanitaire de Kabezi, dans la province de Bujumbura. Un appui au système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance, Phase 3.
Selon l’ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, ce programme vise à améliorer la couverture sanitaire chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans... - Lire cet article
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel, Agence belge de développement, a organisé un atelier de capitalisation des expériences de la digitalisation du 24 au 25 février à Gitega au centre du pays. Les participants ont discuté des avantages de la digitalisation des structures sanitaires et les défis à leur mise à l’échelle. Des recommandations ont été formulées à la clôture pour répondre aux difficultés identifiées.
« Aujourd’hui, une vingtaine d’hôpitaux sont informatisés. D’ici la fin de l’année, 60 % des hôpitaux au Burundi seront digitalisés », a révélé Dr Etienne Mugisho Soron’gane, Coordinateur des projets de santé au sein de l’Enabel.
Il a fait comprendre qu’on est aussi en train d’informatiser les centres de santé : « On a déjà l’expérience de 200 centres de santé qui utilisent déjà les outils digitalisés d’aide à la décision médicale. Et on va continuer avec la digitalisation des autres formations sanitaires dans tout le pays »... - Lire cet article
Une réunion virtuelle entre le secrétaire général de l’East African Community (EAC) et les ministres en charge des affaires de l’EAC, de la Santé et des Transports s’est tenue ce lundi 10 janvier. Parmi les points à l’ordre du jour : l’introduction de l’EACPass.
Peter Mathuki, secrétaire général de l’East African Community (EAC), avait annoncé que les pays membres de cette communauté envisagent d’introduire l’EACPass.
Selon lui, EACPass est un système harmonisé pour faciliter les mouvements frontaliers, dans le but de mettre fin aux afflux persistants sur les frontières qui perturbent le commerce intra-EAC.
Le secrétaire général de l’EAC souligne que ce système est nécessaire car il intègre tous les résultats de tests négatifs à la Covid-19 des Etats de l’EAC. Ce qui réduira, d’après lui, le temps d’entente des résultats sur les frontières et partant boostera les affaires... - Lire cet article
Un don de 500 mille doses de vaccin Sinopharm contre la Covid-19 a été remis au ministère chargé de la Santé publique par l’ambassade de Chine au Burundi ce 14 septembre. Le ministère explique que la vaccination sera volontaire et conditionnée par une signature de consentement.
« Le vaccin que nous avons réceptionné est homologué par l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est un vaccin valable comme tous les autres vaccins dont vous entendez parler », dit Xavier Crespin, Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Burundi. Et de renchérir que le vaccin Sinopharm figure sur la liste des vaccins reconnus efficaces dans la riposte contre la Covid-19... - Lire cet article
En date du 12 octobre 2021, le Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a présidé une réunion du Cadre de Concertation des Partenaires pour la Santé et le Développement (CPSD) à laquelle participaient le chef de file des partenaires de la santé (UE), le chef de file adjoint (OMS) et d’autres partenaires notamment UNICEF, BM, ENABEL ainsi que les cadres du MSPLS.
C’est une réunion qui est tenue chaque trimestre et parmi les points à l’ordre du jour figuraient l’évaluation de l’état des lieux de la chirurgie de district qui est entrain d’être mise en œuvre à travers les différents hôpitaux de l’intérieur du pays. La chirurgie de district concerne la transmission des connaissances de la part des médecins chirurgiens spécialiste qui enseignent les médecins qui prestent dans les hôpitaux de district et les anesthésistes, Cette activité est primordiale parce qu’elle était inscrite sur les actions concrètes du gouvernement et le Ministre a apprécié l’étape déjà franchi... - Lire cet article
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