Bakel, 30 sept (APS) – Le deuxième passage de la campagne d’administration de masse de médicaments (AMM) à Bakel (est) a montré que la frange adulte de la population reste réticente aux médicaments contre le paludisme, une pathologie toujours présente dans ce département de la région de Tambacounda.
“Lors du deuxième passage de la campagne de l’AMM, on a rencontré quelques difficultés par rapport à l’atteinte de la cible de la population. C’est surtout avec les adultes, des cibles qui ont plus de quatorze ans chez qui le problème est présent”, a révélé Momar Ndiaye, médecin au centre de santé de Bakel.
Il s’exprimait lors d’une réunion tenue avec les Bajenu Gox (marraines de quartier), des relais communautaires et journalistes pour leur exposer la situation de l’AMM lors du deuxième passage au niveau du district sanitaire de Bakel.
Selon Dr Ndiaye, seul 41% des cibles de plus de quatorze ans ont été touché lors de cette deuxième passage de la campagne de l’AMM, qui concerne toute la population de plus de 03 mois, [incluant les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës].
“On avait l’habitude de faire des campagnes en ciblant uniquement les moins de 5 ans. Mais maintenant, c’est toute la population de plus de 03 mois qui est concernée sauf les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës”, a expliqué Dr Ndiaye.
“Nous voulons que la population soit bien informée par rapport à la cible, c’est l’objectif de cette réunion qui permet d’inviter les acteurs de médias et communautaires à insister sur la cible pour réussir le troisième passage, prévu le 03 octobre”, a-t-il ajouté... - Lire cet article
À l’occasion de la Journée internationale de la pharmacie, la présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, Dr Alima Niang, a salué les acquis du secteur tout en alertant sur les défis liés à l’insertion professionnelle des jeunes, à la prolifération des faux médicaments entre autres.
« Globalement, le secteur pharmaceutique sénégalais se porte bien, car il est solidement encadré par la loi et porté par des professionnels compétents », affirme Dr Alima Niang présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, joint par téléphone hier. Selon elle, les pharmaciens jouent un rôle central dans la sécurité sanitaire puisqu’ils sont présents à tous les niveaux : officines, hôpitaux, laboratoires, distribution, industrie, enseignement et recherche. Si le secteur reste solide, il n’en demeure moins traversé par de réels défis.
La présidente de l’Ujps pointe notamment la question de l’emploi : « La première contrainte que je peux évoquer est l’insertion des jeunes pharmaciens diplômés. Chaque année, de nombreux diplômés rejoignent le marché du travail, mais les offres sont limitées », déplore-t-elle. Avec l’ouverture de nouvelles filières à Thiès et dans trois universités privées, le flux de diplômés s’accroît, alors que les perspectives d’embauche n’évoluent pas. « Notre ministère de tutelle doit penser à un recrutement plus conséquent des jeunes pharmaciens pour garantir la sécurité du médicament et celle des patients », plaide Dr Niang.
Interrogée sur la couverture pharmaceutique, elle se veut rassurante : « Il y a une bonne présence d’officines sur l’ensemble du territoire. Même dans les zones reculées, il existe des dépôts légalement constitués, gérés par des pharmaciens », insiste-t-elle. Elle précise, toutefois, que ces structures de proximité doivent se démarquer des dépôts illégaux qui échappent au contrôle et constituent un risque pour la santé publique. La présidente de l’Ujps dénonce fermement la prolifération des médicaments de la rue. « L’exercice illégal de la pharmacie est puni par la loi. Ce que nous demandons, c’est simplement son application dans toute sa rigueur », affirme-t-elle... - Lire cet article
Examiner les défis actuels du système de santé sénégalais et formuler des recommandations à l’Union européenne pour stimuler la recherche, l’accroissement de la production de vaccins afin de réduire la dépendance, telle est la quintessence de la visite effectuée, hier, au vaccinopole de Diamniadio par une délégation des députés de la Commission de la santé du Parlement européen.
RUFISQUE – Le vaccinopole de Diamniadio, dans la région de Dakar, a reçu hier mercredi 17 septembre, une délégation de députés de la Commission de la santé publique du Parlement européen.
À l’issue de cette visite de plus d’une heure et demie, la présidente de la Commission de la santé du Parlement européen, Tilly Metz, a magnifié l’innovation locale développée par l’Institut Pasteur de Dakar au sein du vaccinopole et l’importance de la coopération sanitaire.
« Le message qu’il faut partager à nos partenaires au sein de l’Union européenne, c’est surtout l’innovation locale notée au vaccinopole. Celle-ci contribue à une coopération internationale de lutte contre les maladies, contre les virus entre autres », estime-t-elle.
Mme Metz a, en outre, salué les efforts entrepris par l’Institut Pasteur de Dakar et le vaccinopole dans la production de vaccins, notamment contre la fièvre jaune. « Le Sénégal est parmi les quatre producteurs mondiaux de vaccin contre la fièvre jaune », s’est-elle réjouie.
Selon Tilly Metz, l’Ipd et le vaccinopole sont des « modèles à suivre ». La parlementaire estime qu’il est important de disposer des lieux de fabrication de vaccins en grande quantité et de les rendre accessibles et à des prix abordables.
Sur ce point, elle s’est réjouie de l’approche « non-profit » du vaccinopole, où les bénéfices sont réinvestis dans le système de recherche et de développement.
Le directeur du vaccinopole, Lamine Séne, rappelle que c’est la Team Europe qui a financé à plus de 50 % cette infrastructure dédiée à la production de vaccins. Sur ce plan, précise-t-il, le vaccinopole ambitionne une capacité de 300 millions de doses. « L’objectif est d’atteindre 60 % d’autonomie vaccinale africaine d’ici 2040 », souligne M. Séne... - Lire cet article
Le syndicat des médecins privé du Sénégal a fait un plaidoyer samedi dernier pour une meilleure organisation dans l’approvisionnement du médicament. Au cours d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments, ils ont demandé à mettre en place des officines qui leur seraient dédiées pour leur ravitaillement en médicament. Une démarche qui va contribuer à la pénurie et à la rupture de médicaments dans les soins dans le privé.
Contrairement aux structures de santé publique qui s’approvisionnent en médicaments à travers le système national d’approvisionnement en médicaments essentiels reposant sur la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et ses succursales régionales (Pra), les dépôts de districts et les dépôts des Centres et Postes de Santé, les établissements de santé privés font la commande directement au sein de la Pna en tenant compte des exigences de la société. Selon le syndicat des médecins privés du Sénégal, ce système doit évoluer et aller vers la mutualisation afin de permettre à leur entreprise de se ravitailler auprès des autres succursales que la Pna mettra à leur disposition. Une démarche qui pourra régler sans nul doute, les retards et les pénuries de certains médicaments essentiels et d’urgences dans leur stock. « A l’image du public, on peut avoir des sites gérés par des pharmaciens qui assuraient la fourniture de médicaments au lieu de nous imposer un pharmacien dans nos cabinets pour la gestion des médicaments qu’on utilise » préconise un des médecins. Des interventions recueillies samedi dernier lors de la tenue d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments... - Lire cet article
Dakar, 13 sept (APS) – L’endocrinologue Awa Mbow Kane préconise une meilleure gestion de la disponibilité des médicaments, au regard des difficultés rencontrées notamment par les médecins opérant dans le privé pour accéder aux intrants nécessaires aux soins dont les patients ont besoin.
La loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé “place le médicament au centre de toute la problématique de la santé”, mais la “problématique essentielle, c’est celle du patient et des populations”, a déclaré le docteur Kane.
Elle prenait part à une table ronde sur la loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé, à l’occasion de l’assemblée générale du Syndicat des médecins privés du Sénégal (SYMEPS), tenue samedi à Dakar.
Selon docteur Awa Mbow Kane, c’est le patient qui doit être au cœur des préoccupations des hôpitaux, des établissements privés de santé et même du ministère de la Santé.
L’objectif commun doit être de préserver la santé des populations, dit-elle, en soulignant que cela passe par une organisation de la disponibilité des médicaments.
“Or, ajoute cette endocrinologue opérant elle-même dans le privé, cette loi comporte toutes sortes d’interdictions et toutes sortes de difficultés, et fait en sorte que la disponibilité” de certains médicaments “n’est plus une réalité”.
Awa Mbow Kane estime qu’il devient “extrêmement compliqué pour les structures privées de santé et même pour les établissements publics de santé, de mettre à disposition du patient […]” les médicaments dont il a besoin... - Lire cet article
Alors que le Sénégal a l’ambition de produire localement un médicament sur deux d’ici 2035, Téranga Pharma se positionne comme un acteur clé dans la relance de l’industrie pharmaceutique nationale. Hier, à la zone industrielle de Mbao, l’entreprise a lancé le projet de modernisation de son usine. Un investissement de 4 milliards de FCfa sera mobilisé entre octobre 2025 et mars 2027.
RUFISQUE – « Nous sommes réunis pour marquer le point de départ de la contribution de Téranga pharma à la longue marche vers la souveraineté pharmaceutique », a indiqué, hier, son Président du conseil d’administration (Pca), Aimé Sène, lors du lancement de la modernisation de son usine. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce (Mincom), Dr Serigne Gueye Diop, et lse directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Samba Cor Sarr. Selon le Pca de Téranga pharma, cette évolution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 du plan stratégique 2020-2030 défini par l’entreprise.
Ainsi, renseigne-t-il, un investissement à hauteur de 4 milliards de FCfa est prévu entre octobre 2025 et mars 2027. Aimé Sène annonce que l’inauguration de la nouvelle usine moderne, qui, d’après lui, sera conforme aux normes Oms, se fera au cours du premier trimestre 2027. Le directeur de Téranga pharma, Mouhamadou Sow, souligne que ce projet est guidé par une logique de santé publique, autrement dit, « répondre aux besoins des populations à des coûts réduits ».
À cet effet, il précise que cet ambitieux projet aura un impact aussi bien sur le plan économique que sanitaire à travers la quête de la souveraineté pharmaceutique. « En décembre 2026, l’usine va générer 306 emplois directs. Elle permettra de réduire les importations à plus de 25 milliards de FCfa par an à partir de 2027 et à plus de 50 milliards de FCfa par an à partir de 2030 », a-t-il dit.
Outre ce projet qui inclut un transfert de technologie, il vise à réduire les coûts des médicaments 2027-202 ? et à proposer des traitements sûrs, efficaces, de qualité à coût abordable pour traiter 90 % des maladies les plus fréquentes au Sénégal. « D’ici 2030, nous voulons arriver à avoir une souveraineté pharmaceutique pour 75 molécules qui vont combattre les maladies fréquentes », ambitionne-t-il... - Lire cet article
Dakar, 10 sept (APS) – Le docteur Sadikh Badiane, infectiologue diplômé en anti biologie-antibiothérapie, a mis en garde, mercredi à Dakar, contre une prescription médicale abusive d’antibiotiques pouvant favoriser une résistance à ces médicaments.
”Notre comportement est un facteur favorisant la Résistance aux antimicrobiens (Ram). Au Sénégal, il y a relativement une prescription abusive de ces antibiotiques. 40% des prescriptions médicales contiennent des antibiotiques”, a-t-il déclaré lors d’une journée de plaidoyer et de sensibilisation sur la RAM.
Il a expliqué que l’antibiorésistance est un phénomène qui apparait lorsqu’une bactérie évolue et devient résistante aux antibiotiques utilisées pour traiter les infections dont elle est responsable.
Selon le docteur Badiane, dans cette situation, les malades arrivent avec déjà de la résistance aux antimicrobiens à l’hôpital.
Le spécialiste a également relevé ”une utilisation abusive des antibiotiques dans le secteur de l’élevage”. D’où la nécessité de faire, selon lui, une surveillance à tous les niveaux compte tenu du manque d’hygiène et d’un assainissement.
L’ancien interne des hôpitaux et spécialiste en épidémiologie considère que le contexte africain est marqué par un accès très facile aux antibiotiques, une vente illicite des médicaments et les faux médicaments.
Il est revenu sur les causes de la résistance aux antibiotiques, en citant la prescription excessive d’antibiotiques, la situation de patients qui ne terminent pas leur traitement, le manque d’hygiène et un assainissement insuffisant.
A cela s’ajoutent, selon lui, des pratiques inadéquates de lutte contre les infections dans les établissements de santé.
Face à cette situation, docteur Badiane plaide un bon usage des antimicrobiens, ce qui devrait se traduire par “une meilleure efficacité” pour le patient avec le moins possible d’effets secondaires... - Lire cet article
Dakar, 10 sept (APS) – Le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du centre national hospitalier universitaire de Fann, a annoncé mercredi avoir préparé un guide d’antibiothérapie destiné aux praticiens et dont l’ambition est de limiter les dégâts liés à la résistance aux antimicrobiens.
“Nous avons créé un guide d’antibiothérapie. Nous plaidons pour que ce guide puisse être utilisé pour la confection d’applications. Ces applications pourront être téléchargées sur les téléphones”, a expliqué le professeur Seydi.
S’exprimant en marge de la journée de plaidoyer et de sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens, il a indiqué que ce guide pourrait être consulté en urgence, car “ce n’est pas tout le temps qu’on peut aller voir des livres, ou autres documents. Parfois, il faut agir en urgence, de manière pragmatique”.
L’universitaire a aussi relevé que la sensibilité des bactéries aux antibiotiques peut changer d’année en année, insistant sur la nécessité “d’une mise à jour des données”.
“Autre chose, c’est qu’il faut, au niveau des structures, que les responsables puissent prendre des décisions”, a ajouté le professeur Seydi.
“Si elles n’existent pas, le personnel ne peut pas faire un sondage urinaire dans les règles, ne peut pas faire une pension plurale, ne peut pas faire certains gestes médicaux. Et ces gestes non faits dans les règles peuvent entraîner des infections”, a expliqué le spécialiste.
Le chef du service des maladies infectieuses du CHU de Fann a aussi invité le ministère de tutelle à initier des messages d’alerte qui pourront être diffusés pour mieux sensibiliser les populations afin qu’elles sachent que “les antibiotiques peuvent constituer un danger pour la communauté”.
“Il faut que les antibiotiques ne puissent pas être vendus, par exemple, sans ordonnance. Il faut éliminer les sites où on vend illicitement ces antibiotiques”, a souligné l’infectiologue... - Lire cet article
Après avoir obtenu en 2024 la reconnaissance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme Autorité nationale de réglementation de niveau de maturité 3 (NM3) pour les médicaments, le Sénégal ambitionne désormais d’atteindre ce même standard pour les dispositifs médicaux, y compris ceux de diagnostic in vitro. L’Agence de Réglementation pharmaceutique (ARP) a lancé hier, lundi 8 septembre, ce nouveau chantier en organisant à Dakar un atelier d’auto-évaluation de son système, en présence de l’OMS.
Un secteur en pleine mutation
Selon l’OMS, le domaine des dispositifs médicaux connaît une croissance et une diversification sans précédent. L’essor des innovations technologiques, la multiplication des usages et la complexité croissante des produits transforment profondément les systèmes de santé. Le représentant de l’OMS au Sénégal, Madi Ba, a rappelé que « la régulation devient un enjeu central pour garantir la sécurité des patients, la qualité des soins et la confiance du public ». Dans ce contexte, il a salué la volonté des autorités sénégalaises d’aller plus loin : « Après avoir atteint un niveau de maturité 3 pour la régulation des médicaments, le pays s’engage aujourd’hui à renforcer la régulation des dispositifs médicaux, avec une démarche inclusive, participative et tournée vers l’avenir. Ce processus d’auto-évaluation, conduit avec l’appui de l’OMS, place le Sénégal parmi les pionniers de l’Afrique francophone. Il ouvre la voie à une dynamique régionale, où l’expérience sénégalaise pourra inspirer et soutenir d’autres pays désireux de s’engager dans la même voie », a-t-il déclaré... - Lire cet article
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié le 5 septembre 2025 une mise à jour de sa Liste modèle des médicaments essentiels et de sa Liste modèle des médicaments essentiels destinés à l’enfant, en y ajoutant de nouveaux traitements pour divers types de cancer et pour le diabète, ainsi que les comorbidités associées telles que l’obésité.
Le Comité d’experts OMS de la sélection et de l’utilisation des médicaments essentiels a examiné 59 demandes, dont 31 propositions d’ajout de nouveaux médicaments ou de nouvelles classes pharmacologiques.
À l’issue de cet examen, 20 médicaments ont été ajoutés à la Liste modèle des médicaments essentiels et 15 médicaments à la Liste modèle des médicaments essentiels destinés à l’enfant. En outre, les indications ont été élargies pour sept produits déjà répertoriés.
Les listes mises à jour comprennent désormais 523 médicaments essentiels pour les adultes et 374 pour les enfants, correspondant aux besoins les plus pressants en santé publique.
« Les nouvelles éditions des listes des médicaments essentiels marquent une étape importante vers l’élargissement de l’accès à de nouveaux médicaments présentant des avantages cliniques avérés et susceptibles d’avoir un fort impact en termes de santé publique au niveau mondial », a déclaré la Dre Yukiko Nakatani, sous-directrice générale chargée des systèmes de santé, de l’accès et des données... - Lire cet article
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