Pfizer a annoncé la nomination de Madame Ouardia Djoudjai en tant que Directrice du Cluster Afrique du Nord. Ce rôle stratégique lui confie la responsabilité de superviser l’ensemble des opérations de l’entreprise dans la région, avec pour mission d’accélérer la croissance, d’élargir l’accès aux soins et de stimuler l’innovation dans plusieurs domaines thérapeutiques.
Une carrière internationale au service de la santé
Mme Djoudjai a rejoint Pfizer en 2010 et a occupé successivement des postes à hautes responsabilités en marketing, gestion de marque et direction de catégories. Plus récemment, elle a exercé en tant que Directrice commerciale vaccins et oncologie pour les pays du Golfe, où sa vision stratégique a permis d’enregistrer des performances commerciales solides et de renforcer la cohésion des équipes... - Lire cet article
La vice-présidente du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Molka Al Moudir, a alerté mardi sur une pénurie aiguë touchant plusieurs catégories de médicaments, dont ceux destinés au traitement des maladies de la thyroïde, de certaines formes de diabète, de cancers ainsi que de certaines épilepsies. Selon elle, « 90 % de ces médicaments n’ont aucun substitut disponible sur le marché tunisien ».
Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Molka Al Moudir a expliqué que cette crise « n’est pas nouvelle mais perdure depuis plusieurs années ». Elle a attribué la situation à des perturbations dans l’importation, à la pénurie de certaines matières premières, aux retards de paiement de la Pharmacie centrale liés aux difficultés financières des caisses sociales, ainsi qu’au retrait de laboratoires internationaux de la fabrication de certains produits ou à leur réorientation vers d’autres marchés.
La responsable a insisté sur « l’urgence d’instaurer un système d’alerte précoce permettant d’informer l’Agence nationale du médicament de tout risque de rupture, et d’associer toutes les parties prenantes, y compris les pharmaciens et les médecins spécialistes, au comité de vigilance pharmaceutique ». Elle a également plaidé pour « le renforcement de l’industrie locale et la promotion de la production de génériques afin de couvrir les besoins nationaux »... - Lire cet article
Le décès de deux jeunes patients, faute de traitements vitaux, a ravivé l’inquiétude face à la pénurie de médicaments. Entre les efforts du ministère pour rationaliser les prescriptions et les appels à une réforme structurelle, le débat sur l’accès équitable aux soins s’impose plus que jamais au cœur des priorités nationales.
La Presse — Le ministère de la Santé a tenu à clarifier, en ce mercredi 27 août, que son appel à la « rationalisation des prescriptions médicales » n’avait jamais eu pour but de priver les patients de traitement. Le texte du 24 août, selon le ministère, a été « mal interprété » et exploité à des fins étrangères à son objectif. « La rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde », insiste le département, rappelant que l’objectif est d’assurer un usage approprié, en quantité et en durée, pour garantir l’efficacité des traitements et préserver la continuité de l’approvisionnement.
Tragédies qui ravivent la colère
Cette mise au point intervient dans un climat marqué par deux drames récents. Le 23 août, Houssein Aboudi, jeune ingénieur tout juste diplômé, est décédé après six mois de démarches infructueuses pour obtenir un traitement contre le cancer. Sa demande, finalement acceptée par la Cnam, a abouti trop tard, les soins arrivant incomplets. Moins de 24 heures plus tôt, un autre jeune, Houssem Harbaoui, avait succombé à la même tragédie : faute de médicament disponible en pharmacie, il avait passé plus de deux mois sans traitement, sa demande de prise en charge ayant été rejetée. Deux décès en deux jours qui ont bouleversé l’opinion publique et ravivé les inquiétudes quant au droit fondamental des patients à accéder aux soins.
Une polémique sur la priorisation des soins
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Le ministère de la Santé déclare que son communiqué publié le 24 août dernier concernant le système pharmaceutique et la rationalisation des prescriptions médicales « a été mal interprété et utilisé à des fins autres que son objectif réel », affirmant que son appel à la rationalisation des prescriptions médicales « n’a jamais eu pour but de priver les patients de tout traitement, mais plutôt de garantir la continuité de l’approvisionnement ».
Dans un autre communiqué publié par ses soins, le ministère de la Santé a appelé à « ne pas se laisser influencer par les fausses informations et les interprétations erronées qui visent à perturber et à entraver le travail du ministère dans le développement du secteur de la santé et des médicaments », en réponse aux « fausses informations et aux vidéos anciennes liées au secteur de la santé et des médicaments » qui ont circulé.
Le ministère a souligné que « la rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde et ne signifie pas priver les patients de traitement, mais plutôt utiliser les médicaments de manière appropriée, en quantité et pendant la durée nécessaire pour qu’ils soient efficaces ».
Il a indiqué que la stratégie nationale en matière de médicaments repose sur la garantie de la pérennité des stocks stratégiques, l’encouragement à la prescription de médicaments enregistrés et génériques, et la garantie de l’accès des patients à tous les traitements nécessaires.
A noter que le secteur pharmaceutique tunisien continue d’aller de l’avant malgré des défis persistants. Au-delà des difficultés que traverse le pays, cette industrie demeure robuste, en répondant aux besoins de la population en médicaments et en contribuant significativement à la prospérité économique du pays. Et ce, même durant les moments les plus difficiles comme en témoigne sa résilience face à la crise sanitaire déclenchée par Covid-19... - Lire cet article
Le Conseil d'Administration d'UNIMED, réuni le 18 août 2025, a annoncé la nomination du Pr Rached AZAIEZ au poste de Directeur Général du groupe. Cette décision marque une étape importante dans la stratégie de développement et d'innovation d'UNIMED, acteur de référence dans l'industrie pharmaceutique.
Fort d'une expérience de plus de dix ans au sein d'UNIMED, en qualité de Directeur Général Adjoint et Directeur Technique, Pr Rached AZAIEZ a contribué activement à l'essor et à la performance des Laboratoires Pharmaceutiques UNIMED... - Lire cet article
« La Tunisie est prête à devenir un pôle africain pour la production de médicaments et de vaccins, ainsi qu’un centre régional de formation et de recherche médicale », a affirmé, ce jeudi, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, lors d’une réunion des États membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), tenue par visioconférence.
Les participants ont échangé sur le renforcement des industries pharmaceutiques locales, la production de vaccins en Afrique et la création d’un marché unifié des médicaments, afin d’améliorer l’accès aux soins pour des millions de citoyens du continent.
Ferjani a également plaidé pour l’harmonisation des législations sanitaires entre les États membres, le développement du tourisme médical et la mise en place d’un système de santé numérique, pour renforcer la coopération régionale et accélérer l’autosuffisance sanitaire en Afrique... - Lire cet article
Molka Al Moudir, vice-présidente du Syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées, a alerté ce vendredi 8 août sur une pénurie de médicaments qui sévit en Tunisie depuis plus de dix ans. Elle a en outre dénoncé l’impact du marché parallèle, qui “épuise” le secteur pharmaceutique, dans un contexte marqué par des difficultés financières et un marché en profonde mutation depuis la pandémie de Covid-19.
Lors de son passage sur Jawhara FM, Molka Al Moudir a souligné que le volume de médicaments introduits illégalement sur le territoire tunisien est “ bien plus important” que celui exporté illégalement. “La profession interdit ces pratiques et applique des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à la fermeture des pharmacies et le retrait des licences”, a-t-elle insisté.
Elle a également expliqué que ce trafic alimente le recours des Tunisiens à l’achat de médicaments via les réseaux sociaux, en raison d’une pénurie “sévère” dans les pharmacies officielles.
Sur le plan financier, Molka Al Moudir a pointé le retard important de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dans le remboursement des pharmacies privées, dépassant 120 jours. Ce retard pèse lourdement sur les pharmacies, créant une perte de confiance entre pharmaciens et fournisseurs, du fait de l’incapacité à régler les factures.
Concernant la rentabilité, elle a rappelé que la marge bénéficiaire brute en pharmacie n’a pas été révisée depuis les années 1990 et reste limitée à 32 %, ce qui accroît la fragilité économique du secteur... - Lire cet article
La Tunisie passe pour un pays dont l’industrie pharmaceutique est parmi les plus en vue en Afrique et au Moyen-Orient. Sa taille a été évaluée à 2,15 milliards de dollars en 2023 et le revenu total devrait croître de 12,9 % entre 2024 et 2030, atteignant près de 5,03 milliards de dollars.
Il est un fait que le marché pharmaceutique en Tunisie est un secteur clé dans la région de l’Afrique du Nord, avec un équilibre bien établi entre la fabrication locale et les importations. L’industrie pharmaceutique du pays a connu une croissance significative, stimulée par une demande croissante de médicaments génériques et de marque.
Le marché tunisien est soutenu par son infrastructure croissante et son positionnement stratégique en tant que porte d’entrée pour les exportations pharmaceutiques, en particulier vers d’autres pays africains. La production nationale joue un rôle essentiel pour garantir l’accès aux médicaments essentiels, les entreprises locales et internationales contribuant activement au développement du secteur, souligne une étude menée par OpenPR.
La distribution des médicaments est sécurisée
« La distribution des médicaments en Tunisie est contrôlée et sécurisée », a assuré, mercredi, la secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), Thouraya Ennaifer.
Dans une déclaration aux médias en marge du premier Congrès de la Pharmacie de Sfax, Ennaifer a souligné que « la bonne gouvernance du secteur de la santé, des produits pharmaceutiques et de leurs circuits de distribution, ainsi que les lois encadrant la profession et l’inspection pharmaceutique, permettent de sécuriser les circuits des médicaments, contrairement aux produits de santé, dont les circuits de distribution et les prix manquent encore de régulation ».
Elle a précisé que le monopole de la Pharmacie Centrale de Tunisie sur l’importation et la fixation des prix des médicaments permet non seulement un meilleur contrôle des coûts, mais aussi un accès équitable à des produits de qualité, souvent à des tarifs préférentiels par rapport aux marchés internationaux... - Lire cet article
La distribution des médicaments en Tunisie est soumise à un système de contrôle strict et sécurisé, a affirmé Thouraya Ennaifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), lors du premier Congrès de la Pharmacie de Sfax.
Mme Ennaifer a mis en avant la solidité du dispositif national, basé sur une gouvernance rigoureuse du secteur pharmaceutique, un cadre législatif clair et une inspection active. Selon elle, ces éléments garantissent la traçabilité et la sécurité des médicaments, contrairement aux autres produits de santé, dont les circuits de distribution restent encore insuffisamment régulés.
Elle a également souligné le rôle central de la Pharmacie centrale de Tunisie, qui détient le monopole de l’importation et de la fixation des prix des médicaments. Ce modèle, selon elle, permet de contrôler les coûts tout en assurant un accès équitable à des produits de qualité, souvent proposés à des prix inférieurs à ceux du marché international.
Cette stratégie repose sur trois axes majeurs : l’expertise scientifique des équipes de la Pharmacie Centrale, la sécurisation des circuits de distribution, et l’application stricte de la réglementation en vigueur. Mme Ennaifer a salué cette approche, en place depuis l’indépendance, comme un pilier fondamental de la sécurité sanitaire du pays.
Elle a par ailleurs précisé que les tensions d’approvisionnement en médicaments concernent le monde entier, mais que la Tunisie parvient à limiter leur impact grâce à ses mécanismes de régulation et à l’engagement de ses professionnels. Quant aux médicaments coûteux, notamment les traitements innovants, ils sont généralement pris en charge par l’État.
Le Congrès de la Pharmacie de Sfax, organisé par la direction régionale de la santé sur le thème de la « bonne gouvernance en pharmacie », a réuni de nombreux experts pour aborder des questions cruciales telles que la disponibilité des médicaments, les causes des pénuries, les besoins nationaux et les perspectives de coopération internationale. - Lire cet article
Thouraya Neifer, Secrétaire Générale de l’Ordre des pharmaciens, a confirmé que la Direction régionale de la santé de Sfax a organisé, le mercredi 9 juillet 2025, le premier congrès pharmaceutique régional sous le thème « La bonne gouvernance en pharmacie ». Ce congrès s’est déroulé sous la supervision du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, en présence de nombreux cadres médicaux et de santé, aux niveaux national et régional, ainsi que des différents acteurs du secteur de la santé.
Lors de son intervention à l’émission « Expresso » ce jeudi 10 juillet 2025, la Dr. Neifer a souligné l’importance d’instaurer une bonne gouvernance au sein des centres de santé de base et des institutions publiques. Elle a insisté sur le fait que c’est un pilier essentiel pour assurer une bonne gestion des ressources et garantir la fourniture efficace et transparente des médicaments et des produits de santé aux citoyens.
Elle a également expliqué que le congrès a abordé les circuits de distribution des médicaments et autres produits de santé. Elle a précisé que ce secteur est encadré légalement par les lois 73, 55 et 69, en plus de la loi sur l’inspection pharmaceutique. Selon elle, cela garantit une distribution rigoureuse et sûre, empêchant l’infiltration de médicaments contrefaits.
Dans un contexte similaire, la Dr. Neifer a salué l’importance du monopole de l’État sur l’importation des médicaments via la Pharmacie Centrale. Elle a estimé que ce choix stratégique assure la sécurité de la chaîne d’approvisionnement et renforce la confiance des citoyens dans les médicaments disponibles. Elle a également défendu l’octroi par l’État aux pharmaciens du droit exclusif de distribuer et de délivrer les médicaments, compte tenu de l’efficacité scientifique du secteur et des mécanismes de contrôle efficaces que cela permet, empêchant ainsi l’entrée de médicaments illégaux sur le marché... - Lire cet article
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