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Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Pourquoi la qualité des médicaments mérite une attention particulière - 02/07/2025 - Denk Pharma - Panafricain

Denk Pharma souligne son engagement en faveur de la « qualité made in Germany » à la suite d'une récente étude sur les médicaments de qualité inférieure en Afrique.

Denk Pharma, une entreprise pharmaceutique internationale qui se consacre à la fourniture de médicaments de qualité supérieure « Made in Germany », souligne le besoin urgent en produits pharmaceutiques sûrs et efficaces en Afrique à la suite d'une récente étude systématique révélant des taux élevés de médicaments de qualité inférieure et de médicaments falsifiés. L'étude d'Asrade Mekonnen B. et al, publiée dans le Journal of Pharmaceutical Policy and Practice, a analysé 7 592 échantillons de médicaments dans toute l'Afrique.

Les principales conclusions sont les suivantes :

- Une prévalence globale de 22,6 % pour les médicaments de qualité inférieure ou falsifiés.
- En outre, 34,6 % des médicaments échantillonnés n'étaient pas enregistrés ou ne bénéficiaient pas d’une autorisation dans les pays respectifs.
- Les médicaments de qualité inférieure, falsifiés, et non enregistrés les plus fréquemment signalés étaient les antibiotiques (44,6 %), les antipaludéens (15,6 %), les antihypertenseurs (16,3 %) et les anthelminthiques/antiprotozoaires (60,7 %).

La circulation de médicaments de mauvaise qualité présente de graves risques pour les patients et les prestataires de soins de santé, notamment des risques d’échecs thérapeutiques, de développement d'une résistance aux médicaments et d’augmentation de la morbidité et de la mortalité. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé, des centaines de milliers de décès en Afrique subsaharienne sont liés à des médicaments inefficaces ou nocifs chaque année.

À la lumière de ces conclusions, Denk Pharma réaffirme son engagement de longue date en faveur des produits pharmaceutiques « Made in Germany » et de la sécurité des patients. Tous les produits Denk Pharma sont fabriqués en Allemagne dans le strict respect des bonnes pratiques de fabrication (BPF) et de distribution (BPD), testés par lots dans des laboratoires certifiés et autorisés par les autorités sanitaires compétentes, telles que l'EMA, le BfArM, le gouvernement de Haute-Bavière et les autorités de chacun des marchés de vente.

« Nous avons toujours accordé la priorité à la sécurité et à la confiance des professionnels de santé et des patients », déclare Tarja Neuwirth, directrice générale de Denk Pharma. « Cette nouvelle étude démontre une fois de plus à quel point il est essentiel de s'assurer que les médicaments répondent aux normes strictes de qualité, d'efficacité et de conformité réglementaire. Notre objectif est de fournir aux médecins et aux pharmaciens des produits fiables auxquels les patients peuvent faire confiance, quel que soit leur lieu de résidence. »

Denk Pharma invite les journalistes et les rédacteurs en chef de revues scientifiques d'Ouganda, du Ghana, du Sénégal, de Côte d'Ivoire et d'autres pays africains à participer à un webinaire sur ce sujet. L'événement aura lieu le 10 juillet à 11 h 00 (UTC) et permettra de découvrir les conclusions de l'étude, ainsi que des conseils pratiques sur la manière dont des médicaments vérifiés et de haute qualité peuvent contribuer à protéger la santé des patients. L'événement aura lieu en anglais. Inscrivez-vous via le lien : https://www.denk-connected.de/howtrustedpharmaceuticalsqualitymadeingermanyprotectpatientlives - Lire cet article


Pénurie de plus de 600 médicaments : La Fédération des droits du consommateur tire la sonnette d’alarme - 01/07/2025 - L'opinion - Maroc

Face à une situation jugée préoccupante, avec plus de 600 médicaments actuellement en rupture de stock dans les pharmacies marocaines, la Fédération marocaine des droits du consommateur réclame une intervention rapide.

Une pénurie alarmante frappe actuellement les pharmacies marocaines, suscitant l’inquiétude des professionnels de santé, des patients et des associations de consommateurs. Plus de 600 références de médicaments seraient en rupture de stock à l’échelle nationale, selon un communiqué récemment publié par la Fédération marocaine des droits du consommateur.

L’organisation se dit profondément préoccupée par cette situation qui touche des traitements essentiels, notamment ceux destinés aux maladies chroniques, aux infections et aux troubles de santé mentale. Parmi les médicaments les plus concernés figurent ceux utilisés contre le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers, ainsi que diverses affections neurologiques.

Dans un communiqué, la Fédération dénonce une crise pharmaceutique majeure qui compromet le droit fondamental à la santé et à l’accès équitable aux soins. Elle souligne que « les scènes de patients contraints de multiplier les visites en pharmacie pour trouver des traitements contre le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, neurologiques ou certaines formes de cancer sont devenues le triste reflet quotidien d’un système de régulation pharmaceutique défaillant ».

En d’autres termes, ce sont des médicaments indispensables au quotidien de centaines de milliers de Marocains. Face à leur raréfaction, de nombreux patients sont contraints de faire le tour de plusieurs officines, dans l’espoir de mettre la main sur leur traitement. Certains finissent par les trouver, mais à des prix parfois doublés ou triplés, tandis que d’autres restent bredouilles, mettant en péril leur suivi médical et leur état de santé.

Cette indisponibilité grandissante des produits pharmaceutiques met en lumière une crise silencieuse mais aux conséquences bien réelles sur la santé publique. En plus de compromettre le suivi thérapeutique de nombreux patients, elle alimente un sentiment d’abandon chez les plus vulnérables et fragilise la relation de confiance entre les citoyens et le système de santé... - Lire cet article


Santé au Maghreb : les dépenses pharmaceutiques explosent dans ce pays - 01/07/2025 - La Nouvelle Tribune - Algérie

L’Algérie occupe une position stratégique sur le continent africain en matière de production pharmaceutique. Avec 218 installations industrielles sur les 600 recensées à travers l’Afrique, le pays a développé une capacité de production remarquable, lui permettant de satisfaire 79% de sa consommation nationale de médicaments.

Cette autonomie croissante est un atout majeur pour réduire la dépendance aux approvisionnements extérieurs. Cependant, malgré cette progression industrielle notable, les finances publiques algériennes subissent des pressions budgétaires considérables dans le secteur de la santé. Les révélations d’Abdelhafid Jeghri, responsable des prestations à la CNAS illustrent l’ampleur des enjeux financiers auxquels est confronté le système de protection sociale du pays.

Une explosion des coûts des médicaments

Les chiffres communiqués révèlent que les remboursements de produits pharmaceutiques ont absorbé 300 milliards de dinars du budget de la CNAS en 2024, soit près de la moitié de l’enveloppe totale de 630 milliards dédiée aux prestations sociales. Cette évolution place les dépenses médicamenteuses en tête des coûts, devant tous les autres risques traditionnellement couverts par l’assurance maladie. L’augmentation des pathologies chroniques, touchant 5,8 millions de patients parmi les 30 millions de bénéficiaires, en est l’une des raisons... - Lire cet article


K-Pharma, une nouvelle structure pour renforcer la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique au Burkina Faso - 01/07/2025 - Le Faso - Burkina Faso

Le secteur pharmaceutique burkinabè s’enrichit d’un nouvel acteur. Le lancement officiel des activités de K-Pharma, établissement pharmaceutique de vente en gros, s’est tenu ce samedi 28 juin 2025, à Ouagadougou.

K-Pharma se positionne au deuxième niveau de la chaîne de distribution, avec pour clients les établissements pharmaceutiques de distribution en gros. Sa mission est d’assurer la mise à disposition régulière de médicaments essentiels et de produits de santé de qualité, sécurisés et équitables, en conformité avec la réglementation pharmaceutique du Burkina Faso.

En s’inscrivant dans la dynamique nationale de renforcement du système de santé, K-Pharma entend contribuer à la réduction des pénuries de médicaments, à la continuité des soins et à la construction d’un modèle économique durable et responsable dans le secteur de la santé.

Représentant le ministre en charge de la santé, le directeur de cabinet dudit ministère a salué l’initiative des promoteurs de K-Pharma. Dans son discours, il a souligné que le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays africains, fait face à des défis persistants en matière d’accès aux soins et aux médicaments de qualité, en particulier dans les zones rurales.

« Il y a toute une gamme de produits pharmaceutiques disponibles et déjà présents sur le terrain tels que des antibactériens, des antiparasitaires, des antalgiques, des solutés, des consommables, etc. Tous ces produits sont en lien direct avec le profil épidémiologique de notre pays et répondent aux besoins prioritaires en matière de prise en charge des patients. Nous sommes donc ici pour saluer cela et témoigner notre solidarité à de telles initiatives. Nous voulons aussi relayer les attentes du ministère et de la population, notamment en termes de disponibilité effective sur le terrain et d’accessibilité, qu’elle soit géographique ou financière, au profit de toutes les populations, y compris celles vivant en zones rurales. L’objectif est de réduire autant que possible les inégalités d’accès aux soins », a précisé le représentant du ministre en charge de la santé, par ailleurs son directeur de cabinet, Dr Adjima Combary... - Lire cet article


L’Institut Pasteur de Bangui alerte sur une rupture de stock de médicaments contre la tuberculose en RCA - 30/06/2025 - Agence Afrique - Centrafrique

L’Institut Pasteur de Bangui (IPB), se félicitant d’une avancée majeure dans la lutte contre la tuberculose multi-résistante avec le traitement BPaLM, en République centrafricaine (RCA), met également en exergue, dans un communiqué rendu public ce dimanche 29 juin, les défis logistiques dans la livraison des médicaments.

Le traitement révolutionnaire BPaLM, un protocole thérapeutique de six mois, entièrement oral et avec moins d’effets secondaires, a démontré un taux de guérison exceptionnel de 100 % dans une étude récente menée à Bangui, informe le document.

Cependant, cette réussite serait assombrie par le fait que deux patients diagnostiqués seraient décédés avant même de pouvoir commencer le traitement, en raison d’une rupture de stock de médicaments dans le pays, déplore l’IPB qui évoque carrément «un drame» humanitaire.

Pour l’Institut Pasteur, ce paradoxe met en lumière les défis logistiques et économiques persistants dans la livraison de soins essentiels, même lorsque des traitements efficaces existent.

Soulignant qu’«un traitement efficace à 100 % a une efficacité réelle de 0% s’il ne parvient pas jusqu’au lit du malade », l’IPB invite l’ensemble des acteurs de la santé publique, les partenaires techniques et financiers, ainsi que la communauté internationale, à renforcer les systèmes de santé, garantir des chaînes d’approvisionnement fiables et assurer un accès équitable aux innovations médicales comme le régime BPaLM... - Lire cet article


Les biosimilaires dans la prise en charge du cancer : Les experts alertent sur l’absence de cadre réglementaire - 30/06/2025 - El Watan - Algérie

Alors que les traitements contre le cancer évoluent rapidement, l’absence d’un cadre réglementaire clair sur l’usage et l’interchangeabilité des médicaments biosimilaires continue de soulever de nombreuses interrogations dans le corps médical.

Peut-on substituer un biosimilaire à un princeps sans directive officielle et sans informer les patients ? Le pharmacien peut-il intervenir en l’absence du prescripteur ? Peut-il remplacer un produit prescrit par un autre équivalent sans autorisation explicite ? Quels sont les critères pour autoriser le switch ? Ces questions ont été au cœur des débats lors d’une rencontre scientifique organisée, samedi à Alger, par les laboratoires El Kendi et qui a réuni plus de 200 spécialistes en oncologie, pharmacie hospitalière et santé publique.

Axée sur les évolutions récentes de la prise en charge du cancer en Algérie, cette manifestation a mis un accent particulier sur le cancer colorectal et le rôle croissant des médicaments biosimilaires, reconnus pour leur efficacité thérapeutique équivalente à moindre coût. S’ils représentent une opportunité majeure pour améliorer l’accès aux traitements, l’absence de textes réglementaires encadrant leur substitution et leur usage en routine clinique préoccupent les spécialistes.

Les participants locaux et de l’étranger ont échangé autour des enjeux médicaux, économiques et éthiques liés à ces traitements. Les débats ont permis de confronter les expériences et de pointer les avancées comme les lacunes du système national. La rencontre a notamment été l’occasion d’appeler à une clarification réglementaire urgente, jugée indispensable pour sécuriser les pratiques et garantir une prise en charge cohérente des patients... - Lire cet article


La pharmacovigilance prend un nouvel élan en Algérie ! - 30/06/2025 - Centre National de pharmacovigilance et de matériovigilance Professeur Abdelkader Helali - Algérie

Dans le cadre du renforcement du réseau national de pharmacovigilance, des points focaux ont été désignés dans chaque structure sanitaire (EPH, EPSP, CHU…) à travers les 58 wilayas du pays.

Ces points focaux joueront un rôle de relais essentiel entre les professionnels de santé déclarants et le CNPM. Plus d’une centaine de professionnels — médecins, pharmaciens et paramédicaux — ont répondu à l’appel du CNPM.

Afin de les accompagner dans leur mission, une série de formations à distance a été lancée, en collaboration avec les services techniques, pour leur présenter les fiches de déclaration ainsi que les procédures d’enquête.

Les supports de formation seront prochainement disponibles sur notre site internet.

Par cette initiative, nous espérons élargir le réseau de pharmacovigilance et augmenter le nombre de déclarations, dans le but ultime d’assurer la sécurité des médicaments et des dispositifs médicaux pour tous. - Lire cet article


Si les fabricants africains veulent être compétitifs sur la scène internationale, une vigilance réglementaire forte soutenue par l'Agence africaine des médicaments est indispensable - 30/06/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Le plus grand fabricant de médicaments d'Afrique, Aspen Pharma South Africa macare, fait l'objet d'une enquête réglementaire après que la FDA A américaine a découvert de graves violations des normes de stérilité dans l'une de ses usines de production sud-africaines, celle de Gqeberha.

Aspen, salué pour avoir intensifié sa production et la distribution du vaccin Johnson & Johnson pendant la pandémie de COVID-19, est aujourd'hui au centre d'une mise en garde réglementaire de la FDA. À la suite d'une inspection menée en septembre 2024 dans l'usine d'Aspen à Gqeberha, la FDA a émis une lettre d'avertissement sévère en février 2025, rendue publique en juin. Les violations ? Des lacunes alarmantes dans les pratiques de production stérile qui pourraient exposer les patients à une contamination microbienne.

D'après le rapport rendu public, les inspecteurs ont constaté que les employés utilisaient des gants pour retirer les flacons coincés, au lieu d'outils stériles, et bloquaient de leurs mains le flux d'air filtré par des filtres HEPA lorsqu'ils se penchaient sur des récipients stérilisés. Il ne s'agit pas seulement de négligences techniques. Il s'agit de violations graves des bonnes pratiques de fabrication (BPF) qui peuvent compromettre la sécurité des collyres et d'autres médicaments stériles.

Pire encore, les rapports d'inspection de la FDA indiquent que ces incidents n'étaient pas isolés. Aspen a admis avoir connu des cas de contamination similaires dès 2022, qui ont été attribués à un manque de rigueur en matière d'asepsie. Cette tendance soulève de sérieuses inquiétudes quant aux contrôles qualité internes de l'entreprise. Ajoutez à cela les conclusions de la FDA concernant des tests d'impureté inadéquats, une surveillance environnementale insuffisante et une cybersécurité laxiste en matière de registres de production, et le tableau est pour le moins préoccupant. Cela suggère que les systèmes de fabrication de médicaments stériles d'Aspen fonctionnaient sans garanties adéquates.

Cette crise survient à un moment crucial. En 2023, Aspen a été choisie par Novo Nordisk pour produire de l'insuline humaine pour l'Afrique. L'entreprise exploitait la même infrastructure stérile qui fait aujourd'hui l'objet d'un examen réglementaire. Les implications sont importantes. Non seulement pour Aspen, mais aussi pour les ambitions plus larges de l'Afrique en matière d'autosuffisance pharmaceutique.

La bonne nouvelle, c'est que l'Agence africaine des médicaments (AMA), une nouvelle autorité de régulation panafricaine dirigée par la très compétente directrice générale, le Dr Delese Mimi Darko, est particulièrement bien placée pour soutenir les autorités réglementaires nationales et contribuer à prévenir de futures crises de ce type... - Lire cet article


Pout : des néphrologues visitent une usine de fabrication de consommables de dialyse - 28/06/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Le président de la Société sénégalaise et de la Société africaine de néphrologie, professeur Abdou Niang, a visité, à Pout, l’usine ”Carrefour médical industrie”, fabricant de consommables de dialyse, en compagnie de collègues africains, a constaté l’APS.

A la tête d’une délégation composée des participants au cinquième congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, Abdou Niang a visité vendredi cette unité industrielle.

”Nous nous sommes réunis à Saly, pour le congrès de néphrologie. Nous avons ouvert ces journées scientifiques hier (jeudi), aujourd’hui (vendredi), il y a eu plusieurs conférences où nous avons parlé de l’intelligence artificielle, de l’hémodialyse, de la dialyse péritonéale et de la transplantation rénale”, a expliqué le professeur Niang.

Ce congrès qui se tient tous les deux ans, regroupe plus de 300 participants venant de 10 pays d’Afrique francophone, de la France et de la Suisse.

“La problématique de la dialyse en Afrique, c’est en particulier le problème du coût”, a-t-il dit. ”Nous savons aussi que les consommables de dialyse en Afrique sont achetés au niveau de sociétés qui fabriquent ces produits, parfois très loin de l’Europe, mais aussi de l’Asie”, a relevé le président de la Société sénégalaise de néphrologie.

Selon le professeur Niang, pour les besoins de la prise en charge des personnes souffrant de maladies rénales, les Africains reçoivent de l’eau mélangée à d’autres substances chimiques et doivent, de ce fait, supporter le coût du transport, en plus des frais de douane... - Lire cet article


Compléments alimentaires vendus en ligne : attention aux risques pour la santé - 28/06/2025 - H24 - Maroc

Une tendance inquiétante se propage sur les réseaux sociaux : des influenceurs et des plateformes en ligne font la promotion de compléments alimentaires, chacun selon sa propre méthode de consommation, et ce, sans aucun avis médical.

En parcourant TikTok ou Instagram, les utilisateurs tombent rapidement sur des publicités vantant les bienfaits de produits qui promettent de lutter contre le stress et l’anxiété, de renforcer l’énergie, d’améliorer la concentration, de développer la masse musculaire ou encore de rééquilibrer les hormones, notamment chez les femmes.

Il de compléments alimentaires, souvent présentés comme naturels, qui contiennent des ingrédients comme le Shilajit, l’Ashwagandha, la spiruline, la moringa ou d’autres composés. Cependant, ces produits ne sont pas disponibles en pharmacie. Au Maroc, un complément alimentaire ne peut être commercialisé qu’en pharmacie ou en parapharmacie, et il est soumis à une autorisation préalable de l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) ou à une déclaration auprès de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA).

En l’absence d’une telle autorisation, toute vente est strictement illégale. Pourtant, de nombreux compléments sont facilement accessibles sur Internet, souvent via des sites étrangers ou des vendeurs sur les réseaux sociaux. Certains fabricants privilégient volontairement ce canal, en collaborant avec des influenceurs, afin d’accéder à un marché plus large tout en contournant la réglementation.

Mais cette stratégie n’est pas sans danger. Ces produits peuvent contenir des substances non déclarées, être mal dosés, ou même être de simples contrefaçons... - Lire cet article




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