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Le secteur pharmaceutique burkinabè s’enrichit d’un nouvel acteur. Le lancement officiel des activités de K-Pharma, établissement pharmaceutique de vente en gros, s’est tenu ce samedi 28 juin 2025, à Ouagadougou.
K-Pharma se positionne au deuxième niveau de la chaîne de distribution, avec pour clients les établissements pharmaceutiques de distribution en gros. Sa mission est d’assurer la mise à disposition régulière de médicaments essentiels et de produits de santé de qualité, sécurisés et équitables, en conformité avec la réglementation pharmaceutique du Burkina Faso.
En s’inscrivant dans la dynamique nationale de renforcement du système de santé, K-Pharma entend contribuer à la réduction des pénuries de médicaments, à la continuité des soins et à la construction d’un modèle économique durable et responsable dans le secteur de la santé.
Représentant le ministre en charge de la santé, le directeur de cabinet dudit ministère a salué l’initiative des promoteurs de K-Pharma. Dans son discours, il a souligné que le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays africains, fait face à des défis persistants en matière d’accès aux soins et aux médicaments de qualité, en particulier dans les zones rurales.
« Il y a toute une gamme de produits pharmaceutiques disponibles et déjà présents sur le terrain tels que des antibactériens, des antiparasitaires, des antalgiques, des solutés, des consommables, etc. Tous ces produits sont en lien direct avec le profil épidémiologique de notre pays et répondent aux besoins prioritaires en matière de prise en charge des patients. Nous sommes donc ici pour saluer cela et témoigner notre solidarité à de telles initiatives. Nous voulons aussi relayer les attentes du ministère et de la population, notamment en termes de disponibilité effective sur le terrain et d’accessibilité, qu’elle soit géographique ou financière, au profit de toutes les populations, y compris celles vivant en zones rurales. L’objectif est de réduire autant que possible les inégalités d’accès aux soins », a précisé le représentant du ministre en charge de la santé, par ailleurs son directeur de cabinet, Dr Adjima Combary... - Lire cet article
Face à une situation jugée préoccupante, avec plus de 600 médicaments actuellement en rupture de stock dans les pharmacies marocaines, la Fédération marocaine des droits du consommateur réclame une intervention rapide.
Une pénurie alarmante frappe actuellement les pharmacies marocaines, suscitant l’inquiétude des professionnels de santé, des patients et des associations de consommateurs. Plus de 600 références de médicaments seraient en rupture de stock à l’échelle nationale, selon un communiqué récemment publié par la Fédération marocaine des droits du consommateur.
L’organisation se dit profondément préoccupée par cette situation qui touche des traitements essentiels, notamment ceux destinés aux maladies chroniques, aux infections et aux troubles de santé mentale. Parmi les médicaments les plus concernés figurent ceux utilisés contre le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers, ainsi que diverses affections neurologiques.
Dans un communiqué, la Fédération dénonce une crise pharmaceutique majeure qui compromet le droit fondamental à la santé et à l’accès équitable aux soins. Elle souligne que « les scènes de patients contraints de multiplier les visites en pharmacie pour trouver des traitements contre le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, neurologiques ou certaines formes de cancer sont devenues le triste reflet quotidien d’un système de régulation pharmaceutique défaillant ».
En d’autres termes, ce sont des médicaments indispensables au quotidien de centaines de milliers de Marocains. Face à leur raréfaction, de nombreux patients sont contraints de faire le tour de plusieurs officines, dans l’espoir de mettre la main sur leur traitement. Certains finissent par les trouver, mais à des prix parfois doublés ou triplés, tandis que d’autres restent bredouilles, mettant en péril leur suivi médical et leur état de santé.
Cette indisponibilité grandissante des produits pharmaceutiques met en lumière une crise silencieuse mais aux conséquences bien réelles sur la santé publique. En plus de compromettre le suivi thérapeutique de nombreux patients, elle alimente un sentiment d’abandon chez les plus vulnérables et fragilise la relation de confiance entre les citoyens et le système de santé... - Lire cet article
L’Algérie occupe une position stratégique sur le continent africain en matière de production pharmaceutique. Avec 218 installations industrielles sur les 600 recensées à travers l’Afrique, le pays a développé une capacité de production remarquable, lui permettant de satisfaire 79% de sa consommation nationale de médicaments.
Cette autonomie croissante est un atout majeur pour réduire la dépendance aux approvisionnements extérieurs. Cependant, malgré cette progression industrielle notable, les finances publiques algériennes subissent des pressions budgétaires considérables dans le secteur de la santé. Les révélations d’Abdelhafid Jeghri, responsable des prestations à la CNAS illustrent l’ampleur des enjeux financiers auxquels est confronté le système de protection sociale du pays.
Une explosion des coûts des médicaments
Les chiffres communiqués révèlent que les remboursements de produits pharmaceutiques ont absorbé 300 milliards de dinars du budget de la CNAS en 2024, soit près de la moitié de l’enveloppe totale de 630 milliards dédiée aux prestations sociales. Cette évolution place les dépenses médicamenteuses en tête des coûts, devant tous les autres risques traditionnellement couverts par l’assurance maladie. L’augmentation des pathologies chroniques, touchant 5,8 millions de patients parmi les 30 millions de bénéficiaires, en est l’une des raisons... - Lire cet article
Alors que les traitements contre le cancer évoluent rapidement, l’absence d’un cadre réglementaire clair sur l’usage et l’interchangeabilité des médicaments biosimilaires continue de soulever de nombreuses interrogations dans le corps médical.
Peut-on substituer un biosimilaire à un princeps sans directive officielle et sans informer les patients ? Le pharmacien peut-il intervenir en l’absence du prescripteur ? Peut-il remplacer un produit prescrit par un autre équivalent sans autorisation explicite ? Quels sont les critères pour autoriser le switch ? Ces questions ont été au cœur des débats lors d’une rencontre scientifique organisée, samedi à Alger, par les laboratoires El Kendi et qui a réuni plus de 200 spécialistes en oncologie, pharmacie hospitalière et santé publique.
Axée sur les évolutions récentes de la prise en charge du cancer en Algérie, cette manifestation a mis un accent particulier sur le cancer colorectal et le rôle croissant des médicaments biosimilaires, reconnus pour leur efficacité thérapeutique équivalente à moindre coût. S’ils représentent une opportunité majeure pour améliorer l’accès aux traitements, l’absence de textes réglementaires encadrant leur substitution et leur usage en routine clinique préoccupent les spécialistes.
Les participants locaux et de l’étranger ont échangé autour des enjeux médicaux, économiques et éthiques liés à ces traitements. Les débats ont permis de confronter les expériences et de pointer les avancées comme les lacunes du système national. La rencontre a notamment été l’occasion d’appeler à une clarification réglementaire urgente, jugée indispensable pour sécuriser les pratiques et garantir une prise en charge cohérente des patients... - Lire cet article
L’Institut Pasteur de Bangui (IPB), se félicitant d’une avancée majeure dans la lutte contre la tuberculose multi-résistante avec le traitement BPaLM, en République centrafricaine (RCA), met également en exergue, dans un communiqué rendu public ce dimanche 29 juin, les défis logistiques dans la livraison des médicaments.
Le traitement révolutionnaire BPaLM, un protocole thérapeutique de six mois, entièrement oral et avec moins d’effets secondaires, a démontré un taux de guérison exceptionnel de 100 % dans une étude récente menée à Bangui, informe le document.
Cependant, cette réussite serait assombrie par le fait que deux patients diagnostiqués seraient décédés avant même de pouvoir commencer le traitement, en raison d’une rupture de stock de médicaments dans le pays, déplore l’IPB qui évoque carrément «un drame» humanitaire.
Pour l’Institut Pasteur, ce paradoxe met en lumière les défis logistiques et économiques persistants dans la livraison de soins essentiels, même lorsque des traitements efficaces existent.
Soulignant qu’«un traitement efficace à 100 % a une efficacité réelle de 0% s’il ne parvient pas jusqu’au lit du malade », l’IPB invite l’ensemble des acteurs de la santé publique, les partenaires techniques et financiers, ainsi que la communauté internationale, à renforcer les systèmes de santé, garantir des chaînes d’approvisionnement fiables et assurer un accès équitable aux innovations médicales comme le régime BPaLM... - Lire cet article
Une tendance inquiétante se propage sur les réseaux sociaux : des influenceurs et des plateformes en ligne font la promotion de compléments alimentaires, chacun selon sa propre méthode de consommation, et ce, sans aucun avis médical.
En parcourant TikTok ou Instagram, les utilisateurs tombent rapidement sur des publicités vantant les bienfaits de produits qui promettent de lutter contre le stress et l’anxiété, de renforcer l’énergie, d’améliorer la concentration, de développer la masse musculaire ou encore de rééquilibrer les hormones, notamment chez les femmes.
Il de compléments alimentaires, souvent présentés comme naturels, qui contiennent des ingrédients comme le Shilajit, l’Ashwagandha, la spiruline, la moringa ou d’autres composés. Cependant, ces produits ne sont pas disponibles en pharmacie. Au Maroc, un complément alimentaire ne peut être commercialisé qu’en pharmacie ou en parapharmacie, et il est soumis à une autorisation préalable de l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) ou à une déclaration auprès de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA).
En l’absence d’une telle autorisation, toute vente est strictement illégale. Pourtant, de nombreux compléments sont facilement accessibles sur Internet, souvent via des sites étrangers ou des vendeurs sur les réseaux sociaux. Certains fabricants privilégient volontairement ce canal, en collaborant avec des influenceurs, afin d’accéder à un marché plus large tout en contournant la réglementation.
Mais cette stratégie n’est pas sans danger. Ces produits peuvent contenir des substances non déclarées, être mal dosés, ou même être de simples contrefaçons... - Lire cet article
Le président de la Société sénégalaise et de la Société africaine de néphrologie, professeur Abdou Niang, a visité, à Pout, l’usine ”Carrefour médical industrie”, fabricant de consommables de dialyse, en compagnie de collègues africains, a constaté l’APS.
A la tête d’une délégation composée des participants au cinquième congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, Abdou Niang a visité vendredi cette unité industrielle.
”Nous nous sommes réunis à Saly, pour le congrès de néphrologie. Nous avons ouvert ces journées scientifiques hier (jeudi), aujourd’hui (vendredi), il y a eu plusieurs conférences où nous avons parlé de l’intelligence artificielle, de l’hémodialyse, de la dialyse péritonéale et de la transplantation rénale”, a expliqué le professeur Niang.
Ce congrès qui se tient tous les deux ans, regroupe plus de 300 participants venant de 10 pays d’Afrique francophone, de la France et de la Suisse.
“La problématique de la dialyse en Afrique, c’est en particulier le problème du coût”, a-t-il dit. ”Nous savons aussi que les consommables de dialyse en Afrique sont achetés au niveau de sociétés qui fabriquent ces produits, parfois très loin de l’Europe, mais aussi de l’Asie”, a relevé le président de la Société sénégalaise de néphrologie.
Selon le professeur Niang, pour les besoins de la prise en charge des personnes souffrant de maladies rénales, les Africains reçoivent de l’eau mélangée à d’autres substances chimiques et doivent, de ce fait, supporter le coût du transport, en plus des frais de douane... - Lire cet article
Bruxelles, le 25 juin 2025. Aujourd’hui, à l’occasion du Sommet mondial : santé et prospérité grâce à la vaccination tenu à Bruxelles, des leaders du monde entier ont fait des promesses de dons à Gavi, l’Alliance du Vaccin, totalisant plus de 9 milliards de dollars US. Le budget cible de Gavi pour sa prochaine période stratégique quinquennale de 2026 à 2030 (Gavi 6.0) est de 11,9 milliards de dollars US. D’autres engagements de donateurs sont attendus dans les mois à venir.
En outre, le Sommet s’est conclu sur un engagement de 4,5 milliards de dollars US de financement complémentaire de la part d’institutions de financement du développement, l’annonce par les fabricants de vaccins d’une réduction des prix pour les programmes soutenus par Gavi qui pourra atteindre 200 millions de dollars US – parallèlement à d’autres engagements en matière d’innovation et d’approvisionnement qui amélioreront l’équité d’accès aux vaccins essentiels – et une série de partenariats avec le secteur privé visant à transformer les systèmes de vaccination dans les pays à faible revenu, y compris un engagement d’ancrage de 40 millions de dollars US en faveur d’un nouveau Fonds pour l’intensification de l’innovation.
Les engagements pris aujourd’hui rapprochent considérablement Gavi de l’objectif de reconstitution des ressources de Gavi 6.0. L’organisation compte protéger 500 millions d’enfants contre des maladies évitables, prévenir entre 8 et 9 millions de décès, protéger le monde contre des épidémies mortelles de maladies comme le choléra, la mpox et Ebola au moyen de ses stocks de vaccins et générer 100 milliards de dollars US de retombées économiques pour les pays... - Lire cet article
Le cannabis thérapeutique s’impose comme un enjeu stratégique au Maroc, et Pharma5 entend bien y jouer un rôle majeur. Sa présidente directrice générale (PDG), Mia Lahlou Filali, affirme que cette filière est désormais une priorité stratégique pour le laboratoire, qui travaille depuis quatre ans à maîtriser toute la chaîne de valeur.
Le cannabis thérapeutique s’impose aujourd’hui comme un enjeu clé dans le secteur pharmaceutique au Maroc. Pour Pharma5, acteur majeur du médicament au Royaume, il constitue une priorité stratégique, comme le souligne Mia Lahlou Filali, PDG du laboratoire.
Depuis quatre ans, l’entreprise investit dans cette filière avec un objectif clair: maîtriser l’intégralité des étapes clés de la chaîne de valeur. «Nous avons obtenu une autorisation de mise sur le marché pour un médicament contre l’épilepsie l’année dernière. Ce produit, conçu à partir d’un cannabis 100% marocain, sera bientôt lancé au Maroc», relate la dirigeante.
Selon elle, Pharma5 ne se limite pas à la mise à disposition de médicaments, mais s’engage également dans les préparations magistrales et les compléments alimentaires, élargissant ainsi l’offre thérapeutique basée sur cette plante... - Lire cet article
Le ministère de la Santé a récemment présenté un nouveau modèle de fixation des prix des médicaments, visant à concilier l’amélioration de l’accès aux traitements avec la préservation de la soutenabilité financière du système de santé. Cette réforme, largement commentée par les experts, entend rationaliser la tarification pharmaceutique en s’appuyant sur un cadre plus équilibré entre les enjeux économiques et les besoins des patients.
Ce nouveau dispositif repose sur trois piliers fondamentaux. Le premier consiste à fixer les prix publics de vente (PPV) uniquement pour les médicaments remboursables ou susceptibles de l’être, ce qui limite la portée des contrôles tarifaires aux traitements pris en charge par l’assurance maladie. Le second axe prévoit une révision optimisée des PPV, tant pour les médicaments princeps que pour les génériques. Enfin, un mécanisme innovant instaure un double prix, facial et remisé non divulgué, destiné aux médicaments les plus coûteux pour le système de santé.
Cette double tarification cible principalement les traitements qui représentent la majeure partie des remboursements des caisses d’assurance maladie. Une étude récente révèle que seulement 150 médicaments concentrent 54 % des remboursements, et 17% concernent des traitements dont le prix dépasse 10.000 dirhams par boîte. Pour maîtriser cette dépense, le ministère introduit un système de prix négociés confidentiels, permettant aux laboratoires de proposer un tarif de cession inférieur au prix facial sans divulguer ce montant. Cette pratique, déjà utilisée dans plusieurs pays européens, vise à éviter que d’autres marchés ne prennent ce prix comme référence, tout en garantissant l’accès à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article
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