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Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Crise des médicaments : la Tunisie résiste grâce à sa stratégie nationale - 10/07/2025 - Tunisie numérique - Tunisie

La Tunisie dispose depuis son indépendance d’un modèle original et rigoureux en matière de gestion du marché des médicaments. Selon la Dre Thouraya Nifer, secrétaire générale du Conseil de l’Ordre des pharmaciens, l’État exerce un contrôle total sur l’importation et la distribution des médicaments à travers la Pharmacie centrale. Ce monopole vise à garantir des circuits fermés, sécurisés et soumis à une stricte surveillance.

Lors de la première édition du Congrès de la pharmacie tenue à Sfax sous le thème « la gouvernance dans le secteur pharmaceutique », la responsable a souligné que ce système est l’un des piliers de la sécurité sanitaire nationale.

Trois piliers pour un monopole justifié

Nifer a détaillé les trois principales justifications du monopole étatique sur l’importation des médicaments:
- L’expertise scientifique disponible permet de négocier les prix et d’assurer la qualité des produits importés.
- La sécurisation des circuits de distribution, afin d’éviter les fuites, la contrebande et les pratiques spéculatives.
- L’application de lois strictes, essentielles pour maintenir l’équilibre du secteur pharmaceutique et la confiance des patients.

Grâce à cette organisation, la Tunisie parvient à maintenir des prix préférentiels par rapport au marché mondial, même pour les médicaments onéreux qui sont souvent pris en charge par l’État... - Lire cet article


Produits sanitaires : L’ordre des pharmaciens alerte sur un vide juridique préoccupant - 10/07/2025 - La Presse - Tunisie

Thouraya Neifer, Secrétaire Générale de l’Ordre des pharmaciens, a confirmé que la Direction régionale de la santé de Sfax a organisé, le mercredi 9 juillet 2025, le premier congrès pharmaceutique régional sous le thème « La bonne gouvernance en pharmacie ». Ce congrès s’est déroulé sous la supervision du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, en présence de nombreux cadres médicaux et de santé, aux niveaux national et régional, ainsi que des différents acteurs du secteur de la santé.

Lors de son intervention à l’émission « Expresso » ce jeudi 10 juillet 2025, la Dr. Neifer a souligné l’importance d’instaurer une bonne gouvernance au sein des centres de santé de base et des institutions publiques. Elle a insisté sur le fait que c’est un pilier essentiel pour assurer une bonne gestion des ressources et garantir la fourniture efficace et transparente des médicaments et des produits de santé aux citoyens.

Elle a également expliqué que le congrès a abordé les circuits de distribution des médicaments et autres produits de santé. Elle a précisé que ce secteur est encadré légalement par les lois 73, 55 et 69, en plus de la loi sur l’inspection pharmaceutique. Selon elle, cela garantit une distribution rigoureuse et sûre, empêchant l’infiltration de médicaments contrefaits.

Dans un contexte similaire, la Dr. Neifer a salué l’importance du monopole de l’État sur l’importation des médicaments via la Pharmacie Centrale. Elle a estimé que ce choix stratégique assure la sécurité de la chaîne d’approvisionnement et renforce la confiance des citoyens dans les médicaments disponibles. Elle a également défendu l’octroi par l’État aux pharmaciens du droit exclusif de distribuer et de délivrer les médicaments, compte tenu de l’efficacité scientifique du secteur et des mécanismes de contrôle efficaces que cela permet, empêchant ainsi l’entrée de médicaments illégaux sur le marché... - Lire cet article


Ingrédients toxiques, vies innocentes, un appel mondial à l'action - 10/07/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Le diéthylène glycol (DEG) et l'éthylène glycol (EG) - des produits chimiques industriels utilisés dans les antigels, les colles et les liquides de frein - n'ont pas leur place en médecine. Pourtant, ils continuent tragiquement à apparaître dans des médicaments pédiatriques tels que les sirops contre la toux et le paracétamol, causant des dommages catastrophiques à des enfants dans le monde entier.

De la tristement célèbre tragédie du sulfanilamide Elixir en 1937 aux États-Unis à la mort déchirante de plus de 70 enfants en Gambie en 2022, l'histoire se répète. Des produits pharmaceutiques mal étiquetés, de qualité inférieure ou falsifiés, contaminés par le DEG/EG, entraînent une insuffisance rénale aiguë, des lésions neurologiques et, en fin de compte, la mort de nourrissons et d'enfants.

Cette crise a touché des pays comme l'Ouzbékistan, l'Indonésie, le Pakistan, le Cameroun, le Nigeria, la République démocratique populaire lao, les Maldives et la Micronésie. Le point commun ? Il s'agit pour la plupart de pays à revenu faible ou intermédiaire où les méthodes de détection complexes et coûteuses telles que la GC-FID ne sont pas accessibles.

Des enfants meurent. Non pas parce que les remèdes n'existent pas. Mais parce que la toxicité se cache sans être détectée dans ce qui devrait être un médicament sûr... - Lire cet article


Le CNOPT rassure sur la distribution des médicaments en Tunisie - 10/07/2025 - L'économiste maghrébin - Tunisie

La distribution des médicaments en Tunisie est soumise à un système de contrôle strict et sécurisé, a affirmé Thouraya Ennaifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), lors du premier Congrès de la Pharmacie de Sfax.

Mme Ennaifer a mis en avant la solidité du dispositif national, basé sur une gouvernance rigoureuse du secteur pharmaceutique, un cadre législatif clair et une inspection active. Selon elle, ces éléments garantissent la traçabilité et la sécurité des médicaments, contrairement aux autres produits de santé, dont les circuits de distribution restent encore insuffisamment régulés.

Elle a également souligné le rôle central de la Pharmacie centrale de Tunisie, qui détient le monopole de l’importation et de la fixation des prix des médicaments. Ce modèle, selon elle, permet de contrôler les coûts tout en assurant un accès équitable à des produits de qualité, souvent proposés à des prix inférieurs à ceux du marché international.

Cette stratégie repose sur trois axes majeurs : l’expertise scientifique des équipes de la Pharmacie Centrale, la sécurisation des circuits de distribution, et l’application stricte de la réglementation en vigueur. Mme Ennaifer a salué cette approche, en place depuis l’indépendance, comme un pilier fondamental de la sécurité sanitaire du pays.

Elle a par ailleurs précisé que les tensions d’approvisionnement en médicaments concernent le monde entier, mais que la Tunisie parvient à limiter leur impact grâce à ses mécanismes de régulation et à l’engagement de ses professionnels. Quant aux médicaments coûteux, notamment les traitements innovants, ils sont généralement pris en charge par l’État.

Le Congrès de la Pharmacie de Sfax, organisé par la direction régionale de la santé sur le thème de la « bonne gouvernance en pharmacie », a réuni de nombreux experts pour aborder des questions cruciales telles que la disponibilité des médicaments, les causes des pénuries, les besoins nationaux et les perspectives de coopération internationale. - Lire cet article


Les nouveaux médicaments TB sont prometteurs avec moins d'effets secondaires que Linezolid - 09/07/2025 - Ma clinique - International

Les médicaments, le sutezolide et le delpazolide, ont démontré une forte activité antimicrobienne et un profil de sécurité particulièrement meilleur par rapport au linézolide, avec un potentiel pour remplacer cette pierre angulaire actuelle dans le traitement de la tuberculose résistante au médicament. Les résultats ont été publiés le 7 juillet dans deux articles évalués par des pairs dans Les maladies infectieuses de LancetL'une des principales revues du monde dans le domaine de la médecine des maladies infectieuses. Les partenaires de recherche en Europe comprenaient le Radboud University Medical Center des Pays-Bas et du Centre allemand de recherche sur les infections (DZIF), Munich, le Fraunhofer Institute for Translational Medicine and Pharmacology ITMP, le Center for International Health à l'hôpital universitaire LMU et Helmholtz Munich.

Le défi avec Linezolid

En 2022, l'Organisation mondiale de la santé a introduit Lineozid dans le cadre du régime BPALM, comprenant également la bédaquiline, le Pretomanid et la moxifloxacine, comme le traitement de 6 mois recommandait la norme pour les patients atteints de TB multirésistants de la durée de la norme précédente 18 mois. Cependant, le linézolide est problématique pour les patients car il montre une toxicité significative. Cette exposition prolongée au linézolide, beaucoup plus longue que l'utilisation initialement prévue pour les infections cutanées bactériennes, conduit fréquemment à des événements indésirables graves comme l'anémie ou la neuropathie optique, qui sont pénibles pour les patients, peuvent ne pas résoudre pleinement et peuvent nécessiter l'arrêt de la thérapie, ce qui limite le succès du traitement... - Lire cet article


Wassim Kouidri l’a annoncé hier lors d’une tournée à Alger : La production locale de médicaments a atteint les 80% - 09/07/2025 - El Watan - Algérie

Actuellement, l’Algérie atteint un taux de 80% de production locale de médicaments, avec même une saturation dans certaines catégories.

Dans ce cadre, un travail sera mené pour organiser le marché et orienter certains opérateurs vers la production de médicaments encore importés», c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim kouidri, lors d’une visite d’inspection effectuée dans plusieurs sites de production spécialisés dans l’industrie pharmaceutique et ce en compagnie du wali d’Alger, Mohamed- Abdennour Rabhi.

Ainsi, M. Kouidri a débuté sa tournée par une visite de l’usine Merinal qui œuvre, depuis plus de 23 ans, au développement de la production locale de médicaments essentiels et innovants, en s’appuyant sur les compétences nationales issues des universités et des centres de formation professionnelle algériens. Sur-place, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a non seulement inspecté les différents ateliers de production, mais a également pris connaissance des méthodes ainsi que les mécanismes de travail dans ladite entreprise.

De plus, M. Kouidri a pris part à un exposé détaillé sur cette entreprise qui a développé une large gamme de médicaments génériques et conclu des partenariats stratégiques avec des laboratoires de renom pour le transfert de technologies avancées. A noter que désormais, l’usine dispose de deux unités de production, dont le plus grand complexe pharmaceutique d’Algérie, ainsi qu’un centre de distribution national. En prime, elle exporte ses produits vers 12 pays. La seconde halte de la tournée a été effectuée au niveau du centre de recherche et de développement et d’innovation pharmaceutique du groupe Saidal.
Encore une fois, M. Kouidri a assisté à une présentation détaillée sur les activités du centre... - Lire cet article


Swissmedic approuve le premier traitement antipaludique pour les nourrissons de moins de 5 kg, marquant ainsi une avancée dans les soins pédiatriques - 09/07/2025 - Medicines for Africa - International

L'autorisation par Swissmedic de Coartem® (artéméther-luméfantrine) Baby marque une étape décisive dans la lutte mondiale contre le paludisme. Il s'agit en effet du premier traitement spécifiquement approuvé pour les jeunes nourrissons de moins de 5 kg, un groupe vulnérable jusqu'ici mal desservi par les interventions contre le paludisme. Ce développement est d'autant plus important que le paludisme reste l'une des principales causes de mortalité infantile dans les pays africains, les nouveau-nés et les petits nourrissons étant exposés à un risque accru en raison de l'immaturité de leur système immunitaire et des options thérapeutiques limitées dont ils disposent.

Every year, 30 million babies are born in malaria-endemic regions, yet infants under six months have long been excluded from clinical trials, leaving them with no approved, evidence-based treatments. As a result, healthcare workers have often had to rely on untested and potentially unsafe dosing adjustments of medicines meant for older children. “The available malaria treatments have only been properly tested in children aged at least six months,” explains Professor Umberto D’Alessandro of the London School of Hygiene and Tropical Medicine. “But neonates have immature liver function and metabolize medicines differently, meaning older-child doses may not be safe or effective.”

Coartem® Baby directly addresses this gap. It was developed with support from the PAMAfrica consortium which as co-funded by EDCTP2 and the Swedish International Development Cooperation Agency. The new formulation has been clinically proven to treat malaria safely and effectively in newborns. It’s dissolvable in liquids like breast milk, has a sweet cherry flavor, and is easy to administer, crucial for babies who can’t swallow tablets.

The formulation’s approval is based on robust data from the CALINA study, conducted across eight African nations that includes Ghana, Côte d'Ivoire, Malawi, Kenya and others. The collaborative effort was led by Novartis and the Medicines for Malaria Venture (MMV) and it highlights the power of public-private partnerships in addressing critical public health challenges like malaria. Coartem® Baby’s infant-friendly formulation is a practical tool designed to be accessible, safe, and effective for the youngest patients in malaria-endemic countries... - Lire cet article


Dr Nazim Khoudour, pharmacien spécialiste : “Favoriser l’enrichissement alimentaire en vitamine D pour réduire la carence” - 09/07/2025 - TDM Santé Inov - Algérie

Pharmacien spécialiste en hydrobromatologie et développeur, auditeur à l’agence nationale des produits pharmaceutiques ANPP, Dr Nazim Khoudour nous livre dans cet entretien les résultats de son enquête sur une problématique de santé publique qui mérite beaucoup d’attention. La carence en vitamine D surexprimée dans notre population et l’importance de la supplémentation.

La prescription et la consommation de la vitamine D dans notre pays affichent une forte progression ces dernières années, selon votre enquête. Quelles sont les proportions réelles de cette consommation ?

En apparence, on pourrait croire à une progression linéaire, mais les données que j’ai étudiées montrent plutôt une consommation globalement élevée, avec une moyenne d’environ 12 millions d’unités vendues chaque année entre 2019 et 2024. Cela représente plus de 72 millions d’unités sur six ans, uniquement dans le circuit officinal, c’est-à-dire les ventes en pharmacie du cholécalciférol en tant que médicament.

Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes de vitamine D sous forme de complément alimentaire, qui échappent à notre suivi. La consommation réelle est donc probablement bien supérieure.

Ce niveau de consommation n’est pas en soi préoccupant — au contraire, il témoigne d’une meilleure détection de l’hypovitaminose D par les médecins et d’une prise en charge accrue. C’est un signal encourageant qui montre que le corps médical est sensibilisé à cette carence.

Mais la supplémentation médicamenteuse reste une réponse individuelle : elle ne concerne que les patients diagnostiqués et traités. Une large partie de la population reste donc à l’écart. C’est pourquoi il est essentiel de penser à des stratégies de santé publique plus globales, qui agissent en amont et touchent l’ensemble de la population... - Lire cet article


Sénégal : L’État passe à l’offensive pour produire ses propres médicaments - 09/07/2025 - La Nouvelle Tribune - Sénégal

Lors de l’inauguration du vaccinopôle de l’Institut Pasteur à Diamniadio en décembre dernier, le président Diomaye Faye rappelait que l’Afrique dépendait toujours largement des importations pour ses besoins médicaux essentiels. Avec seulement 1 % des vaccins, 5 % des tests de diagnostic et 30 % des médicaments produits localement, le continent reste exposé à de nombreuses ruptures d’approvisionnement. C’est à la lumière de ce constat que le Sénégal a décidé d’entrer dans une nouvelle ère industrielle, celle de la production pharmaceutique nationale. Le projet ne se limite plus aux déclarations : il repose désormais sur une feuille de route bien définie et un partenariat solide avec un acteur-clé du continent, l’Égypte.

Sous l’impulsion du Dr Seydou Diallo, directeur général de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (SEN-PNA), cette ambition se structure autour d’échéances précises. Loin d’être un simple effet d’annonce, l’agenda pharmaceutique sénégalais se veut progressif, réaliste et orienté vers des résultats tangibles à l’horizon 2032. L’objectif est clair : passer d’un rôle de consommateur à celui de producteur... - Lire cet article


Chikungunya : l’Institut Pasteur de Dakar conçoit un test de diagnostic révolutionnaire adapté aux souches ouest-africaines - 09/07/2025 - Lactuacho.com - Sénégal

Une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), dirigée par le Dr Idrissa Dieng au sein du Pôle de Virologie, vient de franchir une étape décisive dans la lutte contre le virus chikungunya. Dans deux études publiées dans le Journal of Clinical Microbiology, l’équipe met en lumière les limites d’un test de diagnostic pourtant largement utilisé à l’échelle mondiale, en particulier face aux souches du génotype ouest-africain.

Selon les résultats de la première étude (doi:10.1128/jcm.00405-24), ce test international échoue à détecter correctement les souches circulant au Sénégal en 2023, y compris à des niveaux significatifs de charge virale. Ce déficit pourrait conduire à de nombreux cas de faux négatifs dans les pays touchés, entravant ainsi les efforts de contrôle de la maladie.

Pour y remédier, les chercheurs de l’IPD ont développé un nouveau test moléculaire, baptisé CHIKV AltoDesign, spécifiquement optimisé pour les souches ouest-africaines. Selon la seconde publication (doi:10.1128/jcm.00490-25), ce test affiche une sensibilité cent fois supérieure à la précédente méthode, capable de détecter le virus à partir de 321 PFU, contre 32 100 auparavant. Il offre également une détection multiplexe des virus Dengue et Zika, particulièrement utile dans les zones de co-circulation.

« Cette avancée, portée par notre équipe, illustre pleinement la mission de l’Institut Pasteur de Dakar : développer des solutions innovantes, conçues en Afrique, pour répondre aux besoins des populations africaines », déclare Dr Ibrahima Socé Fall, Administrateur général de l’IPD... - Lire cet article




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