L'Afrique supporte une lourde charge en matière de santé. Elle représente 25 % du fardeau mondial des maladies alors qu'elle ne compte que 18 % de la population mondiale.
Cette situation reflète des problèmes profonds : l'accès aux soins, les infrastructures et les conditions socio-économiques sont très insuffisants.
Pourtant, le continent ne produit que 3 % des médicaments mondiaux. Il en importe plus de 70 %. Cela rend les médicaments chers et leur approvisionnement peu fiable, car dépendant des chaînes d'approvisionnement internationales.
La pandémie de COVID-19 a clairement mis en évidence cette vulnérabilité. Les principaux pays exportateurs de médicaments, tels que la Chine et l'Inde, ont imposé des restrictions à l'exportation pour privilégier leurs besoins nationaux. Les fabricants africains se sont alors retrouvés dans l'impossibilité de s'approvisionner en composants et médicaments essentiels. Ce qui a entravé beaucoup d'activités pharmaceutiques locales. Les médicaments essentiels, notamment les antibiotiques, les antipaludiques et les traitements contre le cancer, sont devenus rares.
Le cœur du problème réside dans la dépendance à l’importation des composants pharmaceutiques actifs. Ils sont essentiels et donnent aux médicaments leur efficacité. Sans ces principes actifs, on ne peut pas produire des médicaments.
L'Afrique importe plus de 95 % de ses principes pharmaceutiques actifs, principalement d'Inde et de Chine. Leur importation rend la production locale coûteuse et vulnérable aux prix pratiqués à l'étranger. Cette dépendance a un impact considérable sur l'accès aux médicaments essentiels... - Lire cet article
À l'approche de l'échéance de 2030 fixée par l'OMS pour l'élimination du cancer du col de l'utérus, l'élan se renforce. Le 23 mai 2025, la 78e Assemblée mondiale de la santé a adopté une résolution désignant le 17 novembre comme Journée mondiale annuelle pour l'élimination du cancer du col de l'utérus, un moment historique qui a revigoré la volonté politique mondiale et régionale. Cet engagement n'est nulle part plus urgent qu'en Afrique, où le taux de cancer du col de l'utérus est le plus élevé au monde. Chaque année, 76 745 femmes africaines meurent de cette maladie évitable, avec des taux de mortalité standardisés par âge près de trois fois supérieurs à la moyenne mondiale. La forte prévalence du VIH en Afrique aggrave ce fardeau car elle est associée à une multiplication par six du risque de cancer du col de l'utérus.
Malgré cette sombre réalité, l'Afrique a fait des progrès remarquables. Depuis 2019, le nombre de pays africains qui vaccinent contre le virus du papillome humain (VPH) a presque triplé, passant de 11 à 31 (annexe). La couverture a plus que doublé, passant de 18 % à 47 % à la fin de 2024, en grande partie grâce au soutien catalytique de Gavi, l'Alliance du Vaccin. Le Cabo Verde a maintenu une couverture de plus de 90 %. Le Nigeria a vacciné 13 millions de filles depuis mai 2023, et la campagne 2024 de l'Éthiopie a atteint 6 à 8 millions de filles en quelques semaines. Le Rwanda maintient une couverture de plus de 90 % depuis 2011 et vise l'élimination du cancer du col de l'utérus d'ici 2027. Les contraintes d'approvisionnement s'atténuent également grâce à l'augmentation de l'offre des vaccins existants (Cervarix [GSK, Belgique], Gardasil [MSD, États-Unis] et Gardasil-9 [MSD, États-Unis]). La préqualification par l'OMS de Walrinvax (Yuxi Zerun Biotechnology, Chine) en août 2024 et l'indication d'une dose unique pour Cecolin (Xiamen Innovax Biotech, Chine) en octobre 2024 ont également amélioré la disponibilité. L'accessibilité financière s'est également améliorée ; Gavi obtient désormais des doses pour moins de 3 dollars américains.
Toutefois, d'importantes lacunes subsistent en matière de couverture. La couverture moyenne du programme dans la région africaine n'est encore que de 52 %, bien en deçà de l'objectif de 90 % fixé pour 2030.4 Seuls cinq (15 %) des 30 pays d'Afrique ont atteint ce seuil. La distribution durable du vaccin contre le papillomavirus au groupe cible des filles (âgées de 9 à 14 ans) reste le principal défi, en raison de la durabilité variable des stratégies en milieu scolaire et de la difficulté d'atteindre les quelque 50 millions d'adolescentes qui ne sont pas scolarisées . Les campagnes de vaccination permettent d'obtenir une couverture élevée, mais sont plus coûteuses que l'accouchement systématique. Les programmes de lutte contre le papillomavirus en établissement sont moins coûteux que les campagnes, mais n'ont pas atteint une couverture élevée, car le groupe d'âge cible se rend rarement dans les établissements de santé, contrairement aux nourrissons et aux jeunes enfants. Les données sur la cohorte des adolescents sont également rares... - Lire cet article
La publication du rapport d'inspection des BPF au Zimbabwe pour la période allant de février à août 2025 crée un précédent important sur la façon dont les régulateurs africains peuvent transformer la sécurité des médicaments par la transparence, la responsabilité et l'action unifiée. En affinant ses outils réglementaires, l'autorité de contrôle des médicaments du Zimbabwe (MCAZ) montre au continent ce que signifie protéger les patients non seulement par des politiques, mais aussi par des preuves publiques des fabricants qui respectent les bonnes pratiques de fabrication.
Au cœur de l'approche du Zimbabwe se trouve une idée puissante. Rendre publics les résultats des inspections et permettre au public de savoir quels fabricants sont réputés pour fabriquer des produits sûrs. En publiant des rapports d'inspection publics (PIR), le MCAZ établit une distinction claire entre les fabricants qui respectent les bonnes pratiques de fabrication (BPF) et ceux qui ne les respectent pas. Ces rapports publics constituent une référence claire et accessible. Non seulement pour la conformité nationale, mais aussi pour l'examen continental.
Dans une région confrontée à une crise de santé publique due à la contrefaçon de médicaments de qualité inférieure et où les flux de médicaments respectent rarement les frontières nationales, cette transparence a des conséquences considérables. Les fabricants qui ont pris l'habitude d'exploiter la faiblesse de la surveillance ou l'incohérence de la mise en œuvre sur les marchés africains sont désormais confrontés à une nouvelle forme de dissuasion. Responsabilité publique. Lorsque les résultats des inspections sont visibles, et non cachés derrière des portes closes ou enfouis dans des rapports internes, il devient beaucoup plus difficile pour les fabricants ne respectant pas les normes d'opérer sans être détectés. Il n'y a pas d'endroit où cacher des processus de mauvaise qualité, des documents falsifiés ou des conditions dangereuses lorsque le dossier réglementaire est ouvert à l'examen... - Lire cet article
Dans plusieurs structures sanitaires publiques, les malades font face à un manque criant de certains médicaments. Les garde-malades doivent recourir aux pharmacies privées. Les responsables de ces structures disent que le problème se trouve chez le fournisseur.
Dans les pharmacies alignées tout au long de l’endroit communément appelé la Permanence, les vendeurs de médicaments se réjouissent du nombre de clients qui augmente à la suite du manque de médicaments dans une structure qui leur est proche, à savoir l’hôpital Prince Régent Charles. Presque la totalité des clients viennent d’en face, selon les tenants de ces pharmacies.
Une pharmacienne qui a requis l’anonymat fait savoir qu’elle connaît à l’avance les produits dont les locataires de l’hôpital auront besoin avant de se ravitailler. « Je sais que l’hôpital à ce moment manque de médicaments et je me ravitaille en conséquence. Le circuit des garde-malades est devenu régulier ».
Un client trouvé sur place témoigne qu’il a déjà l’habitude de sortir chercher les médicaments pour son malade. « Je n’ai plus besoin d’aller vers les pharmacies de l’hôpital parce que je sais que le produit que je cherche ne s’y trouve pas. »
Il fait savoir que, le plus souvent, les infirmières ou même les docteurs qui prescrivent les médicaments orientent les malades vers où acheter ceux dont ils ont besoin.
A l’hôpital roi Khaled, la situation de manque de médicaments se traduit par un grand nombre de garde-malades devant les boxes à médicaments, tenant lieu de pharmacies. Un garde-malade assure que beaucoup d’entre eux font souvent la queue pour rien. Ils retournent bredouilles à l’endroit d’où ils sont venus car, le médicament qu’ils cherchent est introuvable.
La peur des médicaments nocifs hante les malades
A la sortie de l’hôpital, un garde-malade fait savoir qu’il se rend dans un quartier de la périphérie pour un médicament introuvable. Il souligne que la pharmacie dans laquelle il va chercher le médicament a déjà gagné sa réputation. « C’est une pharmacie qui appartient à un étranger. On m’a dit qu’elle contient des médicaments introuvables ailleurs. » ... - Lire cet article
Aucune hausse n’a été enregistrée dans les prix des médicaments ou dans la tarification officielle des actes médicaux, a affirmé, mardi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, cité par l’agence MAP.
« La tarification nationale de référence actuellement en vigueur date de 2006 et n’a pas encore été révisée », a précisé le ministre lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, en réponse à une question sur la « hausse des coûts de traitement ».
M. Tehraoui a souligné que son département s’engage à alléger la charge financière pesant sur les citoyens, à travers la mise en œuvre des mécanismes de prise en charge et le renforcement du rôle de l’assurance maladie obligatoire (AMO) dans la réduction du coût des soins, afin d’assurer l’équité et la durabilité du système.
Il a indiqué que le ministère se penche sur la mise en place d’une série de mesures concrètes, dont la révision des prix des médicaments et l’adoption de protocoles thérapeutiques obligatoires permettant de maîtriser les dépenses et de rationaliser la prescription des traitements.
Il a également évoqué le renforcement du contrôle de la facturation et des remboursements en partenariat étroit avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour lutter contre la fraude et garantir la transparence du système, et la révision de la tarification nationale de référence et l’amélioration des mécanismes de remboursement et de prise en charge, dans le cadre des attributions de la Haute autorité de la santé.
M. Tehraoui a estimé que le ressenti d’une hausse des coûts est principalement lié à l’augmentation de la demande des services de santé, notamment dans le secteur privé après la généralisation du régime de l’AMO, qui a permis à de larges franges de la population d’accéder aux soins dans divers établissements de santé... - Lire cet article
On Monday, 13th October 2025, a powerful new chapter began for Africa’s health future. In Kigali, Rwanda, Dr. Delese Mimi Darko officially assumed office as the first Director-General of the African Medicines Agency (AMA). This is a powerful and symbolic moment that signals the beginning of an acceleration of continent-wide push to transform medicine regulation, access, and safety.
La nomination du directeur général Darko a été confirmée au début de l'année par l'Union africaine. Après une brillante carrière à la tête de la Food and Drugs Authority, au Ghana, où elle a eu un impact considérable, sa nomination a été saluée par de nombreuses personnes à travers le continent. Aujourd'hui, avec la pleine coopération du gouvernement rwandais et le soutien indéfectible de la Commission de l'Union africaine sous la direction de l'ambassadeur Amma Adomaa Twum-Amoah, l'AMA est officiellement ouverte à la concurrence. L'intégration réussie du directeur général à Kigali, siège permanent de l'AMA, est une déclaration d'intention forte selon laquelle l'Afrique prend en main son destin pharmaceutique.
Le Rwanda s'est engagé non seulement à accueillir l'Agence, mais aussi à fournir l'infrastructure, l'environnement juridique et le soutien diplomatique nécessaires pour ancrer le travail continental de l'AMA. Il s'agit là d'un investissement clair dans la souveraineté de l'Afrique en matière de santé et d'une mesure concrète visant à mettre fin à des décennies de dépendance à l'égard d'une réglementation fragmentée et de systèmes externes qui semblent perpétuellement incapables d'apporter des améliorations significatives à bon nombre des systèmes qu'ils prétendent aider.
Le directeur général Darko prend ses fonctions à un moment où le continent reste confronté aux graves menaces que représentent les médicaments de contrefaçon et de qualité inférieure. Les faux produits médicaux privent les Africains de leur santé, de leur confiance dans les systèmes de santé, de leurs moyens de subsistance et, trop souvent, de leur vie. L'AMA s'efforcera de changer cela en harmonisant les réglementations à travers les frontières, en collaborant avec les régulateurs nationaux et régionaux pour construire un marché africain unifié où la qualité, la sécurité et l'efficacité ne sont pas négociables...
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Une étude menée au Burkina Faso a révélé que l'ivermectine inhibe la transmission du paludisme en tuant les parasites et les moustiques. Cependant, on ne sait pas quel effet ce médicament aura sur l'intensité de la transmission du paludisme dans le reste de l'Afrique subsaharienne (ASS). Pour répondre à cette question, nous avons créé un modèle mathématique utilisant les données de transmission du paludisme de 41 pays d'Afrique subsaharienne afin d'évaluer les bénéfices antipaludiques d'une administration massive de médicaments (AMM) d'ivermectine.
Pour tenir compte de l'effet de l'ivermectine sur le paludisme, nous avons incorporé des estimations de sa capacité à inhiber la transmission du paludisme et à tuer les moustiques. Nous envisageons des scénarios dans lesquels 0, 12,5 %, 25,0 % et 50,0 % de la population reçoit de l'ivermectine sur cinq ans et nous estimons l'incidence du paludisme évitée, les années de vie corrigées de l'incapacité sauvées et le rapport coût-efficacité différentiel. Nos résultats montrent qu'une AMD d'ivermectine à 12,5 %, 25 % ou 50 % de la population par an permet d'éviter 248,7, 261,4 et 288,7 incidences par millier de personnes et de sauver 5,4, 5,7 et 6,3 années de vie corrigées de l'incapacité, respectivement. Ces valeurs indiquent qu'une AMD d'ivermectine serait rentable dans 41, 18 et 6 pays, et très rentable dans 22, 6 et 3 pays pour les scénarios 12,5 %, 25 % et 50 %.
Dans l'ensemble, nos résultats indiquent que l'ivermectine permettrait d'éviter un nombre substantiel de cas de paludisme et de sauver des années de vie corrigées de l'incapacité dans la majorité des pays d'Afrique subsaharienne. Par conséquent, une AMD d'ivermectine contribuerait grandement aux efforts actuels de lutte contre le paludisme et devrait être considérée comme une intervention complémentaire aux protocoles actuels de lutte contre le paludisme...
- Lire cet articleSouveraineté et Qualité, une alliance vitale
La souveraineté pharmaceutique et la qualité ne sont pas deux piliers séparés. Elles forment plutôt une trame indissociable, tissée de responsabilité, de rigueur et de dignité. L’une affirme le droit des peuples à décider de leur santé, l’autre garantit que ce droit s’exerce avec exigence et conscience. Ensemble, elles incarnent une vision : celle d’une Afrique qui ne subit plus, mais qui structure, contrôle et transmet.
La souveraineté pharmaceutique est bien plus qu’un enjeu technique ou industriel : c’est un acte de dignité collective. Elle ne se résume pas à une ambition logistique ou manufacturière. Elle est une posture éthique, une déclaration de foi envers la santé comme droit fondamental et une réponse structurée aux vulnérabilités systémiques.
Dans un contexte marqué par les ruptures d’approvisionnement, la prolifération de produits falsifiés et les inégalités criantes d’accès aux soins, elle devient une priorité stratégique pour les États africains. Dans un monde où les produits de santé circulent parfois sans garantie, où les normes sont contournées et où les populations sont exposées à des risques évitables, la régulation devient un devoir sacré.
L’ANRP (Autorité Nationale de Régulation Pharmaceutique) incarne ce devoir. Elle joue un rôle central dans la structuration d’un accès durable aux produits de santé sûrs, efficaces et de qualité. Garantir à chaque citoyen cet accès, c’est affirmer que la santé n’est pas une marchandise, mais une promesse républicaine. Et dans cette affirmation, la régulation pharmaceutique devient un pilier de souveraineté, de justice et de développement.
En ma qualité de pharmacienne biologiste, membre du comité technique des essais cliniques et du comité d’experts d’homologation, engagée depuis plus de vingt ans, j’ai choisi d’apporter ma contribution personnelle à travers « le changement par la qualité », une vocation, une signature. Mon approche, celle de Lady_Quality_Culture repose sur une conviction profonde : la qualité est une forme d’amour structuré. Elle relie le savoir à la conscience, transforme chaque procédure en promesse tenue, et chaque non-conformité en opportunité de croissance collective.
Cette revue propose une lecture incarnée, rigoureuse et textile de cette mission, portée par la voix de Lady_Quality_Culture, entre exigence, transmission et célébration...
Dans un contexte marqué par les ruptures d’approvisionnement, la prolifération de produits falsifiés et les inégalités criantes d’accès aux soins, elle devient une priorité stratégique pour les États africains. Dans un monde où les produits de santé circulent parfois sans garantie, où les normes sont contournées et où les populations sont exposées à des risques évitables, la régulation devient un devoir sacré. - Lire cet article
Certaines recommandations de médicaments circulant sur les réseaux sociaux entraînent un engouement croissant dans les pharmacies. Les professionnels de santé alertent sur les risques liés à l’automédication et aux conseils non encadrés, qui peuvent provoquer effets secondaires, retards de diagnostic et complications collectives. Ce phénomène met en lumière la nécessité d’un suivi professionnel rigoureux et d’une sensibilisation accrue du public face à la viralité de ces pratiques.
Des conseils pour la maison aux astuces beauté, les réseaux sociaux occupent une place grandissante dans la vie quotidienne. Leur influence, longtemps cantonnée aux domaines du style et du bien-être, s’étend désormais à celui de la santé. Sur TikTok, Instagram ou Facebook, des utilisateurs ordinaires, mais aussi des influenceurs suivis par des milliers d’abonnés, recommandent des médicaments ou des pommades qu’ils affirment avoir «testés et approuvés», suscitant parfois un engouement massif dans les pharmacies.
«Une patiente est venue me demander un médicament bien précis. Quand je lui ai dit qu’il était en rupture de stock, elle m’a simplement répondu : c’est normal, tout le monde en parle sur les réseaux», raconte une pharmacienne à Casablanca. «Ce genre de situation devient fréquent. Les gens font davantage confiance à ce qu’ils voient en ligne qu’aux conseils de professionnels. C’est préoccupant, car ils ne réalisent pas que ces publications ne reposent sur aucune base médicale».
De nombreuses officines observent aujourd’hui le même phénomène : des produits jusque-là peu demandés deviennent soudain introuvables, portés par des vidéos virales ou des témoignages d’influenceurs affirmant avoir «trouvé la solution miracle». Certains utilisent ces médicaments à des fins esthétiques ou détournées, sans connaître leurs véritables indications ni leurs risques potentiels... - Lire cet article
Lors d’une récente visite à Casablanca, un haut responsable de Bayer Pharma, Uwe Dalichow, a dévoilé la stratégie régionale du géant allemand, son engagement envers le Maroc, et les perspectives d’innovation dans les soins aux patients.
Portée par sa devise «Santé pour tous, faim pour personne», Bayer articule ses actions autour de l’innovation et de l’impact sociétal. Présente dans plus de 100 pays, la multinationale considère le Maroc comme un point d’ancrage clé en Afrique du Nord. Le groupe y opère, depuis 65 ans et ce, à travers trois divisions : Crop Science, dédiée à l’agriculture et à la protection des cultures ; Consumer Health, spécialisée dans les produits en vente libre (OTC) ; et Pharmaceuticals, centrée sur les maladies chroniques, la santé des femmes et l’éducation thérapeutique. Ces trois divisions contribuent de manière équilibrée à la performance régionale de Bayer.
Le site de production de Bayer à Casablanca, dédié aux produits OTC, est unique en Afrique. Il exporte vers plus de 35 pays, dont des marchés en Europe, au Moyen Orient et en Afrique. En 2025, l’usine célèbre ses 20 ans d’existence, avec des projets d’expansion ambitieux, notamment une nouvelle ligne de production dès l’année prochaine et un objectif de tripler sa capacité d’ici 2026. «Le Maroc offre un environnement attractif avec une main-d’œuvre qualifiée, des coûts compétitifs et une capacité prouvée à produire avec qualité. Nous voulons capitaliser sur cette réussite», affirme Uwe Dalichow, notamment responsable de la région MENA de Bayer Pharmaceuticals.
Toutefois, la question de la localisation de la production pharmaceutique reste stratégique mais complexe. «Il existe une grande différence entre la fabrication de médicaments pharmaceutiques et celle de produits OTC, notamment en termes de volumes», explique-t-il. Pour certains produits comme les hormones, les contraintes techniques rendent la production locale peu rentable en faible quantité…. Cela implique des arbitrages, comme la faisabilité technique, l’intérêt pour les patients, les risques de rupture de stock ; dans certains cas, maintenir une production centralisée reste la meilleure option.
Bayer investit activement dans des domaines thérapeutiques prioritaires pour le pays : cardio-vasculaire, oncologie, hématologie, ophtalmologie et santé des femmes... - Lire cet article
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