La Tunisie fabrique 80% de ses besoins en produits pharmaceutiques, selon le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne relevant de l’UTICA Dr. Selim Bouzgenda, le vendredi 16 mai 2025.
Le Dr Bouzgenda a ajouté que la Tunisie exporte 20% de sa production pharmaceutique vers l’Europe, le Golfe et l’Afrique.
Le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne a précisé que les médicaments tunisiens sont exportés vers la Libye, l’Irak, la Jordanie et la France, notant que la valeur de ces exportations a atteint 350 millions de dinars en 2024.
Le trésorier de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique a souligné que les prix des médicaments en Tunisie sont les plus bas au monde grâce à la politique des prix adoptée par notre pays.
Un comité composé de différents intervenants dans le secteur, tels que les ministères du commerce et du développement des exportations, de la santé, est responsable de la fixation des prix des médicaments, a indiqué l’invité à la radio nationale.
« Le secteur pharmaceutique en Tunisie est protégé et accessible aux citoyens », a-t-il déclaré, ajoutant que les fabricants subissent une forte pression en raison de la hausse continue des prix des matières premières et des coûts de transport, en particulier à la lumière des guerres qui sévissent dans de nombreuses régions du monde... - Lire cet article
Un médicament antipaludique à dose unique sans danger pour les enfants
Selon une étude publiée dans The Lancet Infectious Diseases, une dose unique de primaquine, un médicament utilisé depuis longtemps chez les adultes pour bloquer la transmission du paludisme, est sûre et efficace chez les enfants. Les chercheurs ont examiné les données de 14 essais impliquant plus de 8 500 personnes en Afrique et en Asie, confirmant que la dose de 0,25 mg/kg réduit fortement le nombre de parasites du paludisme sans effets secondaires dangereux.
L’étude s’est particulièrement intéressée aux personnes présentant un déficit en G6PD, une caractéristique génétique courante en Afrique qui peut rendre certains médicaments dangereux. Les résultats n’ont révélé aucune réaction indésirable grave chez les enfants ou les adultes, ce qui renforce les arguments en faveur de l’utilisation de la primaquine dans les campagnes de vaccination de masse ciblant les points chauds de la transmission... - Lire cet article
La parapharmacie en Tunisie se métamorphose, dynamisée par une demande accrue pour les articles de bien-être, de soin et d’esthétique.
Se distinguant de l’industrie pharmaceutique classique par une réglementation moins rigide et une gamme de produits plus vaste, elle s’établit désormais comme un élément essentiel du marché de la santé et du style de vie.
Expansion et diversification du marché
L’essor de la parapharmacie en Tunisie résulte de la diversification des exigences des consommateurs, qui accordent une importance croissante à leur santé globale et à leur apparence.
Les parapharmacies offrent une large gamme de produits, allant des soins dermo-cosmétiques aux compléments alimentaires, en passant par les produits d’hygiène et de bien-être. Contrairement aux pharmacies traditionnelles, l’accès à ce secteur n’est pas limité aux détenteurs d’un diplôme de pharmacien, bien que la présence de professionnels compétents demeure essentielle pour assurer des conseils adaptés et conformes aux normes de santé publique.
Le marché tunisien des produits de soins de la peau, segment clé de la parapharmacie, prévoit une croissance de 286 millions de dinars. Par ailleurs, le marché des produits de beauté et de soins personnels, évalué à environ 2,18 milliards de dinars, avec une projection à 1,23 milliard de dollars en 2030, soit environ 3,79 milliards de dinars... - Lire cet article
La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale, Dr Hanan Hassan Balkhy, a effectué du 5 au 7 mai 2025 sa première visite officielle au Maroc. Ce déplacement stratégique a permis de consolider les relations entre le Royaume et l’agence onusienne, autour de la couverture santé universelle, de la souveraineté pharmaceutique et du renforcement de la coopération régionale.
Reçue à Rabat par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, Dr Balkhy a salué les réformes en cours du système de santé marocain dans le cadre de la stratégie de coopération pays 2023-2027. Elle a exprimé le soutien de l’OMS à l’ambition du Maroc de renforcer son autonomie en matière de production de médicaments et vaccins.
Dans ce cadre, elle a rencontré Younes Hilali, directeur du laboratoire Maripou, spécialisé dans la fabrication de vaccins, et a visité le laboratoire national de contrôle des médicaments, ainsi que l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé, dirigée par Dr Samir Ahid. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OMS à accompagner le Royaume dans la mise en œuvre de sa politique pharmaceutique nationale.
Au port Tanger Med, elle a mis en lumière le potentiel stratégique de la plateforme logistique pour améliorer l’accès régional aux médicaments et équipements médicaux, qualifiant l’unité nationale de surveillance sanitaire aux frontières de centre collaborateur de référence... - Lire cet article
L’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques (ANPP) a répertorié environ 2500 décisions d’enregistrement des médicaments et d’approbation de la commercialisation des dispositifs médicaux au cours de l’année écoulée 2024, a indiqué ce mardi la responsable de management de qualité à l’Agence, Khadidja Bouguerra.
S’exprimant sur les ondes de la Radio Algérienne, Mme Bouguerra a précisé que l’ANPP avait répertorié l’année dernière près de 1350 décisions d’enregistrement des médicaments, et plus de 1100 décisions d’approbation de la commercialisation de matériel médical, ce qui représente une « augmentation notable » par rapport à 2023 qui avait vu la délivrance d’environ 1050 décisions et approbations.
Ces chiffres reflètent « l’amélioration des performances de l’Agence et la stabilité du système réglementaire, devenu plus efficace et plus clair », d’autant plus que le produit local couvre actuellement 79% des besoins du marché, a-t-elle ajouté mettant en avant les efforts déployés pour faciliter les procédures sans compromettre la qualité et la sécurité des produits, à travers l’étude des dossiers, les analyses en laboratoire, et l’évaluation scientifique et technique des produits pharmaceutiques... - Lire cet article
La 3e édition du congrès international de la Société sénégalaise de dermatologie a été clôturée, le vendredi 9 mai 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un plaidoyer a été fait pour que l’importation et la vente des produits destinés à la dépigmentation soient réglementées.
La Société sénégalaise de dermatologie a tenu, du 7 au 9 mai 2025, la 3e édition de son congrès international à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’otonto-stamatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Elle a porté sur le thème : « La dermatologie au carrefour des spécialités médico-chirurgicales ». À cette occasion, le Pr Pauline Dioussé Ngom, dermatologue, vénérologue à l’université de Thiès, a plaidé pour la règlementation de l’importation et de la vente des produits cosmétiques, surtout ceux destinés à la dépigmentation. Cela permettrait de réduire les conséquences de la dépigmentation artificielle présentée comme un problème de santé publique. « Des études menées, il y a un an, montrent que tous les cas de dépigmentation recensés ont fait un cancer cutané et les victimes sont décédées », a renseigné le Pr Pauline Diousse Ngom qui a insisté sur la surveillance de la commercialisation des produits dépigmentants... - Lire cet article
La recherche clinique en Afrique représente près de 2,5% des recherches dans le monde alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies. Selon des universitaires, c’est juste trop peu quand on pense que l’Afrique est à 17,5% de la population mondiale. Un constat qui a permis à la compagnie Clinic Research et l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal de tenir la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis), organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone, au Sénégal, mercredi dernier.
La capitale du Sénégal a abrité, mercredi dernier, la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis) africa, organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone. Cette rencontre a pour ambition de repenser les essais cliniques depuis la phase de conception des protocoles jusqu’à la clôture des essais et de repositionner l’Afrique au cœur de cet écosystème. Pour le professeur Serigne Omar Sarr, directeur de l’homologation et de la sérialisation au sein de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), « moins de 2,5% des essais cliniques dans le monde sont réalisés en Afrique, alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies ». Ce dernier a aussi estimé que l’Afrique en termes de population va atteindre bientôt un milliard d’habitants. A cet effet, «On ne peut pas parler d’innovation thérapeutique, de développement de nouveaux médicaments sans passer par l’étape des essais cliniques qui permet de s’assurer de la tolérance, de l’efficacité et de l’équité des médicaments », a-t-il fait savoir... - Lire cet article
Addis Abeba, 10 mai (APS) – L’Union africaine s’est fixée comme objectif d’arriver d’ici à 2040 de produire 60 % des vaccins administrés en Afrique, a appris l’APS d’une source proche de l’institution continentale.
Elle prévoit également la production et la mise sur le marché africain de huit vaccins durant la période 2025-2030.
Le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique mis en place par l’UA, Kévin Irandagiye a fait cette annonce lors d’un atelier régional des médias pour des journalistes en santé et sciences.
Cette rencontre organisée par le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC en anglais), a réuni pendant trois jours (6-8 mai) dans la capitale éthiopienne des professionnels des médias venus de 28 pays.
Dans une perspective d’atteindre cet objectif, ‘’plus de 100 professionnels ont été formés à court terme dans l’industrialisation et le transfert de technologies”, a fait valoir M. Irandagiye.
Il s’est félicité de la réglementation acquise par plusieurs pays comme le Ghana, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal.
‘’Ces pays ont atteint le niveau de maturité 3 qui permet de produire des médicaments reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)’’, a indiqué le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins au niveau de l’Union africaine.
Toutefois, il a rappelé que la grande question demeure ‘’où trouver le financement’’... - Lire cet article
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et Medicines Patent Pool (MPP) ont annoncé aujourd'hui la conclusion d'un accord de sous-licence entre MPP et une entreprise nigériane spécialisée dans les technologies de la santé, Codix Bio, en vue de lancer le développement et la fabrication de tests de diagnostic rapide (TDR) à partir d'une technologie transférée par SD Biosensor (SDB), une entreprise mondiale spécialisée dans les diagnostics in vitro. Cet accord contribuera à améliorer l'accès équitable à des outils de diagnostic vitaux grâce à la production locale et à l'augmentation des capacités de fabrication dans la région africaine... - Lire cet article
La logistique dans le secteur pharmaceutique reste encadrée par des règles strictes, limitant certaines fonctions de la sous-traitance logistique. C’est notamment le cas du stockage. Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, nous explique cette spécificité logistique.
Le Maroc se distingue par une réglementation du médicament très encadrée : seuls les pharmaciens d’officine, les importateurs agréés, les laboratoires pharmaceutiques et les répartiteurs sont autorisés à stocker les produits pharmaceutiques. « En France, par exemple, les opérateurs logistiques peuvent obtenir le statut de stockeur et entreposer les produits pharmaceutiques. Cela permet d’optimiser les coûts logistiques et, à terme, de réduire les prix des médicaments. Bien entendu, ces stockeurs doivent respecter des normes strictes de sécurité et de qualité pour préserver l’intégrité du produit et protéger la santé du consommateur. Pour l’heure, notre intervention au Maroc se limite à la gestion des importations de produits pharmaceutiques », explique Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique.
Une expertise internationale
AGL Maroc intervient principalement sur le segment international de la chaîne de valeur logistique, notamment pour l’importation d’intrants destinés à la fabrication locale de médicaments ainsi que de produits finis parapharmaceutiques. « Les produits pharmaceutiques finis nécessitent des conditions de température contrôlée, entre +15°C/+25°C ou +2°C/+8°C. Nous disposons d’un magasin sous douane, également à température dirigée, spécialement dédié à ces produits », souligne Younes Lamarti. Concernant les produits parapharmaceutiques, des installations similaires sont également mises en place. « Nous assurons même le dernier kilomètre, toujours sous température dirigée », précise-t-il... - Lire cet article
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