D’éminents scientifiques et décideurs politiques se sont réunis au Nigeria pour mettre en place une nouvelle autorité indépendante chargée de guider la lutte contre les microbes résistants aux médicaments, en s’inspirant du modèle du GIEC.
Des scientifiques, des responsables de la santé et des décideurs politiques d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord se sont réunis à Lagos, au Nigeria, pour jeter les bases d’un nouveau groupe scientifique mondial sur la résistance aux antimicrobiens (RAM).
Le groupe proposé - considéré comme l’équivalent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour la résistance aux antimicrobiens - servirait d’autorité indépendante et scientifique, guidant l’action mondiale contre la propagation des microbes résistants aux médicaments. Le groupe devrait être lancé en décembre 2025 en marge de la 6me Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA) qui se tiendra à Nairobi, au Kenya.
La résistance aux antimicrobiens survient lorsque des bactéries, des virus, des champignons et des parasites évoluent pour résister aux médicaments utilisés pour les traiter, transformant ainsi des infections courantes en infections mortelles. L’Organisation mondiale de la santé prévient que, sans action urgente, la RAM pourrait causer 10 millions de décès par an d’ici à 2050... - Lire cet article
L’industrie pharmaceutique tunisienne confirme son dynamisme avec une croissance notable de ses exportations en 2024.
Ces exportations ont atteint 396,4 millions de dinars (MD), soit une progression de plus de 11% par rapport à l’année précédente. Ce développement s’inscrit dans un contexte favorable porté par une diversification des marchés et un engagement accru des acteurs nationaux.
Présence renforcée sur les marchés internationaux
Les médicaments tunisiens trouvent désormais leur place sur plusieurs continents, avec des débouchés importants en Europe, dans les pays arabes et du Golfe, ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Cette expansion témoigne de la qualité reconnue de la production locale, qui a su s’imposer dans 57 marchés mondiaux, dont 22 en Afrique subsaharienne.
La participation active de la Tunisie à des accords économiques continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), offre un cadre propice à l’essor des échanges intra-africains et à la valorisation des produits pharmaceutiques tunisiens... - Lire cet article
Le Maroc, un des pays leaders en matière d’industrie pharmaceutique, nourrit l’ambition de devenir le pourvoyeur principal de médicaments en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le Moyen-Orient, Hanane Hassan Balkhi.
Les partenariats du Maroc peuvent aller au-delà de l’Afrique, grâce à la fois aux progrès enregistrés dans les domaines académique et d’industrie pharmaceutique et à sa position géographique importante, a-t-elle déclaré à la MAP, à l’issue de ses entretiens avec le directeur de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), Samir Ahid.
Soulignant l’importance de la mission de l’AMMPS en matière d’industrie pharmaceutique, Mme Balkhi a salué les efforts déployés par l’Agence pour assurer des médicaments sûrs et à des prix abordables et en faciliter l’accès pour tous.
L’OMS veille, à travers son antenne régionale, à nouer divers partenariats dans l’objectif de mettre en place une stratégie régionale de production de médicaments et de produits de santé et garantir la souveraineté pharmaceutique, notamment au niveau du Moyen-Orient, a-t-elle poursuivi... - Lire cet article
Des spécialistes en biologie et en nutrition ont mis en garde, mercredi, contre l’utilisation inconsidérée des compléments alimentaires pour traiter les carences en micronutriments dans l’organisme, lors d’une journée de sensibilisation intitulée « Les micronutriments pour une santé optimale », organisée au siège de la Cité des sciences à Tunis et à son initiative, en partenariat avec l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, gouvernorat de l’Ariana.
Les spécialistes ont expliqué que l’automédication et le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme, notamment en vitamines de toutes sortes et en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le zinc, de manière arbitraire et sans le suivi d’un médecin spécialisé, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du patient et aggraver davantage son état de santé.
Selon Inès Blaghi, spécialiste des micronutriments, le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme ne doit pas se limiter à des analyses de laboratoire et à la prescription de compléments, mais nécessite plusieurs autres examens médicaux pour découvrir la raison de la carence en l’un de ces micronutriments et traiter le problème de santé à la racine... - Lire cet article
Huit ans après le lancement de la contractualisation dans les formations sanitaires publiques, le Togo affiche des résultats remarquables.
Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé, le taux national de disponibilité des médicaments essentiels est passé de 62 % en 2017 à plus de 96 % en 2024, marquant une avancée significative dans l’accès aux soins pour la population.
Initiée en juin 2017, la contractualisation est une réforme organisationnelle ambitieuse qui consiste à déléguer à des structures privées ou semi-autonomes la gestion logistique, administrative et parfois médicale de certains établissements de santé publics. L’objectif est clair : optimiser l’approvisionnement, garantir la transparence des flux et améliorer la qualité des prestations de soins.
Ce modèle, axé sur des objectifs de performance et un suivi rigoureux, a permis de corriger les dysfonctionnements chroniques en matière de logistique pharmaceutique, souvent dénoncés auparavant : ruptures fréquentes, mauvaise gestion des stocks, ou encore détournements de médicaments... - Lire cet article
GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a franchi une étape historique en soutenant l’approvisionnement – pour la première fois – en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique. Le traitement – des médicaments antirétroviraux vitaux de qualité appelés TLD (ténofovir, lamivudine et dolutégravir) et préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – a été acheté auprès d’une grande entreprise pharmaceutique kenyane et livré au Mozambique. Le volume fourni permettra de traiter plus de 72 000 personnes par an dans le pays.
« Cette étape historique souligne l’engagement ferme du Fonds mondial à promouvoir la fabrication régionale et le renforcement des capacités, a déclaré Hui Yang, directrice du Département de l’Approvisionnement au Fonds mondial. En favorisant la production basée en Afrique, nous renforçons la sécurité des approvisionnements et nous élargissons l’accès à des produits de santé de qualité et abordables sur l’ensemble du continent, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire mondiale. »
Le Fonds mondial travaille avec des partenaires comme les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, les communautés économiques régionales africaines, la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et Unitaid pour faire progresser le renforcement des capacités régionales en matière de fabrication et d’approvisionnement en Afrique. Le Fonds mondial a notamment acheté certains médicaments antipaludiques, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des médicaments essentiels, tels que le cotrimoxazole, auprès de fabricants basés en Afrique, conformément à ses exigences en matière d’assurance qualité... - Lire cet article
Longtemps restée dans l’ombre, l’industrie pharmaceutique marocaine connaît une montée en puissance silencieuse mais décisive. Soutenue par un écosystème robuste, des figures entrepreneuriales engagées et une vision stratégique axée sur la souveraineté sanitaire, elle s’impose aujourd’hui comme un acteur clé du continent. Cet article est une revue de presse tirée de Jeune Afrique.
Discrètement, le Royaume dispose d’un écosystème pharmaceutique parmi les plus développés d’Afrique. Le secteur affiche des performances éclatantes. En 2023, il a enregistré un chiffre d’affaires record de 21 milliards de dirhams, en hausse de 50% sur un an. Le Maroc couvre désormais près de 80% de ses besoins en médicaments et se hisse au deuxième rang continental, juste derrière l’Égypte, note le magazine Jeune Afrique, qui consacre un dossier au sujet.
Derrière les bilans comptables, ce sont avant tout des histoires d’entrepreneurs, de familles visionnaires et de paris audacieux. L’histoire démarre en 1933 avec la création de Cooper Pharma, alors simple comptoir d’importation sous contrôle français. Lorsque Sanofi absorbe la maison mère française dans les années 1990, le laboratoire bascule dans le giron marocain. Cette dynamique s’accélère avec l’émergence de nouveaux acteurs: Sothema (1976), Galenica (1978), Pharma 5 (1985). L’État encadre la production dès 1965 et fonde en 1969 le Laboratoire national du contrôle des médicaments (LNCM), garantissant qualité et souveraineté. Aujourd’hui, sur la cinquantaine de laboratoires pharmaceutiques actifs au Maroc, une trentaine sont Marocains, dont trois champions qui s’activent à produire pour le Maroc, mais aussi pour le monde.
L’histoire de Pharma 5 débute avec un pari audacieux. En 1985, Abdallah Lahlou-Filali mise sur la fabrication locale de génériques, alors peu prisés. Un choix politique et social, qui répond à des besoins cruciaux: tuberculose, infections infantiles, maladies hydriques. L’État soutient l’initiative, conscient des enjeux de santé publique. Trente ans plus tard, c’est sa fille, Mia Lahlou-Filali, qui prend les rênes. À ses côtés, sa sœur Yasmine, docteure en pharmacie, supervise la formulation des médicaments... - Lire cet article
Un accord a été signé, au cours d’une réunion tenue samedi, entre le ministère de la santé et l’agence du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD) visant à promouvoir la coopération entre les deux parties, le financement des programmes de santé sexuelle et reproductive en Tunisie et la fabrication des médicaments.
Cette coopération a pour objectif de soutenir l’agence nationale des médicaments en vue d’exporter les médicaments vers l’Afrique et d’appuyer les efforts de la Tunisie en matière d’autosuffisance en médicaments.
Au cours de cette réunion, le ministre de la santé Mustapha Ferjani a indiqué que la Tunisie mise sur l’exportation de 24 médicaments vitaux vers les pays de l’Union Africaine, précisant que la fabrication des médicaments génériques a atteint un taux de 80% en Tunisie, alors que ce taux ne dépasse pas les 5% dans les pays Africains.
Et d’ajouter: “la Tunisie est pionnière en matière de fabrication des médicaments, d’industrie pharmaceutique et de fabrication locale des vaccins”... - Lire cet article
Tunis, le 2 mai 2025 – L’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP) a participé au Forum Pharmaceutique International à Tunis, avec une intervention remarquée du Dr Salimata DAGNOKO, Pharmacien et Chef du Service Surveillance du marché et Lutte contre les Produits Médicaux de Qualité Inférieure et Falsifiés (PMQIF). Dans sa communication intitulée « Rôle de l’AIRP dans la lutte anti-contrefaçon des produits pharmaceutiques », le Dr DAGNOKO a souligné les défis critiques posés par la circulation des médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique de l’Ouest. Elle a mis en avant que cette problématique constitue une grave crise de santé publique, exacerbée par la vulnérabilité des chaînes de distribution, le coût prohibitif des traitements authentiques, et l'expansion du marché noir. Les impacts sont considérables : échecs thérapeutiques, aggravation des maladies, montée de la résistance aux antimicrobiens, et perte de confiance dans les systèmes de santé.
Face à cette situation préoccupante, le Dr DAGNOKO a décrit le rôle essentiel de l’AIRP en Côte d’Ivoire pour protéger la population des risques liés aux médicaments contrefaits. Elle a présenté plusieurs actions cruciales menées : renforcer la surveillance du marché, collaborer avec les forces de l'ordre et les douanes, mettre en place des systèmes de traçabilité, et sensibiliser les professionnels de santé ainsi que le grand public. Elle a aussi mentionné les efforts de modernisation en cours, tels que l'intégration de technologies de contrôle novatrices, la révision de la réglementation, et le renforcement des capacités du laboratoire national de contrôle de la qualité... - Lire cet article
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de prise de participation de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF) dans le capital social de la Société pharmaceutique PROPHARM SA.
Pour répondre efficacement à la demande en médicaments, l’Etat burkinabè a décidé d’acquérir la Société pharmaceutique PROPHARM SA par le biais de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso.
Ce décret autorise la CDI-BF à acquérir la totalité des parts de l’actionnaire majoritaire pour un montant de 140 millions F CFA représentant 70% du capital social.
Cette acquisition vise à renforcer l’offre locale en produits pharmaceutiques et à réduire la dépendance du pays aux importations. Elle permet également d’optimiser la production de PROPHARM, d’améliorer la distribution des médicaments essentiels et de garantir un meilleur accès des populations aux soins de santé.
L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso dans le capital social de la Société pharmaceutique PROPHARM SA... - Lire cet article
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