Addis-Abeba, le 5 mai 2025 (ENA) : - Le programme de surveillance intelligente de la sécurité des médicaments (AU-3S) de l'Union africaine, piloté par l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), fait progresser la sécurité des médicaments en Afrique grâce à l'innovation et à la collaboration régionale.
Entrant dans sa deuxième phase, l'AU-3S aide 12 pays africains à créer une base de données continentale pour suivre la sécurité des médicaments et des vaccins essentiels.
S'adressant à l'ENA, le coordinateur de l'AU-3S, Ken Onu, a expliqué : « Nous fournissons une solution complète, du signalement des événements à la gestion des signaux, et nous veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte. »
Il a souligné la collaboration de l'AU-3S avec les communautés économiques régionales pour promouvoir l'harmonisation réglementaire et améliorer l'accès à des produits médicaux sûrs et efficaces.
La professeure Mojisola Christianah Adeyeye, directrice générale de la NAFDAC Nigéria, a souligné qu'avant l'AU-3S, le système de pharmacovigilance du Nigéria était sous-développé.
« L'adhésion à la plateforme AU-3S nous a été d'une aide précieuse, notamment pour atteindre le niveau de maturité 3 de l'OMS. Les outils numériques et l'application de sécurité ont considérablement amélioré la qualité et le volume des rapports tout en harmonisant les normes », a-t-elle indiqué... - Lire cet article
Abidjan, Ce vendredi 25 avril 2025, l’Hôtel Silver Moon de la 7ᵉ Tranche a accueilli la première réunion annuelle de la Commission chargée de l’examen et de la diffusion des recommandations sur l’utilisation correcte des médicaments. Organisée par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), cette rencontre avait pour but d’approuver les autorisations de publicité pour les produits pharmaceutiques se rapportant au supports publicitaires. Conformément au décret n° 2016-717 et aux directives de l’UEMOA, l’objectif était de garantir au public des informations de santé fiables et éthiques.
La commission, composée de 16 membres, comprenait des représentants du Ministère du Commerce, de l’Organisme de Régulation de la Publicité, des ordres professionnels (pharmaciens, médecins, chirurgiens-dentistes), de la LIPA, ainsi que des membres de la Direction de l’Inspection et de la Surveillance du Marché Pharmaceutique (DISMP). Les travaux, concentrés sur une journée, ont permis d’étudier les demandes d’autorisation, d’émettre des avis sur les suspensions ou retraits de visas publicitaires, et de rédiger un rapport officiel.
« Cette commission représente notre engagement contre les publicités mensongères », a indiqué Dr Clarisse Kaul-Clamoungou, Directrice de l’Inspection et de la Surveillance du Marché (DISMP). Les décisions, attendues dans les semaines à venir, détermineront quels produits pourront être mis en avant, harmonisant ainsi la Côte d’Ivoire avec les standards régionaux de la santé publique. - Lire cet article
La plateforme kenyane d'e-santé MYDAWA a levé un montant non divulgué dans le cadre d'un nouveau cycle de financement visant à étendre son modèle de soins de santé axé sur la technologie à l'ensemble de l'Afrique. Le tour de table comprenait la participation d'IFU (le fonds d'investissement danois pour les pays en développement), d'Alta Semper Capital, d'AAIC Investment, de Creadev et de la société japonaise Ohara Pharmaceutical Co.
Fondée en 2017, MYDAWA propose une plateforme de santé numérique intégrée combinant des consultations virtuelles, des tests de laboratoire, la gestion des soins chroniques, des ordonnances électroniques et la livraison de médicaments sur le dernier kilomètre. Présente au Kenya et en Ouganda, la startup prévoit d'étendre son modèle de "Super pharmacie en briques et en clics" et d'introduire des outils pilotés par l'IA pour optimiser les stocks, améliorer l'efficacité des services et réduire les coûts pour les patients.
Le fondateur Neil O'Leary a déclaré que la liste des investisseurs souligne la confiance du marché dans la vision et l'évolutivité de MYDAWA. Zach Fond, partenaire d'Alta Semper, a qualifié MYDAWA de "leader de catégorie" dans le domaine de la santé numérique en Afrique. Le capital soutiendra également l'expansion des soins pour les maladies chroniques et l'entrée sur de nouveaux marchés... - Lire cet article
Le président du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Tunisie, Mustapha Laroussi, a été élu à la tête de l’Inter Ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA) lors de la 24ᵉ édition du Forum International de la Pharmacie 2025, qui se tient en Tunisie les 1ᵉʳ et 2 mai 2025. Cet événement majeur se déroule sous le thème “Le rôle de l’intelligence artificielle dans le secteur pharmaceutique”.
Dans un communiqué, le Conseil a salué cette élection, la qualifiant de “reconnaissance pour la Tunisie”, qui renforce ainsi son influence et son rayonnement sur le continent africain.
Le Forum, inauguré par le ministre de la Santé tunisien, Mustapha Ferjani, réunit plus de 30 pays, avec la participation de 50 experts et spécialistes, 70 exposants et près de 3000 participants. L’événement offre une plateforme de discussions autour des avancées de l’intelligence artificielle dans le domaine pharmaceutique, du développement des industries pharmaceutiques et des opportunités de coopération entre les pays du Sud... - Lire cet article
L'Algérie a consolidé sa position de leader dans l'industrie pharmaceutique en Afrique, un secteur clé de l'économie du pays. Avec 218 usines pharmaceutiques opérant sur son territoire, ce pays nord-africain représente 30 % de la production pharmaceutique de l'ensemble du continent. Une performance impressionnante qui traduit les efforts soutenus du gouvernement pour développer ce secteur vital et rendre le pays plus autonome dans la production de médicaments.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a mis en lumière, lundi sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, les progrès réalisés par l'Algérie dans la production locale de médicaments. Alors que l'Afrique compte environ 600 usines pharmaceutiques, l'Algérie se distingue avec ses 218 établissements, un chiffre qui montre l’ampleur de son engagement pour la souveraineté pharmaceutique.
Ce développement repose sur une politique de soutien à l'industrie nationale, permettant ainsi de couvrir environ 79 % des besoins pharmaceutiques du pays. Cette autosuffisance a permis de réduire la dépendance de l'Algérie vis-à-vis des importations de médicaments, un facteur clé dans un contexte mondial où la santé publique devient une priorité de plus en plus pressante... - Lire cet article
Toute personne qui a voyagé en Afrique sub-saharienne a pu voir lors d’une visite d’un marché des femmes accroupies proposant aux chalands des médicaments amassés dans des bassines. Des médicaments qui d’après elles sont à même de tout soigner et dont l’efficacité est fonction de leur couleur. Si cela permet de faire de belles photos le « pittoresque » cela cache une situation dramatique pour une partie de la population qui se voit contrainte d’avoir recours à ces vendeuses et à leurs médicaments.
Plusieurs raisons les contraignent à ce recours. D’abord les difficultés physiques ou la crainte de se rendre dans une officine. Ensuite l’incapacité financière d’y acheter ce qui a été prescrit. En effet, rappelons que d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans l’Afrique sub-saharienne la moyenne de la part des dépenses de santé des ménages fluctuait entre 32 et 36 % du total des dépenses de santé entre 2000 et 2017 dont la plus une part importante concernant l’achat de médicaments.
Ainsi au Burkina Faso l’achat de médicaments représente environ 60 % des dépenses de santé des ménages . Aussi ne faut-il pas s’étonner que la population pauvre ce tourne vers des médicaments beaucoup moins chers, c’est à dire dans bien des cas les médicaments frauduleux ou contrefaits. C’est pourquoi on estime que leur part représente de 30% à 50% du total des médicaments vendus.
Cette situation conduit à poser trois questions : pourquoi les médicaments vendus en officine coûtent-ils chers ? Qui importe les médicaments frauduleux ? Pourquoi les états qui sont comptables de la santé publique n’ont-ils pas conduit de politiques du médicament... - Lire cet article
ALGER - Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a annoncé, lundi, qu'il sera procédé prochainement à la pose de la première pierre pour la réalisation d'un projet d'unité de thérapie cellulaire pour la prise en charge des patients atteints de maladies complexes, telles que les cancers et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, M. Kouidri a précisé que ce projet, qui sera réalisé par le Groupe Saidal en partenariat avec l'Institut suédois Karolinska, introduira en Algérie cette technologie thérapeutique moderne ayant apparu dans le monde il y a 18 ans.
Parallèlement à la réalisation de ce projet, un cadre juridique sera adapté pour inclure ce nouveau type de traitement innovant, permettant de soigner entre 86 et 90 maladies complexes, dont la moitié sont des cancers, y compris les leucémies, a-t-il expliqué.
Ce projet permettra également à Saidal de devenir "un leader continental dans ce domaine", a affirmé le ministre... - Lire cet article
Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie, pointent dans un rapport les « déconvenues » et les « conséquences » des vendeurs à la sauvette qui exposent la population à des risques sanitaires et interfèrent sur la profession légale des pharmaciens.
Le rapport de l’IRSSA a estimé que sur le plan scientifique, ces produits peuvent induire des maladies iatrogènes (des pathologies causées par la prise de ces médicaments) ; parfois ce sont des simples placebos ou des molécules non complètes qui peuvent poser des problèmes de résistance médicamenteuse.
Selon le rapport, les conditions de conservation sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur. Exemple : le Tramadol (une drogue ?) est souvent associé à l’Ibucap (anti-inflammatoire)... - Lire cet article
Surnommée «la pharmacie du monde», l’Inde s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable du marché pharmaceutique mondial.
C’est du moins ce qu’a souligné, jeudi, Mme Swati Vijay Kulkarni, l’ambassadrice de la République de l’Inde, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’ambassade en l’honneur des participants et des organisateurs du Salon Maghreb Pharma Expo, la plus grande manifestation dédiée à l’industrie pharmaceutique en Afrique du Nord.
Plus de 300 exposants venus de 20 pays, avec une forte participation indienne de 64 entreprises, ont pris part à cet événement, témoignant de la volonté affirmée de l’Inde de consolider ses liens pharmaceutiques avec l’Afrique, et notamment avec l’Algérie.
Dans sa brève allocution prononcée à cette occasion, l’ambassadrice a mis en avant le développement rapide de l’industrie pharmaceutique en Algérie, désormais capable, dit-elle, d’exporter certains médicaments. Swati Vijay Kulkarni a également salué la coopération économique entre l’Inde et l’Algérie, qui va bien au-delà du secteur de la santé, et elle considère l’Algérie comme étant un partenaire important pour l’Inde... - Lire cet article
Après des années d’avancée, la vaccination reflue dans les pays pauvres sous l’effet des conflits, du changement climatique et, aujourd’hui, des coupes américaines dans l’aide humanitaire. Quatre chercheuses appellent, dans une tribune au « Monde », à remédier à la totale dépendance du continent africain à l’égard des producteurs étrangers de vaccins.
La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus rentables au monde. Pourtant, de nombreuses maladies « évitables » (c’est-à-dire pour lesquelles un vaccin ou un traitement existent) progressent aujourd’hui, sous l’effet du changement climatique, des conflits et des déplacements de populations, et mettent en péril des années d’avancées réalisées en matière de santé mondiale.
Ainsi, en 2023, 11 millions d’enfants n’avaient toujours pas reçu leur premier vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, dans les 57 pays pauvres soutenus par l’Alliance du vaccin, soit 18 % de plus qu’en 2019. Dans ce contexte, l’annonce de coupes potentielles dans le financement américain de l’organisation, qui approvisionne la majorité des pays africains, suscite de vives préoccupations : plus d’un million de décès supplémentaires dus à des maladies évitables pourraient être enregistrés, dont une grande partie surviendrait en Afrique... - Lire cet article
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