«C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à nous, l’ère de la maîtrise d’une technologie que nous avons toujours demandé à développer pour pouvoir fabriquer nos vaccins et être dans le domaine assez pointu de la recherche et de la fabrication des vaccins et de sérums.
Car il ne s’agit pas uniquement de la vaccination contre la Covid-19, mais de pouvoir avancer dans le domaine de la recherche autour des vaccins pour répondre aux besoins des programmes de santé, notamment celui de la vaccination.
La plupart des vaccins que nous utilisons pour nos enfants, les adultes, les travailleurs et même pour les corps constitués sont importés. Pratiquement 95 % de nos besoins sont importés... - Lire cet article
Le vaccin contre le Covid-19 «CoronaVac», dont la production a été lancée aujourd'hui par l'Algérie, sera exporté vers les pays africains à l'horizon 2023, a indiqué hier à Constantine le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed. Dans une allocution lors de la cérémonie de lancement de la production du vaccin, organisée à l'hôtel Marriott, dans le cadre de la visite de travail du Premier ministre, ministre des Finances à Constantine, ce dernier a relevé que les capacités de production ambitieuses de l'unité de Constantine permettront à l'Algérie de satisfaire les besoins d'exportation dans le cadre de l'initiative
«Africa-Vac».
Il a fait état, à cet égard, d'une production de 5,3 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 en janvier prochain, à raison de 320.000 doses/jour. Pour le ministre, «cette cadence de production permettra de répondre aux besoins nationaux exprimés, estimés à 65 millions de doses, pour passer ensuite à l'exportation et la satisfaction des besoins des pays voisins».
«Il est prévu que la capacité de production au cours de l'année 2022 atteigne un total de 96 millions de doses de vaccins et 8 millions de doses par mois à la faveur des capacités humaines et industrielles du groupe Saidal», a ajouté le ministre, précisant qu’«une éventuelle application du système de travail par shift permettra la production de 200 millions de doses de vaccins par an à l'horizon 2023»... - Lire cet article
La guerre contre les médicaments de la rue est à nouveau déclarée au Cameroun. Samedi, l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) a demandé à l’Etat de prendre des mesures drastiques nécessaires pour mettre un terme à cette activité illégale, à l’occasion de la Journée mondiale qui leur est dédiée chaque 25 septembre. « Nous demandons à l’Etat de durcir, à travers la loi, la répression sur la vente illicite des médicaments au Cameroun. Trois ans, c’est peu pour celui qui entraîne des personnes de façon volontaire à la mort. Nous devons aller au minimum à cinq ans et voir quelle somme financière assez élevée autour de 20, 30, pourquoi pas 40 millions de pénalités », a déclaré Dr Franck Nana, président de l’ONPC, dans une interview à Cameroon tribune.
Le Code pénal sanctionne la vente illicite de médicaments depuis le 12 juillet 1996. Selon l’article 258-1, « est puni d’un emprisonnement de 3 mois à trois 3 ans et d’une amende d’un million à 3 000 000 de FCFA celui qui vend un médicament sans y être légalement autorisé, vend un médicament contrefait, périmé ou non autorisé, détient, pour le vendre, un médicament falsifié, altéré ou nuisible à la santé humaine ». Cette disposition n’existait pas dans l’ancien Code pénal de 1967. Toutefois, la loi du 10 août 1990 portant exercice et organisation de la profession de pharmacien au Cameroun prévoyait déjà une sanction contre la vente illicite de médicaments... - Lire cet article
Le lancement de la production du vaccin anti-Covid constitue «un acquis» pour le secteur de la santé en Algérie, qui pourra se lancer à l'avenir dans la production de vaccins nécessitant des technologies avancées, ont indiqué des experts. Dans ce cadre, le président de l'Association des maladies infectieuses, Mohamed Yousfi, a rappelé que l'Algérie est le deuxième pays en Afrique après l'Egypte à lancer la production du vaccin anti-Covid en coopération avec le laboratoire chinois, «prenant ainsi place dans le concert des pays développés dans ce domaine».
L'unité de production de Constantine relevant du Groupe Saidal pourra produire le vaccin CoronaVac en quantités suffisantes et permettra d'éviter les ruptures dont pâtissait le secteur auparavant... - Lire cet article
Trois médicaments sur quatre sont désormais fabriqués en Algérie, a annoncé le ministre de l’Industrie pharmaceutique.
L’information vaut, ô combien, d’être soulignée, en ce qu’elle implique en termes de réduction de l’abyssale facture d’importation des médicaments, dont il ne vaut mieux pas citer le montant, tellement il donnerait le tournis. Concomitamment, cette annonce vient conforter l’affirmation de la souveraineté sanitaire du pays, en desserrant un peu plus les redoutables griffes des puissants lobbies pharmaceutiques qui détiennent les commandes de l’industrie pharmaceutique et imposent leur diktat sur le reste du monde. Heureusement, grâce à des investissements menés avec la raison et la prudence qu’imposent les intérêts gargantuesques des grands laboratoires mondiaux, l’Algérie a pu limiter l’importation aux seuls médicaments essentiels qui ne sont pas produits localement, avec 21 lignes de production mises en place en 2021... - Lire cet article
Placée sous la présidence de Monsieur Ousséni COMPAORE, Ministre de la Sécurité et sous le co-parrainage de Monsieur Stanislas OUARO, Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues Nationales et de Madame Laurence ILBOUDO/MARCHAL, Ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la famille et de l’action humanitaire, la 34è journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogue a été célébrée le 26 juin 2021 dans notre pays, à Ziniaré, dans la Région du plateau central sous le thème « Drogue en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure prévention au Burkina Faso ? »... - Lire cet article
Les scientifiques ont confirmé hier que les parasites du paludisme en Afrique avaient développé une résistance au médicament de première ligne approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les thérapies combinées à l'artémisinine (ACT).
Le traitement « de référence » pour la maladie, la famille de médicaments, y compris l'artémisinine et ses dérivés, est souvent administrée avec des médicaments « partenaire » dans ce qu'on appelle les ACT, car il est plus difficile pour les parasites de développer une résistance contre plusieurs médicaments.
Mais, une nouvelle étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, a montré une baisse observable de la capacité des ACT à traiter rapidement les personnes atteintes de la maladie.
Des signes de résistance aux médicaments sont présents depuis longtemps sur le continent. Par exemple, au Rwanda entre 2012 et 2015, les scientifiques ont détecté l'existence de mutations génétiques associées à la résistance des parasites du paludisme.
Les premiers signes de résistance à l'artémisinine et à ses apparentés sont apparus au Cambodge au début des années 2000. En quelques années, les parasites du paludisme en Asie du Sud-Est ont commencé à échapper à certains des médicaments partenaires des ACT, rendant inutiles certains des cocktails de médicaments les plus efficaces contre le paludisme dans la région et obligeant les responsables de la santé publique à rechercher des combinaisons efficaces.
Un biochimiste de l'Université de Melbourne en Australie et chercheur sur les bases moléculaires de la résistance aux antipaludiques, le professeur Leann Tilley, a déclaré : « Nous attendions et redoutons tous cela depuis un certain temps.
Elle s'est déclarée préoccupée par le nouveau développement en Afrique, le qualifiant de désastreux. Plus de 90 pour cent des cas de paludisme et des décès dans le monde surviennent sur le continent.
La découverte que la résistance en Afrique est apparue indépendamment des souches de parasites résistantes en Asie du Sud-Est est également inconfortable, ce qui signifie que les souches dominantes en Afrique pourraient continuer à évoluer pour aboutir à un parasite «super résistant» qui devient dominant.
Arjen Dondorp, responsable de la recherche sur le paludisme à l'unité de recherche en médecine tropicale Mahidol Oxford à Bangkok, a déclaré : « C'est certainement une découverte troublante, car nous nous appuyons entièrement sur ces thérapies combinées à l'artémisinine. »
Les scientifiques craignent qu'un scénario similaire en Asie du Sud-Est ne se déroule en Afrique - et compte tenu du manque d'accès à des soins de santé adéquats dans de nombreuses régions d'Afrique subsaharienne, cela pourrait entraîner un lourd tribut.
Dans l'étude, menée en Ouganda de 2017 à 2019, les chercheurs ont traité 240 personnes atteintes de paludisme en leur administrant de l'artésunate par voie intraveineuse, un puissant dérivé de l'artémisinine, trois fois au cours d'une journée, suivi d'un cours standard de trois jours. de pilules ACT. Les médecins administrent généralement de l'artémisinine sans médicaments associés aux personnes atteintes de paludisme grave.
L'équipe a constaté que, pour 14 participants, il a fallu plus de cinq heures pour éliminer la moitié des parasites responsables du paludisme (Plasmodium falciparum), qui répondent à la définition de résistance de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). (Les personnes atteintes de paludisme éliminent généralement la moitié des parasites dans les quelques heures suivant le traitement à l'artésunate.) Les parasites de 13 de ces participants présentaient l'une des deux mutations préoccupantes de leur gène kelch13, qui a été liée à la résistance aux antipaludiques en Asie du Sud-Est.
Un parasitologue de l'Université Juntendo de Tokyo et co-auteur de l'étude, Toshihiro Mita, a noté : « Nous ne savions pas si ces parasites étaient réellement résistants aux médicaments chez l'homme.
Un clinicien spécialisé dans les maladies infectieuses de l'Université de Californie à San Francisco, aux États-Unis, qui travaille avec l'OMS pour étudier le paludisme en Ouganda, Philip Rosenthal, a déclaré pour l'instant qu'il semble y avoir quelques conséquences cliniques de la résistance à l'artémisinine. Les parasites mettent plus de temps à disparaître dans certains cas graves, et ils peuvent réapparaître dans une semaine environ, mais l'ACT de choix dans une grande partie de l'Afrique subsaharienne - une combinaison d'artéméther, un autre dérivé de l'artémisinine et un médicament partenaire appelé luméfantrine – semble toujours efficace.
Pascal Ringwald, qui dirige l'unité de résistance aux médicaments et de confinement du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l'OMS, a déclaré que bien que l'agence mondiale ait lancé une campagne agressive pour éliminer les parasites résistants en Asie du Sud-Est en déployant rapidement des ACT sur les personnes malades, il a ajouté que la même approche est irréaliste en Afrique subsaharienne étant donné l'étendue de la maladie là-bas.
Chukwuma Muanya - Lire cet article
L’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « CoronaVac », dont les premiers lots sortiront ce mercredi 29 septembre de l’unité de production de Constantine du groupe pharmaceutique Saïdal, a indiqué lundi 27 septembre le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, M. Benbahmed a indiqué que l’Algérie « va se projeter dans l’exportation du CoronaVac dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains ».
Dans ce contexte, il a annoncé la visite officielle en Algérie d’une délégation de l’Agence de santé spécialisée de l’Union africaine (Le CDC Afrique), prévue du 13 au 18 octobre prochain, précisant que « cette agence africaine dispose de moyens considérables pour acheter le vaccin algérien »... - Lire cet article
Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, a mis en exergue la progression de l’Algérie dans l’industrie locale des produits de médicaments, tout en précisant que "trois médicaments sur quatre sont désormais fabriqués en Algérie.En valeur, cette industrie locale représente 66% et en volume, elle a atteint les 76%".
S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Benbahmed a dit que la production nationale dépassera cette année les 2,5 milliards d'euros, indiquant que «près de 60 nouvelles lignes de production ont été mises en place en 2021».
Cet avancement considérable permettra de réduire la facture d'importation à près de 1,2 milliard d'euros pour cette année.
Pour le ministre, grâce à ces investissements, l’Algérie a pu limiter l'importation aux médicaments essentiels, qui ne sont pas encore produits localement... - Lire cet article
Le Haut-Sassandra, la Marahoué, le Bélier, le Poro et le Tchologo sont les cinq régions sanitaires du pays qui vont accueillir le programme Healthy heart africa (Hha), d’AstraZeneca. Ce projet va permettre l’amélioration de l’état de santé des personnes souffrant d’hypertension.
Lancé le vendredi 24 septembre, à l’hôtel Tiama au Plateau, selon Dr Ouonna Coulibaly, responsable du programme Hha en Côte d’Ivoire, plateforme des associations chrétiennes de santé en Afrique (Achap), il s’agit, à travers cette initiative, d’accroître la prise en charge de l’hypertension artérielle, par trois actions principales. A savoir la sensibilisation sur le mode de vie, la formation de 60 professionnels de santé et 100 agents de santé communautaires, la facilitation et l'approvisionnement constant et fiable en médicaments... - Lire cet article
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