L'Afrique, sous la pression de menaces sanitaires de plus en plus dangereuses, a fait du numérique un allié privilégié pour compenser ses insuffisances.
C'est peu de dire que la crise sanitaire et économique liée au Covid-19 ébranle l'Afrique à l'instar d'autres régions du monde même si les prévisions de catastrophe ne se sont pas, du moins pas encore, vérifiées sur le terrain. Alors que le premier cas de Covid-19 a été détecté fin février au Nigeria, les derniers chiffres (au 1er janvier 2021) révèlent 2 759 313 de cas de coronavirus confirmés, dont 65 480 décès sur le continent, selon l'Africa CDC, les pays les plus touchés étant l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Maroc et l'Éthiopie. Dans les chiffres, l'Afrique pèse pour 17 % de la population mondiale mais ne représente « que » 4 % des infections et 3 % des décès dans le monde. Dans ce contexte où la vigilance s'impose plus que jamais, les professionnels africains de la santé n'ont pas suspendu une trajectoire épousée depuis un certain nombre d'années pour compenser le déficit de l'Afrique en infrastructure sanitaire et en personnel soignant (en moyenne 2 médecins pour 10 000 habitants) : celle de la e-santé. - Lire cet article
La nouvelle n'a pas surpris sur le choix du vaccin anti-Covid chinois pour le Sénégal. Tous les éléments étaient réunis pour l'acquisition de ce vaccin qui répond à la situation actuelle du pays.
La population n'en attendait pas moins du Sénégal sur l'entrée du vaccin chinois anti-Covid dans le pays. Avec l'absence de logistique de pointe pour la conservation des vaccins Pfizer et Sanofi, la seule alternative qui s'offrait au Sénégal dans cette stratégie parallèle de faire vacciner une partie de sa population sur fonds propre, demeurait celle du vaccin chinois dont la conservation répond aux normes existantes dans le pays. - Lire cet article
Des malades de cancer sont dans le désarroi. Ils sont privés de traitement depuis près de deux semaines. Pour cause, des médicaments utilisés de façon prioritaire ou récurrente dans le traitement des cancers sont devenus introuvables au Sénégal. «Il y a certains médicaments qui manquent notamment l'Endoxan qui est essentiel dans la chimiothérapie du cancer du sein. Sans ce médicament-là, on ne peut pas faire la première phase du traitement et le cancer a évolué malheureusement chez les malades qui ne démarrent pas», a fait savoir Dr Doudou Diouf, oncologue à l'Institut Curie de l'Hôpital Aristide Le Dantec. Pis, at-il ajouté, «les malades du cancer du sein même qui avaient déjà démarré, sont en rupture de traitement et risquent de perdre les bénéfices du traitement qu'ils avaient déjà entamé». - Lire cet article
Hier, des tonnes de produits prohibés et issus de la contrebande, d'une valeur marchande d'au moins 1 milliard F Cfa, ont été incinérés par les autorités.
Les autorités administratives et les Forces de sécurité et de défense ont procédé hier à l'incinération de produits prohibés, en présence du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kolda. Ce sont des produits de tous genres, des faux médicaments, de la drogue, de la cigarette, des batteries et autres. Même les sachets plastiques interdits par la réglementation ont été incinérés. Il s'agit là des quantités saisies par la douane qui, à elle seule, a mis la main sur une quantité totale de deux tonnes à partir de ses différents postes. Les deux autres tonnes sont les saisies des autres Forces de défense et de sécurité. - Lire cet article
Fustigeant les pays riches qui « accaparent » les vaccins anti-Covid, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a mis en garde mardi, lors du sommet économique mondial de Davos, contre tout « nationalisme » dans les stratégies d'acquisition des précieuses doses.
« Les pays riches du monde accaparent ces vaccins. Nous les appelons à mettre à disposition les doses excédentaires commandées et thésaurisées », a-t-il déclaré via un message vidéo depuis Pretoria adressé au sommet de Davos, qui se déroule sous un format virtuel cette année. Les pays pauvres sont mis à l'écart par ceux qui ont les moyens d'acquérir « jusqu'à quatre fois ce dont leur population a besoin », a-t-il ajouté. - Lire cet article
Le Docteur Amadou Sall, administrateur de l'Institut Pasteur de Dakar, recommande de tenir en considération plusieurs critères dans le choix des vaccins et de n'écarter aucune option. Il était l'invité, le dimanche 24 janvier 2021 de l'émission ou « Point de vue » de la RTS.
L'administrateur de l'Institut Pasteur de Dakar, le docteur Amadou Sall, a recommandé de prévoir plusieurs scénarii en matière d'acquisition de vaccins anti Covid-19. Pour lui, il ne faut pas se faire de fixation sur le taux d'efficacité d'un vaccin. Ce critère ne doit pas être un déterminant de référence lors des choix. « Il faut voir la durée de l'efficacité d'un vaccin. Nous pouvons avoir une efficacité de 90 % avec une durée de deux mois et avoir un autre vaccin avec un taux d'efficacité de 70 % avec une durée d'efficacité de deux ans », a relevé le praticien de santé. - Lire cet article
« Il n’y a jamais eu d’arrêt de dialyse dans les structures de santé publique pour les ayants droits » a déclaré le docteur Annette Seck Ndiaye, directrice de la pharmacie nationale d’approvisionnement. Et de renseigner : « ce qui se passe, c’est qu’en cas d’épuisement de stocks, le patient est transféré dans un autre centre en attendant la disponibilité des intrants ». - Lire cet article
Le Sénégal ne dispose pas de chambre froide pouvant abriter les vaccins de coronavirus à -80 degrés. Cette information a été donnée par la directrice de la pharmacie nationale d’approvisionnement. Selon Docteur Annette Seck Ndiaye une conservation à -70 degrés requiert une technologie de pointe. En revanche, s’est-elle empressée de préciser présentement celui de Moderna peut l’être au Sénégal car, sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays. - Lire cet article
Légalement constituée en 2018, et membre de la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (Ifpma), l’Association des industriels pharmaceutiques en Afrique francophone subsaharienne (Lipa) a été officiellement lancée avant-hier, à Dakar. Et un des objectifs que cette jeune organisation s’est fixé consiste à booster la part de marché de l’Afrique francophone subsaharienne. - Lire cet article
L’Académie française de pharmacie a décerné son Prix de la Pharmacie Francophone 2020 au professeur Daouda Ndiaye, chef du service de parasitologie-mycologie de la Faculté de médecine, de Pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a appris l’APS. - Lire cet article
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