Le laboratoire NIPPOMED, une joint-venture, créée par G-CUBE et UNIMED, à l’occasion de la Ticad 8 qui s’est déroulée en août 2022 en Tunisie, va démarrer très bientôt la fabrication, à Sousse, de test-kits de grossesse et des maladies infectieuses, indique, mercredi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur FIPA.
Pour faire le point sur l’état d’avancement de ce projet réalisé dans le cadre d’un partenariat Tunisie-Japon-Afrique et aussi des investissements japonais prévus dans le cadre de la TICAD8, l’Ambassadeur du Japon à Tunis, Takeshi OSUGA, s’est entretenu, mardi 8 juillet 2025, au siège de la FIPA, avec le Directeur Général, Jalel TEBIB et des responsables de l’Agence.
Le diplomate japonais a été accompagné, lors de cette visite, du Président de l’Association de l’Économie et du Développement Africains (AFRECO) , YANO Tetsuro et du PDG de la société japonaise G-CUBE, NISHIMURA Kenji.
Le Laboratoire tuniso-japonais Nippomed constitue une première du genre en Tunisie, avec une ambition à l’international. Il s’agit du fruit d’un accord bilatéral signé le 14 juin 2022, entre «Unimed», choisi comme unique laboratoire pharmaceutique africain pour la fabrication de tests de diagnostic rapides du Covid-19 et d’autres maladies, et la société japonaise «G Cube». «Nippomed», qui fabrique des kits de diagnostic médicaux de haute qualité... - Lire cet article
Il s’agit d’un tournant dans la lutte contre le sida et la garantie que les innovations vitales atteignent les personnes qui en ont le plus besoin, où qu’elles vivent.
GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a annoncé aujourd’hui qu’il avait signé un contrat de mise à disposition avec Gilead Sciences pour procurer aux pays à revenu faible ou intermédiaire un médicament injectable à longue durée d’action pour la prévention du VIH, le lénacapavir. C’est la première fois qu’un produit de prévention du VIH sera introduit simultanément dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les pays à revenu élevé – une étape importante pour l’équité en matière de santé dans le monde.
Le contrat fait suite à l’approbation du lénacapavir, accordée en juin dernier par la Food and Drug Administration des États-Unis, pour la prévention du VIH, et représente l’une des avancées les plus significatives en la matière depuis des décennies. Le lénacapavir est le premier médicament à longue durée d’action pour la prophylaxie préexposition (PrEP) ne nécessitant que deux injections par an. Il s’ajoute aux options de prévention du VIH et apporte une solution efficace aux personnes qui sont stigmatisées, qui ont du mal à suivre leur traitement en continu avec les outils de PrEP existants ou qui sont confrontées à d’autres obstacles dans leur vie quotidienne.
« Cette avancée scientifique change complètement la donne », a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « Pour la première fois, nous disposons d’un outil qui peut fondamentalement infléchir la trajectoire de l’épidémie de VIH, à condition que nous puissions le proposer aux personnes qui en ont le plus besoin. Notre ambition est d’atteindre 2 millions de personnes avec la PrEP à longue durée d’action. Mais nous ne pourrons y parvenir que si le monde entier passe à l’action avec les ressources nécessaires. C’est un moment charnière, non seulement pour la lutte contre le sida, mais aussi pour le principe fondamental selon lequel les innovations vitales doivent atteindre toutes les personnes qui en ont le plus besoin, peu importe où elles vivent »...
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La secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt), Thouraya Ennaifer, a affirmé mercredi 9 juillet 2025 que les prix des médicaments en Tunisie sont inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreux pays, grâce au soutien de l’État et à la régulation assurée par la Pharmacie centrale.
S’exprimant lors du premier forum national de la pharmacie organisé à Sfax sous le thème “La gouvernance dans le secteur pharmaceutique”, Ennaifer a indiqué que le système actuel d’importation, exclusivement confié à la Pharmacie centrale, permet de garantir à la fois la qualité des produits, la stabilité des prix et leur accessibilité pour les citoyens.
Concernant les perturbations constatées dans l’approvisionnement de certains médicaments, notamment ceux liés aux pathologies neurologiques et au cancer, elle a expliqué que cette situation résulte principalement de difficultés mondiales d’approvisionnement et de contraintes financières affectant les laboratoires tunisiens.
La responsable a toutefois souligné que la crise du manque de médicaments s’est atténuée par rapport aux années précédentes. Une stratégie conjointe entre les autorités de tutelle et les industriels locaux a été mise en place pour résoudre les problèmes de production et encourager l’industrie pharmaceutique nationale... - Lire cet article
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida menace de fermer certaines pharmacies et plusieurs autres sont sous analyse et risqueraient le même sort. Les pharmaciens ne comprennent pas cette mesure et veulent des éclaircissements.
Dans la capitale économique Bujumbura, les pharmacies s’ouvrent telles des boutiques. A chaque coin de rue, il y’a une pharmacie. Aussi nombreuses soient elles, chaque pharmacie a son propre nom. Tantôt « Pharmacie du coin », « Pharmacie irakoze » ou encore « Pharmacie la permanence ». Chaque propriétaire trouve un nom qui lui convient.
Dans la séance plénière du 26 juin 2025, Lydwine Baradahana, ministre ayant la santé dans ses attributions a fait savoir que 2 700 pharmacies vont être fermées et 4 300 autres sont sous analyse en avançant que le pays n’a besoin que de seulement 1 400 pharmacies : « Les petites pharmacies implantées dans les quartiers gênent le système pharmaceutique. »
Une pharmacienne au nord de la capitale économique ne cache pas son indignation. « Ils veulent nous envoyer dans la rue, je ne trouve pas d’autres explications. Nous n’avons pas pu avoir du travail dans les hôpitaux, et voilà qu’ils veulent nous sortir d’ici. »
Dans sa pharmacie, une note attestant son autorisation de travailler, signée par l’ancien ministre Thadée Ndikumana, est accrochée sur une étagère. La note date de 2011... - Lire cet article
Le paludisme continue d’affecter gravement la santé de nombreuses populations, notamment en Afrique et en Asie, où il est responsable d’un grand nombre de décès, particulièrement chez les tout-petits. Ces enfants, fragiles par leur poids et leur développement, se trouvent souvent privés de solutions médicamenteuses adaptées à leurs besoins spécifiques. Avant cette avancée, aucun médicament n’était officiellement reconnu pour traiter efficacement les nouveau-nés de moins de 5 kilogrammes, ce qui compliquait leur prise en charge face à cette maladie grave.
Une formule ajustée pour les plus vulnérables
Le laboratoire suisse Novartis, en collaboration avec Medicines for Malaria Venture (MMV), a mis au point une formule ajustée de son médicament antipaludique Coartem. Cette formulation, validée par l’agence sanitaire suisse Swissmedic ce mardi à travers une annonce, marque une étape sans précédent dans le traitement du paludisme chez les bébés. Cette reconnaissance officielle constitue une avancée majeure, car auparavant, aucun produit n’avait reçu d’agrément pour des enfants aussi jeunes et légers... - Lire cet article
Les médicaments contrefaits représentent une menace majeure pour la santé publique mondiale, pouvant aggraver des pathologies existantes ou même entraîner la mort des patients. Ces substances falsifiées contiennent souvent des composants dangereux, des dosages incorrects ou des principes actifs inefficaces, compromettant gravement l’efficacité des traitements médicaux.
Face à ces risques sanitaires critiques, de nombreux pays ont renforcé leurs systèmes de contrôle et de surveillance pour protéger leurs populations. Malgré ces efforts considérables, certaines régions du monde présentent encore des failles dans leurs dispositifs de surveillance pharmaceutique. Ces lacunes permettent parfois l’infiltration de produits contrefaits sur les marchés locaux, mettant en danger la vie des consommateurs et sapant la confiance dans les systèmes de santé nationaux.
Position officielle des autorités algériennes
En Algérie, le ministre de l’Industrie Pharmaceutique, Wassim Kouidri, a tenu à démentir les allégations concernant la présence de médicaments falsifiés sur le territoire algérien. Une sortie qui intervient suite aux inquiétudes soulevées autour du Sintrom 4 mg, un anticoagulant. Le ministre a précisé que l’Algérie a cessé toute importation de ce médicament depuis 2023. Sa production est donc effectuée sur le territoire. Seule une poignée d’entreprises dispose d’ailleurs des autorisations nécessaires pour procéder... - Lire cet article
Le laboratoire Horus Pharma (Nice) poursuit son implantation en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient et franchit une nouvelle étape de son expansion internationale.
Déjà présent dans plus de 30 pays, Horus Pharma accélère son expansion internationale avec 8 nouveaux pays couverts par des accords de distribution en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient, sur les marchés suivants : Tunisie, Liban, Qatar, Koweit, Bahrein, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman.
Horus Pharma, deuxième laboratoire ophtalmologique indépendant en France et acteur de référence en Europe, franchit une nouvelle étape stratégique dans son développement international avec la distribution de ses solutions ophtalmologiques en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient. Avec 8 nouveaux pays couverts, Horus Pharma positionne cette région comme un levier de croissance majeur pour les années à venir.
Une implantation stratégique dans une région à fort potentiel
Grâce à ces contrats de distribution réalisés sur une large partie du territoire, l’entreprise poursuit sa pénétration du marché, appuyée par le programme #ETIncelles, dont elle est lauréate depuis 2023. De fait, le marché de l’ophtalmologie au Proche et Moyen-Orient est en pleine expansion. Souvent associés au marché africain par l’industrie pharmaceutique, ils représentaient à eux deux 3 milliards de dollars en 2024, et devraient atteindre 4,5 milliards d’ici 2032*, dont les principaux contributeurs sont l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis, d’Israël et de la Turquie sur lesquels Horus Pharma est présent. Cette dynamique est portée par plusieurs facteurs : le vieillissement de la population, l’augmentation de la prévalence des maladies oculaires (cataracte, glaucome, DMLA, rétinopathie diabétique), et l’adoption rapide de nouvelles technologies médicales (OCT, intelligence artificielle, télémédecine)... - Lire cet article
Porté par une ambitieuse stratégie industrielle et un partenariat public-privé inédit, le projet MARBIO, nouveau nom de Sensyo Pharmatech, amorce une montée en puissance décisive. À Benslimane, le futur site de production de vaccins vise à faire du Royaume un acteur continental de référence en biotechnologies.
Après une phase de retard technique au démarrage, le projet MARBIO — ex-Sensyo Pharmatech — franchit une étape symbolique avec la signature d’un accord de fourniture de 5,5 millions de doses de vaccins au profit du ministère de la Santé. Ce premier contrat, à forte portée politique et sanitaire, confirme l’opérationnalisation progressive d’un chantier industriel stratégique lancé sous l’impulsion directe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Basée à Benslimane, l’usine MARBIO se positionne comme le futur fleuron de la bioproduction pharmaceutique au Maroc. Le complexe intègre trois lignes de production à haut rendement, un centre de formation ainsi qu’une académie biologique, avec un objectif affiché de 900 millions de doses par an à pleine capacité. Une ambition qui place déjà le site dans la catégorie des plus grandes plateformes de fabrication vaccinale en Afrique.
Ce changement d’échelle est également financier. Le capital social de l’entreprise, initialement établi à 10 millions de dirhams, a été porté à 1,4 milliard de dirhams, illustrant la volonté des actionnaires, publics comme privés, de créer un champ biopharmaceutique souverain, à même de répondre aux défis sanitaires du continent, de manière autonome et durable... - Lire cet article
Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d'expertise (Lanacome) s’engage à accompagner la société François Santé “concepteur du Bome François". C'est l'objet de la cérémonie de la signature de la convention du 04 juillet 2025 à Yaoundé, entre les deux parties.
La convention signée vendredi dernier vise à : contrôler la qualité des produits de la société François Santé Sarl pour certifier leur qualité et valoriser un made in Cameroon répondant aux normes internationales; de former de manière continue et d’encadrer la société François Santé Sarl dans les domaines des bonnes pratiques de laboratoire, l’analyse et la gestion des risques sanitaires et de la sécurité sanitaire des produits destinés à la consommation.
La société François Santé a fait face à plusieurs obstacles dans son désir de certification de ses produits. Aussi la cérémonie de vendredi dernier a-t-elle offert une opportunité à la société François Santé “concepteur du Bome François”, de s'attacher les services du Lanacome, dans le but de se faire accompagner en vue de la certification de ses produits aux normes internationales.
Pour François EKOUMA ANANGA, le PDG de la société François Santé, l'’objectif est aussi de bénéficier de la formation continue de son personnel à des bonnes pratiques des laboratoires, de l’analyse et de la gestion des risques sanitaires. "La société François Santé s’engage de ainsi à respecter scrupuleusement toutes les obligations contenues dans la convention, objet de la signature afin de lui assurer un plein succès pour que vive le partenariat public-privé", a assuré le promoteur... - Lire cet article
Une politique pharmaceutique forte est la colonne vertébrale d’un système pharmaceutique qui fonctionne bien, car elle garantit une harmonisation tout au long de la chaîne de valeur, depuis la sélection et l’approvisionnement jusqu’à la réglementation, la distribution, l’utilisation rationnelle, la prescription et la surveillance.
C’est ce qu’a déclaré Anne Marie Ancia, représentante de l’OMS à Maurice, lors du lancement d’un atelier de trois jours organisé par le ministère de la Santé et bienêtre et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la National Medicines Policy, la semaine dernière. Sarwansingh Purmessur, Senior Chief Executive du ministère de la Santé et du Bien-être, a également assisté à cet événement.
Sarwansingh Purmessur a souligné l’importance cruciale d’une politique nationale globale en matière de médicaments qui servira de cadre tant pour le secteur public que pour le secteur privé. «L’absence d’une politique nationale bien définie pourrait entraîner des méthodes disparates en matière d’approvisionnement, de distribution et d’utilisation rationnelle des médicaments, ce qui explique pourquoi la politique nationale en matière de médicaments a été mise en place», a-t-il déclaré... - Lire cet article
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