Les médecins pédiatres du Maroc tirent la sonnette d’alarme sur une pénurie particulièrement préoccupante des médicaments indispensables dans le traitement des pathologies graves et des situations critiques chez les enfants.
La Société marocaine de pédiatrie (SMP) a récemment envoyé une lettre au ministère de la Santé et de la Protection sociale pour l’alerter sur une pénurie de médicaments essentiels en pédiatrie et en réanimation pédiatrique. Dans cette lettre, dont nous détenons copie, les professionnels de la santé infantile, insistant sur la gravité la situation, précisent que ces médicaments sont souvent utilisés pour des cas critiques et peuvent parfois représenter la seule option thérapeutique.
« Il est extrêmement difficile, voire parfois impossible, de prodiguer des soins de qualité lorsque les traitements de première nécessité font défaut», affirme la SMP. Et de souligner: «En tant que professionnels engagés, nous comprenons les défis liés à la gestion et l’approvisionnement en médicaments. Toutefois, il est impératif que des solutions urgentes soient mises en œuvre pour garantir un accès stable et continu à ces produits vitaux. » - Lire cet article
Dakar, 6 déc (APS) – Le gouvernement prépare la tenue d’un conseil interministériel sur la souveraineté pharmaceutique afin de plancher sur tous les problèmes y afférents, a annoncé le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye.
"Ce conseil sera l’occasion de profiter de la présence du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement, pour que tous les problèmes soient posés, tous les problèmes du secteur pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, mais également et surtout, les problèmes du secteur pharmaceutique, la relance de l’industrie pharmaceutique", a déclaré M. Mbaye.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale prenait part, jeudi, à un dîner-débat sur la souveraineté pharmaceutique. La rencontre était axée sur le thème "Place de la souveraineté pharmaceutique dans l’agenda 2050".
"Tous nos textes sont en train d’être alignés, que ce soit la lettre de politique sectorielle de développement, que ce soit notre plan national de développement sanitaire et social, que ce soit notre carte sanitaire", a-t-il signalé.
Il a précisé que ce sont "tous ces textes qui gouvernent le secteur de la santé qui sont en train d’être révisés, alignés, mis en ordre, mis à jour"... - Lire cet article
L’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), avant la promulgation de la loi créant l’Agence du médicament, avait signé une convention engageant plusieurs dizaines de milliers de dirhams pour l’élaboration de protocoles thérapeutiques standardisés.
Cette convention associe le ministère de la Santé et de la Protection sociale, l’Ordre National des Médecins et la Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM).
Si l’initiative de l’ANAM est louable, puisqu’elle vise à rationaliser les dépenses en médicaments et à assurer la pérennité du système d’assurance maladie obligatoire, des questions de fond se posent. Notamment, quelle est la valeur ajoutée scientifique réelle de la SMSM dans un domaine aussi crucial que l’élaboration de protocoles thérapeutiques ? - Lire cet article
Dans un contexte où la dépendance de l'Afrique aux importations de médicaments reste un défi majeur pour les systèmes de santé du continent, le Conseil des ministres a adopté au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, une communication relative à une initiative régionale ambitieuse visant à accélérer la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un programme global de politique sanitaire africaine, lancée par l'Union africaine (UA), dont l'objectif principal est d'augmenter la production locale de médicaments essentiels et de lutter contre les pathologies endémiques qui touchent régulièrement les populations africaines.
Le programme, porté par l'Agence pour le développement de l'Union africaine (AUDA) et l'initiative MEPAD, vise à transformer le secteur pharmaceutique africain en augmentant la capacité de production locale de médicaments, notamment ceux qui sont vitaux pour la lutte contre des maladies telles que le paludisme, la tuberculose, et les infections virales comme le VIH/SIDA. Ce projet a pour objectif de répondre aux besoins de santé publique du continent tout en favorisant une industrie pharmaceutique durable et indépendante... - Lire cet article
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a préqualifié le test Xpert® MTB/RIF Ultra, un test de diagnostic moléculaire de la tuberculose. Il s’agit du premier test de diagnostic de la tuberculose et de sensibilité aux antibiotiques qui répond aux normes de préqualification de l’OMS.
La tuberculose, qui est l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde, entraîne plus d’un million de décès par an et représente un énorme fardeau socio-économique, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La détection précise et précoce du bacille tuberculeux, en particulier de ses souches pharmacorésistantes, reste une priorité absolue pour la santé dans le monde.
« Cette première préqualification d’un test de diagnostic de la tuberculose marque une étape cruciale dans les efforts déployés par l’OMS pour aider les pays à intensifier et à accélérer l’accès à des tests de qualité qui répondent à la fois aux recommandations de l’OMS et à ses normes strictes de qualité, de sécurité et de performance », a déclaré la Dre Yukiko Nakatani, Sous-Directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé. « Cela souligne l’importance de ces outils de diagnostic révolutionnaires dans la lutte contre l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde », a-t-elle ajouté... - Lire cet article
L’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (ACAME) organise depuis le mardi 3 décembre 2024 à Abidjan, la 2e édition du Forum africain sur le renforcement de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé (FARCAPS) autour du thème : « santé, résilience, avenir : financer l’accès aux produits de santé de qualité en Afrique face au défi pandémique ».
A cette occasion, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a déclaré : « Je voudrais saluer la pertinence de ce thème qui devrait permettre aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement d’adresser convenablement les problématiques de disponibilité avec nos centrales d’achats de médicaments qui doivent fonctionner selon des modèles économiques garantissant leur viabilité ». Tout en reconnaissant que ce forum représente une opportunité de repenser ensemble une nouvelle approche de financement de la santé. « Car nos défis sont immenses : systèmes de santé sous-financés, infrastructures limitées, inégalités d'accès », a-t-il indiqué... - Lire cet article
Le Sénégal et le Rwanda sont devenus les septième et huitième pays d'Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (ML3) dans la classification mondiale de l'OMS des autorités réglementaires nationales, soulignant ainsi leur engagement à garantir à leurs populations des produits médicaux sûrs, efficaces et de grande qualité.
Cette désignation fait suite à une évaluation comparative formelle de l'OMS et marque un progrès significatif dans le renforcement des systèmes réglementaires sur le continent Les autres pays d'Afrique ayant obtenu le niveau ML3 sont l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe
L'analyse comparative de l'OMS, réalisée à l'aide de son outil d'analyse comparative mondiale, évalue les systèmes réglementaires en fonction de plus de 250 indicateurs Le niveau de maturité 4, le plus élevé, signifie que le système réglementaire est avancé et qu'il s'engage à s'améliorer en permanence Le niveau de maturité 3 indique un système réglementaire stable, bien rodé et intégré. L'Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) et l'Autorité rwandaise des aliments et des médicaments (FDA) ont atteint le niveau de maturité 3 grâce à une évaluation finalisée en octobre 2024, en étroite collaboration avec le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique (AFRO) et les bureaux de pays de l'OMS au Rwanda et au Sénégal... - Lire cet article
Le Sénégal et le Rwanda sont devenus les septième et huitième pays d'Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (ML3) dans la classification mondiale de l'OMS des autorités réglementaires nationales, soulignant ainsi leur engagement à garantir à leurs populations des produits médicaux sûrs, efficaces et de grande qualité.
Cette désignation fait suite à une évaluation comparative formelle de l'OMS et marque un progrès significatif dans le renforcement des systèmes réglementaires sur le continent Les autres pays d'Afrique ayant obtenu le niveau ML3 sont l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe
L'analyse comparative de l'OMS, réalisée à l'aide de son outil d'analyse comparative mondiale, évalue les systèmes réglementaires en fonction de plus de 250 indicateurs Le niveau de maturité 4, le plus élevé, signifie que le système réglementaire est avancé et qu'il s'engage à s'améliorer en permanence Le niveau de maturité 3 indique un système réglementaire stable, bien rodé et intégré. L'Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) et l'Autorité rwandaise des aliments et des médicaments (FDA) ont atteint le niveau de maturité 3 grâce à une évaluation finalisée en octobre 2024, en étroite collaboration avec le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique (AFRO) et les bureaux de pays de l'OMS au Rwanda et au Sénégal... - Lire cet article
Abidjan, le 05 décembre 2024- Le Conseil des ministres a adopté, le jeudi 05 décembre 2024, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, une communication relative à l’initiative régionale sur l’accélération de la fabrication de produits pharmaceutiques en Afrique.
« Cette initiative régionale consiste en un programme de politique sanitaire africaine lancé par l’Union africaine et avec pour objectif d’accroître la production de produits pharmaceutiques et de promouvoir une fabrication de médicaments vitaux et efficaces contre les pathologies qui sévissent régulièrement en Afrique », a dit le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly... - Lire cet article
Le Conseil d’Administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI) vient de porter à 6 133 le nombre total de médicaments remboursables, en faveur de ses adhérents et de leurs ayants droit.
Cette nouvelle liste comprend 248 nouveaux médicaments, répartis comme suit : 184 au Régime complémentaire obligatoire (RCO) et 64 au Régime Ivoir’Santé Plus. Ces médicaments viennent enrichir l’offre de produits pris en charge par la MUGEF-CI et améliorer leur accessibilité. Sur cette nouvelle liste, on note 6 % de médicaments nécessitant une autorisation préalable, 47 % de médicaments en vente libre, et 47 % de médicaments pour le traitement des pathologies chroniques... - Lire cet article
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