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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Recherche clinique en Afrique : les essais cliniques estimés à seulement 2,5% dans le continent - 09/05/2025 - Sud Quotidien - Panafricain

La recherche clinique en Afrique représente près de 2,5% des recherches dans le monde alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies. Selon des universitaires, c’est juste trop peu quand on pense que l’Afrique est à 17,5% de la population mondiale. Un constat qui a permis à la compagnie Clinic Research et l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal de tenir la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis), organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone, au Sénégal, mercredi dernier.

La capitale du Sénégal a abrité, mercredi dernier, la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis) africa, organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone. Cette rencontre a pour ambition de repenser les essais cliniques depuis la phase de conception des protocoles jusqu’à la clôture des essais et de repositionner l’Afrique au cœur de cet écosystème. Pour le professeur Serigne Omar Sarr, directeur de l’homologation et de la sérialisation au sein de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), « moins de 2,5% des essais cliniques dans le monde sont réalisés en Afrique, alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies ». Ce dernier a aussi estimé que l’Afrique en termes de population va atteindre bientôt un milliard d’habitants. A cet effet, «On ne peut pas parler d’innovation thérapeutique, de développement de nouveaux médicaments sans passer par l’étape des essais cliniques qui permet de s’assurer de la tolérance, de l’efficacité et de l’équité des médicaments », a-t-il fait savoir... - Lire cet article


L’Union Africaine veut produire 60 % des vaccins sur le continent d’ici 2040 - 09/05/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Panafricain

Addis Abeba, 10 mai (APS) – L’Union africaine s’est fixée comme objectif d’arriver d’ici à 2040 de produire 60 % des vaccins administrés en Afrique, a appris l’APS d’une source proche de l’institution continentale.

Elle prévoit également la production et la mise sur le marché africain de huit vaccins durant la période 2025-2030.

Le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique mis en place par l’UA, Kévin Irandagiye a fait cette annonce lors d’un atelier régional des médias pour des journalistes en santé et sciences.

Cette rencontre organisée par le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC en anglais), a réuni pendant trois jours (6-8 mai) dans la capitale éthiopienne des professionnels des médias venus de 28 pays.

Dans une perspective d’atteindre cet objectif, ‘’plus de 100 professionnels ont été formés à court terme dans l’industrialisation et le transfert de technologies”, a fait valoir M. Irandagiye.

Il s’est félicité de la réglementation acquise par plusieurs pays comme le Ghana, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal.

‘’Ces pays ont atteint le niveau de maturité 3 qui permet de produire des médicaments reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)’’, a indiqué le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins au niveau de l’Union africaine.

Toutefois, il a rappelé que la grande question demeure ‘’où trouver le financement’’... - Lire cet article


L'OMS et Medicines Patent Pool annoncent un accord de sous-licence pour une technologie de test de diagnostic rapide - 09/05/2025 - Organisation Mondiale de la Santé - International

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et Medicines Patent Pool (MPP) ont annoncé aujourd'hui la conclusion d'un accord de sous-licence entre MPP et une entreprise nigériane spécialisée dans les technologies de la santé, Codix Bio, en vue de lancer le développement et la fabrication de tests de diagnostic rapide (TDR) à partir d'une technologie transférée par SD Biosensor (SDB), une entreprise mondiale spécialisée dans les diagnostics in vitro. Cet accord contribuera à améliorer l'accès équitable à des outils de diagnostic vitaux grâce à la production locale et à l'augmentation des capacités de fabrication dans la région africaine... - Lire cet article


Les exportations des médicaments franchissent la barre des 396 MD en 2024 - 08/05/2025 - Tunisie numérique - Tunisie

L’industrie pharmaceutique tunisienne confirme son dynamisme avec une croissance notable de ses exportations en 2024.

Ces exportations ont atteint 396,4 millions de dinars (MD), soit une progression de plus de 11% par rapport à l’année précédente. Ce développement s’inscrit dans un contexte favorable porté par une diversification des marchés et un engagement accru des acteurs nationaux.

Présence renforcée sur les marchés internationaux

Les médicaments tunisiens trouvent désormais leur place sur plusieurs continents, avec des débouchés importants en Europe, dans les pays arabes et du Golfe, ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Cette expansion témoigne de la qualité reconnue de la production locale, qui a su s’imposer dans 57 marchés mondiaux, dont 22 en Afrique subsaharienne.

La participation active de la Tunisie à des accords économiques continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), offre un cadre propice à l’essor des échanges intra-africains et à la valorisation des produits pharmaceutiques tunisiens... - Lire cet article


Responsable de l’OMS : Le Maroc, un des leaders de l’industrie pharmaceutique - 07/05/2025 - La relève - Maroc

Le Maroc, un des pays leaders en matière d’industrie pharmaceutique, nourrit l’ambition de devenir le pourvoyeur principal de médicaments en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le Moyen-Orient, Hanane Hassan Balkhi.

Les partenariats du Maroc peuvent aller au-delà de l’Afrique, grâce à la fois aux progrès enregistrés dans les domaines académique et d’industrie pharmaceutique et à sa position géographique importante, a-t-elle déclaré à la MAP, à l’issue de ses entretiens avec le directeur de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), Samir Ahid.

Soulignant l’importance de la mission de l’AMMPS en matière d’industrie pharmaceutique, Mme Balkhi a salué les efforts déployés par l’Agence pour assurer des médicaments sûrs et à des prix abordables et en faciliter l’accès pour tous.

L’OMS veille, à travers son antenne régionale, à nouer divers partenariats dans l’objectif de mettre en place une stratégie régionale de production de médicaments et de produits de santé et garantir la souveraineté pharmaceutique, notamment au niveau du Moyen-Orient, a-t-elle poursuivi... - Lire cet article


Les spécialistes mettent en garde contre l’utilisation abusive des compléments alimentaires - 07/05/2025 - La Presse - Tunisie

Des spécialistes en biologie et en nutrition ont mis en garde, mercredi, contre l’utilisation inconsidérée des compléments alimentaires pour traiter les carences en micronutriments dans l’organisme, lors d’une journée de sensibilisation intitulée « Les micronutriments pour une santé optimale », organisée au siège de la Cité des sciences à Tunis et à son initiative, en partenariat avec l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, gouvernorat de l’Ariana.

Les spécialistes ont expliqué que l’automédication et le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme, notamment en vitamines de toutes sortes et en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le zinc, de manière arbitraire et sans le suivi d’un médecin spécialisé, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du patient et aggraver davantage son état de santé.

Selon Inès Blaghi, spécialiste des micronutriments, le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme ne doit pas se limiter à des analyses de laboratoire et à la prescription de compléments, mais nécessite plusieurs autres examens médicaux pour découvrir la raison de la carence en l’un de ces micronutriments et traiter le problème de santé à la racine... - Lire cet article


Le Togo atteint un niveau record d'accès aux médicaments essentiels - 07/05/2025 - Republicoftogo.com - Togo

Huit ans après le lancement de la contractualisation dans les formations sanitaires publiques, le Togo affiche des résultats remarquables.

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé, le taux national de disponibilité des médicaments essentiels est passé de 62 % en 2017 à plus de 96 % en 2024, marquant une avancée significative dans l’accès aux soins pour la population.

Initiée en juin 2017, la contractualisation est une réforme organisationnelle ambitieuse qui consiste à déléguer à des structures privées ou semi-autonomes la gestion logistique, administrative et parfois médicale de certains établissements de santé publics. L’objectif est clair : optimiser l’approvisionnement, garantir la transparence des flux et améliorer la qualité des prestations de soins.

Ce modèle, axé sur des objectifs de performance et un suivi rigoureux, a permis de corriger les dysfonctionnements chroniques en matière de logistique pharmaceutique, souvent dénoncés auparavant : ruptures fréquentes, mauvaise gestion des stocks, ou encore détournements de médicaments... - Lire cet article


Première historique : le Fonds mondial soutient l’approvisionnement en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique - 06/05/2025 - Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - Panafricain

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a franchi une étape historique en soutenant l’approvisionnement – pour la première fois – en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique. Le traitement – des médicaments antirétroviraux vitaux de qualité appelés TLD (ténofovir, lamivudine et dolutégravir) et préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – a été acheté auprès d’une grande entreprise pharmaceutique kenyane et livré au Mozambique. Le volume fourni permettra de traiter plus de 72 000 personnes par an dans le pays.

« Cette étape historique souligne l’engagement ferme du Fonds mondial à promouvoir la fabrication régionale et le renforcement des capacités, a déclaré Hui Yang, directrice du Département de l’Approvisionnement au Fonds mondial. En favorisant la production basée en Afrique, nous renforçons la sécurité des approvisionnements et nous élargissons l’accès à des produits de santé de qualité et abordables sur l’ensemble du continent, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire mondiale. »

Le Fonds mondial travaille avec des partenaires comme les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, les communautés économiques régionales africaines, la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et Unitaid pour faire progresser le renforcement des capacités régionales en matière de fabrication et d’approvisionnement en Afrique. Le Fonds mondial a notamment acheté certains médicaments antipaludiques, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des médicaments essentiels, tels que le cotrimoxazole, auprès de fabricants basés en Afrique, conformément à ses exigences en matière d’assurance qualité... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : l’arme discrète du Maroc - 06/05/2025 - Le360 - Maroc

Longtemps restée dans l’ombre, l’industrie pharmaceutique marocaine connaît une montée en puissance silencieuse mais décisive. Soutenue par un écosystème robuste, des figures entrepreneuriales engagées et une vision stratégique axée sur la souveraineté sanitaire, elle s’impose aujourd’hui comme un acteur clé du continent. Cet article est une revue de presse tirée de Jeune Afrique.

Discrètement, le Royaume dispose d’un écosystème pharmaceutique parmi les plus développés d’Afrique. Le secteur affiche des performances éclatantes. En 2023, il a enregistré un chiffre d’affaires record de 21 milliards de dirhams, en hausse de 50% sur un an. Le Maroc couvre désormais près de 80% de ses besoins en médicaments et se hisse au deuxième rang continental, juste derrière l’Égypte, note le magazine Jeune Afrique, qui consacre un dossier au sujet.

Derrière les bilans comptables, ce sont avant tout des histoires d’entrepreneurs, de familles visionnaires et de paris audacieux. L’histoire démarre en 1933 avec la création de Cooper Pharma, alors simple comptoir d’importation sous contrôle français. Lorsque Sanofi absorbe la maison mère française dans les années 1990, le laboratoire bascule dans le giron marocain. Cette dynamique s’accélère avec l’émergence de nouveaux acteurs: Sothema (1976), Galenica (1978), Pharma 5 (1985). L’État encadre la production dès 1965 et fonde en 1969 le Laboratoire national du contrôle des médicaments (LNCM), garantissant qualité et souveraineté. Aujourd’hui, sur la cinquantaine de laboratoires pharmaceutiques actifs au Maroc, une trentaine sont Marocains, dont trois champions qui s’activent à produire pour le Maroc, mais aussi pour le monde.

L’histoire de Pharma 5 débute avec un pari audacieux. En 1985, Abdallah Lahlou-Filali mise sur la fabrication locale de génériques, alors peu prisés. Un choix politique et social, qui répond à des besoins cruciaux: tuberculose, infections infantiles, maladies hydriques. L’État soutient l’initiative, conscient des enjeux de santé publique. Trente ans plus tard, c’est sa fille, Mia Lahlou-Filali, qui prend les rênes. À ses côtés, sa sœur Yasmine, docteure en pharmacie, supervise la formulation des médicaments... - Lire cet article


L'AU-3S a étendu la surveillance de la sécurité des médicaments à l'ensemble de l'Afrique grâce à une base de données continentale - 05/05/2025 - Agence des nouvelles éthiopienne - Panafricain

Addis-Abeba, le 5 mai 2025 (ENA) : - Le programme de surveillance intelligente de la sécurité des médicaments (AU-3S) de l'Union africaine, piloté par l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), fait progresser la sécurité des médicaments en Afrique grâce à l'innovation et à la collaboration régionale.

Entrant dans sa deuxième phase, l'AU-3S aide 12 pays africains à créer une base de données continentale pour suivre la sécurité des médicaments et des vaccins essentiels.
S'adressant à l'ENA, le coordinateur de l'AU-3S, Ken Onu, a expliqué : « Nous fournissons une solution complète, du signalement des événements à la gestion des signaux, et nous veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte. »

Il a souligné la collaboration de l'AU-3S avec les communautés économiques régionales pour promouvoir l'harmonisation réglementaire et améliorer l'accès à des produits médicaux sûrs et efficaces.

La professeure Mojisola Christianah Adeyeye, directrice générale de la NAFDAC Nigéria, a souligné qu'avant l'AU-3S, le système de pharmacovigilance du Nigéria était sous-développé.
« L'adhésion à la plateforme AU-3S nous a été d'une aide précieuse, notamment pour atteindre le niveau de maturité 3 de l'OMS. Les outils numériques et l'application de sécurité ont considérablement amélioré la qualité et le volume des rapports tout en harmonisant les normes », a-t-elle indiqué... - Lire cet article




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