Le Réseau des médias Africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a organisé un webinaire avec Galien Africa le mercredi 8 octobre 2025 sur le Thème : Organisation du 8ème Forum Galien Afrique et du 5ème Prix Galien Afrique.
Le Forum Galien Afrique s’impose, au fil des années, comme une plateforme majeure de réflexion et d’action sur les enjeux de santé publique et de recherche sur le continent. À quelques semaines de sa 8ᵉ édition, prévue du 28 au 31 octobre à Dakar, les organisateurs et partenaires ont dévoilé les grandes lignes de cette rencontre axée sur la souveraineté sanitaire, un thème qualifié d’« impératif pour l’Afrique ». L’information a été donnée au cours d’un webinaire avec les journalistes membres du REMAPSEN le 8 octobre 2025. «Le Forum Galien Afrique permet aux Africains de penser, réfléchir et proposer des réformes adaptées à leurs réalités sanitaires », a déclaré la Présidente de Galien Africa, Pr Awa Marie Coll Seck. Elle a rappelé que l’initiative trouve son origine dans la Fondation Galien, basée à New York, qui vise à récompenser les innovations pharmaceutiques et médicales à travers le monde.
Créée à l’origine pour mettre en lumière les découvertes dans le domaine des médicaments et des vaccins, la Fondation a essaimé dans plusieurs pays avant que le Sénégal ne devienne le premier représentant du continent africain. « Nous avons voulu qu’en Afrique, le Forum prenne une dimension plus large, avec quatre jours de débats, contre une seule journée ailleurs », a expliqué le Pr Awa Marie Coll Seck. L’événement rassemble chaque année plus de 2 000 participants, dont 500 en présentiel... - Lire cet article
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique s’apprête à engager une nouvelle étape stratégique avec le lancement prochain d’un projet consacré à la sérialisation des médicaments.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le secteur pour renforcer la traçabilité, la transparence et la sécurité du circuit du médicament en Algérie. Intervenant à ce sujet, le représentant du ministère a expliqué que l’objectif fondamental de cette démarche est d’assurer la traçabilité de chaque médicament mis sur le marché national, à travers l’attribution d’un code unique sur chaque boîte.
« Cette approche s’inspire des pratiques déjà adoptées dans d’autres filières, notamment le secteur agroalimentaire, où la codification constitue un passage obligé pour toute mise en circulation », a souligné Mehdi Amrouni. Présenté comme un dispositif polyvalent, il qualifie ce système de « véritable couteau suisse », dans la mesure où il pourrait, à terme, être exploité pour d’autres usages, comme le remplacement progressif de la vignette, déjà en vigueur dans certains pays. Il a toutefois précisé que la vignette ne relève pas directement du ministère de l’Industrie pharmaceutique, mais d’une concertation multisectorielle, conduite en coordination avec le ministère du Travail, qui pilote ce dossier dans une perspective à moyen terme. Abordant les limites du système actuel, le même responsable a reconnu que le dispositif de vignette présente aujourd’hui « certaines défaillances », affirmant qu’un outil numérique automatisé comme la sérialisation offrirait une réponse « efficace » et « durable » à ces insuffisances... - Lire cet article
Dans le cadre de la réforme du système de santé, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé lance un vaste chantier de modernisation de ses services. En s’appuyant sur une expertise technique, l’institution ambitionne de renforcer sa performance, sa transparence et sa contribution à la souveraineté pharmaceutique du Royaume.
L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) s’apprête à mobiliser une expertise technique afin de l’accompagner dans le déploiement de son offre de prestations. Celle-ci sera adaptée au contexte économique des opérateurs du secteur pharmaceutique, permettant ainsi à l’Institution de renforcer son positionnement en tant qu’agence performante, régulatrice et réactive, tout en garantissant sa viabilité financière.
Ce projet constitue une étape clé dans la structuration économique et opérationnelle de l’AMMPS. Il vise à permettre à l’Agence d’optimiser la gestion de ses ressources, de renforcer sa transparence tarifaire, d’améliorer la qualité du service rendu aux opérateurs et aux citoyens et de contribuer à la souveraineté pharmaceutique du Royaume.
L’initiative de l’Agence s’inscrit dans le vaste chantier de réforme du système de santé national, en application des Hautes Orientations Royales, afin de consolider la souveraineté sanitaire du Maroc.
Créée en 2023, l’AMMPS a pour mission d’assurer la régulation du marché pharmaceutique, le contrôle de la qualité des produits, la fixation des prix et la surveillance post-commercialisation. Pour renforcer son efficacité et sa transparence, elle engage aujourd’hui un processus de refonte complète de son offre de services, en s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales... - Lire cet article
Les entreprises pharmaceutiques chinoises sont à l’origine de 20 % des médicaments actuellement en développement dans le monde, selon un rapport publié par le cabinet d’analyse GlobalData, confirmant la montée en puissance de la Chine comme acteur majeur de l’innovation médicale mondiale.
Ce chiffre place la Chine loin devant les cinq grandes économies européennes (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni), qui totalisent ensemble 11 % des médicaments en développement, tout en restant derrière les États-Unis, qui conservent la première place avec une part de 40 %.
Selon le rapport, cette progression rapide résulte d’une série de réformes réglementaires et politiques engagées depuis près d’une décennie pour stimuler l’innovation dans les secteurs pharmaceutique et les dispositifs médicaux.
Ces réformes ont favorisé l’émergence de nouveaux candidats-médicaments à un stade précoce, tout en multipliant les partenariats entre biotechs chinoises et grands laboratoires occidentaux. En 2024, les accords de licence entre entreprises biopharmaceutiques chinoises et américaines ont atteint un record historique, en hausse de 280 % par rapport à 2020, selon GlobalData.
Parmi les opérations emblématiques figure l’accord de 5,2 milliards USD conclu entre AstraZeneca et CSPC Pharmaceuticals pour la recherche de traitements contre les maladies chroniques. Ces transactions suivent de plus en plus un modèle dit “NewCo”, dans lequel les droits d’exploitation sont transférés à une nouvelle société détenue conjointement par les partenaires et les investisseurs... - Lire cet article
Lors de sa participation à la 4e édition du Congrès international d’oncologie médicale à Tunis, le président de l’Association Nourane de lutte contre le cancer, Dr Ghazi Jerbi, a accordé l’interview suivante :
Comment jugez-vous la qualité des participants à la 4éme édition du Congrès international d’oncologie médicale qui vient de se tenir Tunis ?
Dr Ghazi Jerbi : Ce congrès a été d’une importance capitale, surtout qu’il a représenté le plus grand congrès en Afrique sur les dernières innovations en diagnostic et traitement des cancers. La Tunisie a attiré à cette occasion des experts hautement qualifiés d’experts venus d’Europe, d’Asie, d’Afrique et du monde arabe, pour présenter les dernières avancées scientifiques en matière de diagnostic, de traitement et de médicaments pour nos patients et ceux des pays voisins.
Est-ce que la tenue de ce congrès a abouti à des collaborations fructueuses dans le domaine et de la prévention et du traitement du cancer ?
La Tunisie a été pionnière dans le traitement du cancer par rapport aux pays africains, et nous voulons retrouver notre place en tant que référence et destination médicale. Nos partenariats avec les pays présents au congrès sont allés dans la bonne direction, notamment avec la participation de représentants du premier institut européen et du troisième mondial de traitement du cancer, qui a été représenté par son directeur et plusieurs chefs de service.
Un partenariat a été conclu dans ce cadre avec l’Institut Gustave Roussy et une clinique privée en Tunisie. Nous espérons que ce partenariat s’élargira bientôt à l’Institut Salah Azaïez. La Tunisie travaille activement sur la prévention des maladies cancéreuses, et nous pouvons nous appuyer désormais sur l’hôpital numérique pour le diagnostic, l’analyse des résultats et l’évitement des cas avancés.
Quelles sont désormais les cancers les plus fréquents en Tunisie et dans le monde ? ... - Lire cet article
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé le lancement d’une vaste campagne nationale visant à réguler et à assainir le marché des médicaments et des produits de santé au Maroc. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour renforcer la transparence et garantir une concurrence loyale entre les différents acteurs du secteur.
Selon trois circulaires publiées le 3 octobre courant, cette opération de contrôle cible principalement les établissements pharmaceutiques, les cliniques privées et les établissements de soins, dont certains ont été soupçonnés d’enfreindre la loi 17-04, dite Code du médicament et de la pharmacie.
Le ministère a précisé que les infractions constatées concernent notamment la vente de médicaments à des cliniques à des prix illégaux, l’octroi de remises, d’unités gratuites ou d’échantillons non autorisés, en particulier pour les produits contenant des substances stupéfiantes ou psychotropes. Il a également mis en garde contre toute pratique restreignant la participation des établissements pharmaceutiques aux appels d’offres ou empêchant les cliniques de se procurer des médicaments aux prix réglementés.
Le ministère de la Santé a insisté sur le respect par les cliniques et établissements privés de plusieurs obligations essentielles, dont la facturation des médicaments distribués aux patients au tarif hospitalier uniquement, l’interdiction de délivrer des produits pharmaceutiques en dehors du cadre thérapeutique, ainsi que la présence obligatoire d’un pharmacien responsable du stock, conformément à une convention signée avec le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Pour assurer la mise en œuvre effective de ces mesures, le ministère, en coordination avec l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, a mis en place des équipes d’inspection chargées de mener des contrôles rigoureux au sein des établissements pharmaceutiques et des cliniques opérant sans autorisation. Il a également exigé des pharmaciens un suivi précis du parcours des médicaments et produits de santé, depuis la fabrication jusqu’à la délivrance, en mentionnant les numéros de lots et les dates de péremption sur tous les documents de vente... - Lire cet article
Par une note d’application (n°18835) datée du 3 octobre 2025, le ministère de la Santé et de la Protection sociale rappelle fermement aux pharmaciens responsables des établissements pharmaceutiques leurs obligations légales concernant la vente de médicaments aux cliniques privées et aux établissements assimilés.
Cette mise au point intervient après le constat de plusieurs dépassements, telles que la vente de médicaments avec l’étiquette «prix public de vente» (PPV) au lieu du «prix hôpital» (PH), l’octroi de remises, la distribution d’unités gratuites ou encore la participation à des appels d’offres lancés par des cliniques privées. Le ministère évoque également l’absence, dans certains établissements, de médicaments correctement vignettés au prix hôpital.
Ces pratiques, souligne la note, contreviennent à plusieurs dispositions du Code du médicament et de la pharmacie (loi n°17-04). L’article 72 impose en effet que les cliniques s’approvisionnent directement auprès des établissements pharmaceutiques industriels ou des grossistes-répartiteurs, et que les médicaments soient cédés au prix hôpital. L’article 73 interdit, pour sa part, toute distribution gratuite ou payante de médicaments en dehors des locaux des cliniques concernées.
L’écrit rappelle également les exigences de la loi n°31-08 relative à la protection du consommateur, qui impose une information claire et transparente sur les prix, notamment par vignettage. Les médicaments administrés dans les cliniques doivent donc obligatoirement porter la vignette «prix hôpital».
Le ministère rappelle que toute vente aux cliniques doit se faire exclusivement au prix hôpital, sans remise ni gratuité, et que les établissements pharmaceutiques sont tenus de garantir la disponibilité de médicaments correctement vignettés.
Appuyé par l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), le ministère prévient qu’il se réserve le droit de constater toute infraction et d’engager les poursuites nécessaires... - Lire cet article
Face à la persistance du commerce illégal de médicaments et aux risques qu’il fait peser sur la santé publique, le ministère de la Santé et de la Protection sociale renforce le contrôle du circuit pharmaceutique national. Une nouvelle circulaire rappelle aux acteurs du secteur leurs obligations légales et les sanctions encourues en cas de non-respect des règles encadrant la fabrication, la distribution et la dispensation des produits de santé.
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a publié la circulaire n°105 datée du 3 octobre 2025, signée par le ministre M. Amine Tahraoui, rappelant l’obligation du respect strict du cadre légal régissant la fabrication, la distribution et la dispensation des médicaments et des produits de santé sur l’ensemble du territoire national. En effet, cette mesure s’appuie sur un ensemble de textes fondateurs du système pharmaceutique marocain, dont la loi n°17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, la loi n°10-22 relative à la création de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), et la loi n°11-22 portant création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés.
Le document du ministère constate la présence d’infractions aux dispositions encadrant le circuit de vente et de distribution des médicaments sur le marché national. Le ministère y ordonne la mise en place de tous les moyens nécessaires pour garantir le respect du circuit légal par l’ensemble des acteurs du secteur. Les pharmaciens responsables des établissements pharmaceutiques, des cliniques et des officines doivent veiller à la traçabilité des médicaments depuis leur fabrication jusqu’à leur dispensation, en mentionnant obligatoirement le numéro de lot et la date de péremption sur les factures et bons de livraison.
Par ailleurs, les pharmaciens sont tenus de conserver les factures d’achat et de vente, ainsi que toute pièce justificative utile. De plus, les décisions de rappel ou de retrait de lots émises par l’administration doivent être immédiatement exécutées, avec retrait du marché des produits concernés. Les pharmaciens doivent également suivre les tendances de vente, signaler toute activité jugée anormale à l’AMMPS et informer sans délai l’Agence en cas de tension d’approvisionnement susceptible d’affecter la disponibilité des produits... - Lire cet article
Le lancement à Annaba d’une nouvelle unité de production de vaccins par le groupe public Saidal marque une étape majeure dans la stratégie nationale de souveraineté sanitaire. Au-delà de l’aspect industriel, ce projet engage des choix politiques et économiques structurants pour l’Algérie. Dans cet entretien, Dr Messaoud Belambri, expert en réglementation pharmaceutique, analyse la portée de cette initiative et ses implications pour la santé publique, la sécurité nationale et l’avenir industriel du pays.
El Moudjahid : Le lancement d’une nouvelle unité de production de vaccins à Annaba par Saïdal est présenté comme un projet d’envergure. Quelle lecture en faites-vous ?
Messaoud Belambri : Ce projet dépasse la simple dimension industrielle : il s’inscrit dans une vision de souveraineté sanitaire. L’unité, bâtie sur 22.000 m², vient compléter celle déjà opérationnelle à Constantine, qui a produit récemment le vaccin antigrippal après avoir fabriqué le vaccin anti-Covid. Ce projet, dont la réalisation est prévue dans un délai de 24 mois, vise à assurer la production de vaccins pédiatriques essentiels, tels que le BCG, le DTCoq, la polio et la rougeole, qui sont au cœur du calendrier vaccinal national. L’Algérie sort ainsi d’une logique de dépendance pour entrer dans une logique d’autonomie, capable de sécuriser un programme vital pour la santé publique.
Pourquoi la production locale de vaccins représente-t-elle un tournant décisif en matière de souveraineté sanitaire ?
Parce que la vaccination est l’un des piliers de la prévention. Elle a permis d’éradiquer des maladies meurtrières et de protéger des générations entières. Chaque année, près d’un million de naissances imposent de garantir un approvisionnement sûr et constant. Or, nous avons connu des ruptures qui ont eu des répercussions négatives sur le programme national de vaccination. Produire localement, c’est protéger les enfants et, au-delà, consolider une politique de santé préventive qui prolonge l’espérance de vie. Atteindre 78 ans dans les prochaines années, contre 75 ans aujourd’hui, suppose une prévention solide, et la vaccination est un levier central de cette ambition nationale. Il était temps de s’orienter vers le lancement de ce segment de l’industrie pharmaceutique, qui a enregistré ces dernières années des avancées notables. Plusieurs unités de production se sont déjà tournées vers les médicaments innovants, les anticancéreux ainsi que ceux qui pèsent lourdement sur la facture d’importation. Cette orientation constitue donc une démarche stratégique... - Lire cet article
Le groupe pharmaceutique public algérien Saïdal a signé, ce dimanche, un protocole d’accord avec la société libyenne « Al Lou’loua Al Oula » pour l’importation de médicaments et de produits médicaux, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques et industrielles entre l’Algérie et la Libye.
La cérémonie s’est tenue au siège de la direction générale du groupe Saïdal à Alger, en présence de la présidente-directrice générale du groupe, Nabila Benyagzer Ouarath, et du directeur général de la société libyenne, Akram Ali Ahmed Essaïd, accompagnés de plusieurs responsables des deux parties. Cet accord vise à élargir la coopération dans le domaine pharmaceutique et à stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays voisins.
Saïdal va exporter ses médicaments en Libye
Le protocole signé prévoit notamment la relance des exportations de Saïdal vers le marché libyen, une étape importante après plusieurs années de ralentissement des échanges dans ce secteur. Il inclut également le transfert d’expertise, de savoir-faire et de technologies en matière de production pharmaceutique.
L’objectif est de renforcer la capacité de production locale des deux pays et de favoriser un meilleur accès aux médicaments de qualité, tout en stimulant la complémentarité industrielle entre Alger et Tripoli... - Lire cet article
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