L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a préqualifié le test Xpert® MTB/RIF Ultra, un test de diagnostic moléculaire de la tuberculose. Il s’agit du premier test de diagnostic de la tuberculose et de sensibilité aux antibiotiques qui répond aux normes de préqualification de l’OMS.
La tuberculose, qui est l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde, entraîne plus d’un million de décès par an et représente un énorme fardeau socio-économique, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La détection précise et précoce du bacille tuberculeux, en particulier de ses souches pharmacorésistantes, reste une priorité absolue pour la santé dans le monde.
« Cette première préqualification d’un test de diagnostic de la tuberculose marque une étape cruciale dans les efforts déployés par l’OMS pour aider les pays à intensifier et à accélérer l’accès à des tests de qualité qui répondent à la fois aux recommandations de l’OMS et à ses normes strictes de qualité, de sécurité et de performance », a déclaré la Dre Yukiko Nakatani, Sous-Directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé. « Cela souligne l’importance de ces outils de diagnostic révolutionnaires dans la lutte contre l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde », a-t-elle ajouté... - Lire cet article
L’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (ACAME) organise depuis le mardi 3 décembre 2024 à Abidjan, la 2e édition du Forum africain sur le renforcement de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé (FARCAPS) autour du thème : « santé, résilience, avenir : financer l’accès aux produits de santé de qualité en Afrique face au défi pandémique ».
A cette occasion, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a déclaré : « Je voudrais saluer la pertinence de ce thème qui devrait permettre aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement d’adresser convenablement les problématiques de disponibilité avec nos centrales d’achats de médicaments qui doivent fonctionner selon des modèles économiques garantissant leur viabilité ». Tout en reconnaissant que ce forum représente une opportunité de repenser ensemble une nouvelle approche de financement de la santé. « Car nos défis sont immenses : systèmes de santé sous-financés, infrastructures limitées, inégalités d'accès », a-t-il indiqué... - Lire cet article
Abidjan, le 04 décembre 2024- Le Forum africain sur le Renforcement de la Chaîne d’Approvisionnement des Produits de Santé (FARCAPS) représente une opportunité de repenser ensemble une nouvelle approche de financement de la santé, a déclaré le ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba.
Il présidait, le mardi 03 décembre 2024 à Abidjan, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du FARCAPS organisée par l’Association africaine des Centrales d’Achats de Médicaments Essentiels (ACAME) sur le thème « Santé, résilience, avenir : financer l’accès aux produits de santé de qualité en Afrique face au défi pandémique »... - Lire cet article
Les produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés sont par nature très difficiles à détecter. Ils sont souvent conçus pour paraître identiques au produit authentique et peuvent ne pas provoquer de réactions indésirables évidentes, même si souvent, ils ne traitent pas correctement la maladie ou l’affection à laquelle ils sont destinés.
Il existe de nombreuses estimations sur la portée et l’ampleur du marché des produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés, mais peu de faits probants corroborant ces estimations.
En 2013, l’OMS a lancé un système mondial de surveillance et de suivi pour encourager les États Membres à notifier les incidents impliquant ces produits selon un modèle structuré et systématique, à contribuer à mettre au point une évaluation plus précise et validée de l’ampleur, de la portée et des nuisances dues à ce problème.
Jusqu’à présent, plus de 920 produits médicaux ont été signalés, appartenant à toutes les principales classes thérapeutiques et concernant des médicaments princeps comme des médicaments génériques... - Lire cet article
L’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) en partenariat avec la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SENPNA) et la Delivery unit du ministère de la Santé, a organisé un atelier pour renforcer les synergies entre ces trois structures essentielles dans la mise en œuvre du projet de relance de l’industrie pharmaceutique nationale, inscrit dans l’agenda national de transformation Sénégal 2050.
La souveraineté pharmaceutique préoccupe les autorités. C’est dans ce sens que les acteurs clés du secteur à savoir l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SEN-PNA) et la Delivery unit se sont réunis pendant deux jours pour mettre en place des stratégies qui peuvent accélérer la souveraineté pharmaceutique. L’ARP, acteur principal de la régulation pharmaceutique, veille au respect des lois et règlements tout en assurant le contrôle du secteur pharmaceutique. Elle pilote également les politiques relatives aux médicaments, aux pharmacies et à d’autres produits de santé... - Lire cet article
La suspension de la TVA sur l’importation de certains médicaments qui ont des génériques vise à lutter contre le déficit financier de la pharmacie centrale, a indiqué la ministre des Finances, Sihem Nemsia.
Dans sa réponse aux questions des députés lors d’une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), tenue mardi, au Palais du Bardo, Nemsia a fait savoir que cette décision intervient suite à l’examen de la conjoncture difficile que traverse la pharmacie centrale et dans le cadre de la préservation de son rôle... - Lire cet article
La Tunisie a participé, à l’instar des autres pays dans le monde, à la célébration de la semaine mondiale de sensibilisation “pour un bon usage des antimicrobiens” qui se tient chaque année du 18 au 24 novembre, en vue de sensibiliser les citoyens à la nécessité de rationaliser la consommation des antibiotiques, compte tenu de leur impact sur la santé.
Le ministère de la Santé a indiqué, dans un communiqué publié dimanche, que les antibiotiques qui ont sauvé la vie de milliers de personnes, sont devenus l’une des plus grandes menaces pour les êtres humains en raison de leur usage excessif qui compromet les capacités à traiter les infections et conduit à l’antibiorésistance.
Il a souligné l’importance de consulter en cas de maladie et de respecter la posologie prescrite par le médecin traitant... - Lire cet article
Dakar, 19 nov (APS) – Le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Samba Cor Sarr a estimé lundi, que l’autosuffisance vaccinale sur le continent, conformément à l’ambition de l’Union africaine de combler 60% les besoins en vaccins à l’horizon 2040, passera par la formation d’experts africains.
"L’autosuffisance vaccinale en Afrique passera par la formation d’une expertise africaine de haute qualité en vaccinologie" a déclaré le docteur Samba Cor Sarr.
Il s’exprimait ainsi à l’ouverture du premier Cours africain francophone de vaccinologie avancée (Afro-ADVAC francophone), qui a démarré lundi à Dakar et se poursuit jusqu’au 27 novembre... - Lire cet article
La disponibilité des produits pharmaceutiques sur le marché national a été au centre d'une série de réunions tenues récemment au ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, en présence des différents acteurs du secteur, a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère.
Organisée au niveau de la direction générale de la production pharmaceutique, cette réunion s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, et des activités de l'Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques... - Lire cet article
Imaginez que vous soyez un patient atteint d'une maladie chronique non transmissible (comme le diabète ou l'hypertension) en Afrique. Vous devez constamment vous rendre dans les centres de santé locaux pour un suivi et, la plupart du temps, vous rentrez chez vous sans les médicaments nécessaires pour gérer votre glycémie et votre tension artérielle. Au fil du temps, alors que vous vieillissez et que vous avez peu d'argent à dépenser (surtout avec tant de personnes à charge dans la famille), votre santé se détériore, car les maladies susmentionnées commencent à affaiblir votre vue et à endommager vos reins. Très vite, vous vous retrouvez à devoir subir des interventions plus coûteuses, pouvant aller jusqu'à la transplantation d'un rein. Si vous avez beaucoup de chance, vous pouvez survivre encore quelques années. Mais votre mauvaise qualité de vie exige de plus en plus de soins de la part des membres de votre famille, qui doivent désormais cesser de prendre soin d'eux-mêmes, en étant économiquement productifs, pour s'occuper de vous.
C'est malheureusement l'histoire de nombreuses personnes ici en Afrique et elle se répète dans la plupart des régions où sévissent des maladies. Malgré les progrès technologiques, l'accès à des soins de santé de qualité reste une chimère pour de nombreuses personnes en Afrique. Le manque d'accès en temps voulu à des médicaments de bonne qualité est l'un des principaux facteurs à l'origine de ces mauvais résultats en matière de santé. La médiocrité des infrastructures de soins de santé, l'absence de systèmes de remboursement des frais de santé et l'insuffisance du financement des soins de santé sont d'autres facteurs qui continuent d'aggraver la situation.
Un autre facteur négatif, comme une pandémie silencieuse en Afrique, a été la faiblesse des systèmes réglementaires pour les produits de santé, et divers systèmes réglementaires à différents niveaux de maturité qui s'avèrent trop fragmentés et inefficaces pour faire du bien aux patients dans leurs juridictions. Des médicaments de mauvaise qualité nuisent aux patients dans les pays où les systèmes réglementaires sont faibles, voire inexistants, tandis que des complications administratives inutiles retardent l'approbation réglementaire et l'accès des patients à des produits de qualité dans d'autres pays.
Nous avons vu, par exemple, un nouveau médicament pour la gestion des complications des maladies cardiovasculaires lancé dans l'UE et aux États-Unis n'être disponible pour les patients de certains pays africains que plus de cinq (5) ans plus tard et, dans certains cas, jusqu'à neuf (9) ans plus tard. Si ce retard et d'autres sont principalement imputables à la lenteur des processus réglementaires, d'autres facteurs incluent le manque d'intérêt des entreprises pour le lancement de nouveaux médicaments en Afrique, en raison parfois de l'imprévisibilité de l'environnement réglementaire.
Heureusement, la situation en Afrique s'est grandement améliorée au cours des cinq dernières années, peut-être grâce aux récents événements de santé publique qui ont forcé les différentes parties prenantes à penser et à agir différemment, y compris, mais sans s'y limiter, la pandémie. Nous avons assisté à diverses initiatives visant à combler les lacunes et à renforcer les systèmes de réglementation des médicaments sur le continent, ce qui a apporté un soulagement bienvenu aux patients africains.
'accélération des résultats de l'initiative d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH) en est un exemple. En Afrique de l'Est, cette initiative a permis de réduire considérablement les délais réglementaires pour l'autorisation des nouvelles demandes de médicaments, qui sont passés de 36 mois à 6-9 mois, accélérant ainsi considérablement l'accès des patients aux médicaments qui leur sauvent la vie... - Lire cet article
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