Imaginez que vous soyez un patient atteint d'une maladie chronique non transmissible (comme le diabète ou l'hypertension) en Afrique. Vous devez constamment vous rendre dans les centres de santé locaux pour un suivi et, la plupart du temps, vous rentrez chez vous sans les médicaments nécessaires pour gérer votre glycémie et votre tension artérielle. Au fil du temps, alors que vous vieillissez et que vous avez peu d'argent à dépenser (surtout avec tant de personnes à charge dans la famille), votre santé se détériore, car les maladies susmentionnées commencent à affaiblir votre vue et à endommager vos reins. Très vite, vous vous retrouvez à devoir subir des interventions plus coûteuses, pouvant aller jusqu'à la transplantation d'un rein. Si vous avez beaucoup de chance, vous pouvez survivre encore quelques années. Mais votre mauvaise qualité de vie exige de plus en plus de soins de la part des membres de votre famille, qui doivent désormais cesser de prendre soin d'eux-mêmes, en étant économiquement productifs, pour s'occuper de vous.
C'est malheureusement l'histoire de nombreuses personnes ici en Afrique et elle se répète dans la plupart des régions où sévissent des maladies. Malgré les progrès technologiques, l'accès à des soins de santé de qualité reste une chimère pour de nombreuses personnes en Afrique. Le manque d'accès en temps voulu à des médicaments de bonne qualité est l'un des principaux facteurs à l'origine de ces mauvais résultats en matière de santé. La médiocrité des infrastructures de soins de santé, l'absence de systèmes de remboursement des frais de santé et l'insuffisance du financement des soins de santé sont d'autres facteurs qui continuent d'aggraver la situation.
Un autre facteur négatif, comme une pandémie silencieuse en Afrique, a été la faiblesse des systèmes réglementaires pour les produits de santé, et divers systèmes réglementaires à différents niveaux de maturité qui s'avèrent trop fragmentés et inefficaces pour faire du bien aux patients dans leurs juridictions. Des médicaments de mauvaise qualité nuisent aux patients dans les pays où les systèmes réglementaires sont faibles, voire inexistants, tandis que des complications administratives inutiles retardent l'approbation réglementaire et l'accès des patients à des produits de qualité dans d'autres pays.
Nous avons vu, par exemple, un nouveau médicament pour la gestion des complications des maladies cardiovasculaires lancé dans l'UE et aux États-Unis n'être disponible pour les patients de certains pays africains que plus de cinq (5) ans plus tard et, dans certains cas, jusqu'à neuf (9) ans plus tard. Si ce retard et d'autres sont principalement imputables à la lenteur des processus réglementaires, d'autres facteurs incluent le manque d'intérêt des entreprises pour le lancement de nouveaux médicaments en Afrique, en raison parfois de l'imprévisibilité de l'environnement réglementaire.
Heureusement, la situation en Afrique s'est grandement améliorée au cours des cinq dernières années, peut-être grâce aux récents événements de santé publique qui ont forcé les différentes parties prenantes à penser et à agir différemment, y compris, mais sans s'y limiter, la pandémie. Nous avons assisté à diverses initiatives visant à combler les lacunes et à renforcer les systèmes de réglementation des médicaments sur le continent, ce qui a apporté un soulagement bienvenu aux patients africains.
'accélération des résultats de l'initiative d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH) en est un exemple. En Afrique de l'Est, cette initiative a permis de réduire considérablement les délais réglementaires pour l'autorisation des nouvelles demandes de médicaments, qui sont passés de 36 mois à 6-9 mois, accélérant ainsi considérablement l'accès des patients aux médicaments qui leur sauvent la vie... - Lire cet article
[DOUALA] « Dans certains hôpitaux, au moins 25% des médicaments et données sont périmés », affirme Steve Deffo, conseiller médical pour le compte de Sanofi Opella chez Ethica, une agence qui représente plusieurs laboratoires pharmaceutiques en Afrique.
Ce dernier s’exprimait ainsi lors de la 3e assemblée générale thématique de l’association de distribution pharmaceutique africaine (ADPA) qui vient de se tenir à Douala au Cameroun, sous le thème : « Disponibilité et amélioration de la qualité de l’accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines ».
Ces informations, il les tient de la période où il exerçait sa spécialité de chirurgien dans une formation hospitalière de la ville de Douala. Steve Deffo explique que « à la fin de l’année, on se retrouvait, après inventaire, avec soit plus de médicaments, soit une rupture de stock de médicaments »... - Lire cet article
Le Conseil du gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, s’est réuni aujourd’hui pour adopter des réformes déterminantes, dont l’un des principaux points est l’adoption du code du médicament et de la pharmacie. Cette révision législative vise à renforcer la régulation de l’industrie pharmaceutique, en particulier dans le cadre de la vente et de la promotion des médicaments.
Lors de cette réunion, deux projets de lois ont été examinés de manière prioritaire. Le premier concerne l’adoption d’un décret-loi qui modifie et complète le code du médicament et de la pharmacie. Il introduit des mesures pour renforcer le contrôle sur la commercialisation des médicaments et leur distribution, notamment en ligne et dans les points de vente non autorisés, hors du circuit officiel des pharmacies. Le deuxième projet de loi porte sur des réformes dans le domaine de l’urbanisme et des lotissements, ainsi que des ajustements législatifs concernant les groupes d’habitation et les morcellements... - Lire cet article
La facture était lourde, très lourde. Aujourd’hui, on produit 70 % de nos besoins et on exporte même. Ça fait du bien...
Les Big Pharma n'ont qu'à bien se tenir. L'Algérie avance à grands pas dans son autosuffisance en médicaments. L'objectif est d'atteindre le 100% «made in bladi» d'ici 2030. C'est du moins ce qu'a révélé le «boss» du leader du marché national, en l'occurrence le groupe public Saidal.
« L'objectif tracé par les pouvoirs publics est d'atteindre près de 100% dans les cinq prochaines années », a soutenu le PDG du groupe Saidal, Wassim Kouidri. Il souligne que la « part de médicaments produits et consommés localement avoisine actuellement 70% ». Des chiffres qui montrent que l'Algérie est sur la bonne voie dans sa quête d'assurer sa sécurité sanitaire... - Lire cet article
Alors que l’Afrique est aux prises avec de multiples épidémies de Mpox, les responsables de la santé publique affirment que les vaccins produits localement sont essentiels pour mettre fin à la dépendance aux dons et garantir la santé sur le continent.
L’Afrique dépend actuellement des pays plus riches pour obtenir des vaccins afin de lutter contre la dernière épidémie de Mpox, qui a été déclarée urgence sanitaire continentale et mondiale par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Union européenne a fait don de 200 000 doses, tandis que les États-Unis ont contribué à hauteur de 50 000 doses pour permettre à la République démocratique du Congo (RDC) – l’épicentre de l’épidémie – de commencer sa campagne de vaccination au début du mois d’octobre... - Lire cet article
« L’industrie pharmaceutique couvre 75% des besoins de la population en Tunisie », a souligné le ministre de la santé Mustapha Ferjani dans une déclaration à la TAP, au cours d’une visite non annoncée le 12 novembre, à l’hôpital régional Bir Ali Ben Khelifa, à l’hôpital local de Skhira et aux deux CHU Hédi Chaker et Habib Bourguiba à Sfax.
Le ministre de la Santé a indiqué que la fabrication locale des médicaments couvre 75% des besoins de la population, assurant qu’il était possible d’atteindre un taux de couverture de 100%, grâce aux compétences de haut niveau dans le secteur médical et pharmaceutique et aux diplômés de la faculté de médecine... - Lire cet article
Au Bénin, le gouvernement a annoncé la construction d’une officine de pharmacie publique dans la ville de Cotonou. Ce projet a été examiné lors du Conseil des ministres de ce mercredi, où il a reçu l’approbation des autorités pour la contractualisation de la maîtrise d’œuvre complète.
Au Bénin, les grossistes-répartiteurs importent rarement certains médicaments coûteux ou pour maladies rares en raison de leur risque de péremption, ce qui limitent ainsi leur disponibilité. C’est pour pallier ce problème, que le gouvernement prévoit de renforcer l’offre pharmaceutique afin de faciliter l’accès aux médicaments onéreux ou peu rentables pour les importateurs... - Lire cet article
Au Bénin, divers décrets d’application de textes de lois en vue de favoriser leur pleine mise en œuvre ont été adoptés en conseil des ministres le mercredi 6 novembre 2024.
Il s’agit entre autres de la loi n° 2020-37 du 03 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin, telle que modifiée par la loi n° 2022-17 du 19 octobre 2022. Mais ce n’est pas tout. En ce qui concerne la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, neuf décrets ont été adoptés.
Au nombre de ces neufs décrets figurent les conditions de création et d’exploitation des officines de pharmacie; les conditions et modalités d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et autres produits de santé et à la promotion médicale... - Lire cet article
La chaîne d’approvisionnement en médicaments de qualité sera renforcée. Ils seront disponibles en toutes circonstances et accessibles pour l’ensemble de la population, selon l’ambition de l’UbiPharm, un grossiste pharmaceutique à Madagascar, qui étend ses locaux, en marge de ses 10 ans d’existence à Madagascar.
« L’actuel local de l’UbiPharm est étroit. Une fois le local terminé, nous aurons plus de place pour stocker, et utiliserons du matériel innovant. Les impacts au niveau de la population, ce seront des médicaments plus accessibles, et avec un large choix. (…) Nous nous engageons à collaborer étroitement avec toutes les parties prenantes pour que chaque citoyen puisse accéder à des médicaments sûrs et de qualité », a déclaré le Dr Vololona Rabetsaroana Rakotovao Ravahatra, présidente du Conseil d’administration de l'UbiPharm Madagascar de ce répartiteur de médicaments. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre du futur siège et entrepôt de ce grossiste à Andohatapenaka, samedi... - Lire cet article
Le gouvernement béninois a adopté, mercredi 6 novembre 2024, en Conseil ministres neuf (9) décrets en ce qui concerne la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, neuf décrets ont été adoptés.
Plusieurs décrets adoptés en Conseil des ministres pour favoriser la mise en œuvre de la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin. Il s’agit des décrets fixant les conditions de création et d’exploitation des officines de pharmacie ; les conditions et modalités d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et autres produits de santé et à la promotion médicale ; de même que ceux portant conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries pharmaceutiques ; conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries de fabrication des produits de santé autres que le médicament... - Lire cet article
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