Abdelhak Saihi a annoncé, mardi à Alger, la mise en place d’une cellule de veille chargée de gérer une plateforme numérique relevant de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour éviter les fluctuations dans la chaîne d’approvisionnement en médicaments.
S’exprimant lors de sa visite de plusieurs établissements de santé à Alger, dont la polyclinique Omar-Djennad de Dar El Beïda et le siège de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), le ministre de la Santé a expliqué que cette cellule, qui fonctionnera par le biais d’une plateforme numérique relevant de la PCH, « a pour objectif de garantir une meilleure coordination entre la PCH, assurant ainsi une prise en charge rapide des situations de pénurie »... - Lire cet article
Kinshasa, 04 novembre 2024 (ACP).- Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a soutenu lundi dans un entretien, la nouvelle règlementation sur l’ouverture des officines pharmaceutiques et des établissements de santé mise en place par le ministère provincial de la santé de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Cette mesure est à soutenir et nous demandons au gouvernement provincial de voir comment harmoniser et ensuite entrer en contact avec d’autres structures, surtout l’autorité compétente comme le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale et l’autorité congolaise de réglementation pharmaceutique (ACOREP) pour délivrer l’autorisation d’ouverture des pharmacies », a déclaré Glorry Panzu, président du CNOP/RDC... - Lire cet article
La baisse des prix décidée par le gouvernement touche pas moins de 169 médicaments. Près de 60% concerneront les maladies chroniques. Entretien avec Abdelmajid Belaïche, expert en industrie pharmaceutique, analyste des marchés pharmaceutiques et membre de la société marocaine de l’économie des produits de santé.
Finances News Hebdo : Quelle est l’évolution des prix des médicaments au Maroc et comment se manifestent les tendances mondiales dans ce domaine ?
Abdelmajid Belaïche : Tout d’abord, il faut rappeler que le contexte mondial des prix des médicaments est caractérisé par deux tendances lourdes mais antagonistes. Au Maroc, nous retrouvons pratiquement les mêmes tendances. D’une part, le ministère de la Santé procède régulièrement à des révisions des prix publics de vente (PPV), le plus souvent à la baisse et qui concernent principalement les médicaments princeps matures et des médicaments génériques. Ainsi, le nombre des bulletins officiels incluant de nouvelles listes de prix, publiés depuis avril 2014, ont atteint 60 B.O, incluant aussi les listes des prix des nouveaux médicaments lancés au Maroc. Malheureusement, ces baisses des prix censées profiter aux patients et aux caisses des organismes gestionnaires de l’assurance maladie, sont largement contrebalancées par les prix des nouveaux médicaments innovants. Ces derniers atteignent parfois plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de dirhams... - Lire cet article
Le président directeur général de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), Mehdi Dridi, a reconnu que l’institution traverse une crise de liquidités due à l’augmentation de la dette des Caisses sociales et des hôpitaux publics à son égard, ce qui l’a contrainte à réduire ses commandes en médicaments importés et à prolonger les délais de paiement de ses fournisseurs étrangers.
Cependant, dans une interview accordée à l’agence TAP, Dridi a estimé que la Pharmacie centrale peut maintenir ses équilibres financiers et rembourser ses dettes envers les laboratoires internationaux, tout en garantissant l’approvisionnement en médicaments, mais à condition de mettre en œuvre une série de réformes profondes, telles que la levée de la compensation sur les médicaments ayant un équivalent fabriqué en Tunisie et la rationalisation de la consommation de médicaments dans les hôpitaux... - Lire cet article
C’est avec un esprit optimiste et déterminé que le ministre de l’Industrie de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a participé à la cérémonie d‘inauguration du laboratoire central de l’Agence National des Produits Pharmaceutiques (ANPP), qui est désormais équipé de dispositifs aux normes internationales. Par la même occasion, le ministre a fait le point sur les avancées du secteur pharmaceutique en Algérie, et a dressé un plan ambitieux, visant à couvrir les besoins du marché en médicaments essentiels pour atteindre une autosuffisance à 85 % avant 2025.
Avec 213 usines locales, l’Algérie couvre aujourd’hui 75 % de ses besoins en médicaments essentiels, marquant une croissance notable depuis quelques années. Cependant, afin de limiter le recours aux importations, le gouvernement met le cap sur un objectif de 80 à 85 % d’ici la fin de l’année en cours... - Lire cet article
Soucieux de promouvoir de manière dynamique l’accès de ses populations à une prise en charge médicale de meilleure qualité, le Sénégal développe une politique ardue de relance de son industrie pharmaceutique. Le pays prévoit de produire, d’ici 2035, la moitié des médicaments dont il a besoin. Des actions sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour le professeur Serigne Omar Sarr du laboratoire analytique et bromatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’État doit d’abord travailler à mettre en place des grandes unités de recherche qui mutualiseront les compétences de différentes universités. Pour atteindre la souveraineté pharmaceutique, il soutient que le Sénégal devra orienter les industries existantes vers la qualité pour faire labelliser ses produits, ce qui est un gage de confiance. Entretien.
Dans quel état est l’industrie pharmaceutique au Sénégal ?
Il y a eu le plan de relance qui a été évalué, il n’y a pas longtemps. Et je pense qu’il y a une nouvelle dynamique avec les nouvelles autorités qui parlent surtout du développement de l’industrie pharmaceutique. C’est vrai qu’au Sénégal, souvent, on est très ambitieux au départ. Les idées sont très bonnes, mais on pèche surtout dans la mise en œuvre. Il ne suffit pas d’avoir de la volonté, des ambitions et des objectifs. Il faut aussi avoir des stratégies surtout de mises en œuvre efficaces. C’est cela notre difficulté. Vous avez certes des noms d’industries qui rencontrent des difficultés, des noms d’industries qui se battent pour exister. Dans tous les pays du monde, l’industrie est accompagnée soit par les États, soit par le secteur privé, ou soit par le partenariat public-privé. Il y a des facteurs qui impactent lourdement sur la rentabilité et la compétitivité de nos industries. Ce sont les facteurs de production. C’est aussi un système réglementaire adapté, agile et approprié. Il en est de même des politiques d’incitation pour ces industries-là... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a fait savoir que l’Algérie disposait de 213 usines de production de médicaments couvrant 75% des besoins du pays en médicaments essentiels.
Ce taux augmentera à 85% fin 2024 avec l’entrée en service de six (6) nouvelles usines de production des anticancéreux, qui devraient produire 70% de différents types d’anticancéreux, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse animée en marge de l’inauguration du Laboratoire central de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP)... - Lire cet article
Contacté par nos soins, le vice-président de l’Association nationale des pharmaciens algériens (ANPHA) met en avant l’importance de cette infrastructure. Il souligne que la réhabilitation de ce laboratoire et l’ajout de salles blanches garantissent la conformité des produits pharmaceutiques aux normes de qualité et de sécurité les plus rigoureuses.
Abdellah Boulkroune affirme que, bien que tous les médicaments fabriqués localement sont soumis à des contrôles stricts, ce nouveau laboratoire moderne, qui répond aux critères internationaux, renforcera davantage la sécurité et la qualité des produits proposés aux patients algériens. «Avec des standards de contrôle élevés, nous assurons une qualité irréprochable de nos produits pharmaceutiques, consolidant ainsi la confiance des citoyens dans les médicaments disponibles sur le marché», a-t-il précisé. Dans un contexte mondial où la souveraineté sanitaire est cruciale, il ajoute que cette modernisation représente une avancée stratégique pour atteindre l’autonomie en matière de santé, en produisant localement pour répondre aux besoins nationaux... - Lire cet article
Le laboratoire de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), conforme aux normes internationales, contribuera à promouvoir la production locale des médicaments en apportant des garanties sur leur qualité. C’est ce qu’a indiqué, ce mardi, Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.
A l’occasion de l’inauguration du laboratoire de l’ANPP, M. Aoun a déclaré que cette nouvelle installation est « le fruit d’un partenariat continu entre l’Algérie et l’Allemagne ». Il a ajouté que ce projet répond aux normes internationales et permettra de satisfaire la demande croissante en médicaments. Il a également affirmé que « l’Algérie est ambitieuse dans le domaine de la production pharmaceutique et vise à renforcer la production de médicaments, tout en garantissant leur qualité »... - Lire cet article
L'Association de distribution pharmaceutique africaine (ADPA) a organisé, du 21 au 23 octobre 2024 à Douala, au Cameroun, sa troisième Assemblée thématique sur le thème « Disponibilité et amélioration de l'accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines ». Cet événement a été inauguré en présence, entre autres, de Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique du Cameroun, Roger Mbassa Ndine, maire de Douala, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur du Littoral, et Franck Nana, président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens du Cameroun. Cette rencontre a permis, à travers trois sessions, de mettre en lumière le rôle des partenariats public-privé dans la distribution pharmaceutique en Afrique, d'aborder les tendances, défis et urgences du secteur, ainsi que de renforcer le système de contrôle et de régulation sur le continent.
Comme l'a rappelé Lahcen Senhaji, président de l'ADPA : « L'objectif de cette Assemblée thématique est de discuter ouvertement des défis et des opportunités liés à la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique en Afrique », avant d'ajouter : « Les recommandations issues de cette Assemblée thématique serviront aux opérateurs pharmaceutiques et aux décideurs des pays où l'ADPA est représentée pour améliorer l'accès aux médicaments de qualité »... - Lire cet article
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