La Tunisie passe pour un pays dont l’industrie pharmaceutique est parmi les plus en vue en Afrique et au Moyen-Orient. Sa taille a été évaluée à 2,15 milliards de dollars en 2023 et le revenu total devrait croître de 12,9 % entre 2024 et 2030, atteignant près de 5,03 milliards de dollars.
Il est un fait que le marché pharmaceutique en Tunisie est un secteur clé dans la région de l’Afrique du Nord, avec un équilibre bien établi entre la fabrication locale et les importations. L’industrie pharmaceutique du pays a connu une croissance significative, stimulée par une demande croissante de médicaments génériques et de marque.
Le marché tunisien est soutenu par son infrastructure croissante et son positionnement stratégique en tant que porte d’entrée pour les exportations pharmaceutiques, en particulier vers d’autres pays africains. La production nationale joue un rôle essentiel pour garantir l’accès aux médicaments essentiels, les entreprises locales et internationales contribuant activement au développement du secteur, souligne une étude menée par OpenPR.
La distribution des médicaments est sécurisée
« La distribution des médicaments en Tunisie est contrôlée et sécurisée », a assuré, mercredi, la secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), Thouraya Ennaifer.
Dans une déclaration aux médias en marge du premier Congrès de la Pharmacie de Sfax, Ennaifer a souligné que « la bonne gouvernance du secteur de la santé, des produits pharmaceutiques et de leurs circuits de distribution, ainsi que les lois encadrant la profession et l’inspection pharmaceutique, permettent de sécuriser les circuits des médicaments, contrairement aux produits de santé, dont les circuits de distribution et les prix manquent encore de régulation ».
Elle a précisé que le monopole de la Pharmacie Centrale de Tunisie sur l’importation et la fixation des prix des médicaments permet non seulement un meilleur contrôle des coûts, mais aussi un accès équitable à des produits de qualité, souvent à des tarifs préférentiels par rapport aux marchés internationaux... - Lire cet article
Dakar, 11 juil (APS) – L’AIDS Healthcare Foundation (AHF), une organisation mondiale de lutte contre le Sida, appelle les parties prenantes dont la firme pharmaceutique Bavarian Nordic, à réduire le prix du vaccin contre le Mpox et à transférer la technologie aux fabricants régionaux.
Elle appelle également les pays riches à faire don de doses de vaccin provenant de leurs stocks existants afin de garantir un accès équitable sur l’ensemble du continent africain.
Dans un communiqué de presse, l’AHF dit s’inquiéter particulièrement de ‘’l’accaparement des vaccins par les pays développés, du coût élevé des vaccins et de la réticence des entreprises pharmaceutiques à partager leur technologie et leur savoir-faire avec les fabricants africains qualifiés’’.
Sous ce rapport, elle prévient que ‘’si ces problèmes ne sont pas résolus, ils pourraient gravement compromettre la capacité de l’Afrique à faire face à l’épidémie actuelle de Mpox et aux futures crises sanitaires’’.
L’AHF signale que ‘’le 24 juin, la Sierra Leone représentait 41 % des cas signalés de Mpox en Afrique, avec 4 350 cas confirmés et 28 décès depuis le 10 janvier”.
”Depuis fin mars, seulement 40 000 personnes ont été vaccinées, principalement des agents de santé de première ligne et des groupes à haut risque, notamment les personnes vivant avec le VIH. Avec une capacité d’isolement limitée et seulement deux contacts tracés par cas confirmé, la réponse est sous tension”, rapporte l’AIDS Healthcare Foundation (AHF)... - Lire cet article
Thouraya Neifer, Secrétaire Générale de l’Ordre des pharmaciens, a confirmé que la Direction régionale de la santé de Sfax a organisé, le mercredi 9 juillet 2025, le premier congrès pharmaceutique régional sous le thème « La bonne gouvernance en pharmacie ». Ce congrès s’est déroulé sous la supervision du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, en présence de nombreux cadres médicaux et de santé, aux niveaux national et régional, ainsi que des différents acteurs du secteur de la santé.
Lors de son intervention à l’émission « Expresso » ce jeudi 10 juillet 2025, la Dr. Neifer a souligné l’importance d’instaurer une bonne gouvernance au sein des centres de santé de base et des institutions publiques. Elle a insisté sur le fait que c’est un pilier essentiel pour assurer une bonne gestion des ressources et garantir la fourniture efficace et transparente des médicaments et des produits de santé aux citoyens.
Elle a également expliqué que le congrès a abordé les circuits de distribution des médicaments et autres produits de santé. Elle a précisé que ce secteur est encadré légalement par les lois 73, 55 et 69, en plus de la loi sur l’inspection pharmaceutique. Selon elle, cela garantit une distribution rigoureuse et sûre, empêchant l’infiltration de médicaments contrefaits.
Dans un contexte similaire, la Dr. Neifer a salué l’importance du monopole de l’État sur l’importation des médicaments via la Pharmacie Centrale. Elle a estimé que ce choix stratégique assure la sécurité de la chaîne d’approvisionnement et renforce la confiance des citoyens dans les médicaments disponibles. Elle a également défendu l’octroi par l’État aux pharmaciens du droit exclusif de distribuer et de délivrer les médicaments, compte tenu de l’efficacité scientifique du secteur et des mécanismes de contrôle efficaces que cela permet, empêchant ainsi l’entrée de médicaments illégaux sur le marché... - Lire cet article
La distribution des médicaments en Tunisie est soumise à un système de contrôle strict et sécurisé, a affirmé Thouraya Ennaifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), lors du premier Congrès de la Pharmacie de Sfax.
Mme Ennaifer a mis en avant la solidité du dispositif national, basé sur une gouvernance rigoureuse du secteur pharmaceutique, un cadre législatif clair et une inspection active. Selon elle, ces éléments garantissent la traçabilité et la sécurité des médicaments, contrairement aux autres produits de santé, dont les circuits de distribution restent encore insuffisamment régulés.
Elle a également souligné le rôle central de la Pharmacie centrale de Tunisie, qui détient le monopole de l’importation et de la fixation des prix des médicaments. Ce modèle, selon elle, permet de contrôler les coûts tout en assurant un accès équitable à des produits de qualité, souvent proposés à des prix inférieurs à ceux du marché international.
Cette stratégie repose sur trois axes majeurs : l’expertise scientifique des équipes de la Pharmacie Centrale, la sécurisation des circuits de distribution, et l’application stricte de la réglementation en vigueur. Mme Ennaifer a salué cette approche, en place depuis l’indépendance, comme un pilier fondamental de la sécurité sanitaire du pays.
Elle a par ailleurs précisé que les tensions d’approvisionnement en médicaments concernent le monde entier, mais que la Tunisie parvient à limiter leur impact grâce à ses mécanismes de régulation et à l’engagement de ses professionnels. Quant aux médicaments coûteux, notamment les traitements innovants, ils sont généralement pris en charge par l’État.
Le Congrès de la Pharmacie de Sfax, organisé par la direction régionale de la santé sur le thème de la « bonne gouvernance en pharmacie », a réuni de nombreux experts pour aborder des questions cruciales telles que la disponibilité des médicaments, les causes des pénuries, les besoins nationaux et les perspectives de coopération internationale. - Lire cet article
La Tunisie dispose depuis son indépendance d’un modèle original et rigoureux en matière de gestion du marché des médicaments. Selon la Dre Thouraya Nifer, secrétaire générale du Conseil de l’Ordre des pharmaciens, l’État exerce un contrôle total sur l’importation et la distribution des médicaments à travers la Pharmacie centrale. Ce monopole vise à garantir des circuits fermés, sécurisés et soumis à une stricte surveillance.
Lors de la première édition du Congrès de la pharmacie tenue à Sfax sous le thème « la gouvernance dans le secteur pharmaceutique », la responsable a souligné que ce système est l’un des piliers de la sécurité sanitaire nationale.
Trois piliers pour un monopole justifié
Nifer a détaillé les trois principales justifications du monopole étatique sur l’importation des médicaments:
- L’expertise scientifique disponible permet de négocier les prix et d’assurer la qualité des produits importés.
- La sécurisation des circuits de distribution, afin d’éviter les fuites, la contrebande et les pratiques spéculatives.
- L’application de lois strictes, essentielles pour maintenir l’équilibre du secteur pharmaceutique et la confiance des patients.
Grâce à cette organisation, la Tunisie parvient à maintenir des prix préférentiels par rapport au marché mondial, même pour les médicaments onéreux qui sont souvent pris en charge par l’État... - Lire cet article
Le diéthylène glycol (DEG) et l'éthylène glycol (EG) - des produits chimiques industriels utilisés dans les antigels, les colles et les liquides de frein - n'ont pas leur place en médecine. Pourtant, ils continuent tragiquement à apparaître dans des médicaments pédiatriques tels que les sirops contre la toux et le paracétamol, causant des dommages catastrophiques à des enfants dans le monde entier.
De la tristement célèbre tragédie du sulfanilamide Elixir en 1937 aux États-Unis à la mort déchirante de plus de 70 enfants en Gambie en 2022, l'histoire se répète. Des produits pharmaceutiques mal étiquetés, de qualité inférieure ou falsifiés, contaminés par le DEG/EG, entraînent une insuffisance rénale aiguë, des lésions neurologiques et, en fin de compte, la mort de nourrissons et d'enfants.
Cette crise a touché des pays comme l'Ouzbékistan, l'Indonésie, le Pakistan, le Cameroun, le Nigeria, la République démocratique populaire lao, les Maldives et la Micronésie. Le point commun ? Il s'agit pour la plupart de pays à revenu faible ou intermédiaire où les méthodes de détection complexes et coûteuses telles que la GC-FID ne sont pas accessibles.
Des enfants meurent. Non pas parce que les remèdes n'existent pas. Mais parce que la toxicité se cache sans être détectée dans ce qui devrait être un médicament sûr... - Lire cet article
Pharmacien spécialiste en hydrobromatologie et développeur, auditeur à l’agence nationale des produits pharmaceutiques ANPP, Dr Nazim Khoudour nous livre dans cet entretien les résultats de son enquête sur une problématique de santé publique qui mérite beaucoup d’attention. La carence en vitamine D surexprimée dans notre population et l’importance de la supplémentation.
La prescription et la consommation de la vitamine D dans notre pays affichent une forte progression ces dernières années, selon votre enquête. Quelles sont les proportions réelles de cette consommation ?
En apparence, on pourrait croire à une progression linéaire, mais les données que j’ai étudiées montrent plutôt une consommation globalement élevée, avec une moyenne d’environ 12 millions d’unités vendues chaque année entre 2019 et 2024. Cela représente plus de 72 millions d’unités sur six ans, uniquement dans le circuit officinal, c’est-à-dire les ventes en pharmacie du cholécalciférol en tant que médicament.
Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes de vitamine D sous forme de complément alimentaire, qui échappent à notre suivi. La consommation réelle est donc probablement bien supérieure.
Ce niveau de consommation n’est pas en soi préoccupant — au contraire, il témoigne d’une meilleure détection de l’hypovitaminose D par les médecins et d’une prise en charge accrue. C’est un signal encourageant qui montre que le corps médical est sensibilisé à cette carence.
Mais la supplémentation médicamenteuse reste une réponse individuelle : elle ne concerne que les patients diagnostiqués et traités. Une large partie de la population reste donc à l’écart. C’est pourquoi il est essentiel de penser à des stratégies de santé publique plus globales, qui agissent en amont et touchent l’ensemble de la population... - Lire cet article
La secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt), Thouraya Ennaifer, a affirmé mercredi 9 juillet 2025 que les prix des médicaments en Tunisie sont inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreux pays, grâce au soutien de l’État et à la régulation assurée par la Pharmacie centrale.
S’exprimant lors du premier forum national de la pharmacie organisé à Sfax sous le thème “La gouvernance dans le secteur pharmaceutique”, Ennaifer a indiqué que le système actuel d’importation, exclusivement confié à la Pharmacie centrale, permet de garantir à la fois la qualité des produits, la stabilité des prix et leur accessibilité pour les citoyens.
Concernant les perturbations constatées dans l’approvisionnement de certains médicaments, notamment ceux liés aux pathologies neurologiques et au cancer, elle a expliqué que cette situation résulte principalement de difficultés mondiales d’approvisionnement et de contraintes financières affectant les laboratoires tunisiens.
La responsable a toutefois souligné que la crise du manque de médicaments s’est atténuée par rapport aux années précédentes. Une stratégie conjointe entre les autorités de tutelle et les industriels locaux a été mise en place pour résoudre les problèmes de production et encourager l’industrie pharmaceutique nationale... - Lire cet article
Actuellement, l’Algérie atteint un taux de 80% de production locale de médicaments, avec même une saturation dans certaines catégories.
Dans ce cadre, un travail sera mené pour organiser le marché et orienter certains opérateurs vers la production de médicaments encore importés», c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim kouidri, lors d’une visite d’inspection effectuée dans plusieurs sites de production spécialisés dans l’industrie pharmaceutique et ce en compagnie du wali d’Alger, Mohamed- Abdennour Rabhi.
Ainsi, M. Kouidri a débuté sa tournée par une visite de l’usine Merinal qui œuvre, depuis plus de 23 ans, au développement de la production locale de médicaments essentiels et innovants, en s’appuyant sur les compétences nationales issues des universités et des centres de formation professionnelle algériens. Sur-place, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a non seulement inspecté les différents ateliers de production, mais a également pris connaissance des méthodes ainsi que les mécanismes de travail dans ladite entreprise.
De plus, M. Kouidri a pris part à un exposé détaillé sur cette entreprise qui a développé une large gamme de médicaments génériques et conclu des partenariats stratégiques avec des laboratoires de renom pour le transfert de technologies avancées. A noter que désormais, l’usine dispose de deux unités de production, dont le plus grand complexe pharmaceutique d’Algérie, ainsi qu’un centre de distribution national. En prime, elle exporte ses produits vers 12 pays. La seconde halte de la tournée a été effectuée au niveau du centre de recherche et de développement et d’innovation pharmaceutique du groupe Saidal.
Encore une fois, M. Kouidri a assisté à une présentation détaillée sur les activités du centre... - Lire cet article
Il s’agit d’un tournant dans la lutte contre le sida et la garantie que les innovations vitales atteignent les personnes qui en ont le plus besoin, où qu’elles vivent.
GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a annoncé aujourd’hui qu’il avait signé un contrat de mise à disposition avec Gilead Sciences pour procurer aux pays à revenu faible ou intermédiaire un médicament injectable à longue durée d’action pour la prévention du VIH, le lénacapavir. C’est la première fois qu’un produit de prévention du VIH sera introduit simultanément dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les pays à revenu élevé – une étape importante pour l’équité en matière de santé dans le monde.
Le contrat fait suite à l’approbation du lénacapavir, accordée en juin dernier par la Food and Drug Administration des États-Unis, pour la prévention du VIH, et représente l’une des avancées les plus significatives en la matière depuis des décennies. Le lénacapavir est le premier médicament à longue durée d’action pour la prophylaxie préexposition (PrEP) ne nécessitant que deux injections par an. Il s’ajoute aux options de prévention du VIH et apporte une solution efficace aux personnes qui sont stigmatisées, qui ont du mal à suivre leur traitement en continu avec les outils de PrEP existants ou qui sont confrontées à d’autres obstacles dans leur vie quotidienne.
« Cette avancée scientifique change complètement la donne », a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « Pour la première fois, nous disposons d’un outil qui peut fondamentalement infléchir la trajectoire de l’épidémie de VIH, à condition que nous puissions le proposer aux personnes qui en ont le plus besoin. Notre ambition est d’atteindre 2 millions de personnes avec la PrEP à longue durée d’action. Mais nous ne pourrons y parvenir que si le monde entier passe à l’action avec les ressources nécessaires. C’est un moment charnière, non seulement pour la lutte contre le sida, mais aussi pour le principe fondamental selon lequel les innovations vitales doivent atteindre toutes les personnes qui en ont le plus besoin, peu importe où elles vivent »...
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