La 11ème édition du Salon international du médicament, des dispositifs médicaux et de la parapharmacie (Senpharma) a été lancée mardi au Cicad de Diamniadio, où des expositions, panels et séances B2B sont au menu pour les deux jours que va durer l’activité. Le thème de cette édition porte sur «Innovation et solutions durables : vers une approche intégrée et inclusive». «Le Salon Senpharma, au fil des éditions, s’est imposé comme un espace stratégique de dialogue et d’engagement multisectoriel, réunissant décideurs, chercheurs, praticiens, industriels, régulateurs et partenaires. Cette 11e édition, placée sous le thème « Innovation et solutions durables pour la santé : vers une approche intégrée et inclusive», élargit justement le cadre au-delà du médicament, en réunissant toute la famille de la santé autour des enjeux d’innovation, d’intégration et de durabilité», a indiqué Serigne Mbaye, Secrétaire général du ministère de la Santé.
«L’innovation doit désormais être le moteur de nos pratiques quotidiennes. Elle est incontournable si nous voulons construire un système de santé accessible géographiquement et économiquement, résilient face aux crises, centré sur la prévention et ouvert à la sous-région, conformément à la vision portée par la Lettre de politique sectorielle du ministère de la Santé et de l’action sociale, en droite ligne de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050», a encore relevé M. Mbaye, s’exprimant lors de la cérémonie officielle.
Relevant les enjeux autour du médicament à travers ses aspects sanitaire, économique, de souveraineté et enfin géopolitique, le Secrétaire général du Msas a salué le travail que mène l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) en ce sens. Cette agence s’active pour que l’Autorisation sénégalaise de mise sur le marché (Amm) soit reconnue dans toute l’Afrique, et son action a permis de faire du Sénégal un des rares pays d’Afrique à disposer du Niveau de maturité 3 (Nm3) pour le médicament. «Je les engage à garder le rythme pour le maintien du Nm3, mais également pour l’atteinte prochaine du Nm3 vaccin», a exhorté M. Mbaye, évoquant deux initiatives en cours d’opérationnalisation dans cette voie vers la souveraineté pharmaceutique nationale...
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Bruxelles, le 25 juin 2025. Aujourd’hui, à l’occasion du Sommet mondial : santé et prospérité grâce à la vaccination tenu à Bruxelles, des leaders du monde entier ont fait des promesses de dons à Gavi, l’Alliance du Vaccin, totalisant plus de 9 milliards de dollars US. Le budget cible de Gavi pour sa prochaine période stratégique quinquennale de 2026 à 2030 (Gavi 6.0) est de 11,9 milliards de dollars US. D’autres engagements de donateurs sont attendus dans les mois à venir.
En outre, le Sommet s’est conclu sur un engagement de 4,5 milliards de dollars US de financement complémentaire de la part d’institutions de financement du développement, l’annonce par les fabricants de vaccins d’une réduction des prix pour les programmes soutenus par Gavi qui pourra atteindre 200 millions de dollars US – parallèlement à d’autres engagements en matière d’innovation et d’approvisionnement qui amélioreront l’équité d’accès aux vaccins essentiels – et une série de partenariats avec le secteur privé visant à transformer les systèmes de vaccination dans les pays à faible revenu, y compris un engagement d’ancrage de 40 millions de dollars US en faveur d’un nouveau Fonds pour l’intensification de l’innovation.
Les engagements pris aujourd’hui rapprochent considérablement Gavi de l’objectif de reconstitution des ressources de Gavi 6.0. L’organisation compte protéger 500 millions d’enfants contre des maladies évitables, prévenir entre 8 et 9 millions de décès, protéger le monde contre des épidémies mortelles de maladies comme le choléra, la mpox et Ebola au moyen de ses stocks de vaccins et générer 100 milliards de dollars US de retombées économiques pour les pays... - Lire cet article
Au Togo, l’Assemblée nationale a ouvert, hier mardi 24 juin 2025, un séminaire de haut niveau sur la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés.
Organisée en partenariat avec le ministère de la Santé et la Fondation Brazzaville, la rencontre de deux jours vise à mobiliser les députés autour d’un renforcement du cadre législatif et d’une meilleure appropriation des enjeux sanitaires et économiques liés à ce phénomène.
Pour le président de l’Assemblée, Kodjo Adédzé, il s’agit d’« un appel à l’éveil des consciences » pour protéger les citoyens et réaffirmer la volonté des législateurs de devenir « des remparts contre cette injustice ».
À ses côtés, le ministre de la Santé, Pr Tchin Darre, a insisté sur les dangers que représentent ces produits « qui compromettent la couverture sanitaire universelle et minent la confiance dans le système de santé ».
Les travaux font d’ailleurs écho à l’Initiative de Lomé, lancée en 2020, qui vise à harmoniser les législations africaines, avec l’appui de textes internationaux comme la Convention MEDICRIME ou le traité de l’Agence Africaine du Médicament.
Avec 70 à 90 % des médicaments consommés en Afrique importés, le risque d’infiltration de produits contrefaits reste élevé. D’où l’appel du DG de la Fondation Brazzaville, Foulo Basse, à renforcer la production locale et à former les futurs chercheurs africains... - Lire cet article
Du 24 au 26 juin 2025, s’est tenu au Parc des Expositions d’Abidjan le Medical Expo, salon international dédié à la médecine, aux soins de santé et à la pharmacie, placé sous le patronage du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. Organisé par ATLMEXPO, ce forum d’envergure a rassemblé des experts, industriels, autorités sanitaires et opérateurs économiques venus de divers horizons pour échanger sur les perspectives et les défis du secteur médical en Afrique de l’Ouest.
L’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), conduite par son Directeur Général, le Dr Assane Coulibaly, y a pris part à travers la tenue d’un stand institutionnel et l’animation de panels de haut niveau. La première journée du salon, particulièrement riche, a été marquée par deux interventions majeures du Dr Assane Coulibaly. La première portait sur les opportunités d’investissement dans le secteur des dispositifs et consommables médicaux, un marché en pleine croissance évalué à 4,49 milliards USD en 2023 et projeté à 7,8 milliards USD d’ici 2032.
À cette occasion, le Directeur Général de l’AIRP a souligné l’importance d’un cadre réglementaire solide, incitatif et protecteur, condition essentielle à l’attractivité du marché ivoirien et à la sécurité des usagers. La seconde intervention a abordé les enjeux de l’industrie pharmaceutique et les modèles de production en Côte d’Ivoire, mettant en lumière les efforts nationaux pour renforcer la fabrication locale de médicaments, encourager les investissements structurants et asseoir une régulation rigoureuse, gage de qualité et de confiance.
Par sa participation à ce rendez-vous stratégique, l’AIRP réaffirme son engagement en faveur d’une régulation pharmaceutique performante, au service de la santé publique et du développement du secteur en Côte d’Ivoire. - Lire cet article
Depuis plusieurs mois, de nombreux médicaments manquent à l’appel dans les pharmacies privées. Et lorsqu’ils refont surface sur les étagères d’officines, leur prix a été majoré et le public a du mal à s’y retrouver. Sadeck Vawda, directeur général de la société pharmaceutique Unicorn (MSJ Ltd), une référence dans le milieu pharmaceutique local, en donne les raisons et fait le point sur l’industrie pharmaceutique en général pour aider le public à définir les rôles de tout un chacun et à y voir plus clair.
Avant d’arriver sur les étagères des pharmacies à Maurice, quel est le parcours d’un médicament ?
Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de l’industrie, définissons tout d’abord ce qu’est un médicament. Il s’agit de toute substance, autre qu’un aliment, utilisée pour prévenir, diagnostiquer, traiter ou soulager les symptômes d’une maladie ou d’un état anormal. Il y a deux types de médicaments: ceux innovateurs et les génériques. Le médicament innovateur ou original est issu de la recherche. Le générique est le terme donné au médicament commercialisé après la chute du brevet de l’original. Le générique doit avoir la même composition, la même forme pharmaceutique, soit gélules, comprimés ou sirops comme l’était le médicament original, et la même bioéquivalence que celui-ci, c’est-à-dire la même biodisponibilité qui est la vitesse et quantité de principe actif libéré dans l’organisme. Les trois piliers pour un médicament sont sa qualité, ce qui signifie que le produit doit être fabriqué dans des conditions garantissant sa qualité et sa pureté, son efficacité, soit qu’il doit remplir son rôle de traiter et de prévenir la maladie pour laquelle il est destiné et sa sécurité ou innocuité, c’est-à-dire qu’il ne doit pas provoquer des effets indésirables graves ou inacceptables.
Le parcours du médicament original de sa découverte jusqu’à sa mise sur le marché prend du temps. Il y a la recherche d’abord et le développement du prototype, les essais précliniques sur les animaux, les essais cliniques sur l’humain, en trois phases, l’autorisation de mise sur le marché, la commercialisation et la surveillance post-commercialisation. C’est un processus longet coûteux. Entre la découverte d’un médicament et sa mise sur le marché, il peut s’écouler dix à 12 ans pour un taux de succès de 5 %. Un brevet est déposé pour une durée de 20 ans à partir de la découverte. Ce qui fait que le laboratoire a en moyenne huit à dix ans pour récupérer son investissement avant que les génériques n’arrivent sur le marché... - Lire cet article
Ils arrivent souvent aux urgences avec une anémie sévère, des douleurs abdominales, lors d’épisodes de crise particulièrement douloureux et dangereux. Des milliers d’enfants souffrant des formes graves de drépanocytose sont pris en charge chaque année dans les hôpitaux d’Afrique subsaharienne où travaillent les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF). Une poignée est aujourd’hui traitée avec de l’hydroxyurée, un médicament qui permet de prévenir les crises sévères. Au-delà du traitement symptomatique, une prise en charge dédiée, plus intégrée et préventive est désormais développée au Niger, et devrait être étendue à d’autres projets MSF de la région.
Maladie génétique héréditaire la plus fréquente dans le monde, la drépanocytose touche plus de 5 millions de personnes. 150 millions sont porteuses de ce trait génétique et selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 240 000 enfants atteints de drépanocytose naissent chaque année en Afrique. Une majorité d’entre eux décèdent avant l’âge de cinq ans des suites de complications liées à la maladie telles que des infections graves, des crises vaso-occlusives ou encore de détresse respiratoire.
Pourtant des techniques de dépistage rapide et des traitements existent, permettant d’améliorer leurs chances de survie et leur qualité de vie.
La greffe de moelle osseuse est à ce jour le seul traitement curatif de la maladie, et récemment, de nouvelles techniques qui se basent sur la thérapie génique obtiennent des résultats prometteurs notamment aux Etats Unis et au Royaume uni.
Au Niger, où près d’une personne sur quatre est porteuse du gène drépanocytaire, c’est un enjeu de santé publique qui mobilise les autorités sanitaires, dont le Centre national de référence de la drépanocytose à Niamey, des acteurs médicaux comme MSF, et des associations de la société civile... - Lire cet article
Abuja (Agence Fides) – Au cours des dernières semaines au Nigeria, un vaccin contre la fièvre de Lassa développé par des chercheurs locaux a montré des signes d’efficacité dans la lutte contre cette maladie qui, au cours du premier semestre 2025, a enregistré 747 nouveaux cas et 142 décès dans ce pays africain. C'est Simeon Agwale, directeur général de la société pharmaceutique nigériane Innovative Biotech, qui a annoncé cette nouvelle. Le vaccin a été développé sous licence de l'université de Melbourne et les doses destinées à l'expérimentation ont été produites aux États-Unis, en attendant que les infrastructures nécessaires soient construites au Nigeria.
Pour le géant africain, la possibilité de développer de manière autonome et de produire le vaccin contre une maladie qui continue de le frapper – le taux de mortalité a augmenté par rapport à 2024 – représente un résultat significatif, signe d'une tendance positive en matière de développement de vaccins sur tout le continent.
Plusieurs pays africains cherchent à augmenter leur production interne de vaccins, une priorité qui s'est renforcée depuis la pandémie. En 2022, le Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique (Pavm) a été créé dans le but de produire 60 % des besoins en vaccins de l'Afrique d'ici 2040 (à l'heure actuelle, ce pourcentage n'est que de 1 %).
Le problème de la production des vaccins est également lié aux phases de conception et de développement. Selon le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc), le département de l'Union africaine chargé de la prévention et du contrôle des maladies, en 2024, on comptait vingt-cinq projets de vaccins sur tout le continent : quinze en phase initiale de développement, cinq avec une capacité de production mais sans capacité de transfert, cinq avec une capacité de production et une capacité de transfert. Ces chiffres sont encourageants et sont renforcés par le fait qu'il existe au moins une dizaine d'entreprises pharmaceutiques actives sur tout le continent, notamment au Nigeria, au Maroc, en Égypte, en Afrique du Sud et en Algérie. Tous ces aspects contribuent à renforcer l'écosystème vaccinal qui a déjà porté ses fruits dans le passé, comme le vaccin contre Ebola développé après l'épidémie de 2013 en Afrique de l'Ouest... - Lire cet article
Face à des pénuries de médicaments devenues récurrentes et profondément déstabilisantes pour le système de santé, l’édition 2025 des Pharma Days a placé cette problématique au cœur de ses échanges. Causes multiples, responsabilités partagées et leviers d’action… retour sur une crise structurelle et les pistes proposées pour en sortir.
La pénurie de médicaments ne relève plus de l’exception. Elle s’installe dans la durée et perturbe gravement la chaîne de soins. En effet, ce qui n’était autrefois qu’un incident logistique ponctuel est en train de devenir une réalité structurelle dans de nombreux pays, notamment au Maroc.
Antibiotiques, collyres, anticancéreux, traitements pour l’hypertension, le diabète ou l’épilepsie... les pénuries ne font plus de distinction. Tous les segments thérapeutiques sont désormais exposés. C’est dans ce contexte préoccupant que l’Amicale des pharmaciens du Maroc (APM) a organisé, le samedi 14 juin au Palais des Congrès Rabat Bouregreg, l’édition 2025 de Pharma Days. Cette rencontre a choisi cette année de mettre la lumière sur la crise des pénuries. Deux panels ont été entièrement consacrés à cette problématique, réunissant professionnels, experts, industriels et représentants des autorités sanitaires.
Les pharmaciens en première ligne face au désarroi des patients
Les participants ont ainsi souligné que ces pénuries impactent l'exercice du pharmacien, qui doit faire face au mécontentement des patients, particulièrement lorsqu'il ne dispose d'aucune alternative à leur proposer. «Depuis deux décennies, les pénuries sont passées du stade conjoncturel au stade structurel... - Lire cet article
Le cannabis thérapeutique s’impose comme un enjeu stratégique au Maroc, et Pharma5 entend bien y jouer un rôle majeur. Sa présidente directrice générale (PDG), Mia Lahlou Filali, affirme que cette filière est désormais une priorité stratégique pour le laboratoire, qui travaille depuis quatre ans à maîtriser toute la chaîne de valeur.
Le cannabis thérapeutique s’impose aujourd’hui comme un enjeu clé dans le secteur pharmaceutique au Maroc. Pour Pharma5, acteur majeur du médicament au Royaume, il constitue une priorité stratégique, comme le souligne Mia Lahlou Filali, PDG du laboratoire.
Depuis quatre ans, l’entreprise investit dans cette filière avec un objectif clair: maîtriser l’intégralité des étapes clés de la chaîne de valeur. «Nous avons obtenu une autorisation de mise sur le marché pour un médicament contre l’épilepsie l’année dernière. Ce produit, conçu à partir d’un cannabis 100% marocain, sera bientôt lancé au Maroc», relate la dirigeante.
Selon elle, Pharma5 ne se limite pas à la mise à disposition de médicaments, mais s’engage également dans les préparations magistrales et les compléments alimentaires, élargissant ainsi l’offre thérapeutique basée sur cette plante... - Lire cet article
Le ministère de la Santé a récemment présenté un nouveau modèle de fixation des prix des médicaments, visant à concilier l’amélioration de l’accès aux traitements avec la préservation de la soutenabilité financière du système de santé. Cette réforme, largement commentée par les experts, entend rationaliser la tarification pharmaceutique en s’appuyant sur un cadre plus équilibré entre les enjeux économiques et les besoins des patients.
Ce nouveau dispositif repose sur trois piliers fondamentaux. Le premier consiste à fixer les prix publics de vente (PPV) uniquement pour les médicaments remboursables ou susceptibles de l’être, ce qui limite la portée des contrôles tarifaires aux traitements pris en charge par l’assurance maladie. Le second axe prévoit une révision optimisée des PPV, tant pour les médicaments princeps que pour les génériques. Enfin, un mécanisme innovant instaure un double prix, facial et remisé non divulgué, destiné aux médicaments les plus coûteux pour le système de santé.
Cette double tarification cible principalement les traitements qui représentent la majeure partie des remboursements des caisses d’assurance maladie. Une étude récente révèle que seulement 150 médicaments concentrent 54 % des remboursements, et 17% concernent des traitements dont le prix dépasse 10.000 dirhams par boîte. Pour maîtriser cette dépense, le ministère introduit un système de prix négociés confidentiels, permettant aux laboratoires de proposer un tarif de cession inférieur au prix facial sans divulguer ce montant. Cette pratique, déjà utilisée dans plusieurs pays européens, vise à éviter que d’autres marchés ne prennent ce prix comme référence, tout en garantissant l’accès à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article
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