Porté par une ambitieuse stratégie industrielle et un partenariat public-privé inédit, le projet MARBIO, nouveau nom de Sensyo Pharmatech, amorce une montée en puissance décisive. À Benslimane, le futur site de production de vaccins vise à faire du Royaume un acteur continental de référence en biotechnologies.
Après une phase de retard technique au démarrage, le projet MARBIO — ex-Sensyo Pharmatech — franchit une étape symbolique avec la signature d’un accord de fourniture de 5,5 millions de doses de vaccins au profit du ministère de la Santé. Ce premier contrat, à forte portée politique et sanitaire, confirme l’opérationnalisation progressive d’un chantier industriel stratégique lancé sous l’impulsion directe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Basée à Benslimane, l’usine MARBIO se positionne comme le futur fleuron de la bioproduction pharmaceutique au Maroc. Le complexe intègre trois lignes de production à haut rendement, un centre de formation ainsi qu’une académie biologique, avec un objectif affiché de 900 millions de doses par an à pleine capacité. Une ambition qui place déjà le site dans la catégorie des plus grandes plateformes de fabrication vaccinale en Afrique.
Ce changement d’échelle est également financier. Le capital social de l’entreprise, initialement établi à 10 millions de dirhams, a été porté à 1,4 milliard de dirhams, illustrant la volonté des actionnaires, publics comme privés, de créer un champ biopharmaceutique souverain, à même de répondre aux défis sanitaires du continent, de manière autonome et durable... - Lire cet article
Le laboratoire Horus Pharma (Nice) poursuit son implantation en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient et franchit une nouvelle étape de son expansion internationale.
Déjà présent dans plus de 30 pays, Horus Pharma accélère son expansion internationale avec 8 nouveaux pays couverts par des accords de distribution en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient, sur les marchés suivants : Tunisie, Liban, Qatar, Koweit, Bahrein, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman.
Horus Pharma, deuxième laboratoire ophtalmologique indépendant en France et acteur de référence en Europe, franchit une nouvelle étape stratégique dans son développement international avec la distribution de ses solutions ophtalmologiques en Afrique du Nord, au Proche et Moyen-Orient. Avec 8 nouveaux pays couverts, Horus Pharma positionne cette région comme un levier de croissance majeur pour les années à venir.
Une implantation stratégique dans une région à fort potentiel
Grâce à ces contrats de distribution réalisés sur une large partie du territoire, l’entreprise poursuit sa pénétration du marché, appuyée par le programme #ETIncelles, dont elle est lauréate depuis 2023. De fait, le marché de l’ophtalmologie au Proche et Moyen-Orient est en pleine expansion. Souvent associés au marché africain par l’industrie pharmaceutique, ils représentaient à eux deux 3 milliards de dollars en 2024, et devraient atteindre 4,5 milliards d’ici 2032*, dont les principaux contributeurs sont l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis, d’Israël et de la Turquie sur lesquels Horus Pharma est présent. Cette dynamique est portée par plusieurs facteurs : le vieillissement de la population, l’augmentation de la prévalence des maladies oculaires (cataracte, glaucome, DMLA, rétinopathie diabétique), et l’adoption rapide de nouvelles technologies médicales (OCT, intelligence artificielle, télémédecine)... - Lire cet article
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida menace de fermer certaines pharmacies et plusieurs autres sont sous analyse et risqueraient le même sort. Les pharmaciens ne comprennent pas cette mesure et veulent des éclaircissements.
Dans la capitale économique Bujumbura, les pharmacies s’ouvrent telles des boutiques. A chaque coin de rue, il y’a une pharmacie. Aussi nombreuses soient elles, chaque pharmacie a son propre nom. Tantôt « Pharmacie du coin », « Pharmacie irakoze » ou encore « Pharmacie la permanence ». Chaque propriétaire trouve un nom qui lui convient.
Dans la séance plénière du 26 juin 2025, Lydwine Baradahana, ministre ayant la santé dans ses attributions a fait savoir que 2 700 pharmacies vont être fermées et 4 300 autres sont sous analyse en avançant que le pays n’a besoin que de seulement 1 400 pharmacies : « Les petites pharmacies implantées dans les quartiers gênent le système pharmaceutique. »
Une pharmacienne au nord de la capitale économique ne cache pas son indignation. « Ils veulent nous envoyer dans la rue, je ne trouve pas d’autres explications. Nous n’avons pas pu avoir du travail dans les hôpitaux, et voilà qu’ils veulent nous sortir d’ici. »
Dans sa pharmacie, une note attestant son autorisation de travailler, signée par l’ancien ministre Thadée Ndikumana, est accrochée sur une étagère. La note date de 2011... - Lire cet article
Le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d'expertise (Lanacome) s’engage à accompagner la société François Santé “concepteur du Bome François". C'est l'objet de la cérémonie de la signature de la convention du 04 juillet 2025 à Yaoundé, entre les deux parties.
La convention signée vendredi dernier vise à : contrôler la qualité des produits de la société François Santé Sarl pour certifier leur qualité et valoriser un made in Cameroon répondant aux normes internationales; de former de manière continue et d’encadrer la société François Santé Sarl dans les domaines des bonnes pratiques de laboratoire, l’analyse et la gestion des risques sanitaires et de la sécurité sanitaire des produits destinés à la consommation.
La société François Santé a fait face à plusieurs obstacles dans son désir de certification de ses produits. Aussi la cérémonie de vendredi dernier a-t-elle offert une opportunité à la société François Santé “concepteur du Bome François”, de s'attacher les services du Lanacome, dans le but de se faire accompagner en vue de la certification de ses produits aux normes internationales.
Pour François EKOUMA ANANGA, le PDG de la société François Santé, l'’objectif est aussi de bénéficier de la formation continue de son personnel à des bonnes pratiques des laboratoires, de l’analyse et de la gestion des risques sanitaires. "La société François Santé s’engage de ainsi à respecter scrupuleusement toutes les obligations contenues dans la convention, objet de la signature afin de lui assurer un plein succès pour que vive le partenariat public-privé", a assuré le promoteur... - Lire cet article
Une politique pharmaceutique forte est la colonne vertébrale d’un système pharmaceutique qui fonctionne bien, car elle garantit une harmonisation tout au long de la chaîne de valeur, depuis la sélection et l’approvisionnement jusqu’à la réglementation, la distribution, l’utilisation rationnelle, la prescription et la surveillance.
C’est ce qu’a déclaré Anne Marie Ancia, représentante de l’OMS à Maurice, lors du lancement d’un atelier de trois jours organisé par le ministère de la Santé et bienêtre et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la National Medicines Policy, la semaine dernière. Sarwansingh Purmessur, Senior Chief Executive du ministère de la Santé et du Bien-être, a également assisté à cet événement.
Sarwansingh Purmessur a souligné l’importance cruciale d’une politique nationale globale en matière de médicaments qui servira de cadre tant pour le secteur public que pour le secteur privé. «L’absence d’une politique nationale bien définie pourrait entraîner des méthodes disparates en matière d’approvisionnement, de distribution et d’utilisation rationnelle des médicaments, ce qui explique pourquoi la politique nationale en matière de médicaments a été mise en place», a-t-il déclaré... - Lire cet article
La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc alerte sur la vente illégale de compléments alimentaires à base de plantes médicinales hors circuit officinal.
Dans un courrier adressé au ministre de la Santé ainsi qu’au directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a tiré la sonnette d’alarme sur la commercialisation illégale de certains compléments alimentaires à base de plantes médicinales. Ces produits, qui relèvent du monopole exclusif des pharmacies d’officine selon l’article 30 de la loi 17-4, sont pourtant vendus librement sur des plateformes non agréées.
La plainte porte sur plusieurs compléments alimentaires commercialisés hors circuit officiel, avec à titre d’exemple des produits utilisés pour le traitement du stress, de l’anxiété ou de l’insomnie, parmi lesquels figurent des extraits de plantes reconnus par les pharmacopées européenne (UE) et américaine (USP). La Confédération souligne que ces produits, bien que présentés comme naturels, contiennent des principes actifs aux effets pharmacologiques avérés. Leur délivrance devrait donc être strictement encadrée et réservée aux pharmaciens.
Selon la correspondance, ces compléments sont commercialisés hors des officines, notamment via les réseaux sociaux, les marchés informels, les boutiques spécialisées en produits biologiques ainsi que certaines herboristeries. Le Panax ginseng, vanté pour ses effets sur la vitalité, ou encore le millepertuis (Hypericum perforatum), utilisé pour l’anxiété, figurent parmi les produits en circulation hors contrôle. La passiflore (Passiflora incarnata) et la valériane (Valeriana officinalis), employées respectivement contre l’insomnie et le stress, sont également disponibles sur ces circuits parallèles, suscitant de vives inquiétudes... - Lire cet article
Dr Mustapha Imad Eddine Ghodbane, président de l’AANM, souligne que « la production locale de radiopharmaceutiques, un enjeu stratégique ».
Le système de santé en Algérie connaît une transformation significative, notamment dans le domaine de la médecine nucléaire qui a vu le nombre de centres augmenter de 50% au cours des 5 dernières années. Cette dynamique traduit une volonté politique de moderniser les infrastructures, de renforcer la formation spécialisée et d’atteindre une souveraineté technologique en matière de radiopharmaceutiques.
Le président de l’Association algérienne de médecine nucléaire (AANM), Imad Eddine Mustapha Ghodbane, explique, dans cet entretien, les défis et les perspectives de cette spécialité de pointe. Il revient sur l’évolution des équipements et des ressources humaines, les projets de production locale, l’accès aux soins, le cadre juridique, les contraintes logistiques et le rôle de la formation continue.
Entretien réalisé par Assia Boucetta... - Lire cet article
Madagascar fait face à une pénurie de spécialités pharmaceutiques. Pour y remédier, une proposition de loi a été présentée concernant la vente de ces médicaments.
Madagascar est confrontée à une grave pénurie de spécialités pharmaceutiques. Pour y remédier, une révision de la loi n° 2011-002 sur la Santé publique a été adoptée. Avant-hier, les députés ont voté la proposition de loi n° 004-2025/Sénat/PPL, modifiant partiellement ce texte.
Cette réforme vise notamment à renforcer le cadre légal de la vente des spécialités pharmaceutiques et à élargir l’offre de médicaments légalement disponibles dans le pays. Le nombre de médicaments enregistrés devrait ainsi passer de 2 500 à 4 000, selon les objectifs fixés. À titre de comparaison, les pays ayant un niveau de développement similaire à celui de Madagascar en recensent entre 4 000 et 8 000.
Le professeur Odilon Dinaraly Tiandaza, sénateur, explique : « Nous faisons face à des difficultés en matière de soins et d’accès aux médicaments. » ... - Lire cet article
Dans un souci de prévenir les pénuries de médicaments et d'améliorer l'accès aux médicaments vitaux, les législateurs de la Commission Spéciale sur la Santé, les Réfugiés, les Catastrophes et l'Aide Humanitaire ont introduit un nouveau projet de loi visant à modifier la Loi de 2014 sur les Médicaments et les Produits Connexes. L'amendement vise à réduire les formalités administratives liées à l'enregistrement des produits médicaux, notamment ceux qui ont déjà été approuvés dans des pays crédibles et fiables tels que le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Europe.
Le projet de loi a été lu par le président de la commission, l'honorable Amadou Camara, député de la circonscription de Nianija, mardi à l'Assemblée Nationale.
Il a déclaré que le projet de loi sur les médicaments et les produits connexes (amendement), 2023, est conçu pour résoudre un grave problème dans la loi actuelle, qui rend difficile l'enregistrement des médicaments de qualité en Gambie.
« Actuellement, même si l'utilisation d'un médicament est approuvée dans des territoires où les normes de sécurité sont élevées, tels que l'Amérique ou l'Europe, il doit encore passer par un processus long et compliqué avant que son utilisation ne soit autorisée. Les experts avertissent que cela pourrait conduire à des pénuries de médicaments essentiels et créer un espace pour l'entrée sur le marché de produits contrefaits ou de mauvaise qualité, » a-t-il souligné.
Il a ajouté que « les fabricants ignorent souvent les petits marchés comme la Gambie parce que le processus y est trop lent et trop coûteux. » ... - Lire cet article
Du 3 au 4 juillet 2025, la Salle de conférence de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire à Cocody accueille l’atelier bilan du projet CLICQ en vue du partage des succès obtenus sur l’amélioration de la prise en charge des malades tuberculeux. Les bons résultats et bonnes pratiques initiées ont été présentée.
Ce projet a permis d’améliorer la notification des cas de tuberculose et la mise sous traitement effectives des malades identifiés. Les malades VIH et atteint de Tuberculose ont été ciblés par ce projet. Le projet CLICQ est financé par CDC PEPFAR, avec l’assistante technique de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) et de Business Spring Consulting (BSC) et le soutien institutionnel du Programme National de lutte contre la Tuberculose (PNLT).
Une trentaine de participants, issus des sites Centres Antituberculeux et d’hôpitaux d’Abidjan, seront réunis pour cette occasion.
Ces acteurs clés des soins ont déjà participé aux deux sessions d’apprentissage du programme, visant à garantir la continuité du processus d’apprentissage et à mettre en œuvre des actions concrètes d’amélioration de la qualité sur les sites concernés.
L’objectif principal de ce programme est de renforcer les compétences du personnel clinique et de laboratoire, afin d’optimiser l’utilisation des données cliniques et de réduire les lacunes identifiées à chaque étape du parcours des patients.
Grâce à l’appui du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) et des partenaires de mise en œuvre du PEPFAR, des lacunes critiques dans la cascade de soins de la tuberculose ont été identifiées sur cinq sites pilotes : CAT d’Adjamé, CAT de Koumassi, Hôpital Militaire d’Abidjan, Hôpital Général de Port Bouët et Hôpital Général Privé CEPREF.
Cet atelier représente une étape cruciale pour garantir l’efficacité des interventions et améliorer significativement la prise en charge des patients. - Lire cet article
La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations
Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.
Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17