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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


L’Institut Pasteur de Bangui alerte sur une rupture de stock de médicaments contre la tuberculose en RCA - 30/06/2025 - Agence Afrique - Centrafrique

L’Institut Pasteur de Bangui (IPB), se félicitant d’une avancée majeure dans la lutte contre la tuberculose multi-résistante avec le traitement BPaLM, en République centrafricaine (RCA), met également en exergue, dans un communiqué rendu public ce dimanche 29 juin, les défis logistiques dans la livraison des médicaments.

Le traitement révolutionnaire BPaLM, un protocole thérapeutique de six mois, entièrement oral et avec moins d’effets secondaires, a démontré un taux de guérison exceptionnel de 100 % dans une étude récente menée à Bangui, informe le document.

Cependant, cette réussite serait assombrie par le fait que deux patients diagnostiqués seraient décédés avant même de pouvoir commencer le traitement, en raison d’une rupture de stock de médicaments dans le pays, déplore l’IPB qui évoque carrément «un drame» humanitaire.

Pour l’Institut Pasteur, ce paradoxe met en lumière les défis logistiques et économiques persistants dans la livraison de soins essentiels, même lorsque des traitements efficaces existent.

Soulignant qu’«un traitement efficace à 100 % a une efficacité réelle de 0% s’il ne parvient pas jusqu’au lit du malade », l’IPB invite l’ensemble des acteurs de la santé publique, les partenaires techniques et financiers, ainsi que la communauté internationale, à renforcer les systèmes de santé, garantir des chaînes d’approvisionnement fiables et assurer un accès équitable aux innovations médicales comme le régime BPaLM... - Lire cet article


La pharmacovigilance prend un nouvel élan en Algérie ! - 30/06/2025 - Centre National de pharmacovigilance et de matériovigilance Professeur Abdelkader Helali - Algérie

Dans le cadre du renforcement du réseau national de pharmacovigilance, des points focaux ont été désignés dans chaque structure sanitaire (EPH, EPSP, CHU…) à travers les 58 wilayas du pays.

Ces points focaux joueront un rôle de relais essentiel entre les professionnels de santé déclarants et le CNPM. Plus d’une centaine de professionnels — médecins, pharmaciens et paramédicaux — ont répondu à l’appel du CNPM.

Afin de les accompagner dans leur mission, une série de formations à distance a été lancée, en collaboration avec les services techniques, pour leur présenter les fiches de déclaration ainsi que les procédures d’enquête.

Les supports de formation seront prochainement disponibles sur notre site internet.

Par cette initiative, nous espérons élargir le réseau de pharmacovigilance et augmenter le nombre de déclarations, dans le but ultime d’assurer la sécurité des médicaments et des dispositifs médicaux pour tous. - Lire cet article


Si les fabricants africains veulent être compétitifs sur la scène internationale, une vigilance réglementaire forte soutenue par l'Agence africaine des médicaments est indispensable - 30/06/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Le plus grand fabricant de médicaments d'Afrique, Aspen Pharma South Africa macare, fait l'objet d'une enquête réglementaire après que la FDA A américaine a découvert de graves violations des normes de stérilité dans l'une de ses usines de production sud-africaines, celle de Gqeberha.

Aspen, salué pour avoir intensifié sa production et la distribution du vaccin Johnson & Johnson pendant la pandémie de COVID-19, est aujourd'hui au centre d'une mise en garde réglementaire de la FDA. À la suite d'une inspection menée en septembre 2024 dans l'usine d'Aspen à Gqeberha, la FDA a émis une lettre d'avertissement sévère en février 2025, rendue publique en juin. Les violations ? Des lacunes alarmantes dans les pratiques de production stérile qui pourraient exposer les patients à une contamination microbienne.

D'après le rapport rendu public, les inspecteurs ont constaté que les employés utilisaient des gants pour retirer les flacons coincés, au lieu d'outils stériles, et bloquaient de leurs mains le flux d'air filtré par des filtres HEPA lorsqu'ils se penchaient sur des récipients stérilisés. Il ne s'agit pas seulement de négligences techniques. Il s'agit de violations graves des bonnes pratiques de fabrication (BPF) qui peuvent compromettre la sécurité des collyres et d'autres médicaments stériles.

Pire encore, les rapports d'inspection de la FDA indiquent que ces incidents n'étaient pas isolés. Aspen a admis avoir connu des cas de contamination similaires dès 2022, qui ont été attribués à un manque de rigueur en matière d'asepsie. Cette tendance soulève de sérieuses inquiétudes quant aux contrôles qualité internes de l'entreprise. Ajoutez à cela les conclusions de la FDA concernant des tests d'impureté inadéquats, une surveillance environnementale insuffisante et une cybersécurité laxiste en matière de registres de production, et le tableau est pour le moins préoccupant. Cela suggère que les systèmes de fabrication de médicaments stériles d'Aspen fonctionnaient sans garanties adéquates.

Cette crise survient à un moment crucial. En 2023, Aspen a été choisie par Novo Nordisk pour produire de l'insuline humaine pour l'Afrique. L'entreprise exploitait la même infrastructure stérile qui fait aujourd'hui l'objet d'un examen réglementaire. Les implications sont importantes. Non seulement pour Aspen, mais aussi pour les ambitions plus larges de l'Afrique en matière d'autosuffisance pharmaceutique.

La bonne nouvelle, c'est que l'Agence africaine des médicaments (AMA), une nouvelle autorité de régulation panafricaine dirigée par la très compétente directrice générale, le Dr Delese Mimi Darko, est particulièrement bien placée pour soutenir les autorités réglementaires nationales et contribuer à prévenir de futures crises de ce type... - Lire cet article


Pout : des néphrologues visitent une usine de fabrication de consommables de dialyse - 28/06/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Sénégal

Le président de la Société sénégalaise et de la Société africaine de néphrologie, professeur Abdou Niang, a visité, à Pout, l’usine ”Carrefour médical industrie”, fabricant de consommables de dialyse, en compagnie de collègues africains, a constaté l’APS.

A la tête d’une délégation composée des participants au cinquième congrès de la Société sénégalaise de néphrologie, Abdou Niang a visité vendredi cette unité industrielle.

”Nous nous sommes réunis à Saly, pour le congrès de néphrologie. Nous avons ouvert ces journées scientifiques hier (jeudi), aujourd’hui (vendredi), il y a eu plusieurs conférences où nous avons parlé de l’intelligence artificielle, de l’hémodialyse, de la dialyse péritonéale et de la transplantation rénale”, a expliqué le professeur Niang.

Ce congrès qui se tient tous les deux ans, regroupe plus de 300 participants venant de 10 pays d’Afrique francophone, de la France et de la Suisse.

“La problématique de la dialyse en Afrique, c’est en particulier le problème du coût”, a-t-il dit. ”Nous savons aussi que les consommables de dialyse en Afrique sont achetés au niveau de sociétés qui fabriquent ces produits, parfois très loin de l’Europe, mais aussi de l’Asie”, a relevé le président de la Société sénégalaise de néphrologie.

Selon le professeur Niang, pour les besoins de la prise en charge des personnes souffrant de maladies rénales, les Africains reçoivent de l’eau mélangée à d’autres substances chimiques et doivent, de ce fait, supporter le coût du transport, en plus des frais de douane... - Lire cet article


Compléments alimentaires vendus en ligne : attention aux risques pour la santé - 28/06/2025 - H24 - Maroc

Une tendance inquiétante se propage sur les réseaux sociaux : des influenceurs et des plateformes en ligne font la promotion de compléments alimentaires, chacun selon sa propre méthode de consommation, et ce, sans aucun avis médical.

En parcourant TikTok ou Instagram, les utilisateurs tombent rapidement sur des publicités vantant les bienfaits de produits qui promettent de lutter contre le stress et l’anxiété, de renforcer l’énergie, d’améliorer la concentration, de développer la masse musculaire ou encore de rééquilibrer les hormones, notamment chez les femmes.

Il de compléments alimentaires, souvent présentés comme naturels, qui contiennent des ingrédients comme le Shilajit, l’Ashwagandha, la spiruline, la moringa ou d’autres composés. Cependant, ces produits ne sont pas disponibles en pharmacie. Au Maroc, un complément alimentaire ne peut être commercialisé qu’en pharmacie ou en parapharmacie, et il est soumis à une autorisation préalable de l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) ou à une déclaration auprès de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA).

En l’absence d’une telle autorisation, toute vente est strictement illégale. Pourtant, de nombreux compléments sont facilement accessibles sur Internet, souvent via des sites étrangers ou des vendeurs sur les réseaux sociaux. Certains fabricants privilégient volontairement ce canal, en collaborant avec des influenceurs, afin d’accéder à un marché plus large tout en contournant la réglementation.

Mais cette stratégie n’est pas sans danger. Ces produits peuvent contenir des substances non déclarées, être mal dosés, ou même être de simples contrefaçons... - Lire cet article


XVIème Colloque de Biologie, Santé Publique et Sciences Pharmaceutiques : Approche « One Health » en Action - 26/06/2025 - Institut Pasteur de Côte d'Ivoire - Côte d'Ivoire

Abidjan, 25-26 juin 2025 – L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny accueille le 16ème Colloque de Biologie, Santé Publique et Sciences Pharmaceutiques, axé sur le thème « Approche « One Health » dans la prise en charge des problèmes de santé ».

Lors de l’ouverture, le Pr Mahama Ouattara, représentant le président de l’université, le Pr Ballo Zié, a encouragé les jeunes chercheurs à valoriser leurs travaux pour l’intérêt général et à adopter une approche d’utilité publique. Il a salué la pertinence de l’approche « One Health » pour garantir des soins efficaces.

Ce colloque, qui s’étend sur deux jours, réunit enseignants-chercheurs et étudiants, mobilisés pour formuler des recommandations concrètes basées sur des recherches sur l’approche One Health, une stratégie qui intègre la santé humaine, animale et environnementale.

Le programme scientifique comprend des conférences, des tables rondes, des communications et des séances d’enseignement post-universitaire.

Le Professeur Gbassi Komenan Gildas, président du comité d’organisation, a souligné l’importance d’unir les experts pour échanger et produire un mémorandum à destination des décideurs.

Un Appel à l’Action : Communication du Pr Bassirou Bonfoh au 16e Colloque Lors de ce 16e Colloque, le Pr Bassirou Bonfoh a captivé l’audience par sa communication, plaidant pour une approche intégrée de la santé publique. Il a souligné l’importance de baser cette approche sur la prévention, la collaboration interdisciplinaire et l’implication active des communautés.

Selon lui, ces éléments sont essentiels pour anticiper efficacement les crises sanitaires et garantir une réponse coordonnée face aux défis de santé publique actuels. Sa présentation a renforcé l’idée que le succès dans la lutte contre les menaces sanitaires repose sur une synergie entre tous les acteurs concernés.

Contributions de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire : Avancées Scientifiques Parallèlement, le XVIème Colloque a mis en lumière des découvertes majeures, notamment la présence du parasite zoonotique Angiostrongylus cantonensis chez des escargots en Côte d’Ivoire. Cette étude, présentée par le Dr Kouassi Kan Stéphane de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire , souligne les risques sanitaires associés et l’importance d’une approche intégrée en santé publique.

De plus, la Dr Vakou Sabine, chef de section microbiologie de l’unité de chimie et de microbiologie environnementale du département environnement et Santé à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, a partagé une étude préliminaire sur la surveillance épidémiologique du SARS-CoV-2 dans les eaux usées en Côte d’Ivoire. Cette recherche met en avant l’utilité de cet outil pour la détection précoce des épidémies, renforçant ainsi l’importance d’une surveillance proactive en santé publique. Ce colloque représente une plateforme essentielle pour l’échange d’idées et l’avancement des connaissances dans le domaine de la santé, illustrant l’engagement de la Côte d’Ivoire à adopter des approches innovantes pour faire face aux défis sanitaires contemporains.

Ces recherches contribuent à l’avancement des connaissances en santé publique en Afrique et soulignent l’importance de la collaboration interdisciplinaire dans la lutte contre les crises sanitaires. - Lire cet article


Diamniadio – 11ème Salon international du médicament : La souveraineté pharmaceutique au cœur des débats - 25/06/2025 - Le quotidien - Sénégal

La 11ème édition du Salon international du médicament, des dispositifs médicaux et de la parapharmacie (Senpharma) a été lancée mardi au Cicad de Diamniadio, où des expositions, panels et séances B2B sont au menu pour les deux jours que va durer l’activité. Le thème de cette édition porte sur «Innovation et solutions durables : vers une approche intégrée et inclusive». «Le Salon Senpharma, au fil des éditions, s’est imposé comme un espace stratégique de dialogue et d’engagement multisectoriel, réunissant décideurs, chercheurs, praticiens, industriels, régulateurs et partenaires. Cette 11e édition, placée sous le thème « Innovation et solutions durables pour la santé : vers une approche intégrée et inclusive», élargit justement le cadre au-delà du médicament, en réunissant toute la famille de la santé autour des enjeux d’innovation, d’intégration et de durabilité», a indiqué Serigne Mbaye, Secrétaire général du ministère de la Santé.

«L’innovation doit désormais être le moteur de nos pratiques quotidiennes. Elle est incontournable si nous voulons construire un système de santé accessible géographiquement et économiquement, résilient face aux crises, centré sur la prévention et ouvert à la sous-région, conformément à la vision portée par la Lettre de politique sectorielle du ministère de la Santé et de l’action sociale, en droite ligne de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050», a encore relevé M. Mbaye, s’exprimant lors de la cérémonie officielle.

Relevant les enjeux autour du médicament à travers ses aspects sanitaire, économique, de souveraineté et enfin géopolitique, le Secrétaire général du Msas a salué le travail que mène l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) en ce sens. Cette agence s’active pour que l’Autorisation sénégalaise de mise sur le marché (Amm) soit reconnue dans toute l’Afrique, et son action a permis de faire du Sénégal un des rares pays d’Afrique à disposer du Niveau de maturité 3 (Nm3) pour le médicament. «Je les engage à garder le rythme pour le maintien du Nm3, mais également pour l’atteinte prochaine du Nm3 vaccin», a exhorté M. Mbaye, évoquant deux initiatives en cours d’opérationnalisation dans cette voie vers la souveraineté pharmaceutique nationale... - Lire cet article


L'AIRP au Médical expo - 25/06/2025 - Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique - Côte d'Ivoire

Du 24 au 26 juin 2025, s’est tenu au Parc des Expositions d’Abidjan le Medical Expo, salon international dédié à la médecine, aux soins de santé et à la pharmacie, placé sous le patronage du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. Organisé par ATLMEXPO, ce forum d’envergure a rassemblé des experts, industriels, autorités sanitaires et opérateurs économiques venus de divers horizons pour échanger sur les perspectives et les défis du secteur médical en Afrique de l’Ouest.

L’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), conduite par son Directeur Général, le Dr Assane Coulibaly, y a pris part à travers la tenue d’un stand institutionnel et l’animation de panels de haut niveau. La première journée du salon, particulièrement riche, a été marquée par deux interventions majeures du Dr Assane Coulibaly. La première portait sur les opportunités d’investissement dans le secteur des dispositifs et consommables médicaux, un marché en pleine croissance évalué à 4,49 milliards USD en 2023 et projeté à 7,8 milliards USD d’ici 2032.

À cette occasion, le Directeur Général de l’AIRP a souligné l’importance d’un cadre réglementaire solide, incitatif et protecteur, condition essentielle à l’attractivité du marché ivoirien et à la sécurité des usagers. La seconde intervention a abordé les enjeux de l’industrie pharmaceutique et les modèles de production en Côte d’Ivoire, mettant en lumière les efforts nationaux pour renforcer la fabrication locale de médicaments, encourager les investissements structurants et asseoir une régulation rigoureuse, gage de qualité et de confiance.

Par sa participation à ce rendez-vous stratégique, l’AIRP réaffirme son engagement en faveur d’une régulation pharmaceutique performante, au service de la santé publique et du développement du secteur en Côte d’Ivoire. - Lire cet article


Les leaders du monde entier réitèrent leur engagement envers la vaccination dans un contexte mondial de financement insuffisant - 25/06/2025 - GAVI - International

Bruxelles, le 25 juin 2025. Aujourd’hui, à l’occasion du Sommet mondial : santé et prospérité grâce à la vaccination tenu à Bruxelles, des leaders du monde entier ont fait des promesses de dons à Gavi, l’Alliance du Vaccin, totalisant plus de 9 milliards de dollars US. Le budget cible de Gavi pour sa prochaine période stratégique quinquennale de 2026 à 2030 (Gavi 6.0) est de 11,9 milliards de dollars US. D’autres engagements de donateurs sont attendus dans les mois à venir.

En outre, le Sommet s’est conclu sur un engagement de 4,5 milliards de dollars US de financement complémentaire de la part d’institutions de financement du développement, l’annonce par les fabricants de vaccins d’une réduction des prix pour les programmes soutenus par Gavi qui pourra atteindre 200 millions de dollars US – parallèlement à d’autres engagements en matière d’innovation et d’approvisionnement qui amélioreront l’équité d’accès aux vaccins essentiels – et une série de partenariats avec le secteur privé visant à transformer les systèmes de vaccination dans les pays à faible revenu, y compris un engagement d’ancrage de 40 millions de dollars US en faveur d’un nouveau Fonds pour l’intensification de l’innovation.

Les engagements pris aujourd’hui rapprochent considérablement Gavi de l’objectif de reconstitution des ressources de Gavi 6.0. L’organisation compte protéger 500 millions d’enfants contre des maladies évitables, prévenir entre 8 et 9 millions de décès, protéger le monde contre des épidémies mortelles de maladies comme le choléra, la mpox et Ebola au moyen de ses stocks de vaccins et générer 100 milliards de dollars US de retombées économiques pour les pays... - Lire cet article


Médicaments falsifiés : le Togo veut renforcer son arsenal juridique et industriel - 25/06/2025 - Togo First - Togo

Au Togo, l’Assemblée nationale a ouvert, hier mardi 24 juin 2025, un séminaire de haut niveau sur la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés.

Organisée en partenariat avec le ministère de la Santé et la Fondation Brazzaville, la rencontre de deux jours vise à mobiliser les députés autour d’un renforcement du cadre législatif et d’une meilleure appropriation des enjeux sanitaires et économiques liés à ce phénomène.

Pour le président de l’Assemblée, Kodjo Adédzé, il s’agit d’« un appel à l’éveil des consciences » pour protéger les citoyens et réaffirmer la volonté des législateurs de devenir « des remparts contre cette injustice ».

À ses côtés, le ministre de la Santé, Pr Tchin Darre, a insisté sur les dangers que représentent ces produits « qui compromettent la couverture sanitaire universelle et minent la confiance dans le système de santé ».

Les travaux font d’ailleurs écho à l’Initiative de Lomé, lancée en 2020, qui vise à harmoniser les législations africaines, avec l’appui de textes internationaux comme la Convention MEDICRIME ou le traité de l’Agence Africaine du Médicament.

Avec 70 à 90 % des médicaments consommés en Afrique importés, le risque d’infiltration de produits contrefaits reste élevé. D’où l’appel du DG de la Fondation Brazzaville, Foulo Basse, à renforcer la production locale et à former les futurs chercheurs africains... - Lire cet article




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