band_header

Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici https://www.leemafrique.org/mentions-legales#cookies

Revue de presse


L’assemblée nationale approuve un projet de loi introduisant un ensemble de modifications dans le secteur pharmaceutique - 29/10/2025 - Sahara media - Mauritanie

L’Assemblée nationale mauritanienne a approuvé un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 022-2010 du 10 février 2010, modifiée et complétée par la loi n° 029-2015 du 8 septembre 2015, relative à la pharmacie.

Lors de la présentation du projet de loi devant les députés, le ministre de la Santé, Mohamed Mahmoud Ould Ely Mahmoud, a déclaré que le secteur cherchait à renforcer la confiance dans les médicaments et le système de santé, à réglementer et contrôler le marché des médicaments, et à améliorer la qualité des produits alimentaires, des lunettes et des fournitures médicales.

Il a ajouté que le ministère s’efforce de réglementer et de classer ces produits afin d’assurer leur contrôle et leur traçabilité, et qu’il a associé tous les acteurs du secteur afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

Il a précisé que les modifications apportées par la loi concernent 40 articles et portent sur la réorganisation de la commission nationale d’enregistrement des médicaments, l’élargissement des compétences du laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments, et le lancement de deux plateformes électroniques : la première pour l’enregistrement des médicaments, la seconde pour leur suivi numérique via des numéros de série.

Il a précisé que les modifications comprenaient également de nouvelles dispositions visant à simplifier les procédures d’inspection et à instaurer de nouvelles sanctions administratives pour les contrevenants, à renforcer la coordination entre les organismes de contrôle et la réglementation du secteur pharmaceutique en plus de l’ajout de nouveaux domaines à la loi, tels que le domaine optique, les produits cosmétiques, les produits d’hygiène et les produits diététiques, la définition de conditions précises pour la fabrication, l’importation, le stockage et la livraison de substances pharmaceutiques dangereuses, toxiques et narcotiques... - Lire cet article


Laprophan : une nouvelle prise de contrôle en Europe - 29/10/2025 - Les Eco - Maroc

Laprophan accélère son expansion internationale. En s’associant à l’investisseur suisse Piero Luigi Umberto Poli pour prendre le contrôle de trois sociétés européennes, le laboratoire consolide sa présence sur le marché des génériques et affirme ses ambitions sur la scène mondiale.

Le groupe pharmaceutique Laprophan SA franchit une nouvelle étape dans son expansion internationale. L’entreprise a notifié le Conseil de la concurrence pour un projet de prise de contrôle conjoint des sociétés européennes Pian Holding BV, Double-e Pharma Limited et Rivopharm Limited, aux côtés de l’investisseur suisse Piero Luigi Umberto Poli, actionnaire historique de ces entités.

L’opération prévoit l’acquisition par Laprophan de 60% du capital de chacune des trois sociétés, directement ou via sa filiale Europhan Europe SA, holding luxembourgeoise récemment créée pour accompagner le développement du groupe sur le continent européen.

À l’issue de cette transaction, Laprophan et Umberto Poli exerceront un contrôle conjoint sur les structures cibles. Fondée à Casablanca, Laprophan s’est imposée comme l’un des piliers de l’industrie pharmaceutique nationale.

Active dans la recherche, la fabrication, la distribution et l’exportation de médicaments, la société consolide avec cette acquisition sa stratégie de positionnement global, tout en renforçant sa présence sur le marché des produits pharmaceutiques génériques. Les sociétés concernées sont basées aux Pays-Bas et en Irlande. Elles sont spécialisées dans l’investissement, la gestion d’actifs et l’enregistrement de produits pharmaceutiques auprès des autorités réglementaires européennes... - Lire cet article


SAHPRA enregistre le lenacapavir en un temps record, ce qui constitue une étape importante dans la collaboration réglementaire mondiale avec l'Agence européenne des médicaments - 28/10/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Dans un moment historique pour la santé publique et l'innovation réglementaire, l'Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) a officiellement annoncé l'enregistrement du Lenacapavir, un antiviral injectable à longue durée d'action développé par Gilead Sciences pour la prévention de l'infection par le VIH-1. Plus que l'arrivée d'un nouveau produit médical, cette avancée témoigne de la manière dont une collaboration réglementaire mondiale efficace peut accélérer l'accès à des traitements qui sauvent des vies.

Le lénacapavir, recommandé parallèlement à des pratiques sexuelles sûres, offre une protection semestrielle aux adultes et aux adolescents séronégatifs pesant au moins 35 kilogrammes. Pour un pays comme l'Afrique du Sud, où le VIH reste l'un des problèmes de santé publique les plus urgents, la mise à disposition d'une mesure préventive offrant une protection aussi durable représente un grand pas en avant dans la réduction des nouvelles infections et dans la réalisation des objectifs nationaux de prévention.

Ce qui distingue vraiment cet enregistrement, c'est la voie qui l'a rendu possible. L'évaluation du lénacapavir par SAHPRA a été réalisée dans le cadre de la procédure "Médicaments européens pour tous" (EU-M4all), un mécanisme mis au point par l'Agence européenne des médicaments (EMA) pour apporter un soutien scientifique et réglementaire aux autorités des pays extérieurs à l'Union européenne. Grâce à ce cadre, les régulateurs collaborent pour partager leur expertise, harmoniser les normes et accélérer l'examen des médicaments hautement prioritaires tels que le lenacapavir.

Cette approche coopérative montre comment les partenariats réglementaires transfrontaliers peuvent servir de catalyseurs pour un accès rapide aux thérapies essentielles. Au lieu que chaque pays agisse isolément, le modèle EU-M4all favorise l'apprentissage partagé et la reconnaissance mutuelle, garantissant que des produits sûrs, efficaces et innovants parviennent aux patients qui en ont besoin sans retards inutiles. Il représente un exemple puissant de la manière dont la science réglementaire peut transcender les frontières pour servir une mission de santé publique véritablement mondiale... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : des facilitations pour l'obtention d'agréments aux investisseurs et producteurs - 27/10/2025 - Algérie Presse Service - Algérie

TIZI-OUZOU - Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a annoncé lundi à Tizi-Ouzou que des facilitations pour l’obtention des agréments seront accordées aux producteurs et investisseurs dans le domaine de la fabrication de dispositifs médicaux.

Lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où il a inspecté des projets de son secteur, M. Kouidri, a fait savoir que la wilaya comptait actuellement sept (7) unités de production de dispositifs médicaux. Le ministre a constaté "une forte dynamique dans ce domaine" et assuré que son département "encourageait cette industrie, car la facture d'importation de ces produits restait très élevée et qu'il était donc nécessaire d'en produire localement".

Il a annoncé à cet effet que "des facilitations pour l'obtention des agréments seront accordées aux producteurs et investisseurs dans la production de dispositifs médicaux". "Nous encourageons ceux qui produisent déjà ou souhaitent le faire partout en Algérie", a-t-il dit, en s'adressant au secteur privé, soulignant par ailleurs que le groupe SAIDAL est implanté partout en Algérie.

Il a ajouté que la wilaya de Tizi-Ouzou pouvait devenir "un pôle de production de dispositifs médicaux". Il a également constaté que la wilaya produisait des dispositifs localement depuis deux ans, et a affirmé que si cette dynamique se poursuivait, on pourrait définitivement se passer de l'importation afin de réduire la facture et de contribuer à renforcer la sécurité sanitaire, point auquel le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est très attaché, a-t-il ajouté... - Lire cet article


Si l'objectif est de libérer le potentiel de l'Afrique, la SCOMRA a besoin d'un leadership visionnaire et ciblé, capable d'aller au-delà des salles de conférence. - 27/10/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

Dans quelques semaines, la ville côtière de Mombasa accueillera l'un des rassemblements les plus importants du paysage sanitaire africain. Il s'agit de la septième conférence scientifique biennale sur la réglementation des produits médicaux en Afrique (SCoMRA VII). Elle sera organisée sous le thème "Harmonisation réglementaire : Libérer le potentiel de l'Afrique dans la fabrication et le commerce des produits de santé". Il s'agit d'une réunion historique qui devrait repousser les limites de ce que la collaboration africaine en matière de réglementation sanitaire peut réaliser, mais qui, au fil des ans, n'a pas réussi à tenir ses promesses, probablement parce qu'elle essaie d'être tout pour tout le monde.

Mais SCoMRA VII arrive à un moment de transition et d'ambition renouvelée. À Kigali, l'Agence africaine du médicament (AMA) vient d'accueillir son premier directeur général, le Dr Delese Mimi Darko, une dirigeante visionnaire dont l'acuité politique, technique et diplomatique incarne la confiance d'un continent déterminé à tracer sa propre voie. Son arrivée marque non seulement la poursuite, mais aussi l'accélération de la marche de l'Afrique vers la souveraineté en matière de santé. Sous sa direction, l'AMA entre dans une nouvelle ère. Une ère définie par un dirigeant nommé par les dirigeants africains, doté d'un mandat continental clair, convenablement équipé et capable d'améliorer la coordination et la responsabilité.

Il s'agit d'un changement essentiel par rapport à un effort bien intentionné mais fragmenté et non ciblé, mené en grande partie par des officiers techniques juniors de l'Union africaine dont la compréhension de leur mandat semblait être qu'ils étaient là pour maintenir militairement les organisations africaines en dehors de ces espaces et les préserver pour les partenaires occidentaux qui leur permettaient de mener un style de vie de jet-set. À l'avenir, la SCOMRA doit devenir une institution stratégique dirigée par un leader qui comprend mieux l'objectif et la promesse de la SCOMRA, qui possède l'autorité, la compétence, l'autorité et la vision nécessaires pour utiliser la conférence comme un catalyseur pour faire avancer la transformation réglementaire de l'Afrique.

Le moment choisi pour la tenue de SCoMRA VII ne pourrait être plus fortuit. L'élan donné au Caire a maintenant l'occasion de répondre à la promesse d'une nouvelle ère institutionnelle. Mombasa ne devrait donc pas se contenter d'accueillir des discussions. Elle devrait accueillir des possibilités. Des experts, des régulateurs, des décideurs politiques et des scientifiques de toute l'Afrique convergeront pour poser des questions difficiles et partager des réponses innovantes. Comment l'Afrique peut-elle accélérer l'harmonisation régionale et la traduire en une mise en œuvre efficace ? Comment les systèmes réglementaires peuvent-ils stimuler la croissance industrielle, soutenir la fabrication locale et garantir l'accès à des produits médicaux sûrs et abordables pour tous ?

Cependant, si l'objectif est vraiment de façonner l'avenir, l'impact du SCoMRA ne doit pas s'arrêter au bord de l'eau. Trop souvent, l'éclat qui anime ces conférences s'est estompé une fois que les participants ont plié bagage. Les idées susceptibles de transformer les systèmes sont restées enfermées dans des diapositives PowerPoint et des conversations éphémères. Alors que d'autres forums mondiaux assurent régulièrement la continuité par le biais de publications universitaires et de l'intégration des politiques, le SCoMRA n'est pas encore parvenu à établir efficacement une cohérence similaire. Il en résulte que des recherches africaines précieuses risquent d'être perdues dans le temps. Une ironie, étant donné que l'objectif même de ces rencontres est de mettre en place des systèmes durables... - Lire cet article


Lutte contre le trafic illicite de produits médicaux : les acteurs tirent la sonnette d’alarme - 24/10/2025 - Dakaractu - Sénégal

Alors que le marché noir des médicaments continue de prospérer au Sénégal, au détriment de la santé publique, le Comité national de lutte contre le trafic illicite de produits médicaux s’est réuni ce jeudi 23 octobre 2025 pour inciter les autorités politiques et judiciaires à réagir. Une rencontre stratégique, présidée par le Dr Amath Niang, qui a permis de dresser un état des lieux alarmant de ce phénomène aux conséquences sanitaires et sociales dramatiques.

Le Dr Niang a d’abord rappelé le contexte ayant conduit à la mise en place du comité : la volonté de l’État de faire face à un fléau qui fragilise la politique nationale de santé et met en péril la vie de milliers de Sénégalais. « L’existence de ce comité témoigne d’un engagement fort. Elle réunit des institutions majeures comme la Présidence, l’Assemblée nationale et la Primature, signe que la lutte est désormais une priorité nationale », a-t-il déclaré.

Selon lui, le commerce illicite de médicaments ne profite à personne. Il attire principalement des populations vulnérables, souvent mal informées, qui espèrent se soigner à moindre coût, mais s’exposent en réalité à de graves dangers. Ces produits, vendus sans contrôle, provoquent des intoxications, aggravent certaines pathologies et alimentent des circuits criminels bien organisés.

Le président du comité appelle à une réponse à la fois répressive et préventive. Il invite la justice à appliquer rigoureusement les lois contre les trafiquants, tout en exhortant les médias à renforcer la sensibilisation. « La santé se préserve et se gère. Si les citoyens cessent d’acheter ces produits, ce marché disparaîtra », a-t-il martelé... - Lire cet article


L’industrie pharmaceutique africaine : Entre défis et opportunités - 23/10/2025 - Al-Ahram Hebdo - Panafricain

Avec 1,4 milliard d’habitants, l’Afrique ne produit que 3 % de ses médicaments et 0,1 % de ses vaccins. Des investissements urgents et l’harmonisation réglementaire via la ZLECAf sont donc nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire du continent. Explications.

L’Afrique ne produit que 3 % de ses besoins pharmaceutiques et 0,1 % seulement de ses vaccins. C’est ce que viennent de dévoiler les participants à la Rencontre des gouverneurs africains de la Banque mondiale, organisée cette semaine dans le cadre des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se sont tenues du lundi 13 au samedi 18 octobre. Cette réunion a permis d’examiner les efforts de transformation économique déployés par l’Afrique pour améliorer sa production pharmaceutique et ses services de santé. L’Afrique, qui compte environ 1,4 milliard d’habitants et supporte 25 % de la charge mondiale de morbidité, dépend à 99 % des importations de vaccins et à 90 % des importations de produits pharmaceutiques. Cette dépendance la rend vulnérable aux perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, comme l’a démontré la pandémie de Covid-19. « Pour le continent africain, la dépendance aux marchés extérieurs en matière de médicaments dénote une structure de santé fragile face aux crises épidémiques, aux chaînes d’approvisionnement interrompues et à la hausse des prix », explique Ramy Zohdi, expert en affaires politiques et économiques africaines. Et d’ajouter : « La production pharmaceutique en Afrique n’est plus une option, mais une nécessité stratégique, sanitaire, économique et politique. Elle représente un enjeu de sécurité sociale pour tous les pays africains, dont la plupart souffrent d’infrastructures sanitaires, thérapeutiques, pharmaceutiques et préventives difficiles, voire fragiles ».

Face à l’explosion démographique, investir dans ce secteur devient urgent afin de proposer un accès à des médicaments abordables et de qualité. En effet, la demande de médicaments en Afrique est en forte hausse en raison de l’urbanisation, du vieillissement de la population et de l’augmentation des maladies chroniques. Cependant, son industrie pharmaceutique reste limitée, dépendante des importations et confrontée à de nombreux défis.

Peu nombreux, les producteurs locaux de médicaments, souvent concentrés pour la plupart en Afrique du Nord, ne parviennent pas à satisfaire l’ensemble des besoins. Beaucoup d’entre ces entreprises sont de petite taille et leur production ne respecte pas toujours les normes internationales. Certaines se limitent à l’emballage et au reconditionnement de médicaments importés. Bien que certains pays du continent soient très pionniers en la matière, notamment l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc, la plupart des usines se limitent au conditionnement ou à la fabrication de produits simples. « La capacité de production de principes actifs et de vaccins est très modeste et la part de l’Afrique dans la production mondiale de vaccins a été et reste très faible, voire négligeable », souligne Ramy Zohdi.

L’essentiel des médicaments est importé, principalement d’Inde, de Chine et des grandes sociétés pharmaceutiques internationales des Etats-Unis. Cette dépendance a été particulièrement exposée lors de la pandémie de Covid-19.

Agence pharmaceutique continentale

Rania Al-Mashat, ministre de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, a participé aux réunions des gouverneurs africains à la Banque mondiale pour discuter des efforts de transformation économique et de la production pharmaceutique sur le continent. Dans son discours, Al-Mashat a expliqué que, bien que le marché pharmaceutique africain soit estimé à environ 30 milliards de dollars, le continent attire moins de 5 % des investissements directs étrangers mondiaux. Elle a noté qu’en créant des centres de production régionaux et des réseaux logistiques et en favorisant le transfert des technologies, on peut créer des centaines de milliers d’emplois qualifiés et contribuer au développement d’une nouvelle génération de scientifiques et de techniciens africains... - Lire cet article


Comment en faire plus avec des moyens réduits : repenser la santé en Afrique dans un contexte de réduction budgétaire mondiale - 23/10/2025 - ONU Info - Panafricain

Dans les cliniques de santé de la région Afrique de l'OMS, les défis sont de plus en plus persistants et urgents. Les médecins étirent leurs ressources limitées pour faire face à l'augmentation du nombre de cas. Les mères parcourent de longues distances à la recherche de soins. Les équipes de santé publique jonglent avec des priorités concurrentes et des outils très limités.

Telle est la réalité quotidienne de plus de 1,4 milliard d'Africains confrontés à la fatigue mondiale en matière de financement. Les gouvernements de tout le continent font des efforts louables pour augmenter les dépenses de santé.

Pourtant, les budgets ne représentent qu'une fraction de ce qui est nécessaire pour fournir ne serait-ce que des services de base, sans parler de la mise en place de systèmes résilients. Les engagements des donateurs ont atteint un plateau, les besoins humanitaires s'intensifient et le filet de sécurité financière qui soutenait autrefois les progrès en matière de santé publique s'amenuise rapidement.

L'Afrique abrite plus d'un sixième de la population mondiale, mais supporte près d'un quart de la charge mondiale de morbidité. Il ne s'agit pas seulement d'une disparité, mais d'un avertissement. Mais ce n'est pas tout.

L'Afrique en plein essor : ingéniosité et d'autodétermination

Au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, nous réimaginons la voie à suivre en nous concentrant sur les priorités fondamentales, en anticipant les menaces futures, en investissant dans les talents locaux et, surtout, en aidant les pays à façonner leur propre destin en matière de santé.

La réponse aux urgences sanitaires dans la région, par exemple, a été considérablement améliorée. Il ne faut désormais que 72 heures pour livrer des fournitures essentielles aux pays touchés par une épidémie, contre trois semaines avant la pandémie. La détection des épidémies s'est également améliorée, le délai moyen étant passé de 14 jours en 2017 à seulement 3 jours en 2024. En outre, le temps nécessaire pour maîtriser les épidémies a diminué de 27 %, passant de 142 jours en 2022 à 103 jours en 2024.

Pendant la pandémie de COVID-19, les pays africains ont démontré une capacité inexploitée importante à produire des produits de santé et à adopter des innovations locales. Beaucoup ont tiré parti des machines GeneXpert existantes pour développer des tests rapides et abordables. Afin de soutenir la prévention des infections, certains ont commencé à produire localement des masques en tissu réutilisables, puis ont augmenté la production de masques chirurgicaux et de désinfectants pour les mains à moindre coût. Des pays comme le Rwanda ont pris les devants avec des technologies développées localement, notamment des machines de surveillance des patients et la production de respirateurs... - Lire cet article


La question n'est plus de savoir si l'Afrique peut prendre la tête du développement pharmaceutique, mais plutôt de savoir jusqu'où et à quelle vitesse elle ira - 23/10/2025 - Medicines for Africa - International

L'avenir de l'industrie pharmaceutique africaine se construit. En commençant ici, en commençant maintenant, et dans de nombreux endroits à travers le vaste et dynamique continent africain. La cérémonie de pose de la première pierre du laboratoire de pharmacie industrielle de l'université de Zambie est un élément essentiel d'un mouvement continental plus large. Un mouvement qui redessine le paysage sanitaire de l'Afrique grâce à un leadership audacieux, des investissements stratégiques et un engagement renouvelé en faveur de l'autosuffisance.

Cette transformation n'est pas isolée. Elle se déroule sur tout le continent, dans des villes et des institutions où l'ambition s'accompagne d'actions décisives. Sous la direction du directeur général Darko, l'Agence africaine du médicament (AMA) a officiellement commencé ses activités, le directeur général ayant récemment pris ses fonctions. Il s'agit d'une étape décisive vers l'harmonisation réglementaire, la sécurité et l'assurance qualité dans le paysage pharmaceutique africain. L'AMA représente un pilier essentiel de la vision d'un continent où les médicaments sont non seulement produits localement, mais aussi régis par des systèmes réglementaires solides et unifiés qui garantissent l'efficacité, la sécurité et la confiance.

Entre-temps, l'Afrique du Sud a adopté une position ferme contre l'une des menaces les plus répandues pour la santé publique. Les médicaments contrefaits. Grâce à son plan d'action national, le pays intensifie la surveillance, renforce les mécanismes d'application et sensibilise le public pour protéger les patients et préserver l'intégrité de ses chaînes d'approvisionnement. Cette initiative constitue un précédent dans la manière dont les nations africaines peuvent prendre des mesures proactives et souveraines pour sécuriser leurs écosystèmes pharmaceutiques.

Au Zimbabwe, les progrès s'accélèrent sur un autre front critique. Le pays fait des progrès mesurables pour atteindre le niveau de maturité 4 (ML4) de l'outil d'étalonnage mondial de l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit d'un statut qui indique que l'autorité réglementaire nationale fonctionne bien. Atteindre le niveau de maturité 4 placerait le Zimbabwe dans un groupe restreint de pays mondialement reconnus pour leur capacité à réglementer les médicaments et les vaccins selon les normes internationales, ce qui renforcerait la confiance et permettrait le commerce transfrontalier de produits médicaux sûrs et efficaces... - Lire cet article


L’Afrique peut réduire ses importations de médicaments en produisant localement les principes actifs - 22/10/2025 - The Conversation - Panafricain

L'Afrique supporte une lourde charge en matière de santé. Elle représente 25 % du fardeau mondial des maladies alors qu'elle ne compte que 18 % de la population mondiale.

Cette situation reflète des problèmes profonds : l'accès aux soins, les infrastructures et les conditions socio-économiques sont très insuffisants.

Pourtant, le continent ne produit que 3 % des médicaments mondiaux. Il en importe plus de 70 %. Cela rend les médicaments chers et leur approvisionnement peu fiable, car dépendant des chaînes d'approvisionnement internationales.

La pandémie de COVID-19 a clairement mis en évidence cette vulnérabilité. Les principaux pays exportateurs de médicaments, tels que la Chine et l'Inde, ont imposé des restrictions à l'exportation pour privilégier leurs besoins nationaux. Les fabricants africains se sont alors retrouvés dans l'impossibilité de s'approvisionner en composants et médicaments essentiels. Ce qui a entravé beaucoup d'activités pharmaceutiques locales. Les médicaments essentiels, notamment les antibiotiques, les antipaludiques et les traitements contre le cancer, sont devenus rares.

Le cœur du problème réside dans la dépendance à l’importation des composants pharmaceutiques actifs. Ils sont essentiels et donnent aux médicaments leur efficacité. Sans ces principes actifs, on ne peut pas produire des médicaments.

L'Afrique importe plus de 95 % de ses principes pharmaceutiques actifs, principalement d'Inde et de Chine. Leur importation rend la production locale coûteuse et vulnérable aux prix pratiqués à l'étranger. Cette dépendance a un impact considérable sur l'accès aux médicaments essentiels... - Lire cet article




Merci de prendre en compte que :

La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations

Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.


CONTACTEZ-NOUS


Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17

Contactez-nous

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • LEEM
    Direction des Affaires publiques
    58 bd Gouvion Saint Cyr
    75858 Paris CEDEX 17

Téléphone

  • +33 1 45 03 88 88

Email


footer