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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


L’Union Africaine veut produire 60 % des vaccins sur le continent d’ici 2040 - 09/05/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Panafricain

Addis Abeba, 10 mai (APS) – L’Union africaine s’est fixée comme objectif d’arriver d’ici à 2040 de produire 60 % des vaccins administrés en Afrique, a appris l’APS d’une source proche de l’institution continentale.

Elle prévoit également la production et la mise sur le marché africain de huit vaccins durant la période 2025-2030.

Le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique mis en place par l’UA, Kévin Irandagiye a fait cette annonce lors d’un atelier régional des médias pour des journalistes en santé et sciences.

Cette rencontre organisée par le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC en anglais), a réuni pendant trois jours (6-8 mai) dans la capitale éthiopienne des professionnels des médias venus de 28 pays.

Dans une perspective d’atteindre cet objectif, ‘’plus de 100 professionnels ont été formés à court terme dans l’industrialisation et le transfert de technologies”, a fait valoir M. Irandagiye.

Il s’est félicité de la réglementation acquise par plusieurs pays comme le Ghana, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal.

‘’Ces pays ont atteint le niveau de maturité 3 qui permet de produire des médicaments reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)’’, a indiqué le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins au niveau de l’Union africaine.

Toutefois, il a rappelé que la grande question demeure ‘’où trouver le financement’’... - Lire cet article


Recherche clinique en Afrique : les essais cliniques estimés à seulement 2,5% dans le continent - 09/05/2025 - Sud Quotidien - Panafricain

La recherche clinique en Afrique représente près de 2,5% des recherches dans le monde alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies. Selon des universitaires, c’est juste trop peu quand on pense que l’Afrique est à 17,5% de la population mondiale. Un constat qui a permis à la compagnie Clinic Research et l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal de tenir la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis), organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone, au Sénégal, mercredi dernier.

La capitale du Sénégal a abrité, mercredi dernier, la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis) africa, organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone. Cette rencontre a pour ambition de repenser les essais cliniques depuis la phase de conception des protocoles jusqu’à la clôture des essais et de repositionner l’Afrique au cœur de cet écosystème. Pour le professeur Serigne Omar Sarr, directeur de l’homologation et de la sérialisation au sein de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), « moins de 2,5% des essais cliniques dans le monde sont réalisés en Afrique, alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies ». Ce dernier a aussi estimé que l’Afrique en termes de population va atteindre bientôt un milliard d’habitants. A cet effet, «On ne peut pas parler d’innovation thérapeutique, de développement de nouveaux médicaments sans passer par l’étape des essais cliniques qui permet de s’assurer de la tolérance, de l’efficacité et de l’équité des médicaments », a-t-il fait savoir... - Lire cet article


Première historique : le Fonds mondial soutient l’approvisionnement en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique - 06/05/2025 - Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - Panafricain

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a franchi une étape historique en soutenant l’approvisionnement – pour la première fois – en traitement de première intention contre le VIH fabriqué en Afrique. Le traitement – des médicaments antirétroviraux vitaux de qualité appelés TLD (ténofovir, lamivudine et dolutégravir) et préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – a été acheté auprès d’une grande entreprise pharmaceutique kenyane et livré au Mozambique. Le volume fourni permettra de traiter plus de 72 000 personnes par an dans le pays.

« Cette étape historique souligne l’engagement ferme du Fonds mondial à promouvoir la fabrication régionale et le renforcement des capacités, a déclaré Hui Yang, directrice du Département de l’Approvisionnement au Fonds mondial. En favorisant la production basée en Afrique, nous renforçons la sécurité des approvisionnements et nous élargissons l’accès à des produits de santé de qualité et abordables sur l’ensemble du continent, contribuant ainsi à la sécurité sanitaire mondiale. »

Le Fonds mondial travaille avec des partenaires comme les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, les communautés économiques régionales africaines, la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et Unitaid pour faire progresser le renforcement des capacités régionales en matière de fabrication et d’approvisionnement en Afrique. Le Fonds mondial a notamment acheté certains médicaments antipaludiques, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des médicaments essentiels, tels que le cotrimoxazole, auprès de fabricants basés en Afrique, conformément à ses exigences en matière d’assurance qualité... - Lire cet article


L'AU-3S a étendu la surveillance de la sécurité des médicaments à l'ensemble de l'Afrique grâce à une base de données continentale - 05/05/2025 - Agence des nouvelles éthiopienne - Panafricain

Addis-Abeba, le 5 mai 2025 (ENA) : - Le programme de surveillance intelligente de la sécurité des médicaments (AU-3S) de l'Union africaine, piloté par l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD), fait progresser la sécurité des médicaments en Afrique grâce à l'innovation et à la collaboration régionale.

Entrant dans sa deuxième phase, l'AU-3S aide 12 pays africains à créer une base de données continentale pour suivre la sécurité des médicaments et des vaccins essentiels.
S'adressant à l'ENA, le coordinateur de l'AU-3S, Ken Onu, a expliqué : « Nous fournissons une solution complète, du signalement des événements à la gestion des signaux, et nous veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte. »

Il a souligné la collaboration de l'AU-3S avec les communautés économiques régionales pour promouvoir l'harmonisation réglementaire et améliorer l'accès à des produits médicaux sûrs et efficaces.

La professeure Mojisola Christianah Adeyeye, directrice générale de la NAFDAC Nigéria, a souligné qu'avant l'AU-3S, le système de pharmacovigilance du Nigéria était sous-développé.
« L'adhésion à la plateforme AU-3S nous a été d'une aide précieuse, notamment pour atteindre le niveau de maturité 3 de l'OMS. Les outils numériques et l'application de sécurité ont considérablement amélioré la qualité et le volume des rapports tout en harmonisant les normes », a-t-elle indiqué... - Lire cet article


MYDAWA, au Kenya, obtient un financement pour développer son modèle de pharmacie en ligne - 01/05/2025 - Daba - Panafricain

La plateforme kenyane d'e-santé MYDAWA a levé un montant non divulgué dans le cadre d'un nouveau cycle de financement visant à étendre son modèle de soins de santé axé sur la technologie à l'ensemble de l'Afrique. Le tour de table comprenait la participation d'IFU (le fonds d'investissement danois pour les pays en développement), d'Alta Semper Capital, d'AAIC Investment, de Creadev et de la société japonaise Ohara Pharmaceutical Co.

Fondée en 2017, MYDAWA propose une plateforme de santé numérique intégrée combinant des consultations virtuelles, des tests de laboratoire, la gestion des soins chroniques, des ordonnances électroniques et la livraison de médicaments sur le dernier kilomètre. Présente au Kenya et en Ouganda, la startup prévoit d'étendre son modèle de "Super pharmacie en briques et en clics" et d'introduire des outils pilotés par l'IA pour optimiser les stocks, améliorer l'efficacité des services et réduire les coûts pour les patients.

Le fondateur Neil O'Leary a déclaré que la liste des investisseurs souligne la confiance du marché dans la vision et l'évolutivité de MYDAWA. Zach Fond, partenaire d'Alta Semper, a qualifié MYDAWA de "leader de catégorie" dans le domaine de la santé numérique en Afrique. Le capital soutiendra également l'expansion des soins pour les maladies chroniques et l'entrée sur de nouveaux marchés... - Lire cet article


Pourquoi en Afrique l’accès à des médicaments de qualité doit constituer un point clef des politiques de santé publique - 29/04/2025 - Afrik.com - Panafricain

Toute personne qui a voyagé en Afrique sub-saharienne a pu voir lors d’une visite d’un marché des femmes accroupies proposant aux chalands des médicaments amassés dans des bassines. Des médicaments qui d’après elles sont à même de tout soigner et dont l’efficacité est fonction de leur couleur. Si cela permet de faire de belles photos le « pittoresque » cela cache une situation dramatique pour une partie de la population qui se voit contrainte d’avoir recours à ces vendeuses et à leurs médicaments.

Plusieurs raisons les contraignent à ce recours. D’abord les difficultés physiques ou la crainte de se rendre dans une officine. Ensuite l’incapacité financière d’y acheter ce qui a été prescrit. En effet, rappelons que d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans l’Afrique sub-saharienne la moyenne de la part des dépenses de santé des ménages fluctuait entre 32 et 36 % du total des dépenses de santé entre 2000 et 2017 dont la plus une part importante concernant l’achat de médicaments.

Ainsi au Burkina Faso l’achat de médicaments représente environ 60 % des dépenses de santé des ménages . Aussi ne faut-il pas s’étonner que la population pauvre ce tourne vers des médicaments beaucoup moins chers, c’est à dire dans bien des cas les médicaments frauduleux ou contrefaits. C’est pourquoi on estime que leur part représente de 30% à 50% du total des médicaments vendus.

Cette situation conduit à poser trois questions : pourquoi les médicaments vendus en officine coûtent-ils chers ? Qui importe les médicaments frauduleux ? Pourquoi les états qui sont comptables de la santé publique n’ont-ils pas conduit de politiques du médicament... - Lire cet article


« L’Afrique produit moins de 2 % des vaccins dont elle a besoin : il faut développer la fabrication locale » - 27/04/2025 - Le Monde - Panafricain

Après des années d’avancée, la vaccination reflue dans les pays pauvres sous l’effet des conflits, du changement climatique et, aujourd’hui, des coupes américaines dans l’aide humanitaire. Quatre chercheuses appellent, dans une tribune au « Monde », à remédier à la totale dépendance du continent africain à l’égard des producteurs étrangers de vaccins.

La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus rentables au monde. Pourtant, de nombreuses maladies « évitables » (c’est-à-dire pour lesquelles un vaccin ou un traitement existent) progressent aujourd’hui, sous l’effet du changement climatique, des conflits et des déplacements de populations, et mettent en péril des années d’avancées réalisées en matière de santé mondiale.

Ainsi, en 2023, 11 millions d’enfants n’avaient toujours pas reçu leur premier vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, dans les 57 pays pauvres soutenus par l’Alliance du vaccin, soit 18 % de plus qu’en 2019. Dans ce contexte, l’annonce de coupes potentielles dans le financement américain de l’organisation, qui approvisionne la majorité des pays africains, suscite de vives préoccupations : plus d’un million de décès supplémentaires dus à des maladies évitables pourraient être enregistrés, dont une grande partie surviendrait en Afrique... - Lire cet article


Initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé en Afrique - 24/04/2025 - Union Européenne - Panafricain

L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé («MAV+») travaille avec des partenaires africains pour renforcer leurs systèmes pharmaceutiques locaux et leurs capacités de fabrication.

MAV+ propose une approche complète à 360 degrés pour s'attaquer aux obstacles tant du côté de l'offre que de la demande. Il crée un environnement favorable à la fabrication locale durable en Afrique à travers 3 dimensions: du côté de l’offre, du côté de la demande et de l’environnement favorable.

L’objectif général de l’initiative TEI est de faciliter l’accès à des produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et abordables, comme indiqué dans la cible 3.8 de l’objectif de développement durable des Nations unies. Soutenir l’accès aux produits et technologies de santé essentiels est l’occasion de cibler plusieurs objectifs de développement et priorités géopolitiques communs à l’UE et à l’Union africaine. Elle peut stimuler la croissance et des emplois décents, faciliter les échanges commerciaux, diversifier les chaînes de valeur mondiales, créer un engagement du secteur privé et renforcer nos liens sanitaires, scientifiques et diplomatiques avec les pays partenaires, tout en faisant progresser la couverture sanitaire universelle et les objectifs de développement humain et de santé publique... - Lire cet article


Accès aux médicaments et vaccins : 50% de la population africaine privés de ce droit - 24/04/2025 - Le quotidien - Panafricain

Garantir l’accessibilité des traitements vitaux à tous en Afrique, quel que soit le statut économique. Tel est le vœu des pays africains où le problème d’accès aux médicaments se pose avec acuité. Le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé à l’Oms à Dakar informe que, selon l’Onu, «environ 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux médicaments essentiels».

Et D’après Dr Njambong Guy, l’Oms a constaté qu’en «Afrique, et particulièrement en Afrique subsaharienne, 50% de la population sont concernés par ce manque d’accès». Pour le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé de l’Oms à Dakar, il urge d’unir les forces pour pallier ce problème. «Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence et la nécessité d’agir ensemble pour améliorer la situation», a-t-il dit.

C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Réseau d’information sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques en Afrique (Ppri) tient, depuis hier, un atelier qui a réuni les délégations de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de la Gambie, de la Guinée, du Kenya, du Maroc, du Niger, du Rwanda, de la Tunisie et du Sénégal, en collaboration avec la fondation belge Enabel et la République d’Autriche... - Lire cet article


Onze pays africains lancent un réseau d’information sur la tarification des produits pharmaceutiques - 22/04/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Panafricain

Dakar, 22 avr (APS) – Le réseau africain d’information sur la tarification et le remboursement des produits pharmaceutiques (PPRI) lancé mardi à Dakar permettra de garantir un meilleur accès aux médicaments en Afrique, a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.

”Avec un tel réseau, nos pays pourront travailler ensemble, de manière harmonisée sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques, échanger nos expériences et bonnes pratiques, comparer les instruments qui sont utilisés, en tenant compte des spécificités de chaque zone”, a notamment dit Ibrahima Sy lors de la réunion inaugurale du réseau d’informations sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques en Afrique (PPRI Africa).

De plus, a-t-il ajouté, ”le réseau d’informations constituera un cadre approprié pour renforcer la sensibilisation des patients sur les prix et mieux maitriser l’impact des prix pharmaceutiques sur les budgets des structures publiques et privées ainsi que ceux des ménages qui, nous le savons, disposent d’un pouvoir d’achat souvent très limité’’... - Lire cet article




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