Dakar, 7 oct (APS) – L’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp) doit bénéficier d’une autonomie financière afin d’être plus en mesure d’assurer les missions qui lui sont dévolues et atteindre le niveau 3 de maturité, dans le but d’asseoir une souveraineté pharmaceutique, a indiqué, lundi, son directeur général, Alioune Ibnou Talib Diouf.
‘’(…) l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) a besoin non seulement d’être forte, d’être également agile, mais également autonome financièrement, et de pouvoir exercer les neuf fonctions réglementaires qui sont à sa charge’’, a déclaré M. Diouf.
C’est la condition pour atteindre la souveraineté pharmaceutique avec l’atteinte du niveau 3 de maturité, a-t-il précisé.
Il présidait la troisième réunion du Réseau de la Coalition des parties intéressées (CPI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre s’est tenue lundi à Dakar... - Lire cet article
La relance de l’industrie pharmaceutique locale est au centre d’un atelier ouvert hier ; lundi, à Pointe-Sarrene. Elle entre dans le cadre de la coordination de la mise en œuvre des réformes, projets et initiatives pour une souveraineté pharmaceutique. En effet, il est question de faire un état des lieux de ce projet. Selon les propos de Yérim Mbagnick Diop, coordonnateur de la Delivery Unit, structure en charge de la relance de l’industrie pharmaceutique sénégalaise, le projet de relance en question remonte à trois ans.
Il reposait sur neuf réformes et 15 projets dans le but de permettre la production de cinquante pour cent des médicaments en 2035. Ainsi, après trois années de mise en œuvre des orientations, le professeur Diop a insisté sur la nécessité de la définition d’une nouvelle feuille de route avec les nouvelles autorités du pays. Une évaluation est requise pour voir les contre-performances. A l’en croire, 95 pour cent des médicaments au Sénégal sont importés. Pour faire face à cette situation et renverser la tendance, Yérim Mbagnick Diop a énuméré un ensemble de défis à relever... - Lire cet article
L’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique accompagnée de ses services techniques a organisé hier, mardi, un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation relative aux médicaments et autres produits de santé. Cette rencontre de partage avec les pharmaciens de la région de Diourbel devrait permettre aux différents acteurs de s’approprier cette réglementation dans le but d’avoir la même compréhension en vue de rapprocher le médicament des professionnels.
Un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation relative aux médicaments et autres produits de santé et à la pharmacie de Diourbel s’est tenu à la Direction régionale de la santé de la région. Le Directeur Général de l’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique, Alioune Ibnou Abbah Talibe Diouf, explique : “Conformément à la vision de son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, notre pays a pour ambition de rendre accessibles les médicaments que ce soit en cours, en qualité et en disponibilité géographique et faire en sorte qu’ils puissent bénéficier aux populations qui en ont énormément besoin... - Lire cet article
Diourbel, 24 sept (APS) – Le directeur général l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), docteur Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, a réitéré mardi, à Diourbel, l’ambition des nouvelles autorités de "rendre accessibles les médicaments" et les autres produits de santé aux populations dans le cadre de la politique de souveraineté pharmaceutique nationale.
"Conformément à la vision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, notre pays a pour ambition de rendre accessibles les médicaments en coût et en qualité à la population quelle que soit leur position géographique", a-t-il déclaré.
Le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf prenait part à l’ouverture de l’atelier de vulgarisation de la loi numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie dans la région de Diourbel... - Lire cet article
La relance de l’industrie pharmaceutique en Afrique, particulièrement, au Sénégal est au cœur des politiques publiques. Le but visé est d’arriver à faire de la souveraineté pharmaceutique une réalité au niveau local et sur le plan continental. Il ressort de la volonté du gouvernement sénégalais et des promoteurs du secteur d’atteindre une production de 20% de la demande en 2025 et de 25% d’ici 2030. Comment faudrait-il s’y prendre ? Sur quels leviers il faudrait s’appuyer pour l’atteinte des objectifs ? Le coordonnateur de la Delivery Unit (DU) du ministère de la Santé chargé de la relance de l'industrie pharmaceutique locale, Yérim Mbagnick Diop expose les orientations dans cet entretien avec Dakaractu.
Professeur agrégé titulaire de la chair de chimie analytique au département pharmacie de la faculté de médecine de pharmacie et odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, M. Diop revient sur les objectifs principaux de la relance de l'industrie pharmaceutique locale au Sénégal, les principaux défis, les mesures concrètes prises pour favoriser la production locale de médicaments et le renforcement de capacités des acteurs locaux. Il a également fait part des besoins en termes de soutien financier, de formation et d'infrastructures pour stimuler la croissance de l'industrie pharmaceutique locale... - Lire cet article
Le plan arrêté pour la relance de l’industrie pharmaceutique au Sénégal va nécessiter un budget de 350 milliards de francs CFA, dont 200 sont déjà mobilisés, appris l’APS du responsable de l’unité de gestion du projet de relance de l’industrie pharmaceutique locale, le professeur Professeur Yérim Mbagnick Diop. “Le budget du plan de relance de l’industrie pharmaceutique, c’est quelque 350 milliards de francs CFA pour les projets publics et privés, et les 200 milliards sont déjà mobilisés”, a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS.
“Le Sénégal veut aller plus loin et être souverain. Nous allons proposer à l’État, aux décideurs de dire que […] d’ici décembre 2025, nous n’allons plus […] importer” une centaine de molécules, mesure qui sera mise en œuvre de concert avec la Pharmacie nationale d’approvisionnement par exemple”, a déclaré le professeur Diop. “C’est une affirmation engageante, s’ils [les industriels] savent que sur les 100 molécules, ils peuvent produire et avoir un retour d’investissements. C’est la prochaine étape sur laquelle nous sommes en train de travailler avec la PNA qui entre temps a changé de statut. C’est important parce que la Pharmacie nationale a tout le marché public, les hôpitaux, il a un rôle à jouer”, a-t-il expliqué... - Lire cet article
Dakar, 3 juil (APS) – Un bon écosystème réglementaire est nécessaire au développement d’une industrie pharmaceutique, affirme Yérim Mbagnick Diop, responsable de Delivery unit (DU), l’unité de gestion du projet de relance de l’industrie pharmaceutique locale.
“Pour développer l’industrie pharmaceutique, il faut également un environnement réglementaire et un écosystème réglementaire aligné aux standards internationaux”, a déclaré M. Diop, pharmacien et professeur de chimie analytique, dans un entretien accordé à l’APS... - Lire cet article
Le Sénégal est toujours à l’attente de la délibération de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour la maturité trois (3) qui permet au pays de produire des vaccins et de pouvoir les commercialiser au niveau international. Selon la Directrice générale de l’Agence de la réglementation pharmaceutique (Arp), Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye, le Sénégal a répondu à tous les critères de l’Oms. Elle s’exprimait hier, jeudi 27 juin 2024, lors du Salon international du médicament, organisé par Senpharma.
L’obtention de la maturité 3 par le Sénégal a suscité une cacophonie dans la tête de plusieurs Sénégalais. Depuis quelques jours, les acteurs de la santé et au plus haut niveau, le ministre de tutelle, vulgarisent l’obtention de ce niveau de maturité par le Sénégal. Un acquis qui permet au pays de pouvoir produire des vaccins et de les commercialiser sur le plan international. La Directrice de l’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp), Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye qui coordonne les actions de cette maturité, a donné des éléments de réponse hier, jeudi 27 juin 2024, lors du Salon international sur le médicament... - Lire cet article
La Pharmacie Nationale d’Approvisionnement va mal. Selon l’intersyndicale composée du Sutsas-Sas-Sames, la dette de l’Etat due à la SEN-PNA s’élève environ à 25 milliards FCFA, en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le VIH, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres. Une dette étatique selon les syndicalistes, qui engendre des retards de paiement envers les fournisseurs, augmentant ainsi les risques de ruptures de médicaments.
« Cette situation nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la SEN-PNA et complique sa mission de garantir une disponibilité et une accessibilité géographique optimales des médicaments sur l’ensemble du territoire » a fait savoir un communiqué de l’intersyndicale reçu hier, lundi 24 juin. Et d’ajouter : « dans ce contexte, il est illusoire d’espérer un système de santé fort et résilient sans un système d’approvisionnement solide, surtout lorsque 90 % des besoins en produits de santé sont importés ». Pour ces acteurs, le rôle de la SEN-Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA) est de garantir la disponibilité des médicaments pour l’ensemble de la population sénégalaise. Sa mission première est de répondre aux besoins en médicaments de manière efficace et responsable, en garantissant l’acquisition, le stockage et la distribution de médicaments génériques et produits essentiels de qualité. « Conscients de notre rôle crucial dans la santé publique, nous appelons le Ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) à soutenir la SEN-PNA durant cette période critique. Il est impératif d’apurer les créances de l’État envers la SEN-PNA en élaborant un plan de remboursement des créances » a fait savoir la source... - Lire cet article
Pour le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Forum de Paris sur la vaccination s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent en matière de riposte de pandémie telles que le manque d’équipement, de médicaments mais surtout de vaccins. Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert hier, jeudi 20 juin, à Paris. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l’Afrique. Selon le Président Faye, Gavi s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent Africain en matière de riposte face aux pandémies, à l’instar du manque d’équipements, de médicaments mais surtout de vaccins. Pour lui : « bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins ».
Et d’ajouter : « un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et des diagnostics, mais également d’accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures. » Revenant sur la situation actuelle au Sénégal dans la marche vers l’autonomisation pharmaceutique, le Chef de l’Etat a fait part de la réalisation des infrastructures et de l’acquisition des équipements qui sont en cours de finalisation, non sans oublier le site du vaccinople de Diamniadio qui constitue une des entités du programme qui aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager. « Pour encadrer toutes ces initiatives, le Sénégal a déjà mis en place l’Agence nationale de Réglementation Pharmaceutique (ARP) qui s’est beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises. » ... - Lire cet article
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