Thouraya Neifer, Secrétaire Générale de l’Ordre des pharmaciens, a confirmé que la Direction régionale de la santé de Sfax a organisé, le mercredi 9 juillet 2025, le premier congrès pharmaceutique régional sous le thème « La bonne gouvernance en pharmacie ». Ce congrès s’est déroulé sous la supervision du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, en présence de nombreux cadres médicaux et de santé, aux niveaux national et régional, ainsi que des différents acteurs du secteur de la santé.
Lors de son intervention à l’émission « Expresso » ce jeudi 10 juillet 2025, la Dr. Neifer a souligné l’importance d’instaurer une bonne gouvernance au sein des centres de santé de base et des institutions publiques. Elle a insisté sur le fait que c’est un pilier essentiel pour assurer une bonne gestion des ressources et garantir la fourniture efficace et transparente des médicaments et des produits de santé aux citoyens.
Elle a également expliqué que le congrès a abordé les circuits de distribution des médicaments et autres produits de santé. Elle a précisé que ce secteur est encadré légalement par les lois 73, 55 et 69, en plus de la loi sur l’inspection pharmaceutique. Selon elle, cela garantit une distribution rigoureuse et sûre, empêchant l’infiltration de médicaments contrefaits.
Dans un contexte similaire, la Dr. Neifer a salué l’importance du monopole de l’État sur l’importation des médicaments via la Pharmacie Centrale. Elle a estimé que ce choix stratégique assure la sécurité de la chaîne d’approvisionnement et renforce la confiance des citoyens dans les médicaments disponibles. Elle a également défendu l’octroi par l’État aux pharmaciens du droit exclusif de distribuer et de délivrer les médicaments, compte tenu de l’efficacité scientifique du secteur et des mécanismes de contrôle efficaces que cela permet, empêchant ainsi l’entrée de médicaments illégaux sur le marché... - Lire cet article
La Tunisie dispose depuis son indépendance d’un modèle original et rigoureux en matière de gestion du marché des médicaments. Selon la Dre Thouraya Nifer, secrétaire générale du Conseil de l’Ordre des pharmaciens, l’État exerce un contrôle total sur l’importation et la distribution des médicaments à travers la Pharmacie centrale. Ce monopole vise à garantir des circuits fermés, sécurisés et soumis à une stricte surveillance.
Lors de la première édition du Congrès de la pharmacie tenue à Sfax sous le thème « la gouvernance dans le secteur pharmaceutique », la responsable a souligné que ce système est l’un des piliers de la sécurité sanitaire nationale.
Trois piliers pour un monopole justifié
Nifer a détaillé les trois principales justifications du monopole étatique sur l’importation des médicaments:
- L’expertise scientifique disponible permet de négocier les prix et d’assurer la qualité des produits importés.
- La sécurisation des circuits de distribution, afin d’éviter les fuites, la contrebande et les pratiques spéculatives.
- L’application de lois strictes, essentielles pour maintenir l’équilibre du secteur pharmaceutique et la confiance des patients.
Grâce à cette organisation, la Tunisie parvient à maintenir des prix préférentiels par rapport au marché mondial, même pour les médicaments onéreux qui sont souvent pris en charge par l’État... - Lire cet article
Le laboratoire NIPPOMED, une joint-venture, créée par G-CUBE et UNIMED, à l’occasion de la Ticad 8 qui s’est déroulée en août 2022 en Tunisie, va démarrer très bientôt la fabrication, à Sousse, de test-kits de grossesse et des maladies infectieuses, indique, mercredi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur FIPA.
Pour faire le point sur l’état d’avancement de ce projet réalisé dans le cadre d’un partenariat Tunisie-Japon-Afrique et aussi des investissements japonais prévus dans le cadre de la TICAD8, l’Ambassadeur du Japon à Tunis, Takeshi OSUGA, s’est entretenu, mardi 8 juillet 2025, au siège de la FIPA, avec le Directeur Général, Jalel TEBIB et des responsables de l’Agence.
Le diplomate japonais a été accompagné, lors de cette visite, du Président de l’Association de l’Économie et du Développement Africains (AFRECO) , YANO Tetsuro et du PDG de la société japonaise G-CUBE, NISHIMURA Kenji.
Le Laboratoire tuniso-japonais Nippomed constitue une première du genre en Tunisie, avec une ambition à l’international. Il s’agit du fruit d’un accord bilatéral signé le 14 juin 2022, entre «Unimed», choisi comme unique laboratoire pharmaceutique africain pour la fabrication de tests de diagnostic rapides du Covid-19 et d’autres maladies, et la société japonaise «G Cube». «Nippomed», qui fabrique des kits de diagnostic médicaux de haute qualité... - Lire cet article
La secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt), Thouraya Ennaifer, a affirmé mercredi 9 juillet 2025 que les prix des médicaments en Tunisie sont inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreux pays, grâce au soutien de l’État et à la régulation assurée par la Pharmacie centrale.
S’exprimant lors du premier forum national de la pharmacie organisé à Sfax sous le thème “La gouvernance dans le secteur pharmaceutique”, Ennaifer a indiqué que le système actuel d’importation, exclusivement confié à la Pharmacie centrale, permet de garantir à la fois la qualité des produits, la stabilité des prix et leur accessibilité pour les citoyens.
Concernant les perturbations constatées dans l’approvisionnement de certains médicaments, notamment ceux liés aux pathologies neurologiques et au cancer, elle a expliqué que cette situation résulte principalement de difficultés mondiales d’approvisionnement et de contraintes financières affectant les laboratoires tunisiens.
La responsable a toutefois souligné que la crise du manque de médicaments s’est atténuée par rapport aux années précédentes. Une stratégie conjointe entre les autorités de tutelle et les industriels locaux a été mise en place pour résoudre les problèmes de production et encourager l’industrie pharmaceutique nationale... - Lire cet article
Le ministère de la santé a mis en garde, lundi, contre l’utilisation d’un produit nommé « Lemon Bottle », en vente sur Internet sous forme d’injection pour brûler les graisses, notamment chez les femmes.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère signale que ce produit n’est pas autorisé à l’injection ni en Tunisie ni à l’étranger et il convient de le boycotter pour éviter toute éventuelle complication suite à son utilisation.
« C’est un produit dont l’origine et la composition sont inconnues et il n’est pas enregistré auprès de l’Agence nationale des médicaments », indique le communiqué ajoutant qu’aucune étude scientifique reconnue n’a confirmé son efficacité ni sa sécurité.
Selon la même source, ce produit pourrait provoquer des inflammations aiguës, des lésions des tissus, des obstructions des vaisseaux sanguins (thromboses) et la formation de masses graisseuses sous la peau.
Le ministère a averti les professionnels de santé que toute personne qui utiliserait ce produit s’exposerait à de graves sanctions rappelant que les injections esthétiques doivent être administrées uniquement par des médecins spécialistes agréés, au sein d’établissements médicaux autorisés. - Lire cet article
En Tunisie, le secteur pharmaceutique constitue un pilier majeur de l’économie nationale. Bien qu’il soit confronté à plusieurs défis structurels, il bénéficie d’un écosystème technologique en pleine évolution.
La Presse — L’industrie pharmaceutique en Tunisie ambitionne de consolider sa compétitivité et de renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux.
Intervenant lors des assises du Forum du magazine de «L’Économiste maghrébin», Sami Zaoui, Senior Partner chez EY Tunisie, a présenté une analyse approfondie sur les enjeux auxquels ce secteur est confronté, en insistant sur le rôle primordial de l’intelligence artificielle et du capital humain dans le repositionnement stratégique de la filière pharmaceutique tunisienne.
Démarche globale, structurée
Il a indiqué, par ailleurs, que comme toutes les autres industries en Tunisie, le secteur pharmaceutique est confronté à des enjeux majeurs en terme de compétitivité. Ces défis concernent l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur : la recherche, la production et le contrôle qualité. Pour renforcer sa position sur ces différents plans, une démarche globale et structurée d’amélioration continue s’impose. Et cette dynamique repose, avant tout, sur l’exploitation efficiente des données. Pour ce qui est de la première condition, l’entreprise doit disposer de données fiables, précises et bien organisées, sur lesquelles elle peut fonder ses décisions et actions. Une fois cette base de données solidement structurée et intégrée au système d’information, la capacité de traitement devient un facteur décisif. C’est précisément à ce stade que l’intelligence artificielle entre en jeu.
Avant les avancées majeures de l’intelligence artificielle, les capacités d’analyse et de traitement de données restaient limitées, voire modestes. Aujourd’hui, l’IA offre un véritable saut qualitatif, en apportant une puissance de calcul et une capacité d’analyse prédictive qui transforment radicalement la gestion de l’information. Elle permet d’optimiser la prise de décision, de mieux anticiper les besoins et d’accélérer les processus à toutes les étapes, du développement à la commercialisation des produits pharmaceutiques. Dans ce contexte, les partenariats internationaux et les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle central. Les investisseurs sont en quête de territoires offrant les meilleures conditions de développement. Et l’un des critères déterminants dans leur choix est le niveau des capacités technologiques du pays d’accueil. Parmi ces capacités, figurent en tête les infrastructures de type data centers, mais aussi, et surtout, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels et de recherche... - Lire cet article
La Tunisie fabrique 80% de ses besoins en produits pharmaceutiques, selon le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne relevant de l’UTICA Dr. Selim Bouzgenda, le vendredi 16 mai 2025.
Le Dr Bouzgenda a ajouté que la Tunisie exporte 20% de sa production pharmaceutique vers l’Europe, le Golfe et l’Afrique.
Le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne a précisé que les médicaments tunisiens sont exportés vers la Libye, l’Irak, la Jordanie et la France, notant que la valeur de ces exportations a atteint 350 millions de dinars en 2024.
Le trésorier de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique a souligné que les prix des médicaments en Tunisie sont les plus bas au monde grâce à la politique des prix adoptée par notre pays.
Un comité composé de différents intervenants dans le secteur, tels que les ministères du commerce et du développement des exportations, de la santé, est responsable de la fixation des prix des médicaments, a indiqué l’invité à la radio nationale.
« Le secteur pharmaceutique en Tunisie est protégé et accessible aux citoyens », a-t-il déclaré, ajoutant que les fabricants subissent une forte pression en raison de la hausse continue des prix des matières premières et des coûts de transport, en particulier à la lumière des guerres qui sévissent dans de nombreuses régions du monde... - Lire cet article
La parapharmacie en Tunisie se métamorphose, dynamisée par une demande accrue pour les articles de bien-être, de soin et d’esthétique.
Se distinguant de l’industrie pharmaceutique classique par une réglementation moins rigide et une gamme de produits plus vaste, elle s’établit désormais comme un élément essentiel du marché de la santé et du style de vie.
Expansion et diversification du marché
L’essor de la parapharmacie en Tunisie résulte de la diversification des exigences des consommateurs, qui accordent une importance croissante à leur santé globale et à leur apparence.
Les parapharmacies offrent une large gamme de produits, allant des soins dermo-cosmétiques aux compléments alimentaires, en passant par les produits d’hygiène et de bien-être. Contrairement aux pharmacies traditionnelles, l’accès à ce secteur n’est pas limité aux détenteurs d’un diplôme de pharmacien, bien que la présence de professionnels compétents demeure essentielle pour assurer des conseils adaptés et conformes aux normes de santé publique.
Le marché tunisien des produits de soins de la peau, segment clé de la parapharmacie, prévoit une croissance de 286 millions de dinars. Par ailleurs, le marché des produits de beauté et de soins personnels, évalué à environ 2,18 milliards de dinars, avec une projection à 1,23 milliard de dollars en 2030, soit environ 3,79 milliards de dinars... - Lire cet article
L’industrie pharmaceutique tunisienne confirme son dynamisme avec une croissance notable de ses exportations en 2024.
Ces exportations ont atteint 396,4 millions de dinars (MD), soit une progression de plus de 11% par rapport à l’année précédente. Ce développement s’inscrit dans un contexte favorable porté par une diversification des marchés et un engagement accru des acteurs nationaux.
Présence renforcée sur les marchés internationaux
Les médicaments tunisiens trouvent désormais leur place sur plusieurs continents, avec des débouchés importants en Europe, dans les pays arabes et du Golfe, ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Cette expansion témoigne de la qualité reconnue de la production locale, qui a su s’imposer dans 57 marchés mondiaux, dont 22 en Afrique subsaharienne.
La participation active de la Tunisie à des accords économiques continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), offre un cadre propice à l’essor des échanges intra-africains et à la valorisation des produits pharmaceutiques tunisiens... - Lire cet article
Des spécialistes en biologie et en nutrition ont mis en garde, mercredi, contre l’utilisation inconsidérée des compléments alimentaires pour traiter les carences en micronutriments dans l’organisme, lors d’une journée de sensibilisation intitulée « Les micronutriments pour une santé optimale », organisée au siège de la Cité des sciences à Tunis et à son initiative, en partenariat avec l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, gouvernorat de l’Ariana.
Les spécialistes ont expliqué que l’automédication et le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme, notamment en vitamines de toutes sortes et en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le zinc, de manière arbitraire et sans le suivi d’un médecin spécialisé, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du patient et aggraver davantage son état de santé.
Selon Inès Blaghi, spécialiste des micronutriments, le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme ne doit pas se limiter à des analyses de laboratoire et à la prescription de compléments, mais nécessite plusieurs autres examens médicaux pour découvrir la raison de la carence en l’un de ces micronutriments et traiter le problème de santé à la racine... - Lire cet article
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