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Revue de presse


Diabète : ITPC-MENA alerte sur un traitement révolutionnaire mais "hors de portée" au Maroc - 20/11/2025 - Le matin - Maroc

L’autorisation récente au Maroc d’Ozempic®, traitement innovant à base de sémaglutide pour le diabète de type 2, constitue une avancée majeure les patients. Mais pour ITPC-MENA, association spécialisée dans l’accès aux traitements et la défense des patients, cette mise sur le marché révèle un problème structurel dans la politique du médicament : l’exclusivité des données cliniques, appliquée de manière rigide, pourrait transformer Ozempic en « médicament de riches » et priver le pays de versions génériques plus abordables.

L’autorisation d’Ozempic® au Maroc, traitement injectable à base de sémaglutide pour le diabète de type 2, marque une étape importante sur le plan thérapeutique. Mais pour ITPC-MENA, association marocaine active dans l’accès aux traitements essentiels et les questions de propriété intellectuelle, cette arrivée s’accompagne d’un risque majeur : celui de voir ce médicament devenir, selon l’expression de l’organisation, un « médicament de riches », inaccessible pour la majorité des patients diabétiques.

Derrière l’innovation médicale, l’association pointe en effet un problème structurel : la clause d’exclusivité des données cliniques, appliquée « de manière rigide », pourrait bloquer l’arrivée de génériques plus abordables et créer une fracture dans l’accès aux soins au Maroc.

Une exclusivité des données jugée « mal conçue »

Selon le décret marocain relatif à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), tout médicament innovant bénéficie de cinq ans d’exclusivité sur les données cliniques fournies par le laboratoire d’origine. Durant cette période, aucun fabricant de génériques ne peut s’appuyer sur ces données pour obtenir une AMM, même si le produit est déjà autorisé ailleurs.

Pour ITPC-MENA, cette disposition est « mal conçue » et va « au-delà des exigences internationales ». Elle réduit les marges de manœuvre prévues par les règles de l’OMC permettant aux pays de favoriser l’accès à des médicaments essentiels, notamment lorsqu’ils sont déjà commercialisés à l’étranger depuis plusieurs années. Selon l’association, cette exclusivité risque de devenir « un outil de verrouillage du marché » au bénéfice exclusif du laboratoire titulaire de l’AMM.

Des différences de prix qui interrogent

ITPC-MENA illustre cet enjeu à travers des écarts de prix frappants notamment en France où un stylo d’Ozempic 0,5 mg coûte environ 76,58 €, soit plus de 300 € par mois, ou encore au Bangladesh où un générique équivalent est vendu autour de 5 € par stylo, soit moins de 20 € par mois... - Lire cet article


Ruptures de stocks, licences d’importation… l’Agence du médicament dévoile son plan d’urgence - 19/11/2025 - Le matin - Maroc

En plein débat autour de la rupture de stocks de certains médicaments, notamment le Chlorure de potassium (KCl), l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a présenté, ce mercredi devant la Commission des secteurs sociaux, un exposé détaillé sur l’état des stocks, les ruptures observées et les mesures prises. Face aux tensions et aux suspicions relayées par l’opposition, l’Agence a défendu une gestion « strictement réglementaire » et annoncé un plan d’urgence fondé sur des licences exceptionnelles d'importation, un suivi renforcé et une réorganisation structurelle.

La polémique autour du Chlorure de potassium (KCl), indispensable en réanimation, anesthésie et chirurgie, a propulsé la question de la disponibilité des médicaments au cœur du débat politique. Face à cette situation, et conformément aux mécanismes prévus par l’article 131 du règlement intérieur de la Chambre des représentants, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a présenté un exposé exhaustif visant à clarifier les faits et dresser l’état réel du marché pharmaceutique national.

Le cas critique du KCl

Le KCl, dont la disponibilité est cruciale pour stabiliser les fonctions vitales des patients, est devenu le symbole de la controverse. L’opposition, notamment le MP, le PJD et le PPS, accuse l’Exécutif de possibles conflits d’intérêts liés à son importation. Une accusation fermement rejetée par le ministère de tutelle, qui assure que toutes les procédures se font « dans le strict respect de la loi ».

Devant les députés, l’Agence a rappelé que le marché du KCl est structurellement vulnérable, dépendant fortement de l’importation, sensible aux ruptures internationales et soumis à une demande hospitalière fluctuante. Elle a détaillé les causes réelles des tensions, confirmant que la rupture constatée provenait d’un retard d’approvisionnement, aggravé par des difficultés logistiques chez certains fournisseurs étrangers... - Lire cet article


Abdelmajid Belaiche : “La politique tarifaire des médicaments n’est pas adaptée” - 17/11/2025 - Les Eco - Maroc

Le ministère de la Santé a réagi aux accusations de favoritisme dans l’importation du chlorure de potassium, un médicament vital actuellement en tension. Face aux critiques d’un député, l’institution rappelle le cadre légal de ses décisions et insiste sur la nécessité de préserver la sécurité d’approvisionnement. Toutefois, professionnels et experts soulignent les fragilités structurelles de l’industrie pharmaceutique nationale, mettant en péril sa souveraineté.

La pénurie récente révèle une fragilité structurelle du secteur pharmaceutique. Comment l’expliquer ?

La fragilité est réelle et mesurable. Les dernières données de l’Office des changes montrent un déficit croissant de la balance commerciale des produits pharmaceutiques. Ce déséquilibre s’aggrave d’année en année alors même que l’industrie locale dispose d’une capacité de production deux fois supérieure à la consommation nationale.

Le paradoxe est qu’un tissu industriel qui pourrait produire un milliard d’unités par an ne fonctionne parfois qu’à 30% ou 50% de ses capacités. Cela résulte, notamment, d’une politique d’autorisations favorisant souvent l’importation au détriment de la fabrication locale.

Pourquoi la production locale ne parvient-elle pas à compenser les importations ?

L’une des raisons tient aux décisions d’octroi des AMM. Durant de nombreuses années, des médicaments parfaitement fabricables au Maroc ont été importés. Ce déséquilibre a affaibli la compétitivité des unités locales. S’ajoute à cela, la pression exercée par la politique de baisse des prix depuis 2014, qui a fragilisé les médicaments à faible prix.

Plusieurs produits vitaux ont disparu faute de rentabilité, comme l’adrénaline qui a quitté le marché quand son prix de vente était inférieur à son coût d’importation. Le secteur a ainsi subi à la fois un choc exogène lié à la flambée des prix des intrants et de la logistique et un choc endogène lié à une politique tarifaire peu adaptée... - Lire cet article


Chlorure de potassium : une rupture qui interroge la souveraineté pharmaceutique - 17/11/2025 - Les Eco - Maroc

Le ministère de la Santé a réagi aux accusations de favoritisme dans l’importation du chlorure de potassium, un médicament vital actuellement en tension. Face aux critiques d’un député, l’institution rappelle le cadre légal de ses décisions et insiste sur la nécessité de préserver la sécurité d’approvisionnement. Toutefois, professionnels et experts soulignent les fragilités structurelles de l’industrie pharmaceutique nationale, mettant en péril sa souveraineté.

La polémique autour de l’importation du chlorure de potassium a pris de l’ampleur après l’intervention du député Abdellah Bouanou au Parlement. Le ministère de la Santé et de la Protection sociale réfute en bloc toute allégation de monopole ou d’avantages indus accordés à un laboratoire. Selon lui, les informations relayées sur ce dossier «sont dénuées de tout fondement» et nuisent aux efforts déployés pour assurer la continuité des soins dans les établissements hospitaliers.

Une démarche légitime

Le chlorure de potassium constitue l’un des produits les plus essentiels des services de réanimation, d’anesthésie et de chirurgie. Sa disponibilité est indispensable à la stabilisation des fonctions vitales de nombreux patients. Or, le marché national a récemment souffert d’une pénurie aiguë consécutive à l’arrêt temporaire de production d’une entreprise locale engagée dans des travaux d’extension et de mise à niveau de son unité industrielle. Et c’est le laboratoire Promopharm qui opère actuellement sous la dénomination «Hikma» qui fabriquait le produit.

Selon certaines informations, l’arrêt de la production est principalement dû au prix. Celui-ci étant jugé très bas, l’industriel a voulu l’augmenter, une demande qui lui aurait été refusée. À noter que le chlorure de potassium était vendu à six dirhams.

Par ailleurs, face à la rupture qu’avait connu le marché, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé a activé les mécanismes prévus par la loi 17-04. Elle a accompagné la société concernée pour accélérer la reprise de la production, tout en soutenant une seconde entreprise marocaine dans sa démarche de fabrication du même produit... - Lire cet article


Médicaments génériques : médecins et pharmaciens s’affrontent sur la question de la substitution - 13/11/2025 - Le360 - Maroc

Alors que le ministère de la Santé prépare un guide des médicaments génériques, médecins et pharmaciens s’opposent sur la question de la substitution. Sécurité des patients, formation, responsabilité, équilibre économique: chaque camp avance ses arguments dans un dossier à forts enjeux pour l’avenir du système de santé marocain. Avis de Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes et politiques de santé et Amine Bouzoubaa, SG de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc.

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé, composée de quatre organisations représentatives du secteur de la santé, a adressé une lettre au ministre Amine Tahraoui pour exprimer sa profonde inquiétude face au projet d’élaboration du Guide des médicaments génériques par le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Les médecins y dénoncent un texte entaché de dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels et demandent la suspension immédiate du projet, estimant qu’il fait peser des risques réels sur la sécurité des patients.

Selon eux, la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans accord préalable du médecin constitue «une atteinte au principe de la responsabilité médicale».

Des risques cliniques et organisationnels selon les médecins

Tout en se déclarant favorables à une politique favorisant l’accès aux traitements et la réduction des coûts, les signataires pointent plusieurs lacunes: absence d’équivalence biologique avérée entre certains génériques et leurs originaux, déficit d’études scientifiques, et manque de contrôle sur la qualité et la traçabilité des substitutions pharmaceutiques.

La coordination évoque de fortes disparités de qualité entre les laboratoires, ainsi que des différences dans les composants secondaires susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs.

Elle estime également que l’absence d’un système numérique unifié de suivi des médicaments rend impossible un contrôle efficace des remplacements... - Lire cet article


Médicaments génériques et originaux : la FMDC rappelle la loi à l’Ordre médical et pharmaceutique - 11/11/2025 - Le360 - Maroc

Dans le sillage des débats sur la prescription des médicaments génériques ou innovants, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) interpelle les autorités et les professionnels de santé. Elle exhorte au strict respect de la loi et à une transparence absolue envers le citoyen, tout en posant les jalons d’une politique médicamenteuse robuste et innovante. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Suite à la controverse entourant la prescription des médicaments, qu’ils soient génériques ou princeps, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) a tenu à rappeler avec force l’impérieuse nécessité de se conformer à la loi n° 31-08, qui édicte les mesures de protection du consommateur. Elle enjoint ainsi l’ensemble des acteurs du secteur –médecins des secteurs public et privé et pharmaciens– à une application rigoureuse de ce cadre juridique.

Au cœur de ses préoccupations: le droit inaliénable du patient à une information claire et à un choix éclairé entre les traitements génériques et leurs équivalents innovants. La Fédération souligne que le respect de ce droit constitue un pilier essentiel pour la restauration d’une relation de confiance entre le citoyen et le système de santé, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 12 novembre.

Pour consolider cette démarche, la FMDC préconise la mise en œuvre effective des politiques du médicament et du traitement, dont les mécanismes sont garants d’une amélioration tangible de la qualité des services médicaux, hospitaliers et pharmaceutiques. Elle appelle notamment à l’élaboration et à la généralisation d’un guide spécifique recensant l’ensemble des médicaments génériques disponibles et autorisés sur le marché national.

Par ailleurs, la Fédération plaide pour un renforcement des dispositifs de contrôle, tant en amont qu’en aval, sur les circuits d’importation et de commercialisation des médicaments et équipements médicaux. Elle insiste également sur l’importance cruciale de soutenir l’innovation pharmaceutique locale par le déploiement de moyens substantiels en faveur de la recherche scientifique au sein des instituts, laboratoires et établissements d’enseignement supérieur, relaie Al Ahdath Al Maghribia... - Lire cet article


Diabète de type 2 : Lancement du Sémaglutide au Maroc - 04/11/2025 - Consonews - Maroc

Novo Nordisk, en partenariat avec les laboratoires pharmaceutiques Laprophan, a officiellement lancé le Sémaglutide au Maroc, un traitement innovant destiné aux patients atteints de diabète de type 2. Présenté en dosages de 0,25 mg, 0,5 mg et 1 mg, ce médicament se distingue par une administration pratique, une seule injection par semaine, et par son efficacité sur le contrôle glycémique, le poids, ainsi que la protection cardiovasculaire et rénale.

Une problématique de santé publique

Le diabète de type 2 touche actuellement environ 2,6 millions de Marocains, avec des complications sérieuses telles que maladies cardiovasculaires et rénales. Pour le Pr Nawal El Ansari, chef du service d’Endocrinologie à l’Hôpital Mohammed VI de Marrakech, « le Sémaglutide offre un nouveau standard de traitement, réduisant les risques de complications graves lorsque la maladie est correctement gérée ».

Une journée scientifique riche en échanges

L’événement a rassemblé plus de 400 professionnels de santé, ainsi que Mme Berit Basse, ambassadrice du Danemark au Maroc, qui a salué la contribution de Novo Nordisk au développement de la prise en charge du diabète grâce à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article


Le projet de guide des génériques suscite l’inquiétude des médecins - 04/11/2025 - Le360 - Maroc

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé exprime son inquiétude face au projet du ministère de la Santé. Elle dénonce des risques pour la sécurité des patients, l’absence de contrôle sur les substitutions pharmaceutiques et l’absence de concertation scientifique, et appelle à un moratoire immédiat jusqu’à une révision transparente et rigoureuse du guide. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

La Coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé a exprimé sa profonde inquiétude face au projet du ministère de la Santé et de la Protection sociale relatif au «Guide des médicaments génériques», estimant qu’il présente de graves dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels. Les médecins demandent la suspension immédiate du projet et l’ouverture de consultations élargies avant toute mise en œuvre, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 5 novembre.

Selon la coordination, sa mise en application sur le terrain serait quasi impossible et représenterait un risque direct pour la sécurité des patients. Elle dénonce en particulier la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans l’accord du médecin, ce qui constitue selon elle une atteinte au principe fondamental de la responsabilité médicale.

Si la coordination se dit favorable à toute initiative visant à réduire le coût des traitements et à améliorer l’accès aux médicaments, elle souligne de nombreuses failles dans la conception du projet. Parmi celles-ci, figurent l’absence d’équivalence biologique réelle entre certains génériques et leurs originaux, le manque d’études scientifiques publiées et l’absence de normes de contrôle strictes garantissant la sécurité et l’efficacité des substitutions, écrit Al Ahdath Al Maghribia.

La coordination relève également de fortes disparités de qualité entre les laboratoires producteurs ainsi que des différences dans les composants secondaires, susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs. La coordination estime par ailleurs qu’il est impossible de suivre efficacement les opérations de remplacement en raison de l’absence d’un système numérique unifié de traçabilité des médicaments, ce qui ouvre la voie à des pratiques désordonnées et à des conflits de responsabilités, lit-on encore depuis Al Ahdath Al Maghribia. Elle déplore également l’absence fréquente des pharmaciens titulaires dans leurs officines, où ils sont souvent remplacés par des assistants non qualifiés, ce qui rend illusoire l’idée d’un «remplacement responsable».

Le manque de formation scientifique et juridique des assistants en pharmacie augmente le risque d’erreurs thérapeutiques et compromet la sécurité des patients. Enfin, la coordination critique la marginalisation des instances scientifiques et professionnelles dans l’élaboration du projet, qualifiant la démarche de technico-administrative et verticale, alors que le sujet touche directement à la sécurité sanitaire des citoyens. Elle appelle le ministère à suspendre le projet dans l’attente d’une refonte basée sur des critères scientifiques et institutionnels transparents, garantissant une réelle équivalence biologique... - Lire cet article


Enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux - 03/11/2025 - Aujourd'hui le Maroc - Maroc

Agence marocaine du médicament - Suite à la réunion du comité national des dispositifs médicaux, il a été procédé à l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Ils ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux.

L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’enregistrement de 543 nouveaux dispositifs médicaux. Cette décision fait suite à la réunion du Comité national des dispositifs médicaux qui s’est tenue, jeudi 30 octobre, au siège de l’Agence.

Dans un communiqué, l’agence précise que ces dispositifs ont fait l’objet d’un processus d’évaluation approfondi et rigoureux, mené par les experts du comité et les cadres de l’agence, conformément aux normes nationales et internationales en vigueur. Cette évaluation vise à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits enregistrés, contribuant ainsi à l’amélioration de l’offre de soins et à la mise à disposition d’équipements médicaux fiables et performants répondant aux exigences de sécurité et de qualité.

L’agence, en tant qu’autorité de régulation indépendante, réaffirme son engagement constant en faveur des principes de transparence et de professionnalisme. Enfin, l’AMMPS réitère sa détermination à poursuivre le développement des mécanismes d’évaluation et d’enregistrement, dans une démarche d’amélioration continue visant à servir l’intérêt public et à accompagner la réforme globale du système de santé national... - Lire cet article


Importation des médicaments : aux grands maux, les grands remèdes ? - 31/10/2025 - Le brief - Maroc

Les tensions s’accentuent dans le secteur pharmaceutique. Les syndicats de pharmaciens ont adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement, dénonçant la « marginalisation » de leur profession. Selon eux, le ministère de la Santé a adopté un nouveau décret sur la fixation des prix des médicaments sans concertation. Une décision qui ravive des frustrations anciennes autour d’un système de tarification jugé inefficace.

Aujourd’hui, les pharmaciens alertent sur une crise de confiance généralisée. Près d’un tiers des pharmacies seraient au bord de la faillite. Pour les représentants professionnels, ce malaise résulte d’un manque de dialogue et d’une absence de vision concertée pour moderniser la chaîne du médicament, de la production à la mise à disposition des patients.

Nouvelles règles pour l’importation des médicaments

Alors que le débat sur la politique pharmaceutique s’enlise, un autre enjeu apparaît : le dédouanement et la circulation des médicaments importés. Les nouvelles dispositions du Code des douanes et des impôts indirects introduisent des changements importants.

À partir du 1er janvier 2026, plusieurs articles du Code seront modifiés, notamment le chapitre IV du titre premier et le chapitre premier du titre IV. Ces révisions renforcent le contrôle sur la destination des marchandises importées, y compris les produits pharmaceutiques. L’article 19 bis oblige tout importateur à déclarer le lieu de stockage ou de transformation des produits.

Pour les médicaments, cela implique une traçabilité renforcée dès l’entrée sur le territoire. L’administration pourra vérifier la cohérence entre la nature des produits, les autorisations détenues et leur lieu d’entreposage ou de transformation. Objectif : lutter contre les détournements et sécuriser un secteur exposé à la contrefaçon et aux circuits parallèles.

Vers une dématérialisation des formalités

Autre avancée majeure : la création d’une plateforme électronique agréée par les douanes, prévue par l’article 76 ter. Elle permettra le dépôt et la transmission automatisée et sécurisée des documents commerciaux liés aux déclarations. Pour les importateurs de médicaments, cette innovation simplifie et sécurise le dédouanement.

Jusqu’ici, les certificats d’analyse, autorisations sanitaires et certificats d’origine étaient traités en grande partie sur support papier. L’automatisation devrait réduire les délais et limiter les erreurs ou falsifications. Elle permettra aussi de croiser les données en temps réel avec les ministères de la Santé et du Commerce. Résultat : une traçabilité complète du médicament, de la fabrication à sa mise en circulation, et un contrôle plus efficace contre les fraudes... - Lire cet article




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