Bayer confirme son ancrage au Maroc, plaçant le Royaume au cœur de sa stratégie régionale. Avec son usine de Casablanca, qui exporte vers 35 pays, et une nouvelle ligne de production en cours d’installation, la multinationale allemande entend renforcer le rôle du pays en tant que hub stratégique pour l’Afrique tout en consolidant son engagement en faveur de l’innovation, de l’accès aux soins et du développement des compétences médicales.
L’accès équitable aux médicaments reste un défi majeur dans plusieurs domaines thérapeutiques prioritaires. Quelles sont les actions concrètes que Bayer mène ou prévoit de mener pour améliorer cet accès au Maroc et dans la région MENA ?
L’accès aux traitements est au cœur de notre mission chez Bayer. Nous collaborons étroitement avec le ministère de la Santé et les professionnels concernés pour garantir que les patients marocains puissent bénéficier des thérapies dont ils ont besoin, en particulier dans des domaines prioritaires tels que l’oncologie, la santé cardiovasculaire et la santé des femmes.
En 2024, nous avons lancé une campagne ciblée sur le cancer de la prostate, avec pour objectif de réduire les inégalités d’accès aux soins. Dans le domaine du diabète, nous facilitons l’accès aux traitements innovants contre l’œdème maculaire diabétique, une complication qui touche plus de 130.000 patients au Maroc. Nous travaillons également avec les autorités pour accélérer les procédures de remboursement, afin que les patients puissent bénéficier plus rapidement des thérapies recommandées.
Par ailleurs, notre entrepôt local nous permet d’assurer une distribution fiable et continue des médicaments. Nous poursuivons nos efforts pour rendre les traitements innovants plus accessibles et abordables, tant au Maroc que dans l’ensemble de la région MENA... - Lire cet article
Des génériques d’un traitement préventif contre le VIH, le lenacapavir injectable, devraient être disponibles pour 40 dollars par an dans plus d’une centaine de pays dès 2027, ont annoncé mercredi Unitaid et la fondation américaine Gates.
Ces deux organisations ont conclu des accords distincts avec des laboratoires pharmaceutiques indiens afin qu’ils produisent ces génériques à destination des pays à revenus faibles et intermédiaires, ont-elles précisé dans des communiqués.
«C’est une percée révolutionnaire et essentielle pour élargir la prévention contre le VIH», a commenté Carmen Perez Casas, responsable stratégique pour le VIH chez Unitaid, dans un entretien accordé à l’«AFP». Le traitement original, commercialisé par la biotech américaine Gilead Sciences sous le nom de Yeztugo, coûte en effet environ 28.000 dollars par an aux États-Unis.
«Avec ce produit, nous pouvons mettre fin au VIH (...), c’est à notre portée», a-t-elle ajouté.
Le lenacapavir est le premier médicament à longue durée d’action pour la prophylaxie préexposition (PrEP), ne nécessitant que deux injections par an. Un progrès considérable, selon les experts, par rapport aux traitements actuels qui exigent la prise quotidienne d’un comprimé.
En octobre 2024, Gilead a accordé des licences volontaires à six fabricants de génériques pour la distribution du produit dans 120 pays à revenus faibles et intermédiaires.
Un premier accord a été conclu entre Unitaid, la Clinton Health Access Initiative et l’institut de recherche Wits RHI avec le laboratoire pharmaceutique indien Dr Reddy’s, en vue de distribuer ce générique dans lesdits pays à partir de 2027. «Le produit sera initialement fabriqué en Inde (...), mais nous œuvrons à régionaliser la production à l’avenir», a indiqué Mme Perez Casas... - Lire cet article
A l’occasion de la journée mondiale de la sécurité des patients, l’Agence du médicament et des produits de santé rappelle aux professionnels de santé plusieurs recommandations visant à éviter les erreurs médicales.
Chaque année, les systèmes de santé à travers le monde célèbrent le 17 septembre la journée mondiale de la sécurité des patients. Pour cette édition 2025, l’OMS a choisi pour thème «Des soins sûrs pour chaque nouveau-né et chaque enfant» avec le slogan «La sécurité des patients commence dès la naissance».
L’Agence du médicament et des produits de santé (AMMPS) œuvre à l’amélioration de la sécurité des patients en contribuant à la gestion des risques liés à l’utilisation des médicaments en particulier chez les petits patients. Il a été établi que la population pédiatrique présente un risque accru de développer des effets indésirables médicamenteux et d’être exposé aux erreurs médicamenteuses. Selon l’OMS, ces erreurs sont parmi les principales causes de risque pour la santé chez les nouveau- nés et les enfants.
Dans l’objectif de garantir une utilisation sécuritaire des médicaments chez les nouveau-nés et les enfants, l’Agence rappelle aux professionnels de santé plusieurs recommandations visant à promouvoir le bon usage des médicaments et limiter les risques liés à leur mauvaise utilisation chez la population pédiatrique.
Ainsi, lors de la prescription, les professionnels de santé doivent mentionner l’âge et le poids du nourrisson ou de l’enfant sur l’ordonnance. Ils doivent adapter la dose et la forme pharmaceutique prescrite en fonction de l’âge et du poids de l’enfant. Il est important de sensibiliser les parents à l’importance de respecter les prescriptions médicales : la posologie et la durée de la prescription. Les professionnels de santé doivent expliquer les précautions à prendre pour administrer un médicament par voie orale aux nouveau-nés et aux nourrissons... - Lire cet article
Entre équilibre économique des officines et droit des citoyens à un accès régulier et bon marché aux médicaments, le bras de fer entre pharmaciens et l’exécutif va crescendo. Quand les premiers arguent d’une réforme qui met en péril l’avenir des pharmacies, le gouvernement défend son droit à protéger les citoyens contre des prix du médicament jugés trop excessifs. A l’heure où le gouvernement met sous pression également les laboratoires pharmaceutiques, les négociations avec ces derniers et les autorités Marocaines s’annoncent particulièrement ardues.
«L’enfer des prix du médicament, c’est les autres», les pharmaciens et le ministère de tutelle se renvoient la balle dans ce qu’il est convenu d’appeler la crise du médicament au Maroc. Alors que les réseaux sociaux bruissent (à tort ou à raison, c’est selon le type de traitements) de médicaments hors de prix, dont certains sont commercialisés à moitié prix voire même plus, dans d’autres pays, les pharmaciens se défendent de gagner des marges indécentes face à un gouvernement finalisant son projet de décret. Dans ce bras de fer, la réponse de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM), a instauré des premières actions de lutte consistant dans le port d’un brassard noir par tous les pharmaciens du pays, du 18 août au 9 septembre 2025, date à laquelle devait être instauré un sit-in national devant le siège du ministère de la Santé à Rabat.
Dans leur défense, les pharmaciens craignent que ce décret «n’accentue la vulnérabilité des pharmacies en instaurant de nouveaux tarifs sans proposer de mesures d’accompagnement, une situation qui pourrait perturber l’équilibre économique des officines et entraîner des fermetures massives... - Lire cet article
Dans un communiqué daté du 10 septembre, Sanofi a annoncé la nomination de Rami Mroueh au poste de Président Directeur Général de Sanofi Maroc.
Basé à Casablanca, il a officiellement pris ses fonctions le 1er septembre 2025. En plus de ses responsabilités au Maroc, il supervisera également les activités de Sanofi Pharma (médecine générale et spécialités) en Tunisie et en Libye. Il succède à Najla Cherif Hamdi.
Pharmacien de formation et diplômé de l’EM Lyon Business School, Rami Mroueh a rejoint Sanofi en 2008. Au cours de sa carrière, il a exercé diverses fonctions industrielles (production et qualité), commerciales et managériales en France ainsi qu’à l’international, notamment en Ukraine et en République tchèque. Depuis 2023, il occupait le poste de Directeur Général de l’activité vaccins pour la République tchèque, basé à Prague.... - Lire cet article
Le secteur pharmaceutique marocain est au bord de l’asphyxie, confronté à des menaces graves qui mettent en péril sa pérennité. Face à cette situation critique, Hassan Ataiche, président de la Chambre syndicale des pharmaciens d'officine de Fès, lance un appel à la mobilisation massive lors du « Sit-in de la dignité » qui sera organisé mardi 9 septembre devant le siège du ministère de la Santé. Selon lui, l’objectif est clair : sauver ce qu’il reste d’un secteur vital de la santé publique.
En effet, depuis plusieurs mois, les pharmaciens multiplient les appels et les actions et interpellent le ministère de la Santé sur la nécessité de revoir la politique tarifaire du médicament et de soutenir leurs établissements, au-delà de la simple dispensation des traitements.
Lancée par une série de communiqués, suivie d’un mouvement de protestation mêlant grèves nationales, gestes symboliques comme le port du brassard noir et sit-in, la mobilisation des pharmaciens vise à dénoncer une gestion «chaotique» consacrée par la baisse des prix des médicaments. Cette politique, selon eux, a entraîné une raréfaction inquiétante de certains produits, y compris des médicaments essentiels, mettant en péril l’accès aux soins pour la population marocaine.
Dans un entretien accordé à notre alter ego Al Ittihad Al Ichtiraki, Hassan Ataiche brosse un tableau sombre d’un secteur où la gouvernance défaillante, la détérioration des conditions économiques et le prix unique non adapté pourraient conduire à une menace imminente de faillite pour près d’un tiers des officines, soit environ 4000 établissements... - Lire cet article
Le gouvernement s’apprête à réviser en profondeur le cadre réglementaire fixant les prix des médicaments. Le décret, en discussion depuis plusieurs mois, ambitionne de réduire le coût des traitements pour les patients. Mais derrière les annonces, les failles persistantes du système de tarification nourrissent les doutes, tandis que syndicats et pharmaciens redoutent une réforme inachevée.
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, M. Amin Tehraoui, a présenté un projet qui modifie en profondeur le décret de 2013. Le texte introduit des révisions plus fréquentes des prix, un mécanisme d’indexation pour les génériques et un plafonnement du nombre de copies autorisées pour chaque médicament de référence. Selon le gouvernement, cette réforme permettra d’aligner la réglementation marocaine sur les standards internationaux et de générer des économies substantielles pour les assurances maladie et les patients.
Les chiffres avancés par l’exécutif sont ambitieux : plus de 8 600 génériques devraient voir leur prix baisser en 2025, avec un gain annoncé de près de 1,7 milliard de dirhams pour les régimes d’assurance et de plus de 500 millions pour les ménages.
Le décret place les médicaments génériques au cœur du dispositif. Ces produits représentent désormais près de la moitié du marché intérieur. Le ministère entend renforcer leur accessibilité en imposant une réduction d’au moins 30 % par rapport au prix du médicament princeps pour le premier générique mis sur le marché... - Lire cet article
Le secteur pharmaceutique marocain s’apprête à connaître une transformation de grande ampleur, le ministère de la santé et de la protection sociale dévoilant une nouvelle version du décret sur la fixation des prix des médicaments, un texte majeur qui risque de diviser les différents intervenants lors de cette rentrée politique, marquée par des fractures au sein de la majorité.
Le ministre de la santé et de la protection sociale, Amin Tahraoui, a affirmé que «le projet modifie en profondeur le décret n° 2-13-852 de 2013, en introduisant des révisions plus fréquentes des prix, un mécanisme d’indexation pour les génériques, des ajustements des marges des fabricants et un plafonnement du nombre de génériques par produit de référence.» Il a précisé que «les syndicats et les associations de pharmaciens ont déjà été informés et que le texte sera prochainement soumis à l’examen du conseil de gouvernement.»
Les génériques au centre de la réforme
Le nouveau dispositif met particulièrement en avant les médicaments génériques. Le ministère a indiqué que «le marché national est désormais dominé par les génériques dont la demande croît en raison de leur prix accessible.» Selon la base de données internationale POLI, «ces produits représentent près de la moitié du marché intérieur, tout en coexistant avec un segment important de médicaments innovants.» ... - Lire cet article
L'Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’interdiction de la mise sur le marché, la fabrication, l'importation, la distribution et l’utilisation des produits cosmétiques contenant de l'Oxyde de Diphényl Triméthylbenzoyl Phosphine, connu sous le nom de TPO.
Dans un communiqué, l’AMMPS porte à la connaissance des professionnels de santé, des acteurs du secteur de la beauté et des consommateurs que l'utilisation de vernis et gels pour ongles contenant du TPO, est désormais strictement interdite.
Cette décision fait suite à une évaluation approfondie des données scientifiques disponibles et des normes internationales relatives à cette substance, explique la même source, précisant qu’il ressort de cette évaluation que le TPO, utilisé comme photo-initiateur dans certains gels et vernis pour ongles durcissant sous lampe UV, présente un profil toxicologique préoccupant.
Des études ont mis en évidence qu'une exposition répétée à cette substance pourrait entraîner des risques pour la santé, notamment des effets toxiques potentiels, fait observer la même source.
A ce titre, l’AMMPS rappelle une série d’actions qui sont désormais requises, notant, dans ce sens, que les professionnels du secteur de la beauté doivent immédiatement cesser l’utilisation de produits contenant du TPO et veiller à ce qu’ils ne soient plus proposés à la clientèle... - Lire cet article
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale vient de valider une nouvelle liste de 33 médicaments – princeps, génériques et biosimilaires – commercialisés dans les pharmacies du Royaume dont les prix ont été revus à la baisse. La liste comprend des traitements essentiels contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’asthme ou encore les troubles hémorragiques rares.
Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 21 août 2025. Ces révisions touchent aussi bien les prix de vente au public que les tarifs hospitaliers, avec des baisses parfois très significatives.
Parmi les spécialités concernées figurent l’Arcoxia (anti-inflammatoire utilisé contre l’arthrose), le Singulair (asthme), mais aussi des traitements lourds comme la Gemcitabine (anticancéreux) et le Wilfactin (troubles hémorragiques rares).
Ces décisions interviennent « après examen des demandes de validation des prix de vente des médicaments génériques présentées par les établissements pharmaceutiques industriels concernés ; et compte tenu des demandes de baisse de prix présentées par ces établissements ». Elles ont été adoptées « sur proposition de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, et après avis de la commission interministérielle des prix », indique le ministère... - Lire cet article
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