L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié mardi ses tout premiers rapports traitant du manque critique de médicaments et d’outils de diagnostic pour les maladies fongiques invasives, montrant le besoin urgent de recherche et développement (R&D) innovants pour combler ces lacunes.
Les maladies fongiques constituent un problème de santé publique croissant. Les infections courantes, comme la Candidose, deviennent de plus en plus résistantes aux traitements. Ces infections touchent de manière disproportionnée les patients gravement malades et ceux dont le système immunitaire est affaibli, notamment les personnes suivant une chimiothérapie anticancéreuse, vivant avec le VIH ou ayant subi une transplantation d’organe... - Lire cet article
Dislog Group poursuit son expansion dans le secteur médical en signant un protocole d’accord pour l’acquisition de 70% des parts d’Afrobiomedic, acteur clé des dispositifs d’implantologie en cardiologie au Maroc. Cette opération s’inscrit dans la stratégie de croissance externe (M&A) du groupe et vise à consolider son pôle santé.
Fondée en 2009, Afrobiomedic est spécialisée dans l’importation et la distribution de dispositifs médicaux en cardiologie interventionnelle, cardiologie structurelle et rythmologie, avec une présence également en neuroradiologie interventionnelle vasculaire. L’entreprise bénéficie de partenariats exclusifs avec des marques internationales et propose des équipements de pointe certifiés ISO 13485, garantissant ainsi une haute qualité aux professionnels de santé marocains... - Lire cet article
Pour de nombreux Marocains, l’expérience de se rendre en pharmacie et de ne pas trouver le médicament prescrit devient de plus en plus une réalité inquiétante, voire frustrante.
En effet, ce qui était autrefois un cas isolé tend aujourd’hui à se banaliser, touchant un large éventail de traitements courants ou des médicaments essentiels.
Face à ces ruptures récurrentes, patients et pharmaciens se retrouvent dans l’impasse, contraints de chercher des alternatives souvent inexistantes. Pourtant, aucune explication claire n’est avancée par les laboratoires ou les autorités sanitaires, laissant place à l’incompréhension et à l’inquiétude... - Lire cet article
Le Maroc est confronté à une pénurie de médicaments sans précédent, mettant en péril la santé de nombreux citoyens. Cette crise est exacerbée par une demande croissante due à l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et par des défis persistants dans la production ainsi que dans l’approvisionnement pharmaceutiques. Malgré une industrie locale capable de produire des traitements couvrant jusqu’à 80% des besoins nationaux, le royaume chérifien reste dépendant des importations pour des médicaments essentiels, ce qui accentue la vulnérabilité du marché face aux fluctuations internationales. Les chiffres récents illustrent l’ampleur du problème. En mars 2024, environ 1 200 médicaments, soit 19,3 % des 6 211 références disponibles, étaient en rupture de stock dans les pharmacies marocaines. Parmi ces pénuries, des traitements indispensables comme ceux contre le diabète, l’hypertension, et certaines maladies chroniques ont été fortement impactés. Les professionnels de la santé alertent sur les risques accrus de complications pour les patients, notamment en raison du manque d’alternatives immédiates. Les autorités annoncent des mesures pour lutter contre la pénurie.
Une demande en forte croissance
Depuis janvier 2023, la consommation de médicaments au Maroc a connu une augmentation soutenue, avec une croissance annuelle de 4,5 %. Cette tendance est principalement due à l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), qui a intégré de nouveaux bénéficiaires et renforcé la demande en traitements médicaux. En décembre 2024, le chiffre d’affaires du secteur pharmaceutique a atteint 17,2 milliards de dirhams (environ 1,72 milliard d’euros), avec une vente record de 485 millions de boîtes de médicaments en pharmacie... - Lire cet article
Basé à Casablanca, il sera chargé de diriger les activités stratégiques de Novartis dans ces trois pays, renforçant ainsi l'engagement du groupe en matière de santé et d'innovation dans la région, indique un communiqué de l'entreprise.
Avec plus de 20 ans d'expérience dans l'industrie pharmaceutique, Yahya Abdallah incarne l'excellence et l'expertise, poursuit la même source, relevant que depuis son entrée chez Novartis en 2011, il a occupé des fonctions stratégiques clés, gravissant les échelons avec succès.
À son poste précédent, il a dirigé les équipes d'excellence commerciale et d'affaires publiques pour la région du Moyen-Orient, jouant un rôle déterminant dans le développement de stratégies d'accès aux soins et de partenariats public-privé... - Lire cet article
Au Maroc, la vente illégale de pilules à base de Misoprostol, utilisées pour interrompre les grossesses, se propage sur les réseaux sociaux. Bien que ce médicament soit interdit depuis 2018, il continue d’être vendu à des prix élevés et sans suivi médical, mettant en danger la santé de nombreuses personnes.
Sur les réseaux sociaux et sur certaines plateformes numériques comme TikTok, la vente illégale de pilules contenant du Misoprostol se répand de manière inquiétante. Ce médicament, utilisé principalement pour provoquer une interruption volontaire de grossesse (IVG), a été retiré des pharmacies dès 2018, dans le cadre d’une politique visant à protéger la santé publique. Pourtant, malgré cette interdiction, il continue d’être vendu clandestinement à travers le pays, mettant en danger de nombreuses personnes, souvent sans aucun suivi médical... - Lire cet article
La réglementation du secteur pharmaceutique connaît un tournant avec l’adoption de la loi 61.24, qui entérine le décret-loi 2.24.728 du 27 septembre 2024 et introduit des mesures à l’appui des obligations des acteurs de la chaîne du médicament.
Ce texte vient compléter le Code des médicaments et de la pharmacie (loi 17.04) en révisant les procédures d’autorisation de mise sur le marché et les normes de distribution. La traçabilité des produits devient une exigence accrue, chaque lot devant désormais faire l’objet d’un suivi détaillé, de sa fabrication à sa délivrance au patient. Les conditions d’agrément des officines sont également réévaluées, imposant de nouvelles obligations en matière de gestion des stocks et d’élimination des médicaments périmés... - Lire cet article
Ce n’est pas la première fois que la pénurie des médicaments a menacé la santé des patients. Dans un récent tournant, plusieurs associations engagées dans la santé publique ont tiré, ce jeudi, la sonnette d’alarme face à l’épuisement imminent du stock de méthadone, un médicament essentiel dans le traitement de la dépendance aux opioïdes.
En ce sens, les mêmes associations avertissent que “cette situation pourrait avoir des répercussions désastreuses sur la santé des patients concernés, en particulier les personnes vivant avec le VIH et celles atteintes d’hépatite B et C”. Le risque est grand de voir cette crise sanitaire se transformer en crise humanitaire et sociale.
Dans un communiqué conjoint, les associations dénoncent la grave pénurie de méthadone annoncée par le ministère de la Santé, due à un retard d’approvisionnement. Ce traitement joue pourtant un rôle central dans la réduction des risques sanitaires et sociaux liés à la consommation de drogues, contribuant ainsi à la stabilité des patients et à leur réinsertion sociale... - Lire cet article
L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) et les centrales syndicales des pharmaciens d’officine se sont réunis le 28 février. Les principaux points de discussion ont porté sur la régulation du circuit du médicament, le droit de substitution, le prix des médicaments.
L’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a tenu le mercredi 28 février une rencontre avec les centrales syndicales des pharmaciens d’officine, à savoir la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPM), la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, l’Union nationale des pharmaciens du Maroc et le Syndicat national des pharmaciens du Maroc. Les discussions ont porté sur la régulation du circuit du médicament et des autres produits de santé, le droit de substitution, le prix des médicaments, ainsi que d’autres dossiers préoccupant les pharmaciens, précise l’Agence dans un communiqué... - Lire cet article
Dans les officines, les rayons se vident et l’inquiétude grandit. Depuis plusieurs mois, le pays fait face à une crise sanitaire silencieuse mais récurrente : la pénurie de médicaments essentiels, touchant en priorité les patients atteints de maladies chroniques.
Cancer, diabète, hypertension artérielle, troubles cardiovasculaires… autant de pathologies pour lesquelles des traitements se font de plus en plus rares, plongeant les malades dans un profond désarroi.
Devant certaines pharmacies, les demandes de certains médicaments restent souvent sans réponse. Souvent, les clients sont invités à revenir la semaine prochaine. Ainsi, des milliers de patients arpentent les officines, espérant trouver les médicaments qui leur permettent de survivre... - Lire cet article
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