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Revue de presse


Médicaments : nouvelle baisse des prix validée par le ministère de la Santé - 29/08/2025 - Le matin - Maroc

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale vient de valider une nouvelle liste de 33 médicaments – princeps, génériques et biosimilaires – commercialisés dans les pharmacies du Royaume dont les prix ont été revus à la baisse. La liste comprend des traitements essentiels contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’asthme ou encore les troubles hémorragiques rares.

Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 21 août 2025. Ces révisions touchent aussi bien les prix de vente au public que les tarifs hospitaliers, avec des baisses parfois très significatives.

Parmi les spécialités concernées figurent l’Arcoxia (anti-inflammatoire utilisé contre l’arthrose), le Singulair (asthme), mais aussi des traitements lourds comme la Gemcitabine (anticancéreux) et le Wilfactin (troubles hémorragiques rares).

Ces décisions interviennent « après examen des demandes de validation des prix de vente des médicaments génériques présentées par les établissements pharmaceutiques industriels concernés ; et compte tenu des demandes de baisse de prix présentées par ces établissements ». Elles ont été adoptées « sur proposition de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, et après avis de la commission interministérielle des prix », indique le ministère... - Lire cet article


L’antidépresseur Ludiomil retiré des pharmacies marocaines après la détection d’impuretés nocives - 27/08/2025 - Le matin - Maroc

L’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS) a annoncé, en coordination avec le laboratoire Maphar, le retrait de toutes les boîtes de Ludiomil (maprotiline), antidépresseur disponible en dosages de 25 mg et 75 mg. Cette décision fait suite à la détection d’impuretés de type nitrosamine à des concentrations dépassant les seuils autorisés par les normes européennes.

L’antidépresseur Ludiomil, prescrit à des milliers de patients marocains, disparaît temporairement des officines. En cause, la présence de substances classées parmi les nitrosamines, dont les niveaux dépassent les seuils tolérés, ce qui a conduit le Maroc à emboîter le pas à la France et à procéder au retrait préventif de ce traitement.

Le rappel s’inscrit dans une démarche de précaution engagée par les autorités sanitaires marocaines, dans la continuité de la décision prise en France. Là-bas, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait déjà suspendu la production et la distribution du Ludiomil depuis mars 2025, avant d’acter en juin un retrait total, à la suite d’analyses confirmant un dépassement du seuil fixé à 18 nanogrammes par jour pour la maprotiline. Ces excès d’impuretés nitrosamines, considérées comme potentiellement cancérigènes, ont conduit à la décision de retirer toutes les unités en circulation afin de protéger la santé publique.

Le laboratoire fabricant, Amdipharm, a annoncé une révision complète de son processus de production afin de réduire la concentration de nitrosamines. La remise sur le marché du Ludiomil n’est toutefois pas attendue avant fin 2026 au plus tôt, le temps de développer une nouvelle formule et de mener les tests de sécurité nécessaires... - Lire cet article


Les nanoparticules pourraient réduire les effets secondaires des traitements anticancéreux - 27/08/2025 - Maroc diplomatique - Maroc

Une équipe de l’Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) a mis en évidence que certaines nanoparticules utilisées en chimiothérapie et immunothérapie peuvent stimuler les cellules humanitaires et ainsi la réponse immunitaire de patients atteints de cancer, même sans médicament anticancéreux.

Après quatre ans d’expérimentations in vitro, il a été observé que la nanoparticule PLGA, déjà employée dans certaines immunothérapies, améliore de 25% la réponse des cellules saines contre les cellules tumorales, selon l’étude signée par 21 chercheurs et publiée récemment dans la revue spécialisée « Advanced Science ».

« Les nanoparticules sont utilisées comme un moyen de développer la chimiothérapie ou l’immunothérapie depuis des années, mais on n’a jamais cherché à comprendre comment elles fonctionnent et si elles ont un impact sur le système immunitaire. C’était l’objectif de cette étude”, explique le directeur du laboratoire de nanomédecine de l’Icans, Alexandre Detappe... - Lire cet article


Pénurie de médicaments à base de morphine: une députée de l’USFP saisit le ministre de la Santé - 26/08/2025 - Le360 - Maroc

Les malades atteints de cancer ou de maladies chroniques sont confrontés à une pénurie de médicaments à base de morphine, indispensable pour le traitement de la douleur. Une députée de l’USFP a interrogé le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, sur l’existence d’un plan d’urgence pour en garantir la disponibilité.

Dans un message adressé au ministre de la Santé, dont Le360 a obtenu une copie, la députée socialiste Latifa Chérif alerte: «Un grand nombre de patients souffrent du cancer, notamment à des stades avancés, ainsi que de certaines maladies chroniques dans notre pays».

Ces patients, a écrit la députée de l’USFP, «connaissent un manque récurrent et aigu de morphine, qui est l’un des analgésiques les plus importants pour soulager les douleurs aiguës et chroniques». Elle estime dans sa lettre que «la morphine ne se limite pas seulement à la diminution de la douleur, mais représente un élément essentiel dans le système thérapeutique, qu’il s’agisse de traitements chirurgicaux, de chimiothérapie ou de thérapies de longue durée»... - Lire cet article


L'AMMPS dément une prétendue pénurie de plus de 600 médicaments destinés au traitement de maladies chroniques - 13/08/2025 - Agence Marocaine de Presse - Maroc

L'Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a démenti les informations diffusées par certains médias au sujet d’une prétendue pénurie de plus de 600 médicaments destinés au traitement de maladies chroniques.
Dans un communiqué, l'AMMPS a souligné, en sa qualité d’autorité nationale de régulation et de contrôle du secteur pharmaceutique, que les données disponibles au niveau national ne réaffirment pas les chiffres avancés, notant que s’ils étaient avérés, ils entraîneraient des répercussions majeures sur le fonctionnement du système de soins, ce qui n’est pas observé à ce jour.


"Il importe de souligner que des ruptures ponctuelles de certaines spécialités pharmaceutiques peuvent survenir, phénomène observé à l’échelle internationale et principalement lié aux tensions affectant les chaînes d’approvisionnement, aux difficultés d’accès aux matières premières ou aux fluctuations des marchés mondiaux", a expliqué la même source.

Et d'ajouter que bien que ces contraintes échappent au contrôle d’un seul pays, le Royaume du Maroc met en œuvre, de manière proactive, l’ensemble des mesures nécessaires pour en atténuer l’impact et assurer la continuité des traitements pour les patients.

En coordination avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’ensemble des parties prenantes, l’AMMPS, à travers son Service de veille et de suivi du marché pharmaceutique, assure une mission permanente visant à surveiller et analyser l’offre médicamenteuse au niveau national, détecter de manière anticipée toute tension d’approvisionnement et déployer, le cas échéant, des mesures correctives rapides et ciblées pour préserver l’accès aux médicaments essentiels, a-t-on poursuivi... - Lire cet article


Cancer de la prostate : Oncorad place le Maroc sur la carte mondiale des techniques innovantes - 11/08/2025 - Le matin - Maroc

Le Dr Hamza Samlali, oncologue-radiothérapeute et investigateur principal au sein d’Oncorad Group, revient sur la publication d’une étude scientifique dans la prestigieuse revue américaine «Advances in Radiation Oncology». Une première pour un centre africain et arabe, portant sur une technique combinant curiethérapie et radiothérapie, avec 92% de rémission sans effets secondaires majeurs.

Le Matin : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste précisément l’étude publiée et ce qui en fait une avancée notable ?

Dr Hamza Samlali : Notre recherche porte sur l’association de la radiothérapie externe et de la curiethérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé. Cette combinaison permet une «escalade de dose» – c’est-à-dire une augmentation ciblée de la dose de rayonnement sur la tumeur – tout en préservant les organes sains. C’est la tendance majeure de la dernière décennie : plus la dose est élevée au niveau de la maladie, plus le contrôle à long terme est efficace. Grâce au gradient de dose offert par la curiethérapie, nous pouvons délivrer des doses très importantes sur la zone malade tout en limitant l’exposition des tissus voisins. Nos résultats rejoignent ceux des meilleures équipes internationales, plaçant le Maroc parmi les pays capables de pratiquer cette technique de pointe, particulièrement indiquée pour les cancers localisés à haut potentiel d’agressivité... - Lire cet article


MARBIO : Le Maroc veut s’imposer sur l’échiquier biopharmaceutique africain - 08/07/2025 - Maroc diplomatique - Maroc

Porté par une ambitieuse stratégie industrielle et un partenariat public-privé inédit, le projet MARBIO, nouveau nom de Sensyo Pharmatech, amorce une montée en puissance décisive. À Benslimane, le futur site de production de vaccins vise à faire du Royaume un acteur continental de référence en biotechnologies.

Après une phase de retard technique au démarrage, le projet MARBIO — ex-Sensyo Pharmatech — franchit une étape symbolique avec la signature d’un accord de fourniture de 5,5 millions de doses de vaccins au profit du ministère de la Santé. Ce premier contrat, à forte portée politique et sanitaire, confirme l’opérationnalisation progressive d’un chantier industriel stratégique lancé sous l’impulsion directe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Basée à Benslimane, l’usine MARBIO se positionne comme le futur fleuron de la bioproduction pharmaceutique au Maroc. Le complexe intègre trois lignes de production à haut rendement, un centre de formation ainsi qu’une académie biologique, avec un objectif affiché de 900 millions de doses par an à pleine capacité. Une ambition qui place déjà le site dans la catégorie des plus grandes plateformes de fabrication vaccinale en Afrique.

Ce changement d’échelle est également financier. Le capital social de l’entreprise, initialement établi à 10 millions de dirhams, a été porté à 1,4 milliard de dirhams, illustrant la volonté des actionnaires, publics comme privés, de créer un champ biopharmaceutique souverain, à même de répondre aux défis sanitaires du continent, de manière autonome et durable... - Lire cet article


Compléments alimentaires : les pharmaciens dénoncent leur vente hors officine - 06/07/2025 - Hespress - Maroc

La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc alerte sur la vente illégale de compléments alimentaires à base de plantes médicinales hors circuit officinal.

Dans un courrier adressé au ministre de la Santé ainsi qu’au directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a tiré la sonnette d’alarme sur la commercialisation illégale de certains compléments alimentaires à base de plantes médicinales. Ces produits, qui relèvent du monopole exclusif des pharmacies d’officine selon l’article 30 de la loi 17-4, sont pourtant vendus librement sur des plateformes non agréées.

La plainte porte sur plusieurs compléments alimentaires commercialisés hors circuit officiel, avec à titre d’exemple des produits utilisés pour le traitement du stress, de l’anxiété ou de l’insomnie, parmi lesquels figurent des extraits de plantes reconnus par les pharmacopées européenne (UE) et américaine (USP). La Confédération souligne que ces produits, bien que présentés comme naturels, contiennent des principes actifs aux effets pharmacologiques avérés. Leur délivrance devrait donc être strictement encadrée et réservée aux pharmaciens.
Selon la correspondance, ces compléments sont commercialisés hors des officines, notamment via les réseaux sociaux, les marchés informels, les boutiques spécialisées en produits biologiques ainsi que certaines herboristeries. Le Panax ginseng, vanté pour ses effets sur la vitalité, ou encore le millepertuis (Hypericum perforatum), utilisé pour l’anxiété, figurent parmi les produits en circulation hors contrôle. La passiflore (Passiflora incarnata) et la valériane (Valeriana officinalis), employées respectivement contre l’insomnie et le stress, sont également disponibles sur ces circuits parallèles, suscitant de vives inquiétudes... - Lire cet article


Pénurie de plus de 600 médicaments : La Fédération des droits du consommateur tire la sonnette d’alarme - 01/07/2025 - L'opinion - Maroc

Face à une situation jugée préoccupante, avec plus de 600 médicaments actuellement en rupture de stock dans les pharmacies marocaines, la Fédération marocaine des droits du consommateur réclame une intervention rapide.

Une pénurie alarmante frappe actuellement les pharmacies marocaines, suscitant l’inquiétude des professionnels de santé, des patients et des associations de consommateurs. Plus de 600 références de médicaments seraient en rupture de stock à l’échelle nationale, selon un communiqué récemment publié par la Fédération marocaine des droits du consommateur.

L’organisation se dit profondément préoccupée par cette situation qui touche des traitements essentiels, notamment ceux destinés aux maladies chroniques, aux infections et aux troubles de santé mentale. Parmi les médicaments les plus concernés figurent ceux utilisés contre le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les cancers, ainsi que diverses affections neurologiques.

Dans un communiqué, la Fédération dénonce une crise pharmaceutique majeure qui compromet le droit fondamental à la santé et à l’accès équitable aux soins. Elle souligne que « les scènes de patients contraints de multiplier les visites en pharmacie pour trouver des traitements contre le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, neurologiques ou certaines formes de cancer sont devenues le triste reflet quotidien d’un système de régulation pharmaceutique défaillant ».

En d’autres termes, ce sont des médicaments indispensables au quotidien de centaines de milliers de Marocains. Face à leur raréfaction, de nombreux patients sont contraints de faire le tour de plusieurs officines, dans l’espoir de mettre la main sur leur traitement. Certains finissent par les trouver, mais à des prix parfois doublés ou triplés, tandis que d’autres restent bredouilles, mettant en péril leur suivi médical et leur état de santé.

Cette indisponibilité grandissante des produits pharmaceutiques met en lumière une crise silencieuse mais aux conséquences bien réelles sur la santé publique. En plus de compromettre le suivi thérapeutique de nombreux patients, elle alimente un sentiment d’abandon chez les plus vulnérables et fragilise la relation de confiance entre les citoyens et le système de santé... - Lire cet article


Compléments alimentaires vendus en ligne : attention aux risques pour la santé - 28/06/2025 - H24 - Maroc

Une tendance inquiétante se propage sur les réseaux sociaux : des influenceurs et des plateformes en ligne font la promotion de compléments alimentaires, chacun selon sa propre méthode de consommation, et ce, sans aucun avis médical.

En parcourant TikTok ou Instagram, les utilisateurs tombent rapidement sur des publicités vantant les bienfaits de produits qui promettent de lutter contre le stress et l’anxiété, de renforcer l’énergie, d’améliorer la concentration, de développer la masse musculaire ou encore de rééquilibrer les hormones, notamment chez les femmes.

Il de compléments alimentaires, souvent présentés comme naturels, qui contiennent des ingrédients comme le Shilajit, l’Ashwagandha, la spiruline, la moringa ou d’autres composés. Cependant, ces produits ne sont pas disponibles en pharmacie. Au Maroc, un complément alimentaire ne peut être commercialisé qu’en pharmacie ou en parapharmacie, et il est soumis à une autorisation préalable de l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé (AMMPS) ou à une déclaration auprès de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA).

En l’absence d’une telle autorisation, toute vente est strictement illégale. Pourtant, de nombreux compléments sont facilement accessibles sur Internet, souvent via des sites étrangers ou des vendeurs sur les réseaux sociaux. Certains fabricants privilégient volontairement ce canal, en collaborant avec des influenceurs, afin d’accéder à un marché plus large tout en contournant la réglementation.

Mais cette stratégie n’est pas sans danger. Ces produits peuvent contenir des substances non déclarées, être mal dosés, ou même être de simples contrefaçons... - Lire cet article




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