Les pharmacies font face une nouvelle fois à de fortes perturbations au niveau de l’approvisionnement en médicaments. Selon certaines sources, deux patients sur trois n’ont pas accès à certains médicaments, y compris des traitements de maladies chroniques. Comment expliquer cette situation ? va-t-elle durer longtemps ? Réponses.
L’exonération de la TVA sur les médicaments dans le cadre de la loi de Finances 2024, censée être une bonne nouvelle pour les patients, semble avoir créé un problème au niveau de la disponibilité des médicaments dans les pharmacies. Selon Amine Bouzoubaâ, secrétaire général de la Confédération des Syndicats des pharmaciens du Maroc, cette mesure, entrée en vigueur le 1er janvier 2024, nécessite une période transitoire pour permettre de gérer les stocks et l'opération d'étiquetage avec les nouveaux prix. «Les industriels et les professionnels du secteur ont un délai maximum de 3 mois (jusqu’au 31 mars) pour liquider leurs stocks de médicaments», explique M. Bouzoubaâ. L’enjeu de cette transition est donc d’assurer la disponibilité des médicaments pour les citoyens, précise-t-il, en rassurant que ces perturbations sont temporaires... - Lire cet article
La Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM) a tenu en fin de semaine son 39e Congrès Médical National. Un événement de grande importance qui a rassemblé des professionnels de la santé pour présenter l’état d’avancement du chantier de la couverture sanitaire universelle et de débattre de l’accès équitable aux médicaments et aux produits de santé, des questions de formation médicale et de diverses autres questions médicales.
Riche de son programme, cet événement a été marqué par l’organisation de séminaires, ateliers et tables rondes autour de thématiques de grande actualité notamment les infections bactériennes précoces chez les nouveau-nés, le diabète, le Cancer du sein, le Cancer du col de l’utérus, le Cancer de l’ovaire, le Cancer de l’endomètre, entre autres... - Lire cet article
Médicaments anticancéreux, antiviraux, traitement du diabète, de l’asthme, les vaccins, ... Ce sont quelques exemples de médicaments concernés par l'exonération de la TVA au titre de la Loi de Finances 2024. La Direction générale des impôts (DGI) vient de publier les détails de cette décision.
Le reste des produits pharmaceutiques ainsi que les matières premières, les produits entrant dans leur composition et les emballages non récupérables ainsi que les produits et matières entrant dans leur fabrication, bénéficiaient du taux réduit de 7% à l’intérieur et à l’importation. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’objectif social visé par la loi-cadre portant réforme fiscale ayant préconisé l’exonération des produits de base, l’article 6 de la LF 2024 a élargi l’exonération totale de la TVA avec droit à déduction, à l’intérieur et à l’importation, à tous les produits pharmaceutiques. Ainsi, à compter du 1er janvier 2024, tous les produits pharmaceutiques sont exonérés de la TVA avec droit à déduction, à l’intérieur et à l’importation, conformément aux dispositions des articles 92-I-19° et 123-37° du CGI...
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Cette année, le gouvernement s’est lancé dans la réforme de la TVA qui, rappelons-le, concerne particulièrement les pharmaciens d’officine plus que les autres professions, puisqu’elle a exonéré la totalité des médicaments. Une mesure saluée largement par les professionnels qui estiment que justice a été rendue aux citoyens. Taxer les patients a été longtemps perçu comme une anomalie, voire une aberration. Dans le but de réduire les prix des médicaments au moment où la couverture médicale se généralise, le gouvernement a décidé de supprimer la TVA, dont le taux de 7% a été réduit à néant.
En vigueur depuis le 1er janvier, date de la publication de l’arrêté n° 3250.23 du ministère de la Santé, relatif à la révision des prix des médicaments, au Bulletin Officiel, cette exonération semble prendre plus de temps que prévu dans son application. L’arrêté déroule une liste de 129 pages contenant 4377 médicaments exonérés... - Lire cet article
Face à la prolifération des ordonnances falsifiées prescrivant des médicaments psychotropes, les pharmaciens d’officine tirent la sonnette d’alarme et appellent le ministère de la Santé et de la Protection sociale à l’adoption de solutions sécurisées.
«À l’aube de la digitalisation des processus liés à la gestion des dossiers médicaux, dans le cadre de la généralisation de la couverture santé au Maroc, encouragés par votre département, nous sollicitons votre intervention pour mettre à niveau la législation désuète en vigueur, qui date de 1922, et envisager la mise en place d’un système d’ordonnances sécurisées difficilement falsifiables», indique la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) dans une correspondance adressée au ministère de tutelle... - Lire cet article
Au Maroc, la vente de médicaments est sous haute surveillance, accompagnée d’un renforcement de la législation qui met un frein clair à toute commercialisation en dehors des canaux dédiés aux pharmacies, assure le ministère de la Santé et de la Protection sociale (MSPS).
La législation entourant la vente de médicaments au Maroc est renforcée grâce aux dispositions de l’article 112 de la loi n° 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, a insistéé le ministère dans une réponse à une question écrite adressée par le groupe parlementaire du Mouvement Populaire (MP)... - Lire cet article
L’Ozempic, médicament initialement destiné au traitement du diabète de type 2 aux États-Unis, connaît un intérêt accru auprès des personnes qui veulent perdre du poids. Cette tendance préoccupante s’étend au-delà des frontières américaines et a même atteint le Maroc, où l’équivalent local de l’Ozempic est le Victoza. Le360 a consulté des experts à propos des dangers de cette pratique.
Au Maroc, certaines personnes utilisent le médicament antidiabétique Victoza pour la perte de poids. Mais cette pratique n’est pas sans danger. Interrogée par Le360, Dr Kenza Saad, médecin généraliste et diabétologue, explique que le Victoza, basé sur la molécule de semaglutide, aide les personnes atteintes de diabète à contrôler leur glycémie. Il fonctionne en imitant une hormone digestive naturelle, le GLP-1, qui régule l’appétit en agissant sur les zones du cerveau responsables de la satiété et entraîne même une perte de goût pour les aliments. «Toutefois, l’utilisation non médicale de cette molécule, en vue de la perte de poids chez des individus non diabétiques, expose à de réels dangers», met-elle en garde... - Lire cet article
Le ministère de la Santé intensifie ses efforts de surveillance pour contrer le trafic de médicaments sur le marché noir et sur Internet, selon les révélations faites par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb.
En réponse à une question écrite du président du groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP) à la Chambre des représentants, Driss Sentissi, concernant le trafic de médicaments, Khalid Ait Taleb a souligné que des dispositions légales interdisent et sanctionnent de telles pratiques... - Lire cet article
La Commission nationale consultative des dispositifs médicaux (CNCDM) a accordé son aval pour l’enregistrement de 2.156 nouveaux dispositifs médicaux, après étude et évaluation des dossiers soumis par des experts de la CNCDM et des cadres de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP).
Dans un communiqué, le ministère de la Santé et de la Protection sociale indique que la CNCDM a tenu une réunion, jeudi à la DMP, pour délibérer et donner un avis sur les dossiers d’enregistrement des dispositifs médicaux... - Lire cet article
Une année après l’approbation de 14 protocoles thérapeutiques élaborés dans le cadre d’une convention nationale regroupant le ministère de la Santé, la Société marocaine des sciences médicales, l’Agence nationale de l’assurance maladie et le Conseil national de l’Ordre des médecins, une liste de 28 nouveaux protocoles est en cours de validation.
Le point avec Dr Moulay Saïd Afif, président de la Société marocaine des sciences médicales...
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