Régulièrement critiqué pour leurs « marges excessives », les acteurs de l’industrie pharmaceutique défendent leur position. Mohamed El Bouhmadi, président de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutiques (FMIIP), livre dans ce numéro de « L’Invité Eco » une part de vérité sur le secteur.
«Le secteur de l’industrie pharmaceutique, Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, l’a placé à un niveau stratégique, au même titre que l’énergie et l’agroalimentaire», affirme d’emblée Mohamed El Bouhmadi. Chiffres à l’appui, il démontre le poids de cette industrie: 56 établissements pharmaceutiques, dont 33 affiliés à la FMIIP, plus de 13.000 pharmaciens d’officine et 65 grossistes répartiteurs. En 2023, le secteur a généré 22 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, dont près de 14 milliards de dirhams destinés à l’export.
L’investissement n’est pas en reste: «Nous investissons plus de 1 milliard de dirhams dans nos usines en matière d’équipements, de nouvelles technologies, de recherche et développement, et nous contribuons à hauteur de 2 milliards de dirhams sur le plan fiscal. Cela représente 5,2 % du PIB industriel et 1,2 % du PIB national», précise-t-il... - Lire cet article
Le Maroc s’est doté d’un cadre juridique qui lui permettra d’atteindre un niveau élevé de maturité dans le domaine de la régulation des vaccins et des médicaments. Objectif : garantir la souveraineté vaccinale du Maroc à travers le développement d’une industrie nationale capable de répondre à la demande locale, voire continentale.
Les deux Chambres du parlement ont récemment adopté le projet de loi n° 61.24, portant approbation du décret-loi n° 2.24.728 modifiant la loi n° 17.04 portant Code du médicament et de la pharmacie. L’élaboration et l’adoption de ce texte s’inscrivent dans le contexte des défis révélés par la pandémie de Covid-19, notamment en matière de sécurité pharmaceutique du Maroc, indique le ministère de la Santé et de la Protection sociale.
Ce texte vise à garantir la souveraineté vaccinale du Maroc, en développant une industrie nationale capable de répondre à la demande locale et continentale, en veillant au suivi et contrôle de la qualité des vaccins fabriqués localement ou importés et en s’assurant qu’ils répondent aux normes internationales... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a souligné, mercredi à Casablanca, la nécessité d’orienter l’industrie pharmaceutique marocaine vers l’exportation afin de garantir sa viabilité et sa compétitivité à long terme (LT). Intervenant lors de la séance plénière du Forum de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), M. Mezzour a indiqué que pour être viable et rentable, l’industrie pharmaceutique doit dépasser le marché intérieur et renforcer sa présence à l’international, avec un objectif de 40% à 70% de son chiffre d’affaires à l’export.
Dans ce sillage, le ministre est revenu sur les avancées réalisées en matière de régulation et de certification pour favoriser les exportations, évoquant la mise en place imminente de la certification ML3 (Maturity Level 3), qui ouvrira de nouvelles opportunités aux industriels marocains, ainsi que l’adoption à venir des autorisations de mise sur le marché à l’export, répondant ainsi à une attente majeure du secteur... - Lire cet article
Le ministère de la santé et de la protection sociale a réduit le prix de plusieurs médicaments dont la nouvelle liste à été publiée dans le dernier Bulletin officiel. Les anti-cancéreux ont connu les plus fortes baisses. Les détails.
Le ministère de la santé et de la protection sociale a procédé à une nouvelle baisse de prix de plusieurs médicaments. La nouvelle liste a été publiée dans le dernier Bulletin officiel du 10 février 2025. Cette nouvelle baisse concerne des analgésiques, des médicaments prescrits dans le traitement des thromboses veineuses, la sclérose en plaques ainsi que le traitement de certains cancers, notamment du sein, de la tyroïde, le cancer colorectal ainsi que des médicaments indiqués dans le traitement de certaines infections bronchiques et pulmonaires... - Lire cet article
Une nouvelle pénurie de médicaments a été constatée ces derniers jours, touchant principalement les traitements contre la dépression et l’anxiété.
Plusieurs médicaments sont actuellement en rupture de stock au Maroc. Cette situation menace les protocoles de traitement, ces médicaments nécessitant une prise régulière sur prescription médicale et un suivi minutieux.
Contactés par H24Info, plusieurs pharmaciens exerçant à Rabat et Casablanca ont confirmé cette pénurie. L’un d’eux indique que cette situation perdure depuis plus d’une semaine. «Les quatre médicaments Velaxor, Athymil, Anxiol et Wellbutrin sont en rupture de stock depuis plus d’une semaine. Outre les anxiolytiques, nous constatons également une pénurie importante de certains autres médicaments, notamment des pommades ophtalmiques et même de l’insuline», a-t-il alerté... - Lire cet article
Les prix des médicaments représentent un enjeu majeur pour l’accessibilité aux soins, et leur hausse récente suscite de fortes inquiétudes.
Les nouvelles institutions de gouvernance, telles que la Haute autorité de santé et l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé, ont un rôle déterminant à jouer dans la régulation des prix et du marché pharmaceutique.
Entretien avec Abdelmadjid Belaïche, expert en industrie pharmaceutique, analyste des marchés et membre de la société marocaine de l’économie des produits de santé... - Lire cet article
Le ministre de l'Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a révélé mardi devant la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, les principaux défis auxquels est confrontée l'industrie pharmaceutique marocaine, notamment la forte dépendance à l'égard des importations, la sous-exploitation des capacités de production et la faiblesse d'ouverture sur les marchés internationaux. Décryptage.
Bien qu'en évolution, le marché pharmaceutique marocain fait toujours face à des défis structurels dont le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a longuement parlé lors d'une réunion en commission avec les députés.
Ces difficultés s’expliquent par plusieurs facteurs, notamment la forte dépendance aux importations et l'insuffisance de la production locale face à la demande.
Par ailleurs, les ruptures fréquentes d’approvisionnement, dues à des problèmes de fabrication et de distribution, aggravent la situation, tandis que le coût élevé des médicaments, combiné à une couverture médicale encore incomplète, restreint leur accessibilité pour une grande partie de la population.
Le ministre a admis devant ladite commission que : « la disponibilité des médicaments pose un défi, vu les pénuries soudaines et les ruptures de stock, qui touchent aussi bien les princeps (médicaments d'origine servant de référence pour la fabrication des génériques) que leurs équivalents génériques. » ... - Lire cet article
Le marché pharmaceutique marocain, bien que dynamique avec un volume annuel de 22 milliards de dirhams, fait face à des défis significatifs. C’est ce qu’a affirmé lundi, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
En effet, lors d’une intervention devant la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants, Mezzour a révélé que le pays souffre d’une pénurie alarmante de médicaments, affectant à la fois la diversité et la disponibilité des produits essentiels.
Au cours de la présentation du ministre, les préoccupations concernant l’absence de certains médicaments sur le marché ont été mises en lumière. Parfois, les alternatives génériques sont disponibles en lieu et place des médicaments d’origine, ou inversement. Le ministre a précisé que l’année précédente, le Maroc a connu une rareté notoire de 30 médicaments vitaux, alors qu’entre 5 et 6 médicaments supplémentaires montrent des signes de pénurie pour l’année en cours... - Lire cet article
Largement dépendante des importations de médicaments et de vaccins, l’Afrique s’efforce de bâtir une industrie pharmaceutique locale. Mais entre contraintes financières, infrastructures défaillantes et cadre réglementaire pesant, le chantier demeure titanesque.
Quel bilan tirez-vous de la transformation récente de l’industrie pharmaceutique ?
L’industrie pharmaceutique a connu une croissance rapide ces dernières années, en partie dopée par la crise du Covid-19. Ce contexte exceptionnel a poussé à la surconsommation de certains produits, mais, aujourd’hui, nous revenons à une dynamique plus stable, autour de 5 à 6 % de croissance annuelle.
L’extension de la couverture sociale universelle, lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue un levier majeur. En effet, les dépenses de santé devraient croître de 26% d’ici 2030.
Cependant, pour que cette transformation bénéficie pleinement aux patients, il faut renforcer l’industrie locale et encourager la consommation de génériques.
Quels sont les obstacles majeurs à la souveraineté sanitaire au Maroc, et à l’échelle du continent ? ... - Lire cet article
Le Maroc renforce son industrie pharmaceutique à la faveur d’un partenariat stratégique de 100 millions de dollars (1 million de dirhams) signé, dimanche 9 février, entre Globalpharma, filiale de l’émirati Julphar, et le laboratoire marocain Zenith Pharma. Cet accord, conclu lors de la réunion de la Commission supérieure du partenariat industriel pour un développement économique durable, porte sur la fabrication conjointe de médicaments et le transfert de technologies avancées. Il vient appuyer les ambitions de Rabat qui entend asseoir son rôle de puissance pharmaceutique en Afrique et soutenir ses capacités de production à l’export.
La réunion de Doha a été marquée par l’adhésion de la Turquie et du Qatar à cette alliance, qui compte désormais sept pays. Initié en 2022 par les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie, ce cadre de coopération a vu l’arrivée de Bahreïn en 2022, puis du Maroc en 2024. Avec la Turquie et le Qatar, ce partenariat s’élargit à deux économies dotées d’industries manufacturières avancées. Ankara, dont le PIB a dépassé 1 100 milliards de dollars en 2023, dispose d’un tissu industriel puissant et d’un accès privilégié aux marchés européens et asiatiques. Doha, où le secteur industriel représente un quart du PIB, apporte quant à elle des infrastructures de pointe et des ressources financières considérables... - Lire cet article
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